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Un grand boulet ça implique surtout de lourdes responsabilités (P.V : Joshua)

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Un grand boulet ça implique surtout de lourdes responsabilités (P.V : Joshua) Empty Un grand boulet ça implique surtout de lourdes responsabilités (P.V : Joshua)

Message par Admin Jeu 17 Sep - 11:40

Y'a pas à dire, c'est toujours en voyant les autres qu'on se dit que l'on aura pas le même malheur, les mêmes plaintes. Toujours à chialer, à se montrer tout sauf bon pour faire face à leur putain de problème commun : la sociabilité. C'est tout du moins ce qu'a un jour dit le gouvernement de ton pays ; ça manque de gens sociaux, ce sont tous des cas sociaux. Tous des cons qui pensent qu'à leur gueule. Et quoi de mieux que de recruter les gens qui ont jamais pensé à leur gueule non ? Ah ceux-là on les appelle les gens de confiance. Un jour on t'a fait confiance, Tara et regarde où t'en es ; t'es là, sur ton perron avec ton haut qui te sert de pyjama, le cigarillo entre tes lèvres et un détail important : la tronche en biais. Fracassée, broyée de l'intérieur ? Nan tu bouillonnes, tu te questionnes avec tes fins sourcils froncés.

... C'est qui ce connard ... ?

Non, c'est pas une déclaration par écrit que tu tiens entre tes mains, ni ton nouveau conseiller de banque, ou même l'avis des impôts ; c'est pire. C'est ce truc qui vient te coller même si t'en as pas envie et que tu aurais mille fois envie de buter et d'en faire disparaître les traces avec un simple de crachat : Ça s'appelle le mari choisi par l'Incontestable. Le cabot du voisin d'à côté gueule, mais tu l'entends pas, bien trop occupée à fulminer, à cracher toujours plus de fumée et ancrer le nom qui vient foutre ta vie de femme indépendante dans le cul de vos ancêtres. C'est toi, la lettre et la colère ; personne d'autre n'a le droit de venir réclamer sa part dans ce souk. Le cabot se remet à grogner, à cracher sa valda comme si t'étais le pire des ennemis sur terre ; et tu l'es à ce moment là, parce que le cabot il a couiné ; parce que t'en avais marre et que t'as tout lâché. Un hurlement, rauque, puissant et c'est eux qui se cassent se fracassent. T'es mariée, Tara Satô.

Ou peut-être que maintenant tu devrais t'habituer à dire "Sullivan". Mais t'as pas envie. Comme t'as pas envie de mettre un pied dans cet immeuble en briques rouges, situé dans le quartier le plus animé en connerie humaine : Setagaya. Les yeux rivés sur ce sixième étage, le coeur ne battant pas à tout rompre, mais quand même capable d'imploser ce qui fait ton être, l'ombre un peu trop blonde impose. Si grande, cachée sous son blouson et ancrée au sol avec ses Doc's, c'est une statue qu'on contourne sous peine de se faire mal. Alors la foule contourne, jette parfois des regards dans sa direction, et fuit vers son doux foyer. La blonde jeune femme n'est en réalité pas une statue ; c'est une stature. Et elle reste à fixer cet immeuble qui lui pique les yeux, cet immeuble qui lui rappelle qu'elle doit s'occuper d'un truc qui va se plaindre 24 heures sur 24. Mais tu te rappelles de ce que t'a dit M.Takeda avant que tu partes :

N'oublie pas qu'il n'est pas le seul fautif.

Pourquoi tu culpabiliserais pour lui ou même ... même faire comme Katô ? Accepter l'évidence. Au final il y a que ça à faire : et c'est chiant. Alors tu te décides à poser le pied sur les champs de guerre, vibrante et prête à éclater la mâchoire du gars contre le mur, si il t'agresse. T'auras au moins le mérite de dire à tes semblables que c'était de la légitime défense. C'est pour ça qu'une fois face à cette porte, tu t'attends à tout comme à rien. Tu sonnes. Rien. Tu frappes. Rien. T'ouvres la porte. Toujours rien. Tu vois juste tes affaires déjà mises en place et du vide. Il est pas là. On est au dernier jour et il est vingt heures. Rien de mieux pour soupirer de soulagement comme d'exaspération, car ce con veut jouer avec le feu. Mais ça te fait pas peur ; ça te fait même sourire. Et ce sourire annonce rien de bon.

"Ok, tu veux la jouer serré ? Alors on va la jouer serré."

Tu t'étires de tout ton long, la démarche lente qui annonce d'emblée la couleur, la grosseur de la saloperie que tu t'apprêtes à faire : Tu vas te casser. Bon pas vraiment, tu vas juste passer un coup pour nettoyer les traces de ton passage, ouvrir la fenêtre coulissante de la salle de bains, te tailler quelques cigarillos sur l'escalier de secours et parler à Katô, Sora, M.Takeda, peut-être Karen aussi. Ouais, d'abord Karen, surtout Karen. Ça la déconnectera du boulot, et toi, de ce foutoir. Cachée sous ton foulard à franges, dans une nuit glaciale, tu t'empares de l'outil qui va briser ta solitude et finir de réchauffer un temps ce qui est à présent figé : ton coeur.

Deux heures sont passées, t'as fait que papoter mais ça t'a fait du bien. Et maintenant ? Maintenant t'as deux compagnons à tes pieds, une mistigri à l'oeil bleu (click) et un bon gros sibérien, marqué par ses batailles de la journée avec les chats du quartier. Bon au moins ça te fait de la compagnie, le temps que l'autre se ramène. Ça te met pleins de poils sur ton jean noir, mais ça demande moins d'attention qu'un mari, après tout. Et ça gueule moins fort, ça chie pas dans les mêmes chiottes que toi. Merde ... t'es vraiment mariée. Toujours dur de te le dire, hein.
C'est là qu'une autre idée te vient. T'ouvres de nouveau la fenêtre et tu les laisses rentrer, s'imprégner de l'endroit, en faire leur territoire : ils vont faire leur travail, foutre leurs poils dans le nez de l'autre.

Et collée contre le fer, laissant les chats faire leur travail de chat, Tara devient alliage, mirage. Dans la nuit s'échappent les vapeurs tièdes d'une journée de cagnard, les vapeurs d'une vie qui a envie de faire une partie. Pas de jeu, non; une partie qui va faire morfler, qui va faire flipper. Et quand les clés tournent enfin, tu descends les escaliers et remontes par les principaux. T’es devant la porte à présent fermée mais avant tu écoutes ce qui se passe pendant une bonne minute. Puis t’entres à ton tour, sans faire un bruit, prête à sortir le nom de l’emmerdeur mais …

" ... C’pas vrai."

T’arrives à peine à dire les mots parce que ça te tord la gorge ce que tu vois. Les cheveux roux, une taille qui te dépasse, toi la grande, la géante métallique; et une main bionique remplaçant ce qui a été perdu sur le bitume. Putain, l’armoire à glace de la manifestation. La scène défile à nouveau devant tes yeux, ton palpitant s'emballe un peu. Comme durant la manif, ça se remet à bouillonner ; parce que t’as vu le rouge. Et t’as foncé, mais pas avec la même idée clichée que le taureau. Lui, tu dois le maîtriser, le bloquer; il est pas là par hasard. T'arrives à temps vers lui avant la baignée, puis tu finis en lui faisant une clef de bras sur sa main encore valide. C'est chaud, bouillant, odeur de tabac dans le vent, coeur battant de rage et d'excitation malsaine face à l'ennemi.

"Donne-moi une bonne raison de pas t'éclater l'autre ..."

Dans la nuit, on est juste une ombre, une voix, un parfum ... une respiration. Ton souffle est court, saccadé, ta voix contraste car elle est froide et cinglante ; comme ton regard noisette qui perce d'un reflet le verre de la fenêtre, cette chose rousse qui te rappelle que tu restes face à ta némésis. T'attends sa réponse sans cesser la pression sur son bras ... et tu te dis qui si il fallait recommencer à frapper, tu le ferais : jusqu'à la mort. Oui, tu es prête à mourir pour eux, parce que tu es une personne de confiance hein. Même si c'est chiant.

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Joshua Sullivan

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MessageSujet: Re: Un grand boulet ça implique surtout de lourdes responsabilités (P.V : Joshua) Ven 5 Juin - 22:05 Répondre en citant Editer/Supprimer ce message

C'est pas la peine de piétiner tes bouts de mégots sur le trottoir, d'aller fourrer dans ton ego tes idées noires, de dégueuler tes bières sur le bord du boulevard, d'envisager une vie d'ascète dans le grand nord, de t'enfermer, de ne plus mettre le pied dehors, et pourtant, pourtant, tu le fais quand même Joshua. Quand même.

Parce que t'as beau creuser, t'as aucune solution de repli. Rien qui te vient parce que rien à faire. Personne n'y échappe, pas même toi l'homme aux mille et une femmes qui n'aspirait à rien d'autre qu'à ce choix de vie médiocre qui te satisfaisait. T'enrages quand tu penses à ta liberté volée, ça fait pas loin d'une semaine que tu vides tes nerfs sur tout et n'importe quoi pour pas avoir à le faire sur la malheureuse. T'as même passé un coup de fil au numéro non surtaxé qu'il fournisse avec le pack du marié pour avoir des détails des seuils à pas dépasser:

"Et si t'embrasses tu prends pour combien? Et mater juste, sans toucher, c'est tromper? Et flirter? Et la caresser du bout de la langue? Et d'une main mais les yeux bandés? On peut? Et si on est fait? Quand on est pas dans son état normal on est plus maître de ses actes, nan? Et comment vous savez si on est consentant ou pas? Comment elle capte ça la puce? Et..."

Tu les as soulé avec tes questions. Et le pire, c'est que t'en as rien retiré:
- Chaque cas est différent monsieur Sullivan. Mais ne soyez pas effrayé, tout se passera bien, il n'y a aucune raison pour que votre femme vous trompe.

C'était grosso merdo dans ces moments là que tu pétais un câble:
- MAIS TU M'PRENDS POUR UN PUCEAU D'JAP OU QUOI ESPÈCE DE P'TITE CONNE?! C'EST PAS D'ELLE DONT JE CRAINS L’ADULTÈRE, MAIS DE MOI POUFFIASSE!!

La conseillère finissait par prendre peur, passant le combiné à une collègue, et tu repartais de plus belle un quart d'heure plus tard. Le nom de Sullivan restera encore longtemps fiché dans les annales des réceptionnistes du TPAI, et à plus d'un titre.

Le jour de la nouvelle, t'avais fait du bordel, évidemment. Sous ton toit et au Révolutionnaire. Hélas, Nathaniel n'était pas là, mais tu le retrouverais peu de temps après la rencontre avec ta femme, t'avais été partagé entre l'envie de lui annoncer le scoop dans la seconde ou rien lui dire jusqu'à temps de l'avoir en face. A force d'attendre, t'avais fini par rater l'occase. T'attendais de le voir de visu, parce que tu savais pertinemment que t'allais en manger plein la gueule, l'info était trop fraiche pour toi pour supporter ses brocards. Ton poing serait parti au quart de tour et t'aurai fini la gueule en vrac pour rencontrer madame Sullivan. Par contre t'avais prévenu la frangine et Daisy. T'avais pas le cœur à appeler les parents, et tu savais qu'elle se chargerait du gros de la parlotte à ta place. Bien sûr lui annoncer par mail pareille nouvelle impliquait tout un ramdam: elle te harcelait de coup de fils, passant frapper à ta porte tous les matins dans l'espoir que tu lui ouvres. Toi tu bronchais pas, faisant le mort et croisant les doigts pour qu'elle s'imagine que t'étais déjà barré dans ton nouveau chez toi. Ton myspace, facebook, twitter débordaient de notifications suite à la nouvelle. T'avais même eu le droit à un coup de fil d'un de tes clients pour te féliciter.
Putain. Les félicitations. Y avait rien de pire que supporter ça.

Quant à Daisy, elle avait respecté ton silence, attendant de ta part le moment propice pour te voir. Le pouce défilait sur les icônes de ton Iphone, tu visitais en large et en travers les noms de ton répertoire, sélectionnant des numéros de nanas aux noms qui t'inspirais plus rien, et d'autres plus mnémotechniques. Souvent mnémotechniques d'ailleurs: "brune sportive bonnet D", "suçeuse de cheval", "petite de l'ascenseur", "concert au Ferrailleur", et "pink lady" rejoignirent les autres dans la corbeille. Tu savais pas combien t'en avais vidé (du répertoire hein), tu voulais pas savoir, rien qu'y penser te faisait mal aux glands. De quoi faire une armée de Sullivan juniors certainement. Faire ce tri te remémora l'excuse facile qui t'avait tant de fois sauvé la mise lorsqu'une de ces filles te recontactait après avoir fait des pieds et des mains pour retrouver ton numéro:
"Heeeey! Salut ma belle! Bien sûr que je me souviens de toi!... On y croyait presque. Se revoir...? Ah... Je... tu prenais alors un ton mélancolique. Hélas, rien que ce mot dans ta bouche annonçait le bobard à venir, c'est impossible. Je viens de recevoir ma lettre rose... Oui... Je sais... Merci... A toi aussi... Au plaisir!".

Tu te mordais la lèvre et rectifiais le tir sur cette ultime bourde avant de raccrocher. L'Incontestable, c'était pire que les hémorroïdes et à plus d'un titre. Ça marchait pas à tout les coups, t'avais une maligne de temps en temps qui se rebiffait, surement parce que t'avais pas du être le seul à avoir eu cette prodigieuse idée. Cette anecdote te fit prendre conscience que jamais pu tu n'aurai à l'utiliser.

La mémoire de ton téléphone se retrouva allégée de moitié quand ce fut fini. Bien sur, y en avait une que t'avais pas osé rayer de la liste. Tu hésita sur son nom un moment, pas pour la supprimer, mais pour la contacter. Stupide idée qui ne te quitta plus jusqu'à temps que tu le fasses. Alors sans réfléchir, tu pianota la nouvelle à Jessica, un message bref et impassible qui te sembla de rigueur. T'attendais rien en retour et tu te servis un verre de whisky avant d'avoir les souvenirs de vos retrouvailles encore fraiches en mémoire.

Minuit approchait et c'était le dernier jour avant la fin de ton monde.
"En selle camarade, la femme t'attend."

Y avait rien de prêt dans ton appart. Les cartons, ton bordel, tu verrais demain, avec les autres. Tu commençais à digérer la nouvelle et t'allais pas tarder à vouloir revoir tout le monde, sortir de ta grotte et gronder de plus belle à l'image de ton animal totem. Pour l'heure, t'étais prêt pour la voir elle, et c'était déjà pas mal. Tout du moins t'avais à peu près accepté la nouvelle en solitaire, le concept en tout cas, le reste allait être un travail en binôme, avec plusieurs piqures de rappel pour lui seul encore.
Le moteur de l'anarmobile ronronna distinctement dans la nuit chaude, allumant ses phares, l'adresse enregistrée dans le GPS, tu abaissa le frein à main et en deux coups de pédales fonça jusqu'à ta nouvelle demeure.
T'aurais pas su dire à la gueule de l'immeuble si t'étais tombée sur une smicarde ou une bourgeoise. Tu connaissais pas bien le quartier, mais c'était vivant, et ça te plaisais. Au moins une bonne chose. Les briques du bloc étaient flanquées d'un rouge violacé sous les lueurs des réverbères et tu trouveras la couleur tout à fait à propos. Dans l'instant tu réfléchis pas et tu fonces. Rentrant dans l'ascenseur d'un autre age pour bouffer plus vite les étages, tu penses pas au fait que ces murs, ça allait être tes murs pendant un bon bout de temps, tu penses pas à regarder les détails de ta nouvelle vie, à choper les odeurs, à saluer la concierge qui te regardes d'un drôle d'air devant son téléviseur, car tout ce qui t'importe alors, c'est la gueule de ta femme. Cette Tara qui de par son existence, foutait un beau merdier dans ta vie. T'exigeais qu'elle soit belle, parce que sinon, t'aurais été le premier con de l'Histoire à foutre un procès au cul de l'Incontestable sous prétexte qu'il avait rien compris à tes gouts, car pourtant c'était pas faute de l'avoir aiguillonné au vue de ton palmarès, pas trop conne non plus, et avec un minimum de caractère. T'imaginais ta Barbie idéale sans t'arrêter de grommeler dans ta barbe naissante, parce qu'en pensant ça, tu répondais parfaitement au moule auquel t'assignait ce stupide ordinateur. Mais t'étais joueur, et inconsciemment tu dressais déjà une liste des défauts et qualités que tu recherchais en elle. Tu glissais la clef dans la serrure de l'appartement, non sans un arrière gout en bouche, et referma derrière toi. T'étais rentré trop vite, t'avais zappé l'interrupteur du doigt, et tu tâtonnais à présent sur les murs qui se dessinaient peu à peu au fur et à mesure que ton œil s'habituait à l'obscurité. Mais alors t'entendis dans ton dos la porte s'ouvrir et à contre jour, là, t'aurai pas su deviner qui c'était, tu supposais juste qu'il devait s'agir d'elle, et au vue des proportions, elle semblait pas trop dégueulasse. Même plutôt bonasse en toute bonne foi.
Mais alors que tu devinais tout juste les contours de cette masse d'ombre, cette folle fondit sur toi, tu sentis ton bras se tordre, un poignet ferme bloquant tes articulations, puis sa voix glaciale à ton oreille:

"Donne-moi une bonne raison de pas t'éclater l'autre ..."

C'est là que t'as compris. C'est pas possible, pas elle. Un bain d'images t'arriva comme une décharge, t'eus presque la sensation de douleur lancinante de ton moignon à vif qui remontait au système nerveux.

- Salut... Chérie?

Et alors que tu devines la surprise sur son visage, t'en profites pour lui rendre la pareille, tu soulèves ton coude d'un coup sec pour le lui rentrer sous le menton et tu pivotes sur toi même pour l'entrainer d'un coup de pied à terre. L'emmenant de par ton poids tu la clous alors à terre et lui bloque nuque, bras et jambes pour la maintenir au sol. Alors qu'elle tente de se débattre, tu fouilles dans ta poche ton zippo que tu viens allumer à quelques centimètres de son visage, comme pour vérifier ce qui déjà dans tout ton corps raisonne comme une évidence. Pute borgne. Cette chienne de pro incontestable est ta femme. La flamme se rapproche dangereusement de son visage, sans même que tu t'en aperçoives, geste inconscient de ta main bionique retenant la mèche. Dites moi que je rêve... Comme une baffe te remettant les idées en place, la garce t'envoies sa bave dans la gueule juste à temps avant que tu la carbonises par mégarde. Tu grognes, et finis par sortir de ton mutisme en ces termes:

- Ok. Trêve.

D'un regard, tu signes un accord tacite avec elle, puis la relâches, essuyant son mollard sur ta joue, et trouvant cette fois ci l'interrupteur comme par magie. Tu te retournes à nouveau pour lui faire face, et la regarde de haut en bas de tout ton mépris. Tu sais pas ce qui te retiens de lui foutre une misère. Tara. Elle t'a pris une main déjà, et maintenant ta liberté. Tellement responsable, et si peu coupable. Tu la hais mais tu pressens au fond que ce n'est pas une haine complète. Mais tu t'en contentera pour l'heure. Écartant tes doigts bioniques, tu lui montres ce qu'elle t'a fait, sans défaillir du regard, tu cherches dans le sien une once d'humanité, un rien qui te laisserai entendre qu'elle est pas faite que de peau de salope.

- Admire ton œuvre Tara Sullivan.

Des cris, de la haine, une lutte, un bras sectionné et une putain de lettre rose. C'est tout ce qui vous rapproche aujourd'hui. Autant de promesses qui vous prédestinez à une union heureuse.

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Merci Kato Iga pour ce génialissime dessin. Tu sais que je t'aime beau frère?

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You're a good hearted woman
And I know I can be a bit of a troll
I don't know where we're going
Don't just say you love me, show me

I got you, but I'm lonely
I don't know, I can't tell
It's like you no longer know me
Perhaps you know me too well ...

I'm afraid you've outgrow me
I'm at the end of my rope
I just want you to hold me
Don't just say you love me, show me
Don't just say you love me, show me ...

Don't just say you love me, show me
Don't just say you love me, show me
Don't just say you love me, show me ...

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MessageSujet: Re: Un grand boulet ça implique surtout de lourdes responsabilités (P.V : Joshua) Ven 5 Juin - 23:39 Répondre en citant
"Quoi ... ? !"
Ça s'échappe d'entre ces lèvres encore trop contractées, file dans l'oeil comme la lueur du désespéré. Coup au coeur, coup dans le menton. Coup dans le coeur; suivi de son goût de vomi : de dégoût. Lui, Lui ? ! Ton "mari" ? JAMAIS. Plutôt repartir au front et crever dans un désert en regardant le soleil crever chaque pan de ton corps. C'est certes pas la mort la plus belle, mais au moins t'appartiendras à la terre, et pas à un enculé.

Tu aurais dû te douter que cet enfant de salaud allait répondre. Pas en déliant la langue et en déballant autant de conneries que ceux qui t'ont un jour dit que tout allait bien aller. Oui tout allait bien aller petite Tara, qu'ils t'ont dit en caressant tes cheveux. Que tu les as cru comme t'as cru ces gens dans les rues. Liberté ... Paix qu'ils disaient, le poing levé et le sourire aux lèvres. Des lèvres fausses, comme la main de celui qui t'en met plein la gueule. Le sang monte en bouche, ferreux, acide parce qu'à l'avaler un peu, la gorge brûle. Mordue la lèvre; cri de rage quand il essaie de te maîtriser pleinement, dans ton état de faiblesse. L'ours prend le dessus mais tu tiens, jusqu'au bout; même si tu perds; même si t'es femme. Rauque, terrifiant, c'est comme ça quand tu grognes et commences à hurler à pleins poumons. Tant pis pour les voisins, t'es pas là pour être leur amie; et encore moins avec celui qui fait son beau, qui te met à terre. Mais tu montres pas un signe de soumission dans ton regard qui cingle, coupe chaque partie de cette tête qui te revient comme un mauvais souvenir.

Le choc est rude contre le plancher, elle en bombe le torse et inspire de tout son soul pour ne pas montrer que ce moment de faiblesse est victoire aux yeux de ce fameux "Joshua Sullivan". Ce fameux qui était là dans la rue pour foutre sa merde et tuer des innocents. Et ça, ces gens là, elle leur pardonnera jamais. Ils n'ont pas le droit à la justice des vivants, mais à la frappe des morts. Ses poings se serrent, ses jambes battent la mesure suivi de ses mouvements de hanches et de taille; et ça devient aussi brûlant que le sang qui coule le long de sa lèvre inférieure. C'est là que la cigarette l'alerte, la fait frémir trop faiblement pour qu'il s'en rende compte et la fige pour qu'un simple échange de regard se fasse entre vos deux pognes. Sauf que pas de bol, tu surveilles aussi l'avancée de la mini torche qui luit près de ta peau blanche, et fait briller ton regard; ce regard trop marron pour être du métal mais bien plus dur que l'alliage même.

"Ptuh"
Ça gicle, c'est pire qu'une claque parce que ça a un goût de sang, et que ça colle la salive. Ouais c'est ça regarde moi comme ça que tu te dis en montrant tes dents blanches un peu baignées de ton liquide de vie. Intense, mais pas dans le sens qu'on adapte à un couple de jeunes mariés, tendus et prêts à contre attaquer, les chiens de faïence bougent les babines mais ne mordent pas. Nuque tendue et tête haute même plaquée à terre, elle dégage la blonde, étouffe et bouffe autour d'elle cette rage qui émane de ce gars plus grand qu'elle.
"Ok. Trêve."
C'est ce qu'il dit; mais il sait pertinemment l'évidence : il y aura pas de trêve; voir jamais. Mais tu réponds pas, tes iris en disent assez long sur les insultes que tu pourrais vociférer à voix haute, comme une putain d'hystérique en crise hormonale. Maintenant que t'es libre t'en profit pour te relever un peu, essuyer du revers de ta main le reste du carmin un peu séché et surtout rester le cul par terre; parce que dans le fond t'encaisses encore le choc de la nouvelle et tu engranges le maximum de forces pour le prochain round; qui risque de plus tarder. Le signe annonciateur ? La lumière. Elle pique pas tes rétines et te déséquilibre en rien, même si t'es encore un peu dans les vappes après le coup.

Si l'interrupteur avait pu sauter, je t'aurai vu te pisser dessus avec le choc et j'aurai pu te jeter par la fenêtre. Pourquoi ça arrive que dans ces putains de bouquins et pas dans la vraie vie ... ?
Entre tes dents ça siffle, tout ton corps s'anime pour toujours mieux se contracter alors que t'es pas totalement droite. Non, t'es là à ruminer, tes longs cheveux blonds venant lécher tes épaules à moitié découvertes de leur veste à cause de la lutte, les mains sur ces genoux un peu fléchis; reprends ton souffle Tara. Encaisse. Reviens. Lève toi. Regarde ce qu'il te montre, fais-lui ce plaisir. Histoire qu'il se sente pas tout seul dans sa douleur.
Et là, t'en perds ton divin sourire de connasse face au connard, un moment d'égarement, un moment de compassion où tu as failli presque en devenir sensible et à dérider tes traits. La douleur tu l'as connue après tout, tu l'as même hurlée, un jour sous un cagnard affreux. Une douleur faite de lambeaux de chair.
"Mon ... oeuvre ... ?"
Mais tout ça, c'est balayé comme le ferait une putain de tempête de sable, autant que claque le fouet qu'est ta langue : à cause de ses propres mots; parce que ce qu'il dit c'est ...
"... le contraire."

Et là, cette lèvre si belle, si sensuelle, se tord de dégout et de rage. Il y aurait des gens qui auraient ri à ce moment là; des folasses comme on dit. Ou alors ceux qui pleurent, les chouineurs, les braillards. Une inspiration et tout le corps se redresse, cachant ce qui est femme pour affronter ce qui est homme bon à se plaindre. À se plaindre de quelque chose.
"... C’est eux les coupables. Pas toi"
Quand tu le regardes on peut pas dénoter un sentiment de culpabilité, ni non plus ton envie profonde de le pousser par la fenêtre. Trop droite, fichée à son sol avec un chat dans les pattes, ce qui avait été mis à terre par un coup de coude et une masse. Mais en fin de compte, t'arrives quand même à sourire parce que ça te soulage d'un poids. Et ce poids ça a un nom : la compassion. Compassion pour un être qui avait peut-être compris. Mais une compassion dont t'étais pas sûre. Une compassion qui s'efface dans de simples gestes : la prise d'un cigarillo dans ta boîte, le fait de porter à tes lèvres blessées mais charnues et pleines de vie, et cette fumée qui s'échappe, la braise à peine rougie.
"J'crois qu'un con bon à baiser des nanas avec une trompe de phalope à la place du cerveau m'a dit ça."

Un nouveau souffle et c'est fini, tout s'est échappé. Grâce à lui ou à cause de lui. Tu passes pas loin de lui, de sorte à pas être de face, mais qu'il en voit assez. Qu'il voie que maintenant, tu te feras plus le "plaisir" de le croire. T'en bombe ta poitrine, épaules levées comme pour mettre la putain de déculottée à un haut gradé qui a merdé, avec ce bleu qui commence légèrement à apparaître sur ton menton, regards croisés, mais pensées décroisées.
"T'as peut-être raison."
Silence.
"J'aurai dû te laisser te vider comme un goret qu'on égorge. Que t'aies pas qu'une main pour te rappeler ..."
T'enlèves la clope de tes mains et roule le r dans ta bouche ensanglantée.
"... mais un bras."
Et sans un mot, t'enlèves ta veste, la balance dans sa tronche et pars t'enfermer dans la salle de bains. Le robinet s'active, et décolle toute cette suée pour laisser tes ailes noires de damnée, d'aigle des ténèbres s'ouvrir et bouger de nouveau dans cet air un peu vicié, sur ces omoplates trop blanches. Et sous la coulée tu t'enfonces, te mettant à nu pour cet élément pur ... qui se fait souiller par des impurs comme lui, comme toi. Et lentement, c'est le soupir puis le silence dans ce bac d'eau chaude. C'est tellement apaisant que tu pourrais presque t'endormir là, ou du moins faire une sieste, en pensant à Akira et son chien, à Karen et son air pincé ... à Jo' et ses sourires effacés de la surface de la terre. Et à la tête d'Iga. Faut noyer l'amertume, et le laisser seul dans sa merde ... mais surtout : TE laisser seule. Admire ton oeuvre Joshua Sullivan.

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MessageSujet: Re: Un grand boulet ça implique surtout de lourdes responsabilités (P.V : Joshua) Dim 7 Juin - 19:26 Répondre en citant Editer/Supprimer ce message

Tu pensais la prendre en faute, qu'elle baisserait les yeux cette connasse, qu'elle l'écraserait sa grande gueule. Mais nan, ce fut tout le contraire qui t'arriva en pleine poire, non seulement elle l'ouvrit encore, mais avec de la répartie en plus. Le genre échec au roi où tu pouvais rien trouver à répondre, parce qu'elle reprenait exactement tes termes, ceux que tu avais prononcé le fameux jour. Tu la reprendrais bien sur la forme évidemment, parce qu'elle pouvait pas s’empêcher de cracher son venin sur le compte des bonnes femmes avec qui t'avais pu partager tes draps, et le manque de respect gratuit ça avait le don pour te mettre en rogne, mais ça suffisait pas non plus pour l'ouvrir, elle avait gagné ce round, mieux valait se la fermer pour cette fois. Elle poursuivit et rebondit de plus belle, lui rappelant alors une donnée qu'il savait pas jusqu'alors : c'était elle qui avait rameuté l'ambulance alors que t'étais déjà dans les vapes, tu lui faisais pas confiance pour deux sous mais t'avais conscience que c'était pas le genre de bonne femme à te raconter des cracks pour la forme. Sans dec', ses potes lui avaient pas dit qu'ils étaient là au moment du passage sur brancard ? Cherchant à reconstituer le film dans ta tête, tu réalisa que face au direct, les probabilités pour que l'un d'eux, même Nath, puisse avoir assez de sang froid pour agir en citoyen modèle alors que tu te vidais de ton sang restaient maigres. Fallait se rendre à l'évidence, Tara disait vrai et sans pousser jusqu'au merci, tu pouvais reconnaître que tu lui devais une fière chandelle. Et comme tu trouvas rien à répondre devant pareille révélation, tu laissa glisser un silence puis chercha dans les poches de ta veste ton kit de roulée pour te préparer une sucette à cancer. Dosant entre l'index et le pouce ton tabac, tu marmonna le filtre coincé entre tes lèvres sans relever la tête :

- J'étais pas au courant pour l'ambulance... J'étais plus vraiment apte à suivre grand chose à ce stade...

Elle daigna pas te répondre, et c'était pas plus mal. Ses fringues t'arrivèrent dans la gueule et pour changer sa hargne était purement gratuite. Par réflexe tes yeux se fermèrent, mais tu broncha pas, gardant la pause et prenant sur toi pour pas grogner sur la furie en chaleur qui te servait de femme. Puis elle traça vers l'une des pièces de l'appart, qui au bruit s'écoulant peu de temps après se révélait être la salle de bain. La Tara hors de ton champ de vision, l'air se fit moins lourd, et tes muscles et nerfs se décontractèrent.

T'allumes ta clope et instinctivement, ton regard puis ton corps se dirigent vers le balcon, ouvrant alors la porte fenêtre tu viens t'adosser à la rambarde et pose sans voir un regard sur le panoramique. Tu fais le tri des dernières news dans ta caboche, ou plutôt la méga news : Tara est ta femme, la femme est Tara, est femme la Tara, la femme Tara est... t'as beau jongler dans tous les sens, ça n'avait aucun sens, c'était même une aberration. Tu secouais la tête te répétant intérieurement que c'était pas possible, devait y avoir une erreur de frappe ou une nana du même nom qui lui était destiné, mais pas elle, nan, pas cette putain de cyborg à la pisse de cyanure.
Une fois ton mégot écrasé sous ta godasse, tu retournais dans le salon pour mater la gueule de ton futur intérieur. Ça puait la serre-cul jusque dans les détails : tout bien calé, rangé au millimètre près, pas un gramme de poussière, et d'un ennui mortel. A part trois livres sur l'étagère murale mais rien qu'aux noms sur les tranches, tu sentais que vous bouffiez pas la même littérature. D'un air dédaigneux, tu continua ta ronde, jetant un œil sous la téloche, voir si y avait la place pour y foutre tes consoles, mais rien d'autre ici que des jouets à gonflette et des poids brillant de mille feux. Dans d'autres circonstances, t'aurai su apprécier le matos, parce que fallait bien l'avouer, t'avais toujours porté de l’intérêt aux arts martiaux et jamais eu les thunes pour t'offrir pareil joujoux, juste la location dans un club de sport bon marché. Mais parce que c'était elle, t'avais aucune envie ce soir de lui reconnaître la moindre qualité, elle était le furoncle au plein milieu de ton front, et t'étais bien trop obnubilé par l'envie de la poutrer entre tes doigts pour reconnaître quoique ce soit.

L'eau cessa de couler quand t'eus fini de faire le tour des autres pièces à vivre, tu visualisais rapidos la manière dont t'allais pouvoir t'approprier ta bulle d'espace vitale malgré sa présence, et t'avais déjà repéré une pièce quasi vierge de sa présence pour y foutre ton bureau. Le bon point dans l'histoire, c'était que tu gagnais en superficie et l'idée de vivre aux deux tiers aux crochets de cette garce te laissait aucun problème de conscience. Au contraire même, tu savais que ça la ferait particulièrement chier et rien que cette info te faisait jubiler de plaisir. Et puis l'assurance d'un revenu stable à la maison te donnait loisir à investir encore plus d’énergie auprès des incontrôlables.
Putain merde, les incontrôlables, c'était pas une flic ou une connerie du genre ? Là on avait un problème.

Un nuage de chaleur s’évapora dans le couloir lorsqu'elle ouvrit la porte et ce fut le moment où tu alla zieuter dans le frigo si y avait des munitions en réserve pour s'abreuver convenablement. Par chance, y avait de la bière et t'en pris deux entre tes phalanges que tu reposa sur le bar. Ça aurait presque pu laisser sous entendre que tu l'invitais à trinquer, mais en fait nan. Cherchant du tiroir une fourchette pour en prendre le revers, tu vins décapsuler la première sans t'occuper de la seconde, pour la vider d'une traite. Puis t'ouvris la numéro deux et amena le goulot à ta bouche ingurgitant encore quelques gorgées avant de marquer une pause, larguant un rot puissant. Pas même tu lui adressais un regard, qu'elle soit en lingerie fine ou en culotte de cheval, t'en avais rien à carrer tellement sa gueule pouvait pas te revenir en l'état. Tu checka dans les placards si y avait pas de la boustifaille qui trainait lâchant un:

- Tu permets?

Pour la forme avant d'en sortir un sachet de pâtes.

- Ok, maintenant que les présentations sont faites, va falloir parler survie.

T'avais jamais été brillant pour les plannings de logistique et pour dire vrai tu comptais surtout sur elle pour gérer cette partie là. Et tant qu'à faire, toutes les autres corvées. Tu te décida enfin à planter ton regard dans ses rétines et plia le sourcil feignant un vague intérêt pour sa pomme -pourtant plus véritable qu'il n'en paraissait étant donné les risques que toi et tes potes encourraient selon sa réponse- tu lui demanda:

- Ça consiste en quoi ton job au juste à part lécher les burnes de l’Incontestable...?

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I don't know, I can't tell
It's like you no longer know me
Perhaps you know me too well ...

I'm afraid you've outgrow me
I'm at the end of my rope
I just want you to hold me
Don't just say you love me, show me
Don't just say you love me, show me ...

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MessageSujet: Re: Un grand boulet ça implique surtout de lourdes responsabilités (P.V : Joshua) Lun 8 Juin - 1:49 Répondre en citant
Une goutte ... deux gouttes ... une vibration sur la surface ... et le silence. Tête immergée, yeux clos, le corps n'est rien dans l'eau; il appartient à l'eau. Des lèvres entrouvertes laissent échapper ce qui fait vivre même dans l'eau; temporairement. Aaaaaah ... tout s'enveloppe autour du corps et caresse la peau tendue et trop blanche, jusqu'aux pointes et interstices dans des courants de chaleur artificielle. Ça "change" du désert et de la poussière bien sèche qui vient agresser les naseaux, le bec ... et les yeux qui servent à viser. Et qu'est-ce que tu vises dans ton imaginaire ? Qu'est-ce qu'il y a dans ce viseur avec en plein sur la pointe ? Un premier piercing noir comme l'encre qui sort d'un nez; la balle s'éclate dessus à son impact, laissant le gris prendre place, la brûlure lécher cette face; cette face qui se tord de douleur et se déforme comme t'as déformé bien des gens dans un accès de rage.

Vous êtes tous les deux fautifs
La voix résonne dans cette tête trop bien faite dans l'art de tuer, d'assumer et surtout : d'oublier. Sauf que lui, tu peux pas l'oublier Tara. Même ce flot blond qui cache tes expressions n'enlève pas ce que tes yeux ont vu : une lettre. Une putain de lettre. Et ce gros tas qui sait même pas assumer ses propres paroles. Les poings se serrent et tes doigts deviennent un étau sur les rebords pourtant si durs de cette baignoire. Luisant, suintant d'eau et vibrant de vapeur, ça y est ton corps redevient vivant, n'appartient plus à un élément; mais à toi, toi seule. La masse blonde tombe jusqu'à tes omoplates et ruisselle de tout ce que tu laisses en bas, dans ce trou. Mains sur le carrelage, tête baissée et souffle court, la femme s'échauffe et semble s'échapper, loin de ce foutu merdie. Échappe un moment à ce qui doit te coller à vie, reste solitaire et observe un moment ce chat devant la vitre. Le mistigri, l'écorché, il te regarderait presque t'évaporer. Il saute dans la pièce, évite un peu ce qu'il peut voir en amas de vêtements puis vient se calfeutrer dans ta veste; bien noire. Tu grimaces, mais dans le fond tu ne dis rien.

"Toi aussi tu cherches un endroit où tu te sentirais protégé ?
Dans le fond, tu te sens pas concernée par tes paroles. Pas encore. Ou si. Ton ancien appartement te manque. Ton endroit rien qu'à toi, sans lui ... y'a un vide qui se forme dans cette poitrine. Alors tu serres le poing contre elle, et tous les battements semblent s'intensifier et électriser un peu plus ce qui avant était engourdi jusqu'à la moelle. C'est là que tu te décides à sortir en lançant tes grandes jambes et en récupérant le tas d'affaires pour les mettre bien au fond du panier à linge. Ça lorgne un moment face au miroir pour voir le bleu puis au final; tu t'en fous. C'est qu'un bleu, ça partira. Mais pas lui, et ça c'est plus chiant. Serviette d'enroulée sur la taille, veste sur l'épaule et chat qui suit, tu fais comme si t'étais déjà seule, droite et gonflée à bloc : dans ton élément.

Un débardeur blanc d'enfilé, une culotte de mise et te voilà parée pour ta nuit. Les artifices, pour ce genre là, c'est pas pour toi. Peut-être même que tu les jetteras dès que les poubelles passeront. Tu sais ces trucs colorés avec dentelle. T'en prends même un entre tes dents pour vérifier façon barbare l'élastique tout en séchant tes longs cheveux de quelques coups de serviette; puis tu le plies et le met dans son coin avec les autres, ce coin qu'on verra pas; avant de revenir d'un pas lent vers la cuisine. Nez aquilin levé vers les placards, tu sais déjà où trouver ce qu'il faut et tu prends ton paquet de café pour ten faire un énorme mug : ce soir t'as pas prévu de dormir. Pas avec lui. Jamais. Tu veux pas. Des yeux ouverts c'est mieux que clos dans ce genre de cas. Puis alors que tu mets la machine en route, tu sens qu'il te regarde et te parle enfin; sa présence te revient.

Lentement, tu bouges un peu la tête pour croiser son regard, pas vraiment concernée parce qu'il dit, ni ce qu'il fait. Des pâtes ? Très bien il veut compenser ses pertes avec des pâtes ? Qu'il le fasse. Tu t'en carres. Mais qu'il casse pas le matos en une nuit, sinon là tu auras un prétexte pour le casser. Littéralement et physiquement parlant.
"Hmnn ?"
Que tu dis en ayant la pointe de la cuillère en bouche qui tâtait encore le café mexicain dans ton mug. Genou fléchi, un peu penchée vers le plan de travail. Et tu serres, tu serres ce qui est femme dans un étau de bras avant de tout bonnement lui faire face, bras croisés, serrés. Là on peut clairement dire qu'entre vous y'a un fossé; un fossé qui se creuse encore et encore ... parce que chacun vous allez pas lâcher. Là, c'est vrai, quand tu tends ton cou, que tu détaches de tes lèvres vibrantes le fer de la cuillère et arque ce sourcil blond cendré, on sent que tu vas encore serrer, toujours plus, l'air de rien.
"Ça consiste à se taper toute sa vie des enculés dans ton genre, on dirait."

Tu penses un moment à Sora et tu t'excuses mille fois dans ta tête même si tu le montres pas. Puis soudain, tu fronces les sourcils et encore une fois tu lorgnes sur la prothèse comme si ça devenait le truc le plus chiant de la terre; en réalité, tu repenses juste à tout ce qui s'est passé et au fait avéré de ton sauvetage. Peut-être qu'en fait ... non tu balayes l'idée aussi vite que tu rajoutes après une bonne gorgée de café. Adossée au plan et même assise dessus, tu lui dis alors avec un bon sourire moqueur à la clé.
"Si c'est ça que t'appelles parler survie, tu ferais mieux de te jarter par la fenêtre ..."
Regard en coin, les dents blanches qui luisent d'animosité. Regarde la rage, le dégout qui coule le long de ses clavicules contractées, mange les lèvres qui soufflent haine et trahison, Joshua. Regarde aussi comme elle te regarde; comme si t'étais une espèce de boîte à double fond; un truc qui cache, qui énerve et qu'on est capable de lâcher dans un coin. Ton double fond, elle s'en foutra, car dans les faits, tu lui montres pas.
"... Mais tu t'aimes trop pour ça."

C'est en remontant la bretelle de ton débardeur que tu remarques que t'as oublié de prendre de quoi fumer, histoire que la nuit passe plus vite. Te décidant enfin à bouger ton fion pour mettre le plus de distance entre toi, et lui, tu avances de nouveau vers la chambre, sans pour autant te montrer fuyante (ouais après tout, tu peux pas aller bien loin), mais pas non plus hargneuse.
"Bon appétit."
Et étouffes-toi avec ta pâte à modeler.
T'espères que comme ça, il parlera plus inutilement, qu'il te laissera vivre ta dernière nuit avec les seules personnes que tu as toujours aimer embrasser et lécher : tes cigarillos. Au moins eux, il fument, ils se consument et c'est tout. La boîte et le briquet enfin en main, tu reviens dans le salon sans vraiment calculer l'autre occupant, plus occupée à t'accouder contre le rebord de la fenêtre et à plier ton genou droit pour ramener ta jambe vers ta poitrine. Et enfin t'expires les premières bouffées avec un sourire satisfait, voir comblé. Tellement comblé que tu veux encore en reprendre.

" ... Aaaaah ..."
Ça sort de toi ce son, cette envie ... et ça remonte dans ta tête en un coup de sang, un crissement de pneu de ta moto.
"Si tu veux survivre, t'as intérêt à rien me préparer. Tu fais ta bouffe dans ton coin, et moi la mienne. Sinon ..."
Tu le regardes pas, mais tu l'ignores pas. Et bizarrement, t'as autant envie de lui "répondre" que de lui répondre.
" ... je te la fais bouffer directement par le rectum que tu arriveras à vomir ta propre merde par ta bouche."
Première règle d'énoncée. Mais ça finissait pas la soirée. Pourquoi ça arrive que dans les bouquins ce genre de trucs, bordel !

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MessageSujet: Re: Un grand boulet ça implique surtout de lourdes responsabilités (P.V : Joshua) Mar 9 Juin - 15:26 Répondre en citant Editer/Supprimer ce message
"Ça consiste à se taper toute sa vie des enculés dans ton genre, on dirait."
- Faut croire que c'est ton type si tu te fies aux conclusions de ton commandeur.

Tu te demanda brièvement si c'était pas ça son kiffe dans le fond, casser et castrer les mecs sûr d'eux pour compenser un truc, un peu comme ces petits chiens qui s’arrêtaient pas de jacter sur plus forts qu'eux par frustration. Y avait de ces gens bizarres ou juste pas clair dans leur tête qui ressentait ce besoin d'affirmer coute que coute leur supériorité, le genre de comportement qui t’exaspérait et te donner envie de frapper. Contrairement à ce que pouvait laisser penser les apparences, t'étais clairement pas de ce bord là. Jamais il te serait venu à l'esprit d'écraser ou de rabaisser pour flatter ton égo, t'avais toute ta jeunesse était considéré comme un étranger dans ce pays où tu avais pourtant grandit. Mais t'étais le genre warrior à grande gueule qui ne savait pas plier l’échine face aux discriminations. Toi t'en avais fait ton étendard, ralliant en nombre les différences de tout bords, sans jugement et sans frontière, fallait juste bien s'entendre et forcement, avoir des gouts communs avec les autres de la bande. Avec ta belle gueule, ton air assuré et tes gouts affirmés tu savais que t'avais naturellement tendance à rameuter un genre de gusses déjà prédéfini, c'était comme ça, et ça t'arrangeais bien pour ce qui était des nanas. En retournant ton steak surgelé qui décongelait à même la poêle frémissante, tu te faisais la remarque que Tara était le genre à juger au faciès et ça te donnait une raison de plus pour pas l'aimer. Tu savais pas vraiment ce qu'elle voulait sous entendre par "genre" mais le terme en soi regroupait l'idée générique qu'on se ferait d'un type de personnalité et tu partais du principe que les genres n'existaient pas, ou que dans les têtes aux idées étroites et peu enclin aux changements de ceux qui l'employait. Jonglant entre ta bière et ta fourchette, tu fixais les bulles qui commencèrent à apparaître dans ta casserole d'eau.

"Si c'est ça que t'appelles parler survie, tu ferais mieux de te jarter par la fenêtre ..."

Tu pivota la tête vers sa gueule, c'est là que tu remarqua qu'elle était assise les jambes à l'air sur le plan de travail, naturellement mais très brièvement ton regard suivit la ligne de ses jambes pour revenir vers son regard méprisant qui te lorgnait du coin de l’œil.

"... Mais tu t'aimes trop pour ça."

Tu hausses un sourcil, l'air plus amusé qu'étonné et t’embraye:

- Parce que tu crois que tu me fais peur? J'te rappelle juste qu'on est censé cohabiter ensemble et que vu comme j't'aime pas on va avoir du mal si on instaure pas des règles d’emblée.

T'as la fourchette pointé en l'air, ta casserole d'eau quémande sa ration de pâtes tandis que le steak vire semelle. Il te manque le tablier et on te donnerait presque le pin's d'apprenti cuisinier. Sa bretelle tombe et tu pivotes la tête vers tes farfalles pour en plonger à vu de pif de quoi te caler jusqu'au petit dej'. T'éteins ta plaque à temps avant que ton steak ne vire au noir et tu sens qu'à coté la chienne à gros boobs a prit la tangente, elle se sent même d'ajouter une formule de politesse dont elle ne pensera pas un traitre mot. Tu sais qu'il te faut alors attendre une poignée de minutes avant que la bouffe ne soit prête, et alors tu te la fais façon camping, vieux réflexe du mec qui doit compter sa thune en fin de mois: tu coupes la plaque sous la casserole, et ferme d'un couvercle le contenu. Ainsi, tu sais qu'il te faudra attendre un peu plus pour que la chaleur fasse son œuvre mais t'auras économisé trois fois rien d’électricité qui serait toujours ça de moins à payer sur la facture.

Empoignant ta bière au passage, tu vins t'affaler dans l'un des sièges du salon, le plus blanc du lot tant qu'à faire, si tu pouvais cradosser son mobilier par mégarde ça serait toujours ça de gagné, et l'autre se rameute un cigarillos aux lèvres. Tes yeux se lèvent vers elle, et tu l'observes, déformation professionnelle plus que par intérêt, cherchant dans sa manière de se tenir et d'être les traits de sa personnalité.

"Si tu veux survivre, t'as intérêt à rien me préparer. Tu fais ta bouffe dans ton coin, et moi la mienne. Sinon ... je te la fais bouffer directement par le rectum que tu arriveras à vomir ta propre merde par ta bouche."

T'as le rire qui s'emballe, déjà parce que ces menaces te redressent pas le moindre poil, ensuite parce que malgré toi, t'aimes bien sa façon de parler. Ça sonne dégueulasse dans sa bouche trop fine et son visage aux traits harmonieux et c'est aussi un peu de ce décalage qui t'amuse.

- T'as cru sérieusement que je te parlais dinette en te causant de survie? Tu t'étais redressé et t'avais enfoncé tes coudes sur tes genoux redressant le regard dans sa direction, un rapide silence se glissa avant que tu ne reprennes en secouant la tête. Même si t'avais l'idée loufoque de me cuisiner un truc un dimanche sans que j'ai pu voir la gueule de ta préparation jamais je prendrai le risque de m'empoisonner avec tes merdes. Te renfrognant dans ton siège, tu termines ta brune avant d'expliciter ta pensée. Tu dois être au courant du protocole mieux que moi, quoique, il l'avait lu et relu une bonne vingtaine de fois ces derniers jours, cherchant les parades possibles, et frustré de constater que chaque règle se révélait trop vague et trop clair à la fois pour y échapper, on doit se faire une activité, partager les tâches quotidiennes, manger ensemble, dormir dans le même pieu, et s'embrasser une fois par jour...

Le ton de ta voix était sérieux et un tantinet solennel. Ça ne te ressemblait pas, mais la situation était grave, vraiment grave. Aucun de vous n'avait envie d'accomplir la moindre de ces taches et pourtant, il dépendait bien de votre survie à tous les deux.

- Et j'en oublie le meilleur, on a quinze jours de sursis avant la partie de baise règlementaire ma p'tite caille. Alors... Toujours envie de parler popote ou on rentre dans le vif du sujet?

Te remémorer les règles te fit prendre conscience que la journée touchait à sa fin et qu'ils allaient pas tarder à sentir venir la flicaille s'ils se bougeaient pas fissa. Tu sortis alors de la poche de ton jean ton portable pour mirer l'heure et ajouta:

- D'ailleurs va falloir qu'on s'grouille de répondre à notre premier commandement sinon tes petits potes vont venir nous rendre visite.

Il était minuit passé de quelques secondes et un message leur avait été envoyé, ou plutôt un ultimatum, les invitant expressément à se rouler une pelle au plus vite sous peine d'amende et de voir débarquer les forces de l'ordre dans la baraque. Tu lui souris, non sans cynisme et malice et conclu:

- Bah alors ma belle, toujours partante pour faire respecter tes lois quoi qu'il t'en coute...?

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