Just Married save
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-35%
Le deal à ne pas rater :
Pack Smartphone Samsung Galaxy A25 6,5″ 5G + Casque Bluetooth JBL
241 € 371 €
Voir le deal

Un grand boulet ça implique surtout de lourdes responsabilités (P.V : Joshua)

Aller en bas

Un grand boulet ça implique surtout de lourdes responsabilités (P.V : Joshua) Empty Un grand boulet ça implique surtout de lourdes responsabilités (P.V : Joshua)

Message par Admin Jeu 17 Sep - 11:21

Y'a pas à dire, c'est toujours en voyant les autres qu'on se dit que l'on aura pas le même malheur, les mêmes plaintes. Toujours à chialer, à se montrer tout sauf bon pour faire face à leur putain de problème commun : la sociabilité. C'est tout du moins ce qu'a un jour dit le gouvernement de ton pays ; ça manque de gens sociaux, ce sont tous des cas sociaux. Tous des cons qui pensent qu'à leur gueule. Et quoi de mieux que de recruter les gens qui ont jamais pensé à leur gueule non ? Ah ceux-là on les appelle les gens de confiance. Un jour on t'a fait confiance, Tara et regarde où t'en es ; t'es là, sur ton perron avec ton haut qui te sert de pyjama, le cigarillo entre tes lèvres et un détail important : la tronche en biais. Fracassée, broyée de l'intérieur ? Nan tu bouillonnes, tu te questionnes avec tes fins sourcils froncés.

... C'est qui ce connard ... ?

Non, c'est pas une déclaration par écrit que tu tiens entre tes mains, ni ton nouveau conseiller de banque, ou même l'avis des impôts ; c'est pire. C'est ce truc qui vient te coller même si t'en as pas envie et que tu aurais mille fois envie de buter et d'en faire disparaître les traces avec un simple de crachat : Ça s'appelle le mari choisi par l'Incontestable. Le cabot du voisin d'à côté gueule, mais tu l'entends pas, bien trop occupée à fulminer, à cracher toujours plus de fumée et ancrer le nom qui vient foutre ta vie de femme indépendante dans le cul de vos ancêtres. C'est toi, la lettre et la colère ; personne d'autre n'a le droit de venir réclamer sa part dans ce souk. Le cabot se remet à grogner, à cracher sa valda comme si t'étais le pire des ennemis sur terre ; et tu l'es à ce moment là, parce que le cabot il a couiné ; parce que t'en avais marre et que t'as tout lâché. Un hurlement, rauque, puissant et c'est eux qui se cassent se fracassent. T'es mariée, Tara Satô.

Ou peut-être que maintenant tu devrais t'habituer à dire "Sullivan". Mais t'as pas envie. Comme t'as pas envie de mettre un pied dans cet immeuble en briques rouges, situé dans le quartier le plus animé en connerie humaine : Setagaya. Les yeux rivés sur ce sixième étage, le coeur ne battant pas à tout rompre, mais quand même capable d'imploser ce qui fait ton être, l'ombre un peu trop blonde impose. Si grande, cachée sous son blouson et ancrée au sol avec ses Doc's, c'est une statue qu'on contourne sous peine de se faire mal. Alors la foule contourne, jette parfois des regards dans sa direction, et fuit vers son doux foyer. La blonde jeune femme n'est en réalité pas une statue ; c'est une stature. Et elle reste à fixer cet immeuble qui lui pique les yeux, cet immeuble qui lui rappelle qu'elle doit s'occuper d'un truc qui va se plaindre 24 heures sur 24. Mais tu te rappelles de ce que t'a dit M.Takeda avant que tu partes :

N'oublie pas qu'il n'est pas le seul fautif.

Pourquoi tu culpabiliserais pour lui ou même ... même faire comme Katô ? Accepter l'évidence. Au final il y a que ça à faire : et c'est chiant. Alors tu te décides à poser le pied sur les champs de guerre, vibrante et prête à éclater la mâchoire du gars contre le mur, si il t'agresse. T'auras au moins le mérite de dire à tes semblables que c'était de la légitime défense. C'est pour ça qu'une fois face à cette porte, tu t'attends à tout comme à rien. Tu sonnes. Rien. Tu frappes. Rien. T'ouvres la porte. Toujours rien. Tu vois juste tes affaires déjà mises en place et du vide. Il est pas là. On est au dernier jour et il est vingt heures. Rien de mieux pour soupirer de soulagement comme d'exaspération, car ce con veut jouer avec le feu. Mais ça te fait pas peur ; ça te fait même sourire. Et ce sourire annonce rien de bon.

"Ok, tu veux la jouer serré ? Alors on va la jouer serré."

Tu t'étires de tout ton long, la démarche lente qui annonce d'emblée la couleur, la grosseur de la saloperie que tu t'apprêtes à faire : Tu vas te casser. Bon pas vraiment, tu vas juste passer un coup pour nettoyer les traces de ton passage, ouvrir la fenêtre coulissante de la salle de bains, te tailler quelques cigarillos sur l'escalier de secours et parler à Katô, Sora, M.Takeda, peut-être Karen aussi. Ouais, d'abord Karen, surtout Karen. Ça la déconnectera du boulot, et toi, de ce foutoir. Cachée sous ton foulard à franges, dans une nuit glaciale, tu t'empares de l'outil qui va briser ta solitude et finir de réchauffer un temps ce qui est à présent figé : ton coeur.

Deux heures sont passées, t'as fait que papoter mais ça t'a fait du bien. Et maintenant ? Maintenant t'as deux compagnons à tes pieds, une mistigri à l'oeil bleu (click) et un bon gros sibérien, marqué par ses batailles de la journée avec les chats du quartier. Bon au moins ça te fait de la compagnie, le temps que l'autre se ramène. Ça te met pleins de poils sur ton jean noir, mais ça demande moins d'attention qu'un mari, après tout. Et ça gueule moins fort, ça chie pas dans les mêmes chiottes que toi. Merde ... t'es vraiment mariée. Toujours dur de te le dire, hein.
C'est là qu'une autre idée te vient. T'ouvres de nouveau la fenêtre et tu les laisses rentrer, s'imprégner de l'endroit, en faire leur territoire : ils vont faire leur travail, foutre leurs poils dans le nez de l'autre.

Et collée contre le fer, laissant les chats faire leur travail de chat, Tara devient alliage, mirage. Dans la nuit s'échappent les vapeurs tièdes d'une journée de cagnard, les vapeurs d'une vie qui a envie de faire une partie. Pas de jeu, non; une partie qui va faire morfler, qui va faire flipper. Et quand les clés tournent enfin, tu descends les escaliers et remontes par les principaux. T’es devant la porte à présent fermée mais avant tu écoutes ce qui se passe pendant une bonne minute. Puis t’entres à ton tour, sans faire un bruit, prête à sortir le nom de l’emmerdeur mais …

" ... C’pas vrai."

T’arrives à peine à dire les mots parce que ça te tord la gorge ce que tu vois. Les cheveux roux, une taille qui te dépasse, toi la grande, la géante métallique; et une main bionique remplaçant ce qui a été perdu sur le bitume. Putain, l’armoire à glace de la manifestation. La scène défile à nouveau devant tes yeux, ton palpitant s'emballe un peu. Comme durant la manif, ça se remet à bouillonner ; parce que t’as vu le rouge. Et t’as foncé, mais pas avec la même idée clichée que le taureau. Lui, tu dois le maîtriser, le bloquer; il est pas là par hasard. T'arrives à temps vers lui avant la baignée, puis tu finis en lui faisant une clef de bras sur sa main encore valide. C'est chaud, bouillant, odeur de tabac dans le vent, coeur battant de rage et d'excitation malsaine face à l'ennemi.

"Donne-moi une bonne raison de pas t'éclater l'autre ..."

Dans la nuit, on est juste une ombre, une voix, un parfum ... une respiration. Ton souffle est court, saccadé, ta voix contraste car elle est froide et cinglante ; comme ton regard noisette qui perce d'un reflet le verre de la fenêtre, cette chose rousse qui te rappelle que tu restes face à ta némésis. T'attends sa réponse sans cesser la pression sur son bras ... et tu te dis qui si il fallait recommencer à frapper, tu le ferais : jusqu'à la mort. Oui, tu es prête à mourir pour eux, parce que tu es une personne de confiance hein. Même si c'est chiant.

_________________
I decided to never invest too much emotion in one thing. It’s always a set-up to the pain of losing them.



Don't fuck with me, dude. Because I am the one who's fucking you.:


Revenir en haut Aller en bas
Joshua Sullivan

☆ Médaille olympique du célibataire heureux. ☆

I'm a star of this forum: ★
Ticket of control : Aucun
Little story: Here ♫
Relationship and historic: Here. ♫
Mail'Box: [url=????]Mail'Box[/url]
Messages in this world: 702
Post's Rp's: 160
Date d'inscription: 02/05/2014

++ ;;
& Blabla ;;: Membre des Incontrôlables ∆ Anarchiste ∆ Impulsif ∆ Têtu ∆ Possessif ∆ Ambitieux ∆ Dragueur ∆ Créatif ∆ Fumeur accompli ∆ Acharné ∆ Protecteur ∆ Spontané ∆ Taquin ∆ Attaché à sa famille ∆ Nocturne ∆ Astucieux ∆ Passionné par les modifications corporelles

Atypique ∆ Charismatique ∆ Grand ∆ Imposant ∆ Bien bâti ∆ Tatoué ∆ Piercé ∆ Cheveux colorés en bleu/turquoise ∆ Yeux verts clairs ∆ Traits sérieux ∆ Barbe quelque peu négligée ∆ Style vestimentaire décontracté ∆ Voix rauque et masculine
Époux/se : Célibataire.
Disponibilité: Hum, à voir. ㋛

Voir le profil de l'utilisateurEnvoyer un message privéEn ligne

MessageSujet: Re: Un grand boulet ça implique surtout de lourdes responsabilités (P.V : Joshua) Ven 5 Juin - 22:05 Répondre en citant Editer/Supprimer ce message

C'est pas la peine de piétiner tes bouts de mégots sur le trottoir, d'aller fourrer dans ton ego tes idées noires, de dégueuler tes bières sur le bord du boulevard, d'envisager une vie d'ascète dans le grand nord, de t'enfermer, de ne plus mettre le pied dehors, et pourtant, pourtant, tu le fais quand même Joshua. Quand même.

Parce que t'as beau creuser, t'as aucune solution de repli. Rien qui te vient parce que rien à faire. Personne n'y échappe, pas même toi l'homme aux mille et une femmes qui n'aspirait à rien d'autre qu'à ce choix de vie médiocre qui te satisfaisait. T'enrages quand tu penses à ta liberté volée, ça fait pas loin d'une semaine que tu vides tes nerfs sur tout et n'importe quoi pour pas avoir à le faire sur la malheureuse. T'as même passé un coup de fil au numéro non surtaxé qu'il fournisse avec le pack du marié pour avoir des détails des seuils à pas dépasser:

"Et si t'embrasses tu prends pour combien? Et mater juste, sans toucher, c'est tromper? Et flirter? Et la caresser du bout de la langue? Et d'une main mais les yeux bandés? On peut? Et si on est fait? Quand on est pas dans son état normal on est plus maître de ses actes, nan? Et comment vous savez si on est consentant ou pas? Comment elle capte ça la puce? Et..."

Tu les as soulé avec tes questions. Et le pire, c'est que t'en as rien retiré:
- Chaque cas est différent monsieur Sullivan. Mais ne soyez pas effrayé, tout se passera bien, il n'y a aucune raison pour que votre femme vous trompe.

C'était grosso merdo dans ces moments là que tu pétais un câble:
- MAIS TU M'PRENDS POUR UN PUCEAU D'JAP OU QUOI ESPÈCE DE P'TITE CONNE?! C'EST PAS D'ELLE DONT JE CRAINS L’ADULTÈRE, MAIS DE MOI POUFFIASSE!!

La conseillère finissait par prendre peur, passant le combiné à une collègue, et tu repartais de plus belle un quart d'heure plus tard. Le nom de Sullivan restera encore longtemps fiché dans les annales des réceptionnistes du TPAI, et à plus d'un titre.

Le jour de la nouvelle, t'avais fait du bordel, évidemment. Sous ton toit et au Révolutionnaire. Hélas, Nathaniel n'était pas là, mais tu le retrouverais peu de temps après la rencontre avec ta femme, t'avais été partagé entre l'envie de lui annoncer le scoop dans la seconde ou rien lui dire jusqu'à temps de l'avoir en face. A force d'attendre, t'avais fini par rater l'occase. T'attendais de le voir de visu, parce que tu savais pertinemment que t'allais en manger plein la gueule, l'info était trop fraiche pour toi pour supporter ses brocards. Ton poing serait parti au quart de tour et t'aurai fini la gueule en vrac pour rencontrer madame Sullivan. Par contre t'avais prévenu la frangine et Daisy. T'avais pas le cœur à appeler les parents, et tu savais qu'elle se chargerait du gros de la parlotte à ta place. Bien sûr lui annoncer par mail pareille nouvelle impliquait tout un ramdam: elle te harcelait de coup de fils, passant frapper à ta porte tous les matins dans l'espoir que tu lui ouvres. Toi tu bronchais pas, faisant le mort et croisant les doigts pour qu'elle s'imagine que t'étais déjà barré dans ton nouveau chez toi. Ton myspace, facebook, twitter débordaient de notifications suite à la nouvelle. T'avais même eu le droit à un coup de fil d'un de tes clients pour te féliciter.
Putain. Les félicitations. Y avait rien de pire que supporter ça.

Quant à Daisy, elle avait respecté ton silence, attendant de ta part le moment propice pour te voir. Le pouce défilait sur les icônes de ton Iphone, tu visitais en large et en travers les noms de ton répertoire, sélectionnant des numéros de nanas aux noms qui t'inspirais plus rien, et d'autres plus mnémotechniques. Souvent mnémotechniques d'ailleurs: "brune sportive bonnet D", "suçeuse de cheval", "petite de l'ascenseur", "concert au Ferrailleur", et "pink lady" rejoignirent les autres dans la corbeille. Tu savais pas combien t'en avais vidé (du répertoire hein), tu voulais pas savoir, rien qu'y penser te faisait mal aux glands. De quoi faire une armée de Sullivan juniors certainement. Faire ce tri te remémora l'excuse facile qui t'avait tant de fois sauvé la mise lorsqu'une de ces filles te recontactait après avoir fait des pieds et des mains pour retrouver ton numéro:
"Heeeey! Salut ma belle! Bien sûr que je me souviens de toi!... On y croyait presque. Se revoir...? Ah... Je... tu prenais alors un ton mélancolique. Hélas, rien que ce mot dans ta bouche annonçait le bobard à venir, c'est impossible. Je viens de recevoir ma lettre rose... Oui... Je sais... Merci... A toi aussi... Au plaisir!".

Tu te mordais la lèvre et rectifiais le tir sur cette ultime bourde avant de raccrocher. L'Incontestable, c'était pire que les hémorroïdes et à plus d'un titre. Ça marchait pas à tout les coups, t'avais une maligne de temps en temps qui se rebiffait, surement parce que t'avais pas du être le seul à avoir eu cette prodigieuse idée. Cette anecdote te fit prendre conscience que jamais pu tu n'aurai à l'utiliser.

La mémoire de ton téléphone se retrouva allégée de moitié quand ce fut fini. Bien sur, y en avait une que t'avais pas osé rayer de la liste. Tu hésita sur son nom un moment, pas pour la supprimer, mais pour la contacter. Stupide idée qui ne te quitta plus jusqu'à temps que tu le fasses. Alors sans réfléchir, tu pianota la nouvelle à Jessica, un message bref et impassible qui te sembla de rigueur. T'attendais rien en retour et tu te servis un verre de whisky avant d'avoir les souvenirs de vos retrouvailles encore fraiches en mémoire.

Minuit approchait et c'était le dernier jour avant la fin de ton monde.
"En selle camarade, la femme t'attend."

Y avait rien de prêt dans ton appart. Les cartons, ton bordel, tu verrais demain, avec les autres. Tu commençais à digérer la nouvelle et t'allais pas tarder à vouloir revoir tout le monde, sortir de ta grotte et gronder de plus belle à l'image de ton animal totem. Pour l'heure, t'étais prêt pour la voir elle, et c'était déjà pas mal. Tout du moins t'avais à peu près accepté la nouvelle en solitaire, le concept en tout cas, le reste allait être un travail en binôme, avec plusieurs piqures de rappel pour lui seul encore.
Le moteur de l'anarmobile ronronna distinctement dans la nuit chaude, allumant ses phares, l'adresse enregistrée dans le GPS, tu abaissa le frein à main et en deux coups de pédales fonça jusqu'à ta nouvelle demeure.
T'aurais pas su dire à la gueule de l'immeuble si t'étais tombée sur une smicarde ou une bourgeoise. Tu connaissais pas bien le quartier, mais c'était vivant, et ça te plaisais. Au moins une bonne chose. Les briques du bloc étaient flanquées d'un rouge violacé sous les lueurs des réverbères et tu trouveras la couleur tout à fait à propos. Dans l'instant tu réfléchis pas et tu fonces. Rentrant dans l'ascenseur d'un autre age pour bouffer plus vite les étages, tu penses pas au fait que ces murs, ça allait être tes murs pendant un bon bout de temps, tu penses pas à regarder les détails de ta nouvelle vie, à choper les odeurs, à saluer la concierge qui te regardes d'un drôle d'air devant son téléviseur, car tout ce qui t'importe alors, c'est la gueule de ta femme. Cette Tara qui de par son existence, foutait un beau merdier dans ta vie. T'exigeais qu'elle soit belle, parce que sinon, t'aurais été le premier con de l'Histoire à foutre un procès au cul de l'Incontestable sous prétexte qu'il avait rien compris à tes gouts, car pourtant c'était pas faute de l'avoir aiguillonné au vue de ton palmarès, pas trop conne non plus, et avec un minimum de caractère. T'imaginais ta Barbie idéale sans t'arrêter de grommeler dans ta barbe naissante, parce qu'en pensant ça, tu répondais parfaitement au moule auquel t'assignait ce stupide ordinateur. Mais t'étais joueur, et inconsciemment tu dressais déjà une liste des défauts et qualités que tu recherchais en elle. Tu glissais la clef dans la serrure de l'appartement, non sans un arrière gout en bouche, et referma derrière toi. T'étais rentré trop vite, t'avais zappé l'interrupteur du doigt, et tu tâtonnais à présent sur les murs qui se dessinaient peu à peu au fur et à mesure que ton œil s'habituait à l'obscurité. Mais alors t'entendis dans ton dos la porte s'ouvrir et à contre jour, là, t'aurai pas su deviner qui c'était, tu supposais juste qu'il devait s'agir d'elle, et au vue des proportions, elle semblait pas trop dégueulasse. Même plutôt bonasse en toute bonne foi.
Mais alors que tu devinais tout juste les contours de cette masse d'ombre, cette folle fondit sur toi, tu sentis ton bras se tordre, un poignet ferme bloquant tes articulations, puis sa voix glaciale à ton oreille:

"Donne-moi une bonne raison de pas t'éclater l'autre ..."

C'est là que t'as compris. C'est pas possible, pas elle. Un bain d'images t'arriva comme une décharge, t'eus presque la sensation de douleur lancinante de ton moignon à vif qui remontait au système nerveux.

- Salut... Chérie?

Et alors que tu devines la surprise sur son visage, t'en profites pour lui rendre la pareille, tu soulèves ton coude d'un coup sec pour le lui rentrer sous le menton et tu pivotes sur toi même pour l'entrainer d'un coup de pied à terre. L'emmenant de par ton poids tu la clous alors à terre et lui bloque nuque, bras et jambes pour la maintenir au sol. Alors qu'elle tente de se débattre, tu fouilles dans ta poche ton zippo que tu viens allumer à quelques centimètres de son visage, comme pour vérifier ce qui déjà dans tout ton corps raisonne comme une évidence. Pute borgne. Cette chienne de pro incontestable est ta femme. La flamme se rapproche dangereusement de son visage, sans même que tu t'en aperçoives, geste inconscient de ta main bionique retenant la mèche. Dites moi que je rêve... Comme une baffe te remettant les idées en place, la garce t'envoies sa bave dans la gueule juste à temps avant que tu la carbonises par mégarde. Tu grognes, et finis par sortir de ton mutisme en ces termes:

- Ok. Trêve.

D'un regard, tu signes un accord tacite avec elle, puis la relâches, essuyant son mollard sur ta joue, et trouvant cette fois ci l'interrupteur comme par magie. Tu te retournes à nouveau pour lui faire face, et la regarde de haut en bas de tout ton mépris. Tu sais pas ce qui te retiens de lui foutre une misère. Tara. Elle t'a pris une main déjà, et maintenant ta liberté. Tellement responsable, et si peu coupable. Tu la hais mais tu pressens au fond que ce n'est pas une haine complète. Mais tu t'en contentera pour l'heure. Écartant tes doigts bioniques, tu lui montres ce qu'elle t'a fait, sans défaillir du regard, tu cherches dans le sien une once d'humanité, un rien qui te laisserai entendre qu'elle est pas faite que de peau de salope.

- Admire ton œuvre Tara Sullivan.

Des cris, de la haine, une lutte, un bras sectionné et une putain de lettre rose. C'est tout ce qui vous rapproche aujourd'hui. Autant de promesses qui vous prédestinez à une union heureuse.

_________________
Merci Kato Iga pour ce génialissime dessin. Tu sais que je t'aime beau frère?

Revenir en haut Aller en bas
victorledelfin
Tara Sullivan


Ticket of control : Aucun
Little story: Vous êtes sur une fine pellicule de glace, mes chers petits messieurs. Et je serai en dessous quand elle cèdera
Relationship and historic: Eh t'aimes bien les omelettes ? Tiens je te casse les oeufs
Mail'Box: Mail'Box
Messages in this world: 266
Post's Rp's: 57
Date d'inscription: 23/03/2015

++ ;;
& Blabla ;;: Egil Olsen's song :

You're a good hearted woman
And I know I can be a bit of a troll
I don't know where we're going
Don't just say you love me, show me

I got you, but I'm lonely
I don't know, I can't tell
It's like you no longer know me
Perhaps you know me too well ...

I'm afraid you've outgrow me
I'm at the end of my rope
I just want you to hold me
Don't just say you love me, show me
Don't just say you love me, show me ...

Don't just say you love me, show me
Don't just say you love me, show me
Don't just say you love me, show me ...

Époux/se : Célibataire.
Disponibilité: Erf. Overbooké ! ☂

Voir le profil de l'utilisateurEnvoyer un message privé

MessageSujet: Re: Un grand boulet ça implique surtout de lourdes responsabilités (P.V : Joshua) Ven 5 Juin - 23:39 Répondre en citant
"Quoi ... ? !"
Ça s'échappe d'entre ces lèvres encore trop contractées, file dans l'oeil comme la lueur du désespéré. Coup au coeur, coup dans le menton. Coup dans le coeur; suivi de son goût de vomi : de dégoût. Lui, Lui ? ! Ton "mari" ? JAMAIS. Plutôt repartir au front et crever dans un désert en regardant le soleil crever chaque pan de ton corps. C'est certes pas la mort la plus belle, mais au moins t'appartiendras à la terre, et pas à un enculé.

Tu aurais dû te douter que cet enfant de salaud allait répondre. Pas en déliant la langue et en déballant autant de conneries que ceux qui t'ont un jour dit que tout allait bien aller. Oui tout allait bien aller petite Tara, qu'ils t'ont dit en caressant tes cheveux. Que tu les as cru comme t'as cru ces gens dans les rues. Liberté ... Paix qu'ils disaient, le poing levé et le sourire aux lèvres. Des lèvres fausses, comme la main de celui qui t'en met plein la gueule. Le sang monte en bouche, ferreux, acide parce qu'à l'avaler un peu, la gorge brûle. Mordue la lèvre; cri de rage quand il essaie de te maîtriser pleinement, dans ton état de faiblesse. L'ours prend le dessus mais tu tiens, jusqu'au bout; même si tu perds; même si t'es femme. Rauque, terrifiant, c'est comme ça quand tu grognes et commences à hurler à pleins poumons. Tant pis pour les voisins, t'es pas là pour être leur amie; et encore moins avec celui qui fait son beau, qui te met à terre. Mais tu montres pas un signe de soumission dans ton regard qui cingle, coupe chaque partie de cette tête qui te revient comme un mauvais souvenir.

Le choc est rude contre le plancher, elle en bombe le torse et inspire de tout son soul pour ne pas montrer que ce moment de faiblesse est victoire aux yeux de ce fameux "Joshua Sullivan". Ce fameux qui était là dans la rue pour foutre sa merde et tuer des innocents. Et ça, ces gens là, elle leur pardonnera jamais. Ils n'ont pas le droit à la justice des vivants, mais à la frappe des morts. Ses poings se serrent, ses jambes battent la mesure suivi de ses mouvements de hanches et de taille; et ça devient aussi brûlant que le sang qui coule le long de sa lèvre inférieure. C'est là que la cigarette l'alerte, la fait frémir trop faiblement pour qu'il s'en rende compte et la fige pour qu'un simple échange de regard se fasse entre vos deux pognes. Sauf que pas de bol, tu surveilles aussi l'avancée de la mini torche qui luit près de ta peau blanche, et fait briller ton regard; ce regard trop marron pour être du métal mais bien plus dur que l'alliage même.

"Ptuh"
Ça gicle, c'est pire qu'une claque parce que ça a un goût de sang, et que ça colle la salive. Ouais c'est ça regarde moi comme ça que tu te dis en montrant tes dents blanches un peu baignées de ton liquide de vie. Intense, mais pas dans le sens qu'on adapte à un couple de jeunes mariés, tendus et prêts à contre attaquer, les chiens de faïence bougent les babines mais ne mordent pas. Nuque tendue et tête haute même plaquée à terre, elle dégage la blonde, étouffe et bouffe autour d'elle cette rage qui émane de ce gars plus grand qu'elle.
"Ok. Trêve."
C'est ce qu'il dit; mais il sait pertinemment l'évidence : il y aura pas de trêve; voir jamais. Mais tu réponds pas, tes iris en disent assez long sur les insultes que tu pourrais vociférer à voix haute, comme une putain d'hystérique en crise hormonale. Maintenant que t'es libre t'en profit pour te relever un peu, essuyer du revers de ta main le reste du carmin un peu séché et surtout rester le cul par terre; parce que dans le fond t'encaisses encore le choc de la nouvelle et tu engranges le maximum de forces pour le prochain round; qui risque de plus tarder. Le signe annonciateur ? La lumière. Elle pique pas tes rétines et te déséquilibre en rien, même si t'es encore un peu dans les vappes après le coup.

Si l'interrupteur avait pu sauter, je t'aurai vu te pisser dessus avec le choc et j'aurai pu te jeter par la fenêtre. Pourquoi ça arrive que dans ces putains de bouquins et pas dans la vraie vie ... ?
Entre tes dents ça siffle, tout ton corps s'anime pour toujours mieux se contracter alors que t'es pas totalement droite. Non, t'es là à ruminer, tes longs cheveux blonds venant lécher tes épaules à moitié découvertes de leur veste à cause de la lutte, les mains sur ces genoux un peu fléchis; reprends ton souffle Tara. Encaisse. Reviens. Lève toi. Regarde ce qu'il te montre, fais-lui ce plaisir. Histoire qu'il se sente pas tout seul dans sa douleur.
Et là, t'en perds ton divin sourire de connasse face au connard, un moment d'égarement, un moment de compassion où tu as failli presque en devenir sensible et à dérider tes traits. La douleur tu l'as connue après tout, tu l'as même hurlée, un jour sous un cagnard affreux. Une douleur faite de lambeaux de chair.
"Mon ... oeuvre ... ?"
Mais tout ça, c'est balayé comme le ferait une putain de tempête de sable, autant que claque le fouet qu'est ta langue : à cause de ses propres mots; parce que ce qu'il dit c'est ...
"... le contraire."

Et là, cette lèvre si belle, si sensuelle, se tord de dégout et de rage. Il y aurait des gens qui auraient ri à ce moment là; des folasses comme on dit. Ou alors ceux qui pleurent, les chouineurs, les braillards. Une inspiration et tout le corps se redresse, cachant ce qui est femme pour affronter ce qui est homme bon à se plaindre. À se plaindre de quelque chose.
"... C’est eux les coupables. Pas toi"
Quand tu le regardes on peut pas dénoter un sentiment de culpabilité, ni non plus ton envie profonde de le pousser par la fenêtre. Trop droite, fichée à son sol avec un chat dans les pattes, ce qui avait été mis à terre par un coup de coude et une masse. Mais en fin de compte, t'arrives quand même à sourire parce que ça te soulage d'un poids. Et ce poids ça a un nom : la compassion. Compassion pour un être qui avait peut-être compris. Mais une compassion dont t'étais pas sûre. Une compassion qui s'efface dans de simples gestes : la prise d'un cigarillo dans ta boîte, le fait de porter à tes lèvres blessées mais charnues et pleines de vie, et cette fumée qui s'échappe, la braise à peine rougie.
"J'crois qu'un con bon à baiser des nanas avec une trompe de phalope à la place du cerveau m'a dit ça."

Un nouveau souffle et c'est fini, tout s'est échappé. Grâce à lui ou à cause de lui. Tu passes pas loin de lui, de sorte à pas être de face, mais qu'il en voit assez. Qu'il voie que maintenant, tu te feras plus le "plaisir" de le croire. T'en bombe ta poitrine, épaules levées comme pour mettre la putain de déculottée à un haut gradé qui a merdé, avec ce bleu qui commence légèrement à apparaître sur ton menton, regards croisés, mais pensées décroisées.
"T'as peut-être raison."
Silence.
"J'aurai dû te laisser te vider comme un goret qu'on égorge. Que t'aies pas qu'une main pour te rappeler ..."
T'enlèves la clope de tes mains et roule le r dans ta bouche ensanglantée.
"... mais un bras."
Et sans un mot, t'enlèves ta veste, la balance dans sa tronche et pars t'enfermer dans la salle de bains. Le robinet s'active, et décolle toute cette suée pour laisser tes ailes noires de damnée, d'aigle des ténèbres s'ouvrir et bouger de nouveau dans cet air un peu vicié, sur ces omoplates trop blanches. Et sous la coulée tu t'enfonces, te mettant à nu pour cet élément pur ... qui se fait souiller par des impurs comme lui, comme toi. Et lentement, c'est le soupir puis le silence dans ce bac d'eau chaude. C'est tellement apaisant que tu pourrais presque t'endormir là, ou du moins faire une sieste, en pensant à Akira et son chien, à Karen et son air pincé ... à Jo' et ses sourires effacés de la surface de la terre. Et à la tête d'Iga. Faut noyer l'amertume, et le laisser seul dans sa merde ... mais surtout : TE laisser seule. Admire ton oeuvre Joshua Sullivan.

_________________
I decided to never invest too much emotion in one thing. It’s always a set-up to the pain of losing them.



Don't fuck with me, dude. Because I am the one who's fucking you.:


Revenir en haut Aller en bas
Joshua Sullivan

☆ Médaille olympique du célibataire heureux. ☆

I'm a star of this forum: ★
Ticket of control : Aucun
Little story: Here ♫
Relationship and historic: Here. ♫
Mail'Box: [url=????]Mail'Box[/url]
Messages in this world: 702
Post's Rp's: 160
Date d'inscription: 02/05/2014

++ ;;
& Blabla ;;: Membre des Incontrôlables ∆ Anarchiste ∆ Impulsif ∆ Têtu ∆ Possessif ∆ Ambitieux ∆ Dragueur ∆ Créatif ∆ Fumeur accompli ∆ Acharné ∆ Protecteur ∆ Spontané ∆ Taquin ∆ Attaché à sa famille ∆ Nocturne ∆ Astucieux ∆ Passionné par les modifications corporelles

Atypique ∆ Charismatique ∆ Grand ∆ Imposant ∆ Bien bâti ∆ Tatoué ∆ Piercé ∆ Cheveux colorés en bleu/turquoise ∆ Yeux verts clairs ∆ Traits sérieux ∆ Barbe quelque peu négligée ∆ Style vestimentaire décontracté ∆ Voix rauque et masculine
Époux/se : Célibataire.
Disponibilité: Hum, à voir. ㋛

Voir le profil de l'utilisateurEnvoyer un message privéEn ligne

MessageSujet: Re: Un grand boulet ça implique surtout de lourdes responsabilités (P.V : Joshua) Dim 7 Juin - 19:26 Répondre en citant Editer/Supprimer ce message

Tu pensais la prendre en faute, qu'elle baisserait les yeux cette connasse, qu'elle l'écraserait sa grande gueule. Mais nan, ce fut tout le contraire qui t'arriva en pleine poire, non seulement elle l'ouvrit encore, mais avec de la répartie en plus. Le genre échec au roi où tu pouvais rien trouver à répondre, parce qu'elle reprenait exactement tes termes, ceux que tu avais prononcé le fameux jour. Tu la reprendrais bien sur la forme évidemment, parce qu'elle pouvait pas s’empêcher de cracher son venin sur le compte des bonnes femmes avec qui t'avais pu partager tes draps, et le manque de respect gratuit ça avait le don pour te mettre en rogne, mais ça suffisait pas non plus pour l'ouvrir, elle avait gagné ce round, mieux valait se la fermer pour cette fois. Elle poursuivit et rebondit de plus belle, lui rappelant alors une donnée qu'il savait pas jusqu'alors : c'était elle qui avait rameuté l'ambulance alors que t'étais déjà dans les vapes, tu lui faisais pas confiance pour deux sous mais t'avais conscience que c'était pas le genre de bonne femme à te raconter des cracks pour la forme. Sans dec', ses potes lui avaient pas dit qu'ils étaient là au moment du passage sur brancard ? Cherchant à reconstituer le film dans ta tête, tu réalisa que face au direct, les probabilités pour que l'un d'eux, même Nath, puisse avoir assez de sang froid pour agir en citoyen modèle alors que tu te vidais de ton sang restaient maigres. Fallait se rendre à l'évidence, Tara disait vrai et sans pousser jusqu'au merci, tu pouvais reconnaître que tu lui devais une fière chandelle. Et comme tu trouvas rien à répondre devant pareille révélation, tu laissa glisser un silence puis chercha dans les poches de ta veste ton kit de roulée pour te préparer une sucette à cancer. Dosant entre l'index et le pouce ton tabac, tu marmonna le filtre coincé entre tes lèvres sans relever la tête :

- J'étais pas au courant pour l'ambulance... J'étais plus vraiment apte à suivre grand chose à ce stade...

Elle daigna pas te répondre, et c'était pas plus mal. Ses fringues t'arrivèrent dans la gueule et pour changer sa hargne était purement gratuite. Par réflexe tes yeux se fermèrent, mais tu broncha pas, gardant la pause et prenant sur toi pour pas grogner sur la furie en chaleur qui te servait de femme. Puis elle traça vers l'une des pièces de l'appart, qui au bruit s'écoulant peu de temps après se révélait être la salle de bain. La Tara hors de ton champ de vision, l'air se fit moins lourd, et tes muscles et nerfs se décontractèrent.

T'allumes ta clope et instinctivement, ton regard puis ton corps se dirigent vers le balcon, ouvrant alors la porte fenêtre tu viens t'adosser à la rambarde et pose sans voir un regard sur le panoramique. Tu fais le tri des dernières news dans ta caboche, ou plutôt la méga news : Tara est ta femme, la femme est Tara, est femme la Tara, la femme Tara est... t'as beau jongler dans tous les sens, ça n'avait aucun sens, c'était même une aberration. Tu secouais la tête te répétant intérieurement que c'était pas possible, devait y avoir une erreur de frappe ou une nana du même nom qui lui était destiné, mais pas elle, nan, pas cette putain de cyborg à la pisse de cyanure.
Une fois ton mégot écrasé sous ta godasse, tu retournais dans le salon pour mater la gueule de ton futur intérieur. Ça puait la serre-cul jusque dans les détails : tout bien calé, rangé au millimètre près, pas un gramme de poussière, et d'un ennui mortel. A part trois livres sur l'étagère murale mais rien qu'aux noms sur les tranches, tu sentais que vous bouffiez pas la même littérature. D'un air dédaigneux, tu continua ta ronde, jetant un œil sous la téloche, voir si y avait la place pour y foutre tes consoles, mais rien d'autre ici que des jouets à gonflette et des poids brillant de mille feux. Dans d'autres circonstances, t'aurai su apprécier le matos, parce que fallait bien l'avouer, t'avais toujours porté de l’intérêt aux arts martiaux et jamais eu les thunes pour t'offrir pareil joujoux, juste la location dans un club de sport bon marché. Mais parce que c'était elle, t'avais aucune envie ce soir de lui reconnaître la moindre qualité, elle était le furoncle au plein milieu de ton front, et t'étais bien trop obnubilé par l'envie de la poutrer entre tes doigts pour reconnaître quoique ce soit.

L'eau cessa de couler quand t'eus fini de faire le tour des autres pièces à vivre, tu visualisais rapidos la manière dont t'allais pouvoir t'approprier ta bulle d'espace vitale malgré sa présence, et t'avais déjà repéré une pièce quasi vierge de sa présence pour y foutre ton bureau. Le bon point dans l'histoire, c'était que tu gagnais en superficie et l'idée de vivre aux deux tiers aux crochets de cette garce te laissait aucun problème de conscience. Au contraire même, tu savais que ça la ferait particulièrement chier et rien que cette info te faisait jubiler de plaisir. Et puis l'assurance d'un revenu stable à la maison te donnait loisir à investir encore plus d’énergie auprès des incontrôlables.
Putain merde, les incontrôlables, c'était pas une flic ou une connerie du genre ? Là on avait un problème.

Un nuage de chaleur s’évapora dans le couloir lorsqu'elle ouvrit la porte et ce fut le moment où tu alla zieuter dans le frigo si y avait des munitions en réserve pour s'abreuver convenablement. Par chance, y avait de la bière et t'en pris deux entre tes phalanges que tu reposa sur le bar. Ça aurait presque pu laisser sous entendre que tu l'invitais à trinquer, mais en fait nan. Cherchant du tiroir une fourchette pour en prendre le revers, tu vins décapsuler la première sans t'occuper de la seconde, pour la vider d'une traite. Puis t'ouvris la numéro deux et amena le goulot à ta bouche ingurgitant encore quelques gorgées avant de marquer une pause, larguant un rot puissant. Pas même tu lui adressais un regard, qu'elle soit en lingerie fine ou en culotte de cheval, t'en avais rien à carrer tellement sa gueule pouvait pas te revenir en l'état. Tu checka dans les placards si y avait pas de la boustifaille qui trainait lâchant un:

- Tu permets?

Pour la forme avant d'en sortir un sachet de pâtes.

- Ok, maintenant que les présentations sont faites, va falloir parler survie.

T'avais jamais été brillant pour les plannings de logistique et pour dire vrai tu comptais surtout sur elle pour gérer cette partie là. Et tant qu'à faire, toutes les autres corvées. Tu te décida enfin à planter ton regard dans ses rétines et plia le sourcil feignant un vague intérêt pour sa pomme -pourtant plus véritable qu'il n'en paraissait étant donné les risques que toi et tes potes encourraient selon sa réponse- tu lui demanda:

- Ça consiste en quoi ton job au juste à part lécher les burnes de l’Incontestable...?

_________________
Merci Kato Iga pour ce génialissime dessin. Tu sais que je t'aime beau frère?

Revenir en haut Aller en bas
victorledelfin
Tara Sullivan


Ticket of control : Aucun
Little story: Vous êtes sur une fine pellicule de glace, mes chers petits messieurs. Et je serai en dessous quand elle cèdera
Relationship and historic: Eh t'aimes bien les omelettes ? Tiens je te casse les oeufs
Mail'Box: Mail'Box
Messages in this world: 266
Post's Rp's: 57
Date d'inscription: 23/03/2015

++ ;;
& Blabla ;;: Egil Olsen's song :

You're a good hearted woman
And I know I can be a bit of a troll
I don't know where we're going
Don't just say you love me, show me

I got you, but I'm lonely
I don't know, I can't tell
It's like you no longer know me
Perhaps you know me too well ...

I'm afraid you've outgrow me
I'm at the end of my rope
I just want you to hold me
Don't just say you love me, show me
Don't just say you love me, show me ...

Don't just say you love me, show me
Don't just say you love me, show me
Don't just say you love me, show me ...

Époux/se : Célibataire.
Disponibilité: Erf. Overbooké ! ☂

Voir le profil de l'utilisateurEnvoyer un message privé

MessageSujet: Re: Un grand boulet ça implique surtout de lourdes responsabilités (P.V : Joshua) Lun 8 Juin - 1:49 Répondre en citant
Une goutte ... deux gouttes ... une vibration sur la surface ... et le silence. Tête immergée, yeux clos, le corps n'est rien dans l'eau; il appartient à l'eau. Des lèvres entrouvertes laissent échapper ce qui fait vivre même dans l'eau; temporairement. Aaaaaah ... tout s'enveloppe autour du corps et caresse la peau tendue et trop blanche, jusqu'aux pointes et interstices dans des courants de chaleur artificielle. Ça "change" du désert et de la poussière bien sèche qui vient agresser les naseaux, le bec ... et les yeux qui servent à viser. Et qu'est-ce que tu vises dans ton imaginaire ? Qu'est-ce qu'il y a dans ce viseur avec en plein sur la pointe ? Un premier piercing noir comme l'encre qui sort d'un nez; la balle s'éclate dessus à son impact, laissant le gris prendre place, la brûlure lécher cette face; cette face qui se tord de douleur et se déforme comme t'as déformé bien des gens dans un accès de rage.

Vous êtes tous les deux fautifs
La voix résonne dans cette tête trop bien faite dans l'art de tuer, d'assumer et surtout : d'oublier. Sauf que lui, tu peux pas l'oublier Tara. Même ce flot blond qui cache tes expressions n'enlève pas ce que tes yeux ont vu : une lettre. Une putain de lettre. Et ce gros tas qui sait même pas assumer ses propres paroles. Les poings se serrent et tes doigts deviennent un étau sur les rebords pourtant si durs de cette baignoire. Luisant, suintant d'eau et vibrant de vapeur, ça y est ton corps redevient vivant, n'appartient plus à un élément; mais à toi, toi seule. La masse blonde tombe jusqu'à tes omoplates et ruisselle de tout ce que tu laisses en bas, dans ce trou. Mains sur le carrelage, tête baissée et souffle court, la femme s'échauffe et semble s'échapper, loin de ce foutu merdie. Échappe un moment à ce qui doit te coller à vie, reste solitaire et observe un moment ce chat devant la vitre. Le mistigri, l'écorché, il te regarderait presque t'évaporer. Il saute dans la pièce, évite un peu ce qu'il peut voir en amas de vêtements puis vient se calfeutrer dans ta veste; bien noire. Tu grimaces, mais dans le fond tu ne dis rien.

"Toi aussi tu cherches un endroit où tu te sentirais protégé ?
Dans le fond, tu te sens pas concernée par tes paroles. Pas encore. Ou si. Ton ancien appartement te manque. Ton endroit rien qu'à toi, sans lui ... y'a un vide qui se forme dans cette poitrine. Alors tu serres le poing contre elle, et tous les battements semblent s'intensifier et électriser un peu plus ce qui avant était engourdi jusqu'à la moelle. C'est là que tu te décides à sortir en lançant tes grandes jambes et en récupérant le tas d'affaires pour les mettre bien au fond du panier à linge. Ça lorgne un moment face au miroir pour voir le bleu puis au final; tu t'en fous. C'est qu'un bleu, ça partira. Mais pas lui, et ça c'est plus chiant. Serviette d'enroulée sur la taille, veste sur l'épaule et chat qui suit, tu fais comme si t'étais déjà seule, droite et gonflée à bloc : dans ton élément.

Un débardeur blanc d'enfilé, une culotte de mise et te voilà parée pour ta nuit. Les artifices, pour ce genre là, c'est pas pour toi. Peut-être même que tu les jetteras dès que les poubelles passeront. Tu sais ces trucs colorés avec dentelle. T'en prends même un entre tes dents pour vérifier façon barbare l'élastique tout en séchant tes longs cheveux de quelques coups de serviette; puis tu le plies et le met dans son coin avec les autres, ce coin qu'on verra pas; avant de revenir d'un pas lent vers la cuisine. Nez aquilin levé vers les placards, tu sais déjà où trouver ce qu'il faut et tu prends ton paquet de café pour ten faire un énorme mug : ce soir t'as pas prévu de dormir. Pas avec lui. Jamais. Tu veux pas. Des yeux ouverts c'est mieux que clos dans ce genre de cas. Puis alors que tu mets la machine en route, tu sens qu'il te regarde et te parle enfin; sa présence te revient.

Lentement, tu bouges un peu la tête pour croiser son regard, pas vraiment concernée parce qu'il dit, ni ce qu'il fait. Des pâtes ? Très bien il veut compenser ses pertes avec des pâtes ? Qu'il le fasse. Tu t'en carres. Mais qu'il casse pas le matos en une nuit, sinon là tu auras un prétexte pour le casser. Littéralement et physiquement parlant.
"Hmnn ?"
Que tu dis en ayant la pointe de la cuillère en bouche qui tâtait encore le café mexicain dans ton mug. Genou fléchi, un peu penchée vers le plan de travail. Et tu serres, tu serres ce qui est femme dans un étau de bras avant de tout bonnement lui faire face, bras croisés, serrés. Là on peut clairement dire qu'entre vous y'a un fossé; un fossé qui se creuse encore et encore ... parce que chacun vous allez pas lâcher. Là, c'est vrai, quand tu tends ton cou, que tu détaches de tes lèvres vibrantes le fer de la cuillère et arque ce sourcil blond cendré, on sent que tu vas encore serrer, toujours plus, l'air de rien.
"Ça consiste à se taper toute sa vie des enculés dans ton genre, on dirait."

Tu penses un moment à Sora et tu t'excuses mille fois dans ta tête même si tu le montres pas. Puis soudain, tu fronces les sourcils et encore une fois tu lorgnes sur la prothèse comme si ça devenait le truc le plus chiant de la terre; en réalité, tu repenses juste à tout ce qui s'est passé et au fait avéré de ton sauvetage. Peut-être qu'en fait ... non tu balayes l'idée aussi vite que tu rajoutes après une bonne gorgée de café. Adossée au plan et même assise dessus, tu lui dis alors avec un bon sourire moqueur à la clé.
"Si c'est ça que t'appelles parler survie, tu ferais mieux de te jarter par la fenêtre ..."
Regard en coin, les dents blanches qui luisent d'animosité. Regarde la rage, le dégout qui coule le long de ses clavicules contractées, mange les lèvres qui soufflent haine et trahison, Joshua. Regarde aussi comme elle te regarde; comme si t'étais une espèce de boîte à double fond; un truc qui cache, qui énerve et qu'on est capable de lâcher dans un coin. Ton double fond, elle s'en foutra, car dans les faits, tu lui montres pas.
"... Mais tu t'aimes trop pour ça."

C'est en remontant la bretelle de ton débardeur que tu remarques que t'as oublié de prendre de quoi fumer, histoire que la nuit passe plus vite. Te décidant enfin à bouger ton fion pour mettre le plus de distance entre toi, et lui, tu avances de nouveau vers la chambre, sans pour autant te montrer fuyante (ouais après tout, tu peux pas aller bien loin), mais pas non plus hargneuse.
"Bon appétit."
Et étouffes-toi avec ta pâte à modeler.
T'espères que comme ça, il parlera plus inutilement, qu'il te laissera vivre ta dernière nuit avec les seules personnes que tu as toujours aimer embrasser et lécher : tes cigarillos. Au moins eux, il fument, ils se consument et c'est tout. La boîte et le briquet enfin en main, tu reviens dans le salon sans vraiment calculer l'autre occupant, plus occupée à t'accouder contre le rebord de la fenêtre et à plier ton genou droit pour ramener ta jambe vers ta poitrine. Et enfin t'expires les premières bouffées avec un sourire satisfait, voir comblé. Tellement comblé que tu veux encore en reprendre.

" ... Aaaaah ..."
Ça sort de toi ce son, cette envie ... et ça remonte dans ta tête en un coup de sang, un crissement de pneu de ta moto.
"Si tu veux survivre, t'as intérêt à rien me préparer. Tu fais ta bouffe dans ton coin, et moi la mienne. Sinon ..."
Tu le regardes pas, mais tu l'ignores pas. Et bizarrement, t'as autant envie de lui "répondre" que de lui répondre.
" ... je te la fais bouffer directement par le rectum que tu arriveras à vomir ta propre merde par ta bouche."
Première règle d'énoncée. Mais ça finissait pas la soirée. Pourquoi ça arrive que dans les bouquins ce genre de trucs, bordel !

_________________
I decided to never invest too much emotion in one thing. It’s always a set-up to the pain of losing them.



Don't fuck with me, dude. Because I am the one who's fucking you.:


Revenir en haut Aller en bas
Joshua Sullivan

☆ Médaille olympique du célibataire heureux. ☆

I'm a star of this forum: ★
Ticket of control : Aucun
Little story: Here ♫
Relationship and historic: Here. ♫
Mail'Box: [url=????]Mail'Box[/url]
Messages in this world: 702
Post's Rp's: 160
Date d'inscription: 02/05/2014

++ ;;
& Blabla ;;: Membre des Incontrôlables ∆ Anarchiste ∆ Impulsif ∆ Têtu ∆ Possessif ∆ Ambitieux ∆ Dragueur ∆ Créatif ∆ Fumeur accompli ∆ Acharné ∆ Protecteur ∆ Spontané ∆ Taquin ∆ Attaché à sa famille ∆ Nocturne ∆ Astucieux ∆ Passionné par les modifications corporelles

Atypique ∆ Charismatique ∆ Grand ∆ Imposant ∆ Bien bâti ∆ Tatoué ∆ Piercé ∆ Cheveux colorés en bleu/turquoise ∆ Yeux verts clairs ∆ Traits sérieux ∆ Barbe quelque peu négligée ∆ Style vestimentaire décontracté ∆ Voix rauque et masculine
Époux/se : Célibataire.
Disponibilité: Hum, à voir. ㋛

Voir le profil de l'utilisateurEnvoyer un message privéEn ligne

MessageSujet: Re: Un grand boulet ça implique surtout de lourdes responsabilités (P.V : Joshua) Mar 9 Juin - 15:26 Répondre en citant Editer/Supprimer ce message
"Ça consiste à se taper toute sa vie des enculés dans ton genre, on dirait."
- Faut croire que c'est ton type si tu te fies aux conclusions de ton commandeur.

Tu te demanda brièvement si c'était pas ça son kiffe dans le fond, casser et castrer les mecs sûr d'eux pour compenser un truc, un peu comme ces petits chiens qui s’arrêtaient pas de jacter sur plus forts qu'eux par frustration. Y avait de ces gens bizarres ou juste pas clair dans leur tête qui ressentait ce besoin d'affirmer coute que coute leur supériorité, le genre de comportement qui t’exaspérait et te donner envie de frapper. Contrairement à ce que pouvait laisser penser les apparences, t'étais clairement pas de ce bord là. Jamais il te serait venu à l'esprit d'écraser ou de rabaisser pour flatter ton égo, t'avais toute ta jeunesse était considéré comme un étranger dans ce pays où tu avais pourtant grandit. Mais t'étais le genre warrior à grande gueule qui ne savait pas plier l’échine face aux discriminations. Toi t'en avais fait ton étendard, ralliant en nombre les différences de tout bords, sans jugement et sans frontière, fallait juste bien s'entendre et forcement, avoir des gouts communs avec les autres de la bande. Avec ta belle gueule, ton air assuré et tes gouts affirmés tu savais que t'avais naturellement tendance à rameuter un genre de gusses déjà prédéfini, c'était comme ça, et ça t'arrangeais bien pour ce qui était des nanas. En retournant ton steak surgelé qui décongelait à même la poêle frémissante, tu te faisais la remarque que Tara était le genre à juger au faciès et ça te donnait une raison de plus pour pas l'aimer. Tu savais pas vraiment ce qu'elle voulait sous entendre par "genre" mais le terme en soi regroupait l'idée générique qu'on se ferait d'un type de personnalité et tu partais du principe que les genres n'existaient pas, ou que dans les têtes aux idées étroites et peu enclin aux changements de ceux qui l'employait. Jonglant entre ta bière et ta fourchette, tu fixais les bulles qui commencèrent à apparaître dans ta casserole d'eau.

"Si c'est ça que t'appelles parler survie, tu ferais mieux de te jarter par la fenêtre ..."

Tu pivota la tête vers sa gueule, c'est là que tu remarqua qu'elle était assise les jambes à l'air sur le plan de travail, naturellement mais très brièvement ton regard suivit la ligne de ses jambes pour revenir vers son regard méprisant qui te lorgnait du coin de l’œil.

"... Mais tu t'aimes trop pour ça."

Tu hausses un sourcil, l'air plus amusé qu'étonné et t’embraye:

- Parce que tu crois que tu me fais peur? J'te rappelle juste qu'on est censé cohabiter ensemble et que vu comme j't'aime pas on va avoir du mal si on instaure pas des règles d’emblée.

T'as la fourchette pointé en l'air, ta casserole d'eau quémande sa ration de pâtes tandis que le steak vire semelle. Il te manque le tablier et on te donnerait presque le pin's d'apprenti cuisinier. Sa bretelle tombe et tu pivotes la tête vers tes farfalles pour en plonger à vu de pif de quoi te caler jusqu'au petit dej'. T'éteins ta plaque à temps avant que ton steak ne vire au noir et tu sens qu'à coté la chienne à gros boobs a prit la tangente, elle se sent même d'ajouter une formule de politesse dont elle ne pensera pas un traitre mot. Tu sais qu'il te faut alors attendre une poignée de minutes avant que la bouffe ne soit prête, et alors tu te la fais façon camping, vieux réflexe du mec qui doit compter sa thune en fin de mois: tu coupes la plaque sous la casserole, et ferme d'un couvercle le contenu. Ainsi, tu sais qu'il te faudra attendre un peu plus pour que la chaleur fasse son œuvre mais t'auras économisé trois fois rien d’électricité qui serait toujours ça de moins à payer sur la facture.

Empoignant ta bière au passage, tu vins t'affaler dans l'un des sièges du salon, le plus blanc du lot tant qu'à faire, si tu pouvais cradosser son mobilier par mégarde ça serait toujours ça de gagné, et l'autre se rameute un cigarillos aux lèvres. Tes yeux se lèvent vers elle, et tu l'observes, déformation professionnelle plus que par intérêt, cherchant dans sa manière de se tenir et d'être les traits de sa personnalité.

"Si tu veux survivre, t'as intérêt à rien me préparer. Tu fais ta bouffe dans ton coin, et moi la mienne. Sinon ... je te la fais bouffer directement par le rectum que tu arriveras à vomir ta propre merde par ta bouche."

T'as le rire qui s'emballe, déjà parce que ces menaces te redressent pas le moindre poil, ensuite parce que malgré toi, t'aimes bien sa façon de parler. Ça sonne dégueulasse dans sa bouche trop fine et son visage aux traits harmonieux et c'est aussi un peu de ce décalage qui t'amuse.

- T'as cru sérieusement que je te parlais dinette en te causant de survie? Tu t'étais redressé et t'avais enfoncé tes coudes sur tes genoux redressant le regard dans sa direction, un rapide silence se glissa avant que tu ne reprennes en secouant la tête. Même si t'avais l'idée loufoque de me cuisiner un truc un dimanche sans que j'ai pu voir la gueule de ta préparation jamais je prendrai le risque de m'empoisonner avec tes merdes. Te renfrognant dans ton siège, tu termines ta brune avant d'expliciter ta pensée. Tu dois être au courant du protocole mieux que moi, quoique, il l'avait lu et relu une bonne vingtaine de fois ces derniers jours, cherchant les parades possibles, et frustré de constater que chaque règle se révélait trop vague et trop clair à la fois pour y échapper, on doit se faire une activité, partager les tâches quotidiennes, manger ensemble, dormir dans le même pieu, et s'embrasser une fois par jour...

Le ton de ta voix était sérieux et un tantinet solennel. Ça ne te ressemblait pas, mais la situation était grave, vraiment grave. Aucun de vous n'avait envie d'accomplir la moindre de ces taches et pourtant, il dépendait bien de votre survie à tous les deux.

- Et j'en oublie le meilleur, on a quinze jours de sursis avant la partie de baise règlementaire ma p'tite caille. Alors... Toujours envie de parler popote ou on rentre dans le vif du sujet?

Te remémorer les règles te fit prendre conscience que la journée touchait à sa fin et qu'ils allaient pas tarder à sentir venir la flicaille s'ils se bougeaient pas fissa. Tu sortis alors de la poche de ton jean ton portable pour mirer l'heure et ajouta:

- D'ailleurs va falloir qu'on s'grouille de répondre à notre premier commandement sinon tes petits potes vont venir nous rendre visite.

Il était minuit passé de quelques secondes et un message leur avait été envoyé, ou plutôt un ultimatum, les invitant expressément à se rouler une pelle au plus vite sous peine d'amende et de voir débarquer les forces de l'ordre dans la baraque. Tu lui souris, non sans cynisme et malice et conclu:

- Bah alors ma belle, toujours partante pour faire respecter tes lois quoi qu'il t'en coute...?



Dernière édition par Admin le Jeu 17 Sep - 11:44, édité 3 fois

Admin
Admin

Messages : 72
Date d'inscription : 17/09/2015

https://justmarriedsave.forumactif.org

Revenir en haut Aller en bas

Un grand boulet ça implique surtout de lourdes responsabilités (P.V : Joshua) Empty Re: Un grand boulet ça implique surtout de lourdes responsabilités (P.V : Joshua)

Message par Admin Jeu 17 Sep - 11:22

Putain, ça allait vite partout autour de moi, entre le Josh qui me récupère les bouteilles des mains sans son consentement, Abbey qui est dans tous ses états mais aucun qu’elle réussit à capter et Kato qu’est Kato, c’est-à-dire, un spectateur de sa propre vie, le genre de gars qui se ressasse sa journée à la troisième personne et encore, peut-être qu’il nous voyait, nous et lui, depuis le haut de la pièce, j’en étais presque perdu si j’étais pas l’instigateur de leurs réactions. J’ai fait mes câlins à la miss, le serrement de pognes à l’autre, parfait, et le monde s’agitait. J’étais genre la petite étincelle qu’avait enflammé une barrique d’alcool (Josh), une barrique de poudre (Abbeylle) et une plante verte (dev’nez qui). Peut-être que ma bonne humeur au vue de la découverte tranche avec les tronches d’enterrement qu’ils devaient tirer avant que l’alcool arrive, parce que j’avais l’impression que mes sentiments avaient râpés ceux d’Abbey. Vrai que la miss venait de se faire échauder, mais dès que je quittai la pogne en étau de Kato, je reviens vers elle qui terminait sa tirade charmante sur le fait d’être mariée et comme quoi elle pourrait étouffer l’autre dans son sommeil, et je conclue rapidos pour qu’elle se calme et qu’elle daigne accepter la situation :

« Tu peux pas mieux tomber que sur Kato, miss, mais si tu décides de le crever, sois sûre que t’iras en taule et qu’on filera ta bague à quelqu’un de moins plaisant. »

Ouais, t’avais perdu ta liberté, tu pourrais pas froisser les draps de n’importe qui maintenant, on te collerait aux basques quelqu’un avec qui tu t’entendrais pas forcément, mais mieux valait ça que quelqu’un avec qui tu t’entendrais pas du tout. J’étais rassuré au fond de moi comparé à elle, pour trois raisons, un parce que c’était elle qui était mariée évidemment, j’étais extérieur, mais surtout, deux, parce que moi, j’étais marié et que je savais à quoi ça allait ressembler et que les terreurs qui pouvaient prendre quand j’étais encore célib’ étaient oubliés depuis longtemps pour laisser place à une triste habitude, et aussi, trois, parce que je connaissais Kato mieux qu’elle. Pas forcément pour éditer sa page Wiki, mais assez pour savoir qu’il sera zen avec elle, et que si j’étais effrayé de savoir qui allait se maquer avec notre tête blonde nationale, j’étais ravi qu’au moins, ça serait quelqu’un de réglo.

Josh prépara les boissons et je l’aidais en sortant le sel, le poivre, le citron au cas où on aurait envie de s’enquiller de la tequila à l’ancienne. Le grand-frère, évidemment réticent à cette nouvelle (ouarfarf, c’était la première fois que je voyais Josh qui s’affichait autant dans le rôle de grand-frère, on aurait dit une parodie), se dépêcha de se caler entre les deux comme si ça avait une quelconque importance : qu’il s’asseye là changerait rien au fait qu’ils allaient devoir s’embrasser aujourd’hui et forniquer dans la quinzaine sous peine de peine de mort. En tout cas, m’avait remboursé les courses, je pouvais pas dire non, pas tant parce que je pouvais pas remplir mon jacuzzi de billets de banque que je sentais que symboliquement parlant, c’était à Josh de s’occuper de ça, pour sa sœur. J’allais pas faire ma gueulante ou jouer le modeste pété de thunes, je récupérai le flouze en posant rapidos ma main sur son épaule pour le remercier, prunelles dans les prunelles. A cet instant, je lui passais un peu de force parce que mine de rien, à trop entendre brailler Abbey ou le silence de Kato (ça ferait un super film), on oubliait qu’il y avait un troisième gars mort d’inquiétude.

J’étais en-face du canap’ en tout cas, avec une chaise que j’avais tirée jusqu’à mes fesses même si je devais avouer que j’étais aussi adepte du debout et marche partout. Josh aussi me demanda comment ce type pouvait nous aider pour les Incontrôlables, et je cherchais à comprendre où il voulait en venir. On devait parler de moi juste avant que je dégomme la porte, et Kato avait énoncé nos liens. J’essayais de voir ce que je pouvais répondre alors que je m’étais servi et vidé de teq-paf juste après l’ours, sur le super trinquage de la blonde qui perdait ses mots. Secrètement, je dédiais le verre à eux deux, z’en auraient besoin. J’avais le poivre dans une main et je commençais à éclabousser mon bras pour la seconde tournée :

« Capte, Josh, on a besoin de stabilité dans un groupe, un regard froid, posé, quelqu’un qui te sort l’évidence quand t’es plus capable de la trouver, tu sais, le syndrome du gamin qui cherche son sac alors qu’il est sur ses épaules. Kato sera là pour nous dire où est le sac. » Et comme je vidais mon second verre, je repris en utilisant les accents de quelqu’un qui cite un proverbe taoïste : « Dans toutes les organisations, des plus vertueuses aux plus relâchées niveau anarchie, faut quand même un comptable. »

Sur cette belle insulte, désolé Kato, la soirée se mit à passer et à vriller sous les effets de l’alcool ; Josh et moi étions peut-être des piliers de bar, on chercha à se rendre chers, la murge dans la gueule, parce que j’avais pas acheté de l’alcool pour qu’on se sente autant pompette qu’après un verre d’eau minérale. Les alcools changeaient de main, dansaient autour de la table en même temps que l’intérieur de nos crânes qui se comprimaient au niveau des tempes et déliaient la langue. J’échangeai avec Kato, avec Abbey, avec les deux, avec Josh aussi, surtout, comme d’hab’, et on se mettait et on se mettait si bien que quand je reposai un verre, me rendais compte que c’était la nuit qui frappait à la fenêtre.

Les bouteilles étaient bien entamées, les chips au wasabi, toutes disparues, je me soupçonnais d’en avoir raflé comme un barbare à un moment ou à un autre. Je sentis d’un coup le vent frais, juste Kato qui avait ouvert le balcon et qui s’y foutait pour profiter de la fraîcheur afin qu’elle fasse atterrir sa tête. Quand est-ce qu’il avait quitté son sofa, le grand singe ? Et la dalle commençait à s’installer aussi. J’avais le bras qui sentait le poivre, très étrangement, et l’autre qui sentait le sel. C’étaient ce genre de détails insignifiants au possible qui me rappelaient qu’aujourd’hui était une grande journée : notre poupée nationale s’était faite enfermée dans une cellule à deux. Un relent d’alcool apporta sur lui un peu de tristesse pour elle, une sorte d’empathie terrible qui frappait aux moments les plus tragiques et qui te rappelaient que l’Incontestable était pas normal. Le rhum me passa d’un coup dans le gosier et incendia tout ce qui y poussait encore.

Je voyais Abbey rejoindre son mari sur le balcon, et comme j’étais bon prince, je décidais de les accompagner, j’étais pas le gars à briser les moments romantiques mais justement, c’était pas un moment romantique, sauf si pour vous, y avait une certaine émotion à voir deux taulards se rendre compte après coup que les chiottes marchaient pas dans leur cellule. Je crois que Josh m’accompagnait, à moins qu’il soit déjà là-bas, à moins qu’il vidange la vessie, à moins que j’en n’ai rien à foutre. J’émis un bâillement terrible tandis que mon estomac demandait le dîner du soir, et je partis pour me coller sur le balcon avec les deux, compléter la scène à défaut de la cène, en écoutant le pauvre Kato déblatérer n’importe quoi comme si l’alcool était en train d’appuyer sur son cerveau au hasard, et moi, allongé dans une gouttière mentale, lui répondais mentalement.

« En fait, j’pense pas qu’y’ait besoin des étoiles pour faire la révolution »
Ah bah tu me rassures.
« La révolution, c’est comme ce qu’il se passe là-haut, sauf que ça se passe en bas… »
Ça s’appelle la gravité, ouais.
« C’est des bulles de gaz, mais nous, on est plus comme des plantes. »
Bouffe ta langue, Pumba.
« Mais on peut pas marier des plantes… Y’en a trop…
_ Bah faut croire que ça commence, vu qu’on a une plante de maquée aujourd’hui. »

J’étais satisfait de ma blague que j’avais dite à haute voix maintenant, en regardant les autos passer avec leurs phares, les fenêtres des voisins s’allumer et se désallumer sous le coup de heures. Je me retournais pour m’adosser au bastingage du truc, et je fis un clin d’œil à Abbey :

« Tu sais, quand il commencera à te faire chier, donne-lui de l’alcool, ça promet de grands moments en perspective. » J’avais tiré une ch’tite sucette à cancer de ma poche et je l’allumai pour que la fumée remue l’alcool dans les bas-fonds de mon être. La fumée se mit à s’envoler rapidement dans les airs alors que je coinçais le tigeot entre l’index et le majeur et que j’inspiraioufflai doucement. Je fis ensuite comme une blague : « ‘vec un peu de chance, ça vous donnera plus envie de vous décarcasser le cul pour faire tomber des boulons maintenant, éh, voyez le ‘con’ côté des choses. »
Revenir en haut Aller en bas
Joshua Sullivan

☆ Médaille olympique du célibataire heureux. ☆

I'm a star of this forum: ★
Ticket of control : Aucun
Little story: Here ♫
Relationship and historic: Here. ♫
Mail'Box: [url=????]Mail'Box[/url]
Messages in this world: 702
Post's Rp's: 160
Date d'inscription: 02/05/2014

++ ;;
& Blabla ;;: Membre des Incontrôlables ∆ Anarchiste ∆ Impulsif ∆ Têtu ∆ Possessif ∆ Ambitieux ∆ Dragueur ∆ Créatif ∆ Fumeur accompli ∆ Acharné ∆ Protecteur ∆ Spontané ∆ Taquin ∆ Attaché à sa famille ∆ Nocturne ∆ Astucieux ∆ Passionné par les modifications corporelles

Atypique ∆ Charismatique ∆ Grand ∆ Imposant ∆ Bien bâti ∆ Tatoué ∆ Piercé ∆ Cheveux colorés en bleu/turquoise ∆ Yeux verts clairs ∆ Traits sérieux ∆ Barbe quelque peu négligée ∆ Style vestimentaire décontracté ∆ Voix rauque et masculine
Époux/se : Célibataire.
Disponibilité: Hum, à voir. ㋛

Voir le profil de l'utilisateurEnvoyer un message privéEn ligne

MessageSujet: Re: Petit oiseau, je n'suis pas fréquentable [PV] Mar 2 Juin - 22:16 Répondre en citant Editer/Supprimer ce message
Rah les cons. Ils avaient sifflé toute la bouteille de rhum. Et de tequila. Et de vodka. Et quelques autres de saké. Bon. Y avait de grandes chances pour qu'il ait aidé à biberonner l'ensemble, fallait dire, à causer tout le temps ça donnait soif et l'alcool offrait cette drôle d'impression de n'être jamais rassasié. Mais merde, on arrivait à cours de vivres là...! Cachée derrière un angle de table basse, Joshua capta une bouteille de saké aux trois tiers pleine oubliée en cours de soirée. Il la verrouilla dans l'une de ses paluches, la gardant amoureusement pour sa pomme.

Plus tôt dans la soirée, les échanges au sujet des incontrôlables et de la place d'un Katô à bord de l'équipage avaient fusé bon train. Des propos qui bientôt se noieraient dans une mare d'alcool. Vaguement, Joshua se souviendrait qu'il aurait été question d'un Cachalot comptable, d'une Abbey à poil à foutre sur le site pour booster le nombre de visiteurs, et d'un passage au JT du vingt heure de Nath pour les lancer en politique. Au final, beaucoup de mots pour peu d'idées vraiment pertinentes, l'alcool ramollissant leurs neurones, pourtant persuadés de tenir le saint Graal pour chacune d'entre elles.
Et alors que l'engin réclamait vidange, le père Katô quitta le canapé pour aller ouvrir la fenêtre du balconnet. Dans un même élan l'ours s'était relevé et dirigé vers la première porte qu'il vit tombant alors sur la salle de bain des jeunes mariés. D'un soupir lasse et bruyant, le colosse hésita une demi seconde à faire marche arrière, avant de se décider à zipper sa braguette, posant sa bouteille fétiche sur le carrelage, visant la bonde de la douche, à défaut d'avoir des toilettes inclues dans la pièce, et se soulagea dans le mètre carré blanc en plastique comme un chien marquant son territoire. Un râle de soulagement vint accompagner son action, puis, il remballa l'attirail et récupéra bibine, pour enfin quitter les lieux sans même prendre le temps d'effacer d'un coup de flotte la trace de son passage.
Tenue de route Sullivan? Pas mal. De la place pour tenir la distance encore longtemps avant de se sentir au delà d'un état qu'on qualifierait de légèrement éméché.

- C'EST PETIT CHEZ VOUS MAIS ON A QUAND MÊME MATIÈRE A S'PAUMER!

Qu'il leur gueula alors qu'ils étaient tous les quatre tassés sur le balcon. Et naturellement, Joshua alla se tasser avec eux, une place s'imposa entre Abbey et Nathaniel qui terminait le tableau, tandis que Kato fermait la marche du coté gauche. Il avait juste la place pour poser son avant bras droit et sa bouteille, la balançant d'un geste du poignet de gauche à droite au dessus du vide.

« ‘vec un peu de chance, ça vous donnera plus envie de vous décarcasser le cul pour faire tomber des boulons maintenant, éh, voyez le ‘con’ côté des choses. »

Y avait le "Hein?" qui pointait sur le bout de ses lèvres, mais le temps qu'il le pose dans la converse, l'idée avait percuté dans sa caboche et il se contenta d'un ricanement à peine audible. Puis vint un très court silence, le temps d'une pause pour leurs esprits embrumés, comme pour graver le souvenir de cette scène du balcon, qu'on aurait voulu immortaliser par une photo, un dessin, n'importe quoi à encadrer sur le mur sale de leurs vieux jours. Mais pas de pigeon photographe au quatrième étage de l'immeuble en vis à vis pour immortaliser l'instant. Mais leurs souvenirs, si, et c'était déjà pas mal.

Les fonds de bouteille se vidèrent et les premiers chichons apparurent, Katô pouvait se montrer étonnamment bavard et presque marrant quand il était perché, mais Joshua se refusa d'admettre qui le trouvait alors sympathique. Quant à Abbey et Nath, fidèles à eux même, ils refirent le monde jusqu'à ce que le petit jour vint pointer au carreau. Ils restèrent relativement sages, la faute à Kato, endormi comme un bébé - et on ne savait par quel miracle - avant les autres, bavant sur l'accoudoir du fauteuil un oreiller lové entre ses bras tandis que les autres passèrent du son dégueulasse à en faire cracher les basses, rameutant les flics vers six heures du matin. Suite à cette visite surprise, le blond vit rouge, et voulu passer au radar chaque voisin pour péter la gueule à la mémère responsable de l'appel, mais se ravisa lorsqu'un Joshua déchiré s'était mis dans l'idée de l'accompagner la teub à l'air pour baiser la première mignonnette du secteur. Abbey dans tout ça et encouragé par son frangin souhaitait beugler dans tout l'immeuble la qualité irréprochable des Sullivan au pieu et était à deux doigts de violer Katô dans son sommeil pour prouver sa bonne foi.

Heureusement qu'à cet instant bien avancé de la nuit, ou plutôt du petit matin, toujours aucun pigeon photographe ne pointa son bec au balcon.

Ce fut vers le début de l'après midi que Joshua se réveilla de sa brève nuit par l'odeur de café qui sillonnait l'appartement, et qu'il vit un Katô, un sac poubelle à la main en train de débarrasser les cadavres de la veille. La tête lourde et la bouche pâteuse, il dérouilla sa pauvre nuque restée dans la même position pendant beaucoup trop longtemps. Tel un automate, le groin alléché par l'odeur du café, Josh se releva et se dirigea sans un mot et sans un regard sur ses camarades vers la machine à café, où il descendit un mug à s'en bruler la langue, pour ensuite grommeler:

- Faut qu'j'y aille... J'suis à l'bourre...

Trainant ses godasses jusqu'à une porte voisine, il tomba comme par magie sur les toilettes et s'exclama d'un ton trainant:

- Aaaaaah, bah e'z étaient barrées lààà...!

Enfin, un coup de braguette et une chasse d'eau tirée plus tard, Joshua Sullivan partit, comme il était venu: par la porte.

_________________
Merci Kato Iga pour ce génialissime dessin. Tu sais que je t'aime beau frère?

Revenir en haut Aller en bas
victorledelfin
Abbey Iga


Ticket of control : Aucun
Little story: Je suis pas cet esclave qui attend le week-end pour s'enfuir
Relationship and historic: Offre-moi cet horizon.
Mail'Box: Un bon conseil, retourne barboter dans ta marre, tu seras heureux.
Messages in this world: 181
Post's Rp's: 27
Date d'inscription: 06/04/2014

++ ;;
& Blabla ;;:
Époux/se : Katô Iga
Disponibilité: Hum, à voir. ㋛

Voir le profil de l'utilisateurEnvoyer un message privé

MessageSujet: Re: Petit oiseau, je n'suis pas fréquentable [PV] Lun 6 Juil - 23:58 Répondre en citant

And when the music starts
I never wanna stop
It's gonna drive me crazy

AVEC — Katô/Joshua/Nathaniel





Plus la soirée avançait, plus je peinais à regarder les autres dans les yeux : malgré tous les efforts du monde, mes mirettes se perdaient constamment dans un horizon quelque peu gondolé. On me parlait, me disait des choses réconfortantes, mais j'avais du mal à tout décrypter. Les trois quart du temps, j'offrais, en guise de réponse, un large sourire béas. J'avais l'alcool plutôt positif, et il me semble avoir enlacés plusieurs fois les trois zigotos, en leur gueulant des mots d'amour un peu maladroits. Il y eut aussi ce moment où j'obligeais mes trois mousquetaires à danser sur 'You can't touch this'.. Mais à dire vrai, je me souviens surtout m'être levée brusquement du canapé pour me déhancher à m'en péter la colonne. Aujourd'hui, je regrette de ne pas avoir filmé cette soirée. D'ailleurs, est-ce qu'on aurait pu appeler ça une nuit de noces ?
Oh, il y eut aussi le moment où Josh' s'est jeté sur moi, alors que je voulais retirer mon débardeur. Les Sullivan étaient pas du genre pudiques, mais je crois que mon frangin n'était pas encore assez alcoolisé pour accepter le fait que ce petit groupe puisse me voir à moitié à walp. Quoi qu'il en soit je suis sûre de lui avoir offert un râle agacé, sortant le fameux « Roh ça vaaaaa, ils en ont vu d'autres !». Si, pour le coup, sa tronche de chien de garde aura eu raison de moi, il n'empêche que je me suis quand même réveillée le lendemain sans mon fameux débardeur. DUNNO WHAT HAPPENED.

A un moment, j’eus une sorte d'illumination. Et vous savez le pire ? C'est que je ne me souviens plus de cette dernière. En vérité, je me souviens surtout m'être dit « Oh putain, il faut que je dise un truc à Katô ! », et l'avoir oublié à la seconde même où je me trouvais face à sa tignasse brune. Je couru en sa direction, alors qu'il s'aérait sur le balcon. Dans un freinage relativement mal contrôlé, je manquais de peu de me manger la baie vitrée. Remarquez, en vue de mon état ce soir là, je ne sais pas si j'aurais véritablement ressenti la douleur. Monsieur me tournait le dos, appuyé sur la rambarde, incarnant le stéréotype parfait du brun ténébreux dans les mangas pour donzelles. J'eus du mal à rapprocher la notion de révolution, d'étoiles, de mariage et de plante verte ensemble. Si bien que, pour une fois, je me contentais de hausser un sourcil, la bouche entrouverte. Mon cerveau avait grillé, littéralement. J'entendis au ton de Nath' qu'il venait de sortir une blague, donc ce fut un semblant de rire qui s'échappait d'entre mes lèvres, même si, d'un point de vue extérieur, ça ressemblait plus à un beuglement typiquement bovin. Josh' me poussa pour prendre place, lui aussi, sur le balcon. Puis un court silence flotta dans le petit espace qui nous était réservé. On entendait quelques voitures passer au loin, des éclats de voix dans l'obscurité.. Roméo et Juliette pouvait pas rivaliser avec notre scène du balcon.
J'eus le temps de les regarder, un à un. Le fier Nathaniel souriait aux étoiles, encore amusé de sa propre vanne. Cet abruti de Josh' matait Katô du coin de l'oeil, avec beaucoup moins de mépris qu'à son arrivée. Le principal concerné, lui, avait le nez penché sur la rue, probablement à l’affût d'une parcelle de terre ou d'une poubelle renversée.

Mais le silence m'abrutissait bien plus que n'importe quel cocktail mal dosé. Je rentrais de nouveau dans l'appart (que dis-je.. MON appart') et lançais une de mes playlist au volume maximum. Je dansais, me pavanais, et il me semblait que ma tête s'envolait doucement. Ma caboche flottait comme une bulle, débarrassée de toute pensée toxique. J'adorais cette impression de quitter la Terre, et de ne compter que sur mon esprit embrumé. Mes membres étaient fait de coton, et le sol qui tanguait légèrement sous mes pieds me donnait l'impression d'être le capitaine d'un navire. Si j'avais voulu, j'aurais presque pu entendre les vagues, et sentir les bourrasques de vent dans ma crinière. Seulement, il fallu que Nath' change de musique, estimant probablement que ce son électro dégueulasse n'était pas des plus appropriés. Mon regard lui disait clairement « T'as pourri mon groove ! », mais s'illumina ensuite lorsqu'il balança une autre musique, bien plus convaincante.

Ce soir là, j'ai dansé, certes... Mais également philosophé avec des arguments en carton, refait le monde, revu ma façon de voir les choses.. Et adhérer aux idées de mon frangin et de son meilleur pote. J'ai levé mon poing, gueulé « INCONTRÔLABLES ! », et c'était parti. En même temps, le sujet avait été lancé bien plus tôt dans la soirée, même si je dois avouer ne pas m'être véritablement intéressée à ce 'mouvement' jusqu'à mon mariage. Je suivais leurs idées de loin, et n'imaginai pas recevoir l'enveloppe rose tout de suite... Ou tout du moins, avant Joshua (j'aurais voulu qu'il passe en éclaireur, vous voyez l'genre?). Cependant, ce fut la première fois que je pris la décision d'adhérer à un groupe en étant dans un état second, et ce, sans le regretter le lendemain.

Puis il y eut l'épisode du 'tapage nocturne', qui dérapa assez vite. Autant, la confrontation avec les flics en tête à tête se déroula de façon à peu près normale... Autant la suite des événements prit une tournure relativement honteuse, avec du recul. Leur intervention m'avait quand même foutu sur les nerfs. Je me souviens avoir couru sur le balcon pour gueuler aux bonhommes, déjà entrés dans leur voiture et prêts à repartir :

« VOUS SAVEZ PAS A QUI VOUS AVEZ AFFAIRE YO !! ICI Z'ÊTES CHEZ LES SULLIVAN, PAS CHEZ LES..... »

Blanc intense.
Pas d'inspiration.
Alors je meuble le tout par deux middle finger in the air, puis je rentre, en faisant beaucoup de bruit avec mes pompes. On déconne pas avec la familia. Même si, officiellement, on se trouvait chez les Iga. Mais si quelqu'un avait eu le malheur de m'appeler comme ça pendant la soirée, j'lui aurais composé une délicieuse symphonie d'insultes d'ivrogne.

J'me suis approchée à grandes enjambées de Katô, qui ronflotait sur le canapé. J'ai posé mes deux mains sur son épaule, puis je l'ai secoué de toutes mes forces en beuglant mon désir de garder mon nom, voire même de le partager avec lui (ma générosité me tuera). Nan sérieux, Iga quoi. J'veux dire, Katô Sullivan, ça pouvait encore le faire, nan ? Alors qu'Abbey Iga, ça ressemblait à un truc sorti tout droit d'une fanfiction écrite par une gamine de quatorze ans. Puis c'était qu'une histoire de papelards tout ça, il devait bien savoir comment faire lui. Mais le cachalot me répondait seulement par des gémissements, probablement tiré d'un rêve où il se transformait enfin en Groot. J'le suppliais, littéralement. Mais en le voyant sombrer de nouveau, je me mis à genoux et étalais carrément tout mon buste sur lui, comme une véritable sangsue. Il eut droit à des « Mais alleeeeeeeeeez ! » en plein dans son oreille, ponctués par de nouvelles bousculades, histoire de le tenir éveillé.

J'suis quand même revenu le voir à peine dix minutes après, en pointant mon frère du doigt pour qu'il assiste à la scène. Du genre 'Spéciale dédicace : ça c'est pour toi bro'. J'ai agrippé le visage de Katô avec la délicatesse d'un videur de boite de nuit, histoire de lui décoller notre premier baiser de jeunes mariés. Ça avait un goût tequila, l'herbe, et un peu de pizza aussi. Mais visiblement, la symbolique n'était pas franchement là puisque je me suis retournée immédiatement vers Joshua en levant fièrement les poings vers le plafond. J'ai ensuite couru dans tout l'appart', les bras en 'position avion', en me prenant tout de même deux ou trois fois un coin de meuble dans la hanche. :

« POPOPOOOOOOOOO ! C'EST QUI L'PATRON ?! »

Oh Abbey, tu ferais une footballeuse extraordinaire.

Le lendemain, j'me suis quand même réveillée sur le canapé où dormait Katô la veille. Difficile de savoir comment j'avais terminé là, en vue des événements de la veille. Encore les chaussures aux pattes et les cils soudés entre eux par le reste de mascara, j'eus du mal à réaliser où je me trouvais véritablement. C'est en voyant la main calleuse de Katô passer l'éponge sur la table basse que mes idées revinrent doucement en place. J'avais une enclume dans le cerveau et des fourmis dans l'estomac. Du coup, je pris le temps de m'asseoir, tout en me massant péniblement le cuir chevelu. Joshua me passa devant, filant à la vitesse de l'éclair. J'eus juste le temps de lui adresser un geste furtif de la main, et un sourire en coin qui voulait dire beaucoup. Quant à Katô, je l'observai de haut en bas. Il portait son habituelle air fatigué, mais n'avait pas l'air très affecté de la soirée de la veille.

« T'as un super pouvoir ou quoi.. ? Soufflais-je en reposant ma tête sur l'accoudoir.

Dans un élan de motivation, je me mis enfin sur mes deux pattes. Mon corps voulu se balancer en arrière, et il me fallu tenir quelques secondes sur les talons, à la recherche d'un point d'équilibre. Je récupérais au passage mon débardeur jeté en boule quelques mètres plus loin, dans un grognement fidèle à mon humeur du matin. De l'eau, il me fallait de l'eau.
Mais d'abord...

« Et Nath', il est où ? »







(c) MEI SUR APPLE SPRING



_________________

Revenir en haut Aller en bas
Katô Iga


I'm a star of this forum: ★
Ticket of control : Aucun
Little story: l'enfant fou
Relationship and historic: donne-lui du colin blanc
Mail'Box: [url=????]Mail'Box[/url]
Messages in this world: 220
Post's Rp's: 78
Date d'inscription: 23/04/2014

Voir le profil de l'utilisateurEnvoyer un message privé

MessageSujet: Re: Petit oiseau, je n'suis pas fréquentable [PV] Ven 7 Aoû - 12:31 Répondre en citant


En fait, à chaque fois que tu buvais, t’avais tout simplement l’impression que ta tête pesait le poids du monde. Bon, tu n’avais pas non plus une grande expérience en matière de beuverie ; à l’époque, les bidasses dans ton genre devaient faire constamment gaffe à leur consommation, au risque de rentrer torché à la caserne et de finir au trou pendant plusieurs jours –quoique, tu ne connaissais pas de moyen plus radical de décuver.
Du coup, tout ce que tu pouvais dire –et souvent, tout ce dont tu te rappelais-, c’est que ta tête pesait très très lourd. Comme si y’avait une deuxième tête sur ta tête. Et que du coup, quand tu penches la tête en avant, un tout petit peu, t’as la nauséeuse impression que t’es prêt à passer par-dessus bord, toi, ton verre et tes deux têtes posées l’une sur l’autre.
Et puis, deux têtes, cela signifiait deux fois plus de pensées peu profondes, ou alors si profondes, profondes comme une chute de quatre étages, qu’on ne savait plus d’où elles venaient. T’avais tout juste exhibé deux-trois de ces pensées peu ou très profondes à tes tout nouveaux comparses qui étaient venus tour à tour s’accrocher à la rambarde, interrompu à quelques reprises –mais il en fallait plus pour te couper le sifflet- par des beuglements dignes du pire des cachalots de Joss.

Et puis le silence est tombé, comme une tête en trop et, comme une tête en trop qui n’existe pas –puisque ça n’existe pas-, il n’a pas dérangé. Il s’est calé, lui aussi, sur le rebord du balcon, certainement moins torché que les quatre loustics, mais tout aussi dans le trip qu’eux.
T’es pas allé jusqu’à dire que tu t’étais senti bien, mais disons que t’avais pas l’air de te sentir mal. Et la nostalgie de furie que t’avais pu lire dans les yeux d’Abbey, un peu plus tôt, semblait sur le point de ronfler, à l’image de la jeune fille, l’oreille calée contre l’épaule de déménageur de son grand frère.

De même, tu savais pas combien de temps avait coulé entre vos doigts lorsque vous êtes retournés à l’intérieur, brinquebalant comme de vieilles caravanes. Et toi, une fois que ton séant se posa une nouvelle fois contre du vieux cuir, c’était fini, on était sur le point de te perdre. Et c’est là qu’à en croire que les dires de Josh, t’es devenu rigolo. Le lendemain, bien entendu, tu aurais été tout bonnement incapable de faire le tri sélectif entre tes pensées trop profondes de la veille (ou plutôt du « plus tôt dans la journée » au vu de l’heure tardive), et celles qui restaient collées dans ton crâne comme un film plastique capricieux.
Ils ont donc dû très certainement parvenir à te coller quelque chose dans le bec, le temps de te changer en cachalot plus vrai que nature, à ceci près que tu crachais pas de l’eau mais de la fumée. Et puis, quand on commençait à vraiment plus comprendre ce que tu pensais articuler, t’as passé la main, posé la joue sur l’accoudoir et bim. La bûche.
Toute la musique dégueu et les bites à l’air de Josh n’eurent raison de ton sommeil. Si bien que, comme tous les autres plus tard dans la journée, t’as été en retard, émergeant comme un missile de ton sommeil un peu avant sept heures (oui, pour ton boulot, ça relevait du retard). T’avais l’impression que ton oreille gauche pesait quatre tonnes à voir comment tu te déplaçais non sans difficulté au milieu des cadavres de bouteilles et des cadavres plus humains. T’as fait fi du bordel, et c’est la casquette de travers que tu t’aies rendu au boulot, en courant s’il-vous-plaît, certainement le seul sprint que tu piquerais dans ta vie, et malheureusement, personne d’éveillé pour assister à ce spectacle rare de toi dans la précipitation.

T’es revenu quelques heures plus tard, sur la pointe des pieds, bien que les ronflements des Sullivan couvrent déjà la plupart des bruits montant de la rue. Et ouais, t’as fait le ménage, conscient dès lors que personne ne te donnerait un coup de main sous prétexte de gueule de bois. A croire que tu le supportais mieux, toi, l’homme tout de bois constitué. Bon, t’y es allé mollo, parce que tu manquais à chaque pas de te prendre les pieds dans tes propres racines. Et puis, ça te permettait grosso merdo de reconstituer les événements de la matinée. Ou pas.
Puis Josh a émergé d’on ne sait où, alors que tu posais ton nez dans un café, entre deux sacs poubelles. Pas le temps de manifester son amour grandissant pour toi, il s’est éclipsé, la ceinture pas tout à fait bien bouclée…
C’est quand Abbey a fait bruisser sa crinière de lionne que tu t’es permis de marmonner pour toi-même, sans grand espoir de réponse ce que diable pouvait bien faire cet énergumène comme boulot.
Vous vous parliez un peu dans le vide, elle à chercher Nath et toi à bouder que tu voulais juste pas nettoyer la pisse de son frangin dans la douche.
Mais ça aussi, c’était rigolo.

C’est en essuyant un « Incontrôlables for the win » tracé grossièrement au rouge à lèvre sur la table basse que t’as eu cette pensée relativement profonde.
Que, si ça se trouve, t’avais bien fait de rentrer dans leur petite combine. Et que, si votre vie en ménage ne promettait pas d’être comme ça tous les soirs, au moins, elle risquait de l’être au moins une fois par semaine. Et ça, c’était une perspective agréable, en fait. A l’époque où les pavés étaient encore au sol et pas aux poings, et où les mains et les pancréas fonctionnaient correctement.
Quel bande d’oiseaux peu fréquentables vous faisiez.

Admin
Admin

Messages : 72
Date d'inscription : 17/09/2015

https://justmarriedsave.forumactif.org

Revenir en haut Aller en bas

Un grand boulet ça implique surtout de lourdes responsabilités (P.V : Joshua) Empty Re: Un grand boulet ça implique surtout de lourdes responsabilités (P.V : Joshua)

Message par Admin Jeu 17 Sep - 11:27


Forcement l'écho du feu de joie lui fit penser exactement à la même chose que Nath. Un souvenir de soirée qui restera longtemps gravé dans les mémoires. Ce fut un sourire complice qui vint pointer sur sa figure se passant de mots pour se remémorer la scène du temple.

« Eh Josh, ta main alors, elle fonctionne bien ? Normalement, c’est du top. Dès que tu t’y seras bien fait, on va pouvoir reprendre nos arts croisés. »

- On s’y remet quand tu veux gros, j’ai jamais cessé, c’pas un bras en ferraille qu’arrêtera mon crayon d’avancer. Sur ses mots, une légère accolade vint caresser l’échine de son ami.

« Et maintenant que t’es opé de nouveau, on va pouvoir penser à la suite, niveau révolution. Les gens savent qui on est, et surtout, qu’on existe. Pour les plus timides d’entre eux, on a tiré une fois, je propose qu’on rempile aussi sec et aussi fort pour les persuader de la puissance du mouvement. Manque plus que le comment. »

Jamais il bifurquait de trajectoire le bougre. Toujours branché sur le canal révolution, une vraie tête chercheuse. Alors que le blond pensait déjà à la suite des opérations, la caboche du Josh n’aspirait qu’à lâcher du leste. En d’autres termes: boire, baiser, boire, se marrer, fumer, baiser, dessiner. Plutôt que de la ramener de suite, l'ours étancha son gosier vite à sec laissant Nathaniel causer comme il aimait le faire:

« En tout cas, j’ai peut-être un plan kopek si ça t’intéresse, un vrai job qui se terminera rapidos, une semaine, et qui nous fera récolter pas mal. »

Le groin du Sullivan se redressa d’un coup laissant aux abords de son verre des traces de mousse, vestige d’une pinte fraiche. La mine curieuse, l’arcade retroussée, Joshua lâcha ces quelques mots:

- Ah ouais? Du genre?

Même si Joshua pouvait prétendre vivre de sa passion, y avait des mois ou on en vivait mieux que d’autres. C’était là tout le charme de sa profession. Enfin, c’était sa manière de voir l’affaire. Des contrats qui le tenaient sur un mois, trois mois, du court terme toujours, le poussant à produire à blinde dans un timing très court. D’autant qu’on vous parlez pas de la concurrence, ces japs étaient des tarés du travail, à croire qu’ils pionçaient jamais. Bien heureusement pour Josh, ses commanditaires étaient pour la plupart étrangers, américains principalement. Ils payaient que dalle le mickey, vrai, mais la cadence était moins extrême que chez les asiats.

Mais Nath lui répondit pas de suite, les nouvelles fraiches de la vie de tous les jours prirent le pas sur le tuyau boulot et il avait besoin d’un interlocuteur pour les partager. Alors il lui causa d’un film dont Joshua n’avait jusqu’alors jamais entendu parlé, de ces vieux DVD d’outre tombe qu’on ne prenaient plus la peine de visionner. Le support CD était devenu depuis bien longtemps complètement obsolète, plus personne ne prenait le temps d’acheter physiquement une œuvre. Josh faisait exception pour ce qui était des livres, denrées précieuses mais hors de prix pour lesquelles il mettait un point d'honneur à se procurer. Ça lui avait valu quelques sauteries aussi grâce aux mirettes éberluées de ses dames face aux étagères pleines à craquer de son appartement. Mais même, sans parler du support, les vieux films avaient ces mauvais cotés propres à leur époque: un rythme trop lent et une image sale sur un écran étroit. Malgré tout on y retrouvait quelques bonnes idées scénaristiques, y avait du génie dans ce qui se faisait à l’époque et de belles ambiances. Il arrivait à Josh de choper des screenshots de ces derniers pour capter les compositions et les ambiances et s'en servir de base pour un dessin rapide. Le rythme lent se trouvait être un avantage pour qui aimait déguster les plans fixes.

- Genre, tu vas m’faire croire que t’as chez toi un lecteur blu-ray... Il lui jeta un regard moqueur et tira une latte supplémentaire avant d’écraser le mégot dans le cendrier. Pas envie de parler politique ce soir, pas envie de se prendre la tête avec des sujets qui les feraient rager tous les deux haut et fort et dans la même direction. J’savais pas que tu collectionnais ce genre de relique. Encore moins que tu prenais le temps de matter des films de cette époque... Allez, fallait bien qu’il lui donne la réplique, ç’aurait pas été chic de sa part de le laisser beugler tout seul. J’te promets pas de le mater ce film, même si j’doute pas qu’il soit facilement téléchargeable vu que ça doit être tombé dans le domaine public depuis belle lurette, juste qu’il se peut que j’me souvienne pas du nom d’ici demain. Et sur ses mots, il commanda une autre pinte se roulant tranquillement un joint. Puis il vint plaquer sa paluche sur l’épaule du Nath et poursuivit. Et en réponse à ta réflexion badante, j’ai envie de te dire: du moment qu’il nous reste des potos avec qui trinquer les jours grisâtres, y aura du jour derrière le carreau! Un large sourire se termina dans le creux de ses fossettes. Ralleeez mec! Ce soir on parle pas politique et on se murge la gueule. Vrai ça, on a encore jamais trinqué pour la manif bordel! C’était une putain de réussite!! T’as vu le monde que ça a rameuté?? Le rire du Josh déborda sur le comptoir, mélange de fierté et d’une joie sincère pour leur combat. TAVERNIER! Et voilà que ça tapait du poing sur la table. RAMÈNE NOUS DE LA GNIOLE!! L’alcool de gueux par excellence, alors même qu’ils venaient d’entamer l’apéritif. ... ET UN SAUCIFLARD! Histoire de tasser l’ensemble.

_________________
Merci Kato Iga pour ce génialissime dessin. Tu sais que je t'aime beau frère?

Revenir en haut Aller en bas
victorledelfin
Nathaniel Kezeyencko

Exploseur de Mots

I'm a star of this forum: ★
Ticket of control : Aucun
Little story: Trogne et histoire
Relationship and historic: Le réseau
Mail'Box: Tu peux toujours cliquer, torpinouche
Messages in this world: 267
Post's Rp's: 140
Date d'inscription: 08/05/2014

Voir le profil de l'utilisateurEnvoyer un message privéEn ligne

MessageSujet: Re: Blocs de vie Lun 8 Juin - 20:40 Répondre en citant
L’ambiance du Révolutionnaire est toujours aussi crade, c’est bien le genre de pub qui jaunit toutes les fumées qui passent, avec l’éclairage trop fort près de la lampe et très sombre quand tu les quittes d’un mètre (c’est pareil avec les radiateurs mais Saya est un pingre là-dessus). J’aime cette ambiance, pas parce que les égos bad guys s’y baignent forcément comme dans l’utérus de la mater, mais généralement, dans mon esprit, quand c’est pas propre, c’est que c’est authentique, et j’adore ça. Quand c’est blanc et lisse, c’est que ça veut te mordre quelque part, rien n’est blanc et lisse sinon les illusions. Alors une soirée dans un vrai bar comme celui-là, ça donne aux souvenirs un cachet certain ; j’aimais bien ce bar, je préférais plus être de ce côté-ci du bar que de l’autre, c’est pareil pour tout le monde, mais au moins, quand je suis consommateur, y a mon addition qui saute comme par magie.

Alors qu’une vielle musique des années 2030 passe doucement, Josh me dit qu’il croit pas au fait que j’ai un lecteur blu-ray chez moi ; je sais même pas ce qu’il veut dire par-là, il m’a pris pour un brocantard ? Je sais que je suis l’ami du cheap et de la bonne fouille, mais niveau technologie, je vais pas plus loin que word et le bouton d’allumage. Dès qu’il a terminé de me dire qu’il allait pas le regarder parce que Josh avait un souci de mémoire quand il accrochait par des post-its sur la tête de ses femmes qu’il cintrait, je répondis en faisant tourner la langue :

« C’est comme tu dis ! C’est tombé dans le domaine public y a cinq jours, tu connais pas Projold ? C’est un site qui t’avertit tous les jours de tous les films que t’as le droit de publier avec le lien pour le téléchargement juste à-côté. C’est génial. Je suis un expert en cinéma, Josh, du cinéma du début du siècle précédent. Tu peux pas imaginer les merdes qui sortent. Par contre, t’oublies les blockbusters, la plupart appartiennent à des productions, des personnes ‘morales’… » Je fais le coup des guillemets avec les doigts qui tiennent pas le verre, « … Et elles, malheureusement, elles sont pas crevées. La bêtise est éternelle. »

Après, quand je crie ténèbres et combat, Josh apaise le jeu en demandant de la lumière et du calme. Vrai qu’il sort de l’hôpital, un petit passage là-bas demande toujours de se requinquer derrière, de retrouver l’énergie. L’avait raison le Josh, fallait que me calme un poil histoire de pouvoir respirer ; sinon, je crèverai d’une crise cardiaque à pas vingt-six bougies. A la place, il propose joyeusement de faire travailler le foie comme un petit Asiat’ et de trinquer à notre révolution – comment lier la politique et les humeurs de l’ours. Je lui souris :

« Ça ressemble à un plan pour moi. »

Tenez-vous, chuis pas fana de l’alcool, pas parce que je le tiens pas, plutôt parce que je le tiens mal. J’ai souvent l’alcool mauvais, ou en tout cas, je peux être le joyeux luron qu’on imagine mais dès que je me mets à réfléchir, ça retombe dans le poisseux et ça me mine si bien le moral que je deviens une tête à claque dépressive. Heureusement, je me souviens à peine de ces moments parce que quand j’y suis, c’est que j’ai bu mon poids en alcool. Mais si je pouvais cacher ces passages-là de moi à Josh, voire à quiconque, je me gênerais pas. Je sais pas pourquoi j’ai aussi peur qu’on entende ce que je dise, ou qu’on se rende compte ce que je suis quand je suis étalé dans le vomi, comme si c’était la pure voix de la vérité et de la raison qui prenaient la parole au sein de mon corps quand moi-même je perdais les pédales. J’ai peut-être aussi peur de trop m’écouter ; je me ferais salement chier. J’aime pas ce que je suis capable de réfléchir quand je suis pas focalisé parfaitement : ça me ressemblerait trop.
Est-ce que ça va m’empêcher de carburer à autre chose qu’à l’eau minérale ?
Carrément pas.

Josh se déchaîne ce soir et commence à prendre son air de débile congénital que tout le monde adore ; il me revigore bien comme il faut et je me redresse sur la chaise alors qu’il beugle la commande de son côté en cognant la table avec son poing massif quitte à ce que des clients, normalement à l’aise dans le bruit et le gras, se retournent pour élire leur nouveau chef. Okay, il a gagné ce coup-ci, je dois l’avouer, il est dans une forme olympique et il respire la vie. Y avait plus qu’à rendre hommage à ça. Dès qu’on reçut les commandes en tout cas, on se dépêcha de trinquer à la barbare et pour le coup, on n’y alla pas avec le petit doigt levé comme à chaque fois, et la prédiction de tout à l’heure se réalisa : on explosa nos deux verres l’un contre l’autre et on répandit toute la bière sur la table et les pantalons.
A la manifestation !

__

Bordelmerde, oùsuis…
WEEEEEEH JOOOOSH !!!
Téoùputainjosh, là, fait tout noir, il fait tout noir, j’ai la tête qui gratte, rien à foutre, pourquoi on dit « gratter » d’ailleurs, hein, d’où ? Vive la symétrie ! nanfaux, pas la symétrie, l’éliotropie ! Nanc’estmêmepasunmot. ETYMOLOGIE !
Je relève la tête, direct le monde se refait sentir.
WEEEEEEEEEEH JOOOOOOOOOSH !!!
J’avais la tête dans la poubelle, c’était rigolo, pourquoij’avaisfaitça, oh, m’en souviens, parcequej’enavaisrienstrictementrienàfoutre. Manque le galion – nan, gaillard, luron, vive le mixte – je savais que j’étais avec Josh, il est passéoù l’con.

« JOSH ! J’AI UNE SUPER POUBELLE ! VIENS MIRER ! »

Y a une grande différence entre un barathon et un bar à thons, c’est que dans le second, tu vomis plus vite – désolélesfilles.

TOULOULILOU !
TOULOULILOU !

Qu’est-que l’bordel ? Ca vient de mon portable – trois heures du mat’. L’alarme. Je fous une alarme à mon portable. D’puisquand ?
Oh putainohputain. Qu’est-ce que pourquoi que… Ah merde !
MOJITO ! pas celui que j’ai bu (englouti ! Comme l’océan a englouti le Titanic, bonsang Leonard, y avait de la place sur cette putain de planche !), nan, l’autre, celle qui me fait l’effet quand j’ai bu quinze mojitos, de suite, avec une écuvette – nan -, une éprouvette (nanplus), le truc des chapeaux pour les fous, là, la grande vulve grande avant et fine après (ranafoutre !). Mojito, fallait que je la rejoigne ! Sinon ! Beeeeeeettttttzzzttttt, Incontestable bonjour, merci d’avoir été citoyen japonais ! je t’en foutrais, j’arrive Moji ! Laisse-moi juste le temps de trouver l’adresse et le grand con !

« JOOOOOOOSSSSSSHHH !!! TEOU ! ONESTOU !!! »

Ah mais oui ! Une autre poubelle ! Lachance ! C’estpourçaquejavaislatêtededanst’tàlheure, ouais ! Je plonge ma tête après avoir traversé la rue, en diago, marche en crabe, c’estlafête –nan - ! Il fé tout noir à nouv’, mais je hurle quand même :

« JOOOSH, THELA ?! » J’hésite, chuicon comme la Bretagne, Josh peut pas être là-dedans. Mais quelqu’un d’autre, ouais, va peut-être m’aider pour sûr, hein : « KATTTOOO ! TELLAH ?! » (ella)-tututuuut,tututuuut,cejenesaisquoi. Nan, l’estpaslà.

Je ressors la tronche de la poubelle avec le monde qu’a oublié la ligne droite, je cherche bien Josh maintenant, ctadire que je plisse les yeux dans l’obscurité. Faut vite qu’jrentre à la maison avant de me faire atomiser… Quoique… J’ai kamême soif. On se fait quand même deux bars après ! Nan, trois ! « TROISETDEMI, VENDU C’EST PESE ! »
Ah putain, lé où le pantalon ?! Chuisencalecif avec le haut (jcrois). Ah putain, alcool, où que tu nous as emmenés, qu’est-ce qui sépassé ?
Revenir en haut Aller en bas
Joshua Sullivan

☆ Médaille olympique du célibataire heureux. ☆

I'm a star of this forum: ★
Ticket of control : Aucun
Little story: Here ♫
Relationship and historic: Here. ♫
Mail'Box: [url=????]Mail'Box[/url]
Messages in this world: 702
Post's Rp's: 160
Date d'inscription: 02/05/2014

++ ;;
& Blabla ;;: Membre des Incontrôlables ∆ Anarchiste ∆ Impulsif ∆ Têtu ∆ Possessif ∆ Ambitieux ∆ Dragueur ∆ Créatif ∆ Fumeur accompli ∆ Acharné ∆ Protecteur ∆ Spontané ∆ Taquin ∆ Attaché à sa famille ∆ Nocturne ∆ Astucieux ∆ Passionné par les modifications corporelles

Atypique ∆ Charismatique ∆ Grand ∆ Imposant ∆ Bien bâti ∆ Tatoué ∆ Piercé ∆ Cheveux colorés en bleu/turquoise ∆ Yeux verts clairs ∆ Traits sérieux ∆ Barbe quelque peu négligée ∆ Style vestimentaire décontracté ∆ Voix rauque et masculine
Époux/se : Célibataire.
Disponibilité: Hum, à voir. ㋛

Voir le profil de l'utilisateurEnvoyer un message privéEn ligne

MessageSujet: Re: Blocs de vie Ven 12 Juin - 22:49 Répondre en citant Editer/Supprimer ce message
Et là ils ont causé, jacté, braillé, de tout, de rien, du dernier porno dans l'espace avec Kimmy Takeda et ses teleboobbies à la dernière bagnole volante de chez BMW, une marque allemande qui puait l'essence de parfait tocard du temps où l'anarmobile passait pas pour un tas de taule bon pour la casse. Toujours un brin d'essence dans le gosier pour attiser leurs rires, crachats, gueularderies et de la fumée dans les bronches quand elle n'était pas aux bords des lèvres, de la simple gitane au bédo bien tassé.

Et v'la qu'au fur et à mesure de la reconnexion avec leur monde, la déconnexion avec la Terre se faisait crescendo, ça montait en puissance, les emmenant loin, loin looooooiiiin, vers d'autres cieux et au delààà...

- Si tu vomis... Vomis là d'dans.

C'est que c'est pas facile de viser du vomis quand t'as juste un petit (tout petiiit) godet qui te sers de dégueuloir et que c'est ce même petit pot en plastoque que t'as chopé tu sais pas trop où dansleculd'unevache qui te sers pour écraser tes mégots et puis il va où le gars là, mais revieeeeens! Mais oooooh! C'est à toi qui cause espèce de troufion jauuune! Eh, mais, eh mais, eh mais il s'est barré ce connard et pis toi tu voudrais bien le suivre mais ça tangue sévère là le sol il est plus foutu très droit, tu sais pas c'qu'il a foutu le tavernier mais y a son parquet qui se barre en couille, v'la autre chose, bahaha, peut être qu'il s'est amusé à foutre ses lattes tout en bordel pour faire marrer les clients, bah c'était une idée de merde parce que ça fait la troisième fois que tu manques de te vautrer la gueule sur son plancher de meeeeeerde. Bar de meeeeeeerde, plancher de meeeeeeeerde, pieds de meeeeeeeerde! Mais heureusement y a M'sieur le godet/écrase clope qu'est là pour te guider ouais parce qu'en fait c'est un pot magiique qui te montre la boooonne directiooon, et même qui s'appelle Berangère parce que c'est joli Berangère, ça sonne marrant dans ta bouche c'est tout pas d'ici ces noms là pis ça fait swag pis c'est Nathou qui te l'a appris ce prénom là, parait que ça fait pas des masses fureur dans son pays natal mais z'ont pas de gouts ces gars là, suffit de voir la tronche des fringues de son pote pour savoir qui z'ont pas de gouts les occidentaux, mais eh mais d'ailleurs il est passé oùùù Nath? Ah mais ouaaaaais mais c'est la nénette à qui t'as taxé une clope làà, c'est de sa faute ouais, fallait dire aussi, elle avait deux gros nibards vachement convaincant mais t'sais pas c'qu'il a aujourd'hui ton sex appeal, tu ramasses que des prunes dans la gueule avec les gonzes, ça doit venir du bras, ah ouais ça doit les refroidir ça doit être pour ça ouais, t'as une dégaine de vétéran maintenant faut t'y faire:

- SAYA IL EST OU NATH?
- Pourquoi tu gueules? Je suis pas sourdingue. T'as regardé dans ton pot?

Tu regardes mais tu vois rien. Dans tout les recoins tu cherches. Bah merde. L'est pas dedans là. Le regard un peu vide tu redresses les yeux vers le patron en secouant la tête d'un air triste comme une vieille qu'aurait perdu son chihuahua:

- Il est dehors. Et rentrez les gars, vous êtes fait là.

Qu'est c'qui dit? Qu'on est fait? MOUHAHAHA! Toujours le mot pour rire ce con là! Tu le lui baragouines en langage codé, parce que les mots ils sont pas sortis comme ça en vrai, ça s'articule pas bien à la sortie comme si y avait ta bouche qu'avait la flemme de faire son taf. Boarf, il avait qu'a connaitre la langue des tocards et pis braah, tu lui refilerais un dico à l'occase. T'as le groin dehors pis il fait genre chaud maiiis chaud! Allez zou on fait tomber le haut, BON LES NANAS Z'ETES OU LA? Y A DU PECS EN MOUVEMENT! Putain de bordel de oh! ... *KLING* Meeeeeerde. Aaaaah, t'as du gravier plein la paume pis ça gratte rouge sous la valide et de l'autre t'as raclé la carrosserie dans ta chute, grmf, va falloir passer chez l'garagiste quand tu seras pété d'thunes. Aaaaaah! T'entends le Nath qui gueule au loin! Et puis y a une poubelle volante qui traverse l'espace et mais eh mais AH MAIS...:

- EULAAAH FILE MOI CA TU VAS AVOIR UN ASSI... dent. UN ASSID...dent. TU VAS CREVER L'TARMAC!

Eh mais c'est qu'elle veut pas se barrer la poubelle, vissée sur sa gueule, bahaha qu'il est con, bahaha il va détrôner Katô l’éboueur avec sa gueule de poubelle ambulante. Sa femme va plus l'reconnaitre bahaha. Bahaha, tu te marres, mais bien quoi, comme un porc qu'on égorge. Et puis en fait non c'est Nath qui faisait une blague bahah, il tenait la poubelle pour pas qu'elle parte pis que tu crois qu'il était vraiment coincé et en fait nan il a lâché prise d'un coup sec et t'as fait un beau ralenti en arrière (danstatêteçaavaittropdelagueule) pour te ramasser sur le cul pis CLINGE! Encore un coup de peinture qui prend cher mais c'était vraiment marrant, bahah, ça valait le coup, le con, bahah, il est vraiment con ce mec:

- AAAaaaaah! ... BAHAHAHA t'es coooooooooooon!!

Bras dessus bras dessous, tu le soutenais pour pas qui tombe parce que franchement, il arrêtait pas de faire dévier la direction ce con, bahaha, il était trop fait pis intenable oh. ET PUIS LA, là, il a eu une idée brillante, mais genre, terrible, que même toi t'aurais pas eu. Parce qu'il te cause que blablabla il doit voir sa Cendrillon pour lui rouler une galoche pis qui faut pas trainer mais qui sait pas où c'est chez lui, mais qui sait où qu'elle est elle, pis qu'elle travaillait, et pis alors t'as rien eu à dire que direct il a dit qu'on allait à son taf pour qu'il la viole sur le comptoir (c'estton raccourciçamaisc'estpasvraimentcequ'iladit) toi tu te voyais déjà virer le truc en partouze parce que de souvenir elle était pas dégueu madame Keze... Keze... Keke.

- MOJITOOOOOOOOOOOO!

Que vous gueuliez dans le téléphone.

- MOJITOOOOOOOOOOOOOOOOO! TA BOUCHE TAYO MOJITOOOO!! Y A NATH FAUT PAS QUI MEURT PARCE QUE C'EST MON AMI ALORS ON ARRIVE!

Tu connaissais pas trop le contexte, enfin ouais si, grosso merdo Nath te disait qu'elle avait un taf de meeerde pour un salaire de meeerde, et qui fallait casser la gueule à tout ces cons et la sauver genre Tarzan et Eve, on allait se la jouer les trois mousquetons, Berangère et la poubelle en étendard vers la victoire, et ouais c'était un programme parfait pour la soirée. En plus t'avais demandé:

- Et y a boire là bas?

_________________
Merci Kato Iga pour ce génialissime dessin. Tu sais que je t'aime beau frère?



Dernière édition par Joshua Sullivan le Sam 20 Juin - 15:58, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
victorledelfin
Nathaniel Kezeyencko

Exploseur de Mots

I'm a star of this forum: ★
Ticket of control : Aucun
Little story: Trogne et histoire
Relationship and historic: Le réseau
Mail'Box: Tu peux toujours cliquer, torpinouche
Messages in this world: 267
Post's Rp's: 140
Date d'inscription: 08/05/2014

Voir le profil de l'utilisateurEnvoyer un message privéEn ligne

MessageSujet: Re: Blocs de vie Sam 13 Juin - 3:18 Répondre en citant

Spoiler:






Josh, c’est un putain de presgidtateur (où mot tierce équivalent) parce qu’il a volé mon portable sans même que je m’enrendecompte, kamême, un vrai mesmer, ce gars, et valà qu’il contacte déjà ma mie de pain. On hurle tous les deux dans le téléphone pour lui dire bonjour (politesse) et après, Josh beugle un truc et comme zai pas trop envie de prendre la co de ma femme, je beugle en même temps que Josh pour que ça aille pluvite :

« MMMOOOOJJJIIIISIONDORTPARTDESUITENSEMBLE, ON SE FAIT CUIRE ! COMME DES PUTAINS D’ŒUFS ! T’AS DEJA VU DES ŒUFS CUIRE MOJI, PARCE QUE C’EST MOCHE QUAND CA CUIT TROP LONGTEMPS !!! » J’crois que cuire s’est imposé comme verbe, parce que c’tait Joshetmoi qu’étions cuits. Pour le mot « œuf », pas d’expli.

Alors Josh et moi, comme les quatre mousquetons, mais sans lui et un autre (donc sont plus que deux, ce qui est normalement l’exactnombre qu’on est luietmoi), on fonceversson bar. Juste dommage que je me rappelais plus de l’adresse mais… c’est pas grave, quand on est beurrés, pas besoin de cohérence ON DIT QU’ON Y ARRIVE !!! Bras dessous, bras encore plus dessous, comme des dessous de bras. On traverse la ville comme des motardssansmoto, mais tout de même en faisant plus de bruit. Nos beuglements de rire valent bien une cylindrée de champion, et comme on va moins vite, les gens peuvent mieux profiter de nous. Onestgentils.
C’est bien beau, mais il est où Katô ?

« Dis Josh, ilestoù Katô ? » Puis l’ours demande s’il y aura à boire ! Ouais y aura à boire ! Fiesta ! On va joindre, comme on dit, les tuiles à l’ingérable. Très important, ça, le secret de la vie. Pour respecter ce secret, y avait un truc d’ailleurs, pour que ça marche de façon générale : tu fais un truc important et tu bois en même temps. Hips, t’as joint l’lutine à l’âge de glace.

On arrive alors devant le « lupanar » qu’est un drôle de mot à employer quand t’as même oublié le nom de ta mère, c’juste un bar joli (c’est faux, pasjolinon), sauf que dedans, si on te dis que ça mousse, c’est pas forcément la bière (BIERE !). Pis après, Josh et moi, côte à côte, comme deux vieux frères (en fait, ça, si, on était deux vieux frères), on e!n!f!o!n!ç!a les portes mode John Wayne pas smile – enfin, Josh enfonça la porte, moi, je la défonçai. Ctadire qu’au lieu de pousser le battant, je passe aux travers de la vitre parce que j’ai foutu mes mains partout. Je tombe comme un con à l’intérieur, je me coupe à divers endroits, pis je me relève sacrérapidos en enlevant les bouts de verre comme si c’était des moutons de souchière. Je pisse le sang sur les pognes et sur la moitié du visage.
Mais au moins, suis entré avec panache.

« Bigre. »

L’intérieur est pas jouasse, je vous le fais pas dire, rien à voir avec le Révolutio qu’est peut-être dég, mais au moins, c’est voulu. Ici, on dirait juste que les silicones des filles ont obligé le patron à recadrer ses investissements. Mais trêves de falg lor »eneis !

Parce qu’au-delà de la joie de retrouver Moji (qui se cachait où d’ailleurs, normalement, elledevraitêtretoutenue parce qu’elle m’a dit que JAMAIS AU VENT JAMAIS jeverraissatenue, si je la prends au mot, sophisme ettout, on devrait avoir une bonne surprise), je sentis un nouveau sentiment en moi ! La colère ! je vois rouge vite, surtout quand j’ai des raisons, surtout quand ça concerne Moji, qu’elle soit le bourreau ou la victime, et surtout parce que l’alcool me disait que c’était vraiment une chouettidée. Je me remémore qu’ici, c’est son endroit détesté, c’est le nid de ses miasmes et de ses désespoirs. Que devrais-je faire ? Tout détruire. Y a la colère qui m’monte si vite que je crois que j’ai le visage rouge, sans réfléchir, sans me rappeler des raisons, je me dis « Putain, dois tout saccager, c’est le malheur de Moji partout, affiché sur les murs, qu’on frappe du pied quand on marche, les rires gras des clients… ». Nan, jamais j’étais venu ici. Jamais j’y reviendrai. Alors autant que l’endroit profite de moi. Je me contrôle plus. D’solé Josh, chuis vénère.

Je me rapproche du comptoirtiens, et j’commande une pinte de pisse. Le barman qui me louche pas comme je veux, me la sert bien. Dès que j’ai ma dose, je bois tout le verre d’un trait en deux secondes, en bref, à la Belge, pis je lance le verre contre une vitre si fort qu’elle se craquèle de toute part. Je saute sur le bar, je dégomme le barman saucissonné de voir ça d’un coup de pied qui le fait s’effondrer comme une énorme pâquerette dans ses bouteilles qui se fracassent la gueule (legassis). J’en prends une, du houzon, c’est dégueulasse, je peux sacrifier l’horreur et je la fracasse contre une autre vitre pour que tout le monde ait mon attention :

« HEYY !!! HEEYYYY LES BLANCOS DU SLIPS, LES BAVEUX DU DESSOUS, LES PERVERS QUI FLINGUENT ! Je vous présente MON AMI POUR LA VIE ET MOI ! VOYEZ NOUS COMME… BEUH, L’INQUISITION ESPAGNOLE !!! » Beuh, putain, envie de vomir à crier et un demi de bière qui frappe l’estomac et retourne tout le bousin, j’ai l’aigreur qui remonte. « ET EN TANT QU’INQUISITION DE L’ESPAGNOL, ON EST OBLIGES DE REPROUVER FORTEMENT VOTRE ATTITUDE DE GROS VICELARDS DEGENERES !!! JE VEUX DIRE !!! Quitte à avoir un bar avec des femmes que vous pouvez cintrer, hein ! Autant qu’elle soit directement nue ! Autant que vous puissiez rendre la monnaie avec la chipo maintenant de suite, nan ?! Vous faîtes genre VOUS FAÎTES TOUS GENRE ! que vous êtes des saintes-nitouches alors que vous êtes juste des saintes-nichons qui s’assumez pas, merde ! Vous êtes des porcs ! Et en plus, vous faîtes semblant que non ! Vous allez demander de l’extra à-côté, avec le petit doigt, ça me DEBECTE ! ET JE VOUS DEGUEULE ! TOUS ! L’INQUISITION ESPAGNOLE...!!! » Je manque de tomber, putain de gravité aléatoire ! « EST CONTRE CES CONNERIES !!! SOIT VOUS ASSUMEZ, SOIT VOUS FOUTEZ RIEN ! PAS DE DEMI-MESURES ! Je hais les demi-mesures ! Mon pote Josh anonyme vous le répétera mille fois si vous le lui demandez ! BANDE DE BANDE DE FILS DE PUTES ! TOI LA !!! » Je saute et je me casse la gueule sur la table du type qui me mirait mal assis sur sa chaise. Je me relève et je le prends par le col de la chemise, je le soulève : « Toi, t’es là pour queuter, nan ? Alors QUEUTE ! » Et je l’envoie direct sur une serveuse immobile où ils s’percutent et manquent de tomber. « ET TOI ! » Je récupère un autre gars qui tremble de peur – dommage, je la sens ta putain de peur, « TOI, t’es juste venu ici pour siroter un diablo, hein ? » Je lui prends son verre, je sens, je goûte, je l’explose contre la table. « Vous tous, vous êtes qu’une bande de crevures irrécupérables, si Dame Nature faisait attention à nous, elle aurait honte ! Vous puez la saloperie, vos chaussures sont faites de goudron, vous avez rien dans la tête sinon du noir, du poison, du dégueulis que vous servez à tous les étages dès que vous ouvrez la gueule ! Vous êtes la lie de tout, tout ce que je peux nommer, vous êtes la croûte noire, vous êtes les ombres de la ville qui laissez une odeur d’œuf pourri toutes les nuits, vous êtes la merde sur laquelle les pauvres gens marchent et qui peuvent plus se décoller, VOUS TOUS !!!...» Je désigne l’ensemble de la salle avec mon doigt, « Vous tous, vous êtes rien d’autre que de la société, sa pire couche. Et je vois pas pire compliment je peux vous faire…
_ Monsieur, veuillez atten… » WOH LAUTRE, Y ME CHERCHE, LE SURVEILLANT ?! COUP DE COUDE DANS LE PIF, JE TE PRENDS PAR L’ARRIERE DU CRANE ET T’EMBRASSE LE COMPTOIR, MERCI POUR LE BRUIT, BELLE PERCU, BONHOMME !
« J’ai ma femme qui travaille ici en tant que serveuse ! Vous la reconnaître vite ! C’estlaplusbelledetoutes et c’est celle qui donne l’impression de chanter quand vous reniflez avec votre groin ! OU EST LE PATRON ?! Parce que j’ai envie de faire démissionner ma femme d’ici ! Et vous tous là, les coribards de l’endroit ! Qui a maté ma femme ?! Un bout de cuisse, fouiller le décolleté outrageusement, c’est dit que ses lèvres seraient parfaites pour vous astiquer le manchot, que vous la prendriez bien, là sur la table, elle pourrait pas refuser devant votre charisme de porc ! Je dégomme tout le monde VOUS ENTENDEZ ?! » Je prends un verre sale à-côté et je le balance vers une table, c’qui force ces pedros à se baisser fissa. « … TOUT LE MONDE qu’a pensé à un truc que j’ai dit ! OUAIS, JE SUIS PAS JOUASSE !!! JE SUIS IVRE MORT ET JE SUIS FOU FURIEUX !!! JE VOUS HAIS ! VOUS ENTENDEZ ?! Y a ma femme qui se trimballe dans sa tenue de pute à cause de vous ! qu’est obligée de supporter vos regards de trouduc’ parce que vous vous imaginez qu’elle vous est soumise ! qui doit supporter votre esprit de veau beuglant qui se croit le roi du monde ! qui se contagie avec votre saloperie de morale, d’esprit corrompu par toutes les saletés qu’a pu inventer l’humanité ! Je dis ça pour elle, je pense pareil pour le reste des serveuses ici que vous souillez rien qu’en bandant dès qu’elle passe prendre la commande ! Vous êtes la négation ce qui fait de nous des humains ! ET OU SONT LES COLS BLANCS, HEIN ?! QU’ON PARLE !!! WOH !!! J’AI ENVIE DE BOIRE VOS ARGUMENTS, J’AI SOIF !!! » Je frappe sur le comptoir avec mon poing, je hurle. Vu que je laisse un silence de cinq secondes de rien, on entendrait la plante verte de Katô péter, d’un coup, en moins de deux dixièmes (suis pas doué pour compter), je ramasse un tabouret que je défonce sur le comptoir si violemment qu’il explose, et je garde dans la main une des branches en bois, dont je me sers pour renverser toute une commande d’une table de gens qui se sont levés de peur que je les cogne. On entend patiemment le bruit de tout le verre qui pète et je reprends, de plus en plus furax : « J’ai envie de tabasser chacun d’entre vous, longtemps, chacun d’entre vous longtemps, pour vous remercier d’être des boulets moraux, pour avoir regardé ma femme, pour s’être branlé sur elle, et pour être une belle BROCHETTE DE CONS ! CA VOUS PLAIRAIT DE VOUS FAIRE RELUQUER, HEIN ?! TOI, REPONDS ! » J’écrase un verre avec mon bâton devant un type. Il réponds pas le gus. « PARLE PLUS FORT, T’AURAIS ENVIE QUE MOI, JE ME BRANLE DEVANT TOI EN PENSANT A TES FESSES PERSANES MAL TORCHEES ?! NON ?! » Pas bavard l’idiot. « JE SUPPOSE QUE LA REPONSE EST NON ! » Je fais tourner mon bâton et je continue de m’avancer dans l’assemblée. « Ça, c’est de l’hypocrisie mes chers, et ça non plus, l’inquisition espanish, elle piffe pas ! Maintenant, je vous le répète, j’ai envie de vous fracasser le con ! Alors les gens, ceux qui veulent s’en sortir sans beigne, qu’ils DEGAGENT ! » Je frappe une vitre qui vole en éclats. « CASSEZ-VOUS ! JE VOUS SUPPORTE PAS ! QUI POURRAIT DE TOUTE MANIERE ?! AVEC VOS AIRS PORCINS DEBILES, VOS ENVIES DE DOMINATION, DE PEDOPHILIE !!! BARK PUTAIN, vous me foutez un goût sur la langue que j’ai envie d’enlever, MAIS BARREZ-VOUS ! SORTEZ TOUS ! APPELEZ LA POLICE SI VOUS VOULEZ D’UN NOUVEL ALAMO ! VOUS PERVETISSEZ LA TENDRESSE EN CLAQUES, L’AMOUR EN CON, LES FEMMES EN OBJET, L’INTIMITE EN NEGOCES ! QUI VOUS A AUTORISES A ETRE DES HUMAINS AUSSI NULS !!! BARREZ-VOUS, JE VEUX PLUS VOUS VOIR, CEUX QUI RESTENT, ILS PRENDRONT LA BAGARRE DANS LA GUEULE !!! JE MAUDIS CET ENDROIT MAIS AVANT, JE RECUPERE LE SEUL JOYAU DES BAS-FONDS ! MOJI ! TU ES LA NOUVELLE DEESSE DES LIEUX !!! DIS ET JE FAIS, COMMANDE, ET J’EXECUTE ! JE PEUX COGNER CES GUEULES DE CRABES, LEUR CASSER DES MEMBRES, LEUR BRISER LE MEMBRE, EXPLOSER TOUTES LES BOUTEILLES, BOIRE TOUTES LES BOUTEILLES, INCENDIER, Y FOUTRE LE FEU, C’EST COMME CA QU’ON SE DEBARASSE DES INFECTIONS, DETRUIRE LES BRIQUES LES UNES APRES LES AUTRES !!! DIS-MOI TES ENVIES, JE TE LAISSE MILLE SOUHAITS POUR LA NUIT ! BALANCE !!! »

Je cherche Moji du retard maintenant, je la cherche et si la vois, je lui saute dessus et l’embrasse à pleine bouche, violemment, juré craché. Je suis en fury, je suis en rut, je suis incendiaire, je suis destroyeur ! J’ai des coupsdsang que je veux faire enquiller au reste du monde, je comprends rien à ce que j’ai, j’ai déjà bien résumé, ivre mort et fou furieux. C’est plus de la vie, c’est de l’explosion de vie, par à-coups, j’évacue le cocktail.
What a lovely night !
Revenir en haut Aller en bas
Natsumi Kezeyencko


Little story: Cliiiick !
Relationship and historic: Click Again !
Mail'Box: Mail'Box
Other faces: Keithu et Nirvanouille
Messages in this world: 206
Post's Rp's: 55
Date d'inscription: 23/05/2014

++ ;;
& Blabla ;;:
Époux/se : Célibataire.
Disponibilité: Libre pour un nouveau topic ! ♥

Voir le profil de l'utilisateurEnvoyer un message privé

MessageSujet: Re: Blocs de vie Lun 15 Juin - 14:41 Répondre en citant

Bloc de vie
Nathaniel Kezeyencko, Joshua Sullivan

Ça pue. Une vieille odeur de javel et d’encens bien dégueulasse, le truc qui vous pique le nez. Y’a eu une baston pour une histoire de baise dans les chiottes, la femme de ménage a dû passer derrière pour éponger le sang. Puis parfois ça cocotte le parfum aussi, le bazar bon marché que les nanas portent pour faire le tapin. Un mélange d’odeurs qui vous soulève le cœur jusqu’au bord de la bouche. Une odeur de superficialité et d’ironie dans un lieu aussi dégueulasse. Elle déteste le service de nuit. Elle aurait volontiers raccroché au nez du vicelard si ça payait pas aussi bien. Et la thune, elle en a besoin.
Heureusement elle dormait pas, vers une heure elle était déjà sur les nerfs. Pas moyen de joindre son VIP de mari. Et pourtant dieu sait qu’elle a violé les touches de son téléphone pour tenter le contacte. Mais il décroche pas cet abruti. La seule solution qui lui sauverait la vie c’est qu’il est bouffé son téléphone. Si c’est pas l’cas, il va l’entendre. Jouer comme ça avec leur vie, elle le faisait déjà suffisamment pour qu’il n’est pas à s’y mettre aussi. L’accident ? L’hypothèse ne l’effleure même pas, pas depuis celui de sa mère. Bref, elle s’est barrée de l’appart pour filer au taff, de toute manière, quatre ou cinq heures d’inégalités de plus, ça changerait pas la donne.
Elle voit les mêmes pourritures qui franchissent les portes, mais plus torchés qu’en journée. Ils se penchent trop près d’elle, les mains agrippées sur les hanches bien faites d’une putain quelconque. Ils gueulent trop, ils sourient trop, ils regardent trop. Si elle s’écoutait, un coup de talon aiguille entre les deux yeux et on n’en parlait plus. Au lieu de ça, elle se contente de les pousser vers les escaliers et jetant une clé dans les mains de la miss. Allez, éclatez-vous et foutez moi la paix. Mais depuis une bonne demi-heure c’est calme, on ne vient plus lui réclamer de chambre, on se rend directe dans le bar de l’hôtel. Un endroit qui se veut bon chic, bon genre où les gros vicelards se cachent sous des apparences de milord merdeux. Les filles on en parle même pas, souvent droguées, en mal d’identité, sans aucune dignité.
Trois heure du mat’, son portable vibre. Elle regarde, Nathaniel. Putain, c’est pas trop tôt ! Elle lève les yeux au ciel et décroche. Pas le temps de placer un mot, ça braille dans tous les sens. Attends, c’est Josh ça ? Et son mari en bande son arrière. Elle comprend rien, ils se mangent les mots l’un de l’autre, ça crépite et ça hurle. Quoi un œuf ? Quoi faut pas qui meurt ? Qui ça, l’œuf ? Elle éloigne le portable de son oreille.

- Merde les gars ! C’est quoi votre délire là ?!

Pas le temps d’en rajouter plus, ça raccroche. Elle fixe son téléphone avec de grands yeux, putain mais qu’est ce qu’il fout avec Josh à cette heure-ci ? Pas besoin d’être devin, on sentait l’haleine chargée d’alcool à travers le combiné. Elle fulmine. Putains de mecs. Elle s’attend au pire. Il a pas intérêt à foutre le bordel dans l’appart’.
Nouveau quart d’heure qui passe. Elle s’est ramené une bouteille de Jack pour se tenir compagnie, mais elle l’a oublié dans le vestiaire, alors en attendant, elle roule. Assise en tailleur, derrière son comptoir, elle se démène pour que ses doigts ne tremblent pas. Un bout de carton pas trop rigide en guise de filtre et on est parti. L’avantage ici, c’est qu’elle est jamais en manque de quoi que ce soit. Elle refuse les propositions pas nettes mais elle se laisse volontiers tenter par des offres moins douteuses. Elle préfère plaider la naïveté que le désespoir. Ca a plus de gueule quand même.
Elle manque de foirer son parfait rectangle vert lorsqu’elle entend un bruit fracassant. Bordel de merde, c’est quoi ça ? Action, réaction, elle refout l’herbe dans le petit sachet zip, fourre ce dernier dans son décolleté et se lève en vitesse. Elle entend gueuler. Double merde, c’est jamais bon signe d’entendre brailler dans ce genre d’établissement. Et comme par hasard, le vigile a décidé de finir la nuit dans la chambre de l’une de ces charmantes demoiselles.
Aller pas le choix, elle prend la batte cachée derrière le comptoir, vaut mieux être prudent dans ce genre d’endroit. C’est marrant, y’est marqué «Faites l’amour, pas la guerre » dessus. Elle souffle un bon coup, puis se relève. FAIS CHIER ! Y’a un trou béant dans la porte d’entrée, la vitre a été fracassée. Merde, c’est pas compliqué d’ouvrir une porte pourtant ! Elle se fige, elle reconnaît la voix qui hurle. C’est Nath’. Bordeldemerdemaiscestpasvraimaiscestpasvrai. Elle se précipite dans le bar salon. C’est vraiment pas vrai…

La déco est saccagée, y’a du verre partout, un public qui se pisse dessus et un Nath qui se déchaine. Personne n’ose bouger face à ce monstre braillard qui gesticule dans tous les sens, balançant ses pattes d’ours à tout-va. L’alcool coule dans tous les coins, les serveuses fixent avec de grands yeux effarés et la tempête continue de s’abattre dans tous les sens. Et bon Dieu ! Mais c’est quoi ce discourt ? Elle a raté le début, mais elle raccroche au milieu. Il envoie valdinguer des gens, et en écoutant ses paroles, elle se rappelle de cette brève conversation qu’ils ont eue sur son boulot. Elle se pince la lèvre. C’est pas vraiiiii… Mais putain qu’il est con. Pourtant elle a le sourire. Elle a un mouvement pour l’arrêter lorsqu’il chope le gardien des lieux mais elle se ravise, il est tellement bien parti qu’elle se voit mal le stopper. Elle est partagée entre la colère et la reconnaissance. Ce mec n’arrêtera donc jamais de se mêler de sa vie, qu’elle le veuille ou non. A lui secouer le cœur et à lui remuer les émotions. Nouvelle vague de rage, il s’attaque au mobilier non sans avoir défendu sa femme au passage. Il raconte n’importe quoi tout en ayant du sens, elle en rirait presque. Elle repère Josh non loin qui s’amuse du discours de son acolyte, tentant sur un second plan de brancher une serveuse tétanisée. Manquait plus que lui pour parfaire ce magnifique tableau peint par les flammes. Elle s’approche à grandes enjambées, Nathaniel est tellement à fond –comme d’habitude- dans son discours de grand révolutionnaire qu’il ne l’a même pas repéré. Ça tombe bien, il est tellement lancé qu’elle se voit mal s’interposer. Et elle a cette satisfaction sadique de voir ces Princes des décharges pleurer des larmes de sang. Qu’ils tremblent, qu’ils chouinent, y’en a pas un qui aura le courage de se relever pour se battre. Parce que Nath, c’est pas une femme avec des jambes de deux mètres et de la poitrine à vous en faire rougir, nan. Lui il ne fait pas que mordre, il arrache. Et ça, ça ne les tente pas trop.
Elle fout un petit coup de batte dans les côtes de Josh, juste de quoi signaler sa présence. Elle regarde sa collègue de haut, un brasier dans les yeux.

- Toi, tu dégages! La miss s’exécute, elle va se réfugier derrière le bar. Elle se tourne vers Josh. Elle est pas ravie de le revoir celui-là, pas depuis la dernière fois. Elle a un sourire ironique. Cette fois c’est à deux que vous venez foutre le bordel dans ma vie.

Nath gueule par-dessus ses mots, il l’appelle. Elle se tourne vers lui. Il est en fusion complète, si elle le touche, elle se brûle. Il gicle du sang de partout, il ressemble à un possédé, et au vu de l’odeur de Josh, la sienne ne doit pas être mieux. Son cœur se serre, arrête de parler imbécile, arrête de parler. Incendies tout, explose les, réduis tout à feu et à cendre, écrase ce monde insignifiant. Elle a un grand sourire accroché dans sa tête. Elle repère un porte-monnaie bien garnie posé sur une table encore sauve. Elle l’attrape. Balance ? D’accord. Elle envoie le projectile pile sur la trogne de l’hystérique en soif de vie, à pleine vitesse.

- Mon homme a-t-il fini de se faire remarquer ?

Pas le temps de s’approcher, il se précipite vers elle. Elle lâche sa batte et tente de le maintenir à distance. Pas question qu’il se lance dans un violent élan affectif maintenant, elle a rien contre le sang, elle a rien contre l’alcool, mais faut s’barrer d’ici en vitesse. Elle n’arrive pas à réfléchir correctement à ses paroles, ça semble irréel. Ca rentre pas dans sa caboche, beaucoup trop sous tension pour réfléchir. Il a de la force, mais heureusement, pas d’équilibre. Elle le pousse contre une table encore entière qui malheureusement chute avec le poids du Néandertal.

- Merde Nath ! Reprends-toi un peu ! On peut pas rester là ! Elle regarde autour d’elle. A feu et à sang, ça va gueuler. Elle pointe Nath du doigt. Et tu ne me regardes pas ! Ferme les yeux ! Elle frappe Joshua sur le torse en grognant. Et toi aussi !

Une honte de se trimballer perchée sur des escabeaux de douze centimètres, affublée d’une jupe qui vous ferait lapider dans certains pays. Le côté pratique c’est le décolleté qui fait office de fourre-tout. Une image dégradante de la femme qu’elle ne supporte pas de montrer si ce n’est aux débauchés à la cervelle ramollie par la baise. Ils ne méritaient pas de voir mieux.
La police va débarquer, et après deux séjours en taule, elle doute que la troisième fois se passe aussi bien que les dernières. Elle peut supporter la violence des coups, elle peut supporter de devoir se donner en spectacle, mais l’idée de perdre la tête l’enchantait de moins en moins. Nathaniel parvenait peut-être à quelque chose en fin de compte…
Elle se tourne vers Josh. Lui c’était vraiment le summum. Elle ne voulait plus à avoir à l’affronter, encore moins devant Nath. Elle sentait son bide se contracter juste pour cause de proximité.
Foutu pour foutu, il lui restait une dernière chose à faire avant de se barrer en vitesse. Les flics finiront par les retrouver mais la politique c’est qu’on ne s’rend pas sans se battre.

- Josh…. Elle le fixa un long moment. Non, il n’était pas en état en fait. Ouais bon, restez là !

Ni une ni deux, elle ramasse sa batte et fait demi tour en direction du bureau du boss. Pas besoin de chercher de midi à quatorze heure, elle tombe nez à nez avec lui dans le couloir qui mène à la réception. Il dissimule sa panique, complètement déboussolé par les rumeurs qui courent dans les couloirs. Mais oui, à propos de deux fous furieux qui se seraient introduits dans l’hôtel. Il la juge de haut, comme d’habitude.

- Natsumi ! Qu’est ce que c’est que ce… ! Le bout de bois s’écrase contre sa tempe, assez puissant pour l’étourdir, mais pas assez pour l’assommer. Un craquement sourd se fait néanmoins entendre, il se retourne, se prend le mur avant de s’effondrer au sol dans un gémissement. Elle le regarde, lâche la batte. Elle enjambe sa crasseuse carcasse et l’attrape par le col de sa chemise sans pli. Plus jamais, plus jamais vous ne laisserez trainer vos mains répugnantes de porc sur aucune partie de mon corps. Et plus jamais vous ne me regarderez avec cet air pathétique de puceau frustré. Jamais. Elle le relâche sans douceur, des poignards dans les yeux mais un sourire aguicheur sur les lèvres. Elle lui claque la tête contre le sol. Elle se redresse, enfonce son talon d’un coup sec entre ses cuisses, marquant la chaire tendre de ses parties génitales dans un bruit dégueulasse. Rappelle toi de ces talons de douze que tu me forces à porter. J’me casse.

Elle tourne le dos et part retrouver les deux ivrognes qui ne cesseront décidément jamais de la foutre dans la merde. Elle récupère son sac dans les vestiaires, n'essaye même pas d'arranger son chignon décoiffé. Cette soirée n’était pas censée se terminer ainsi. Elle entend les sirènes de police hurler dehors. Faut pas trainer. Et malgré son mari qui beugle, et son pote en train de reluquer les midinettes, elle les entraîne vers la sortie de service. Elle retire ses chaussures en route et les balance sur un pauvre imbécile qui gît sur le sol. Plus jamais elle ne participera à ce siphon lugubre qui bouffe les âmes en peine. Plus jamais elle participera à répandre ce virus poisseux du vice en dehors de ce lieu maudit. Elle se dégradera désormais seule, et non plus sous les ordres d’un impuissant. Une leçon de plus qu'on lui offre.


© EKKINOX

_________________


Merci à Ma Mymy chéwie *-* ♥♥♥:




Spoiler:


Revenir en haut Aller en bas
Joshua Sullivan

☆ Médaille olympique du célibataire heureux. ☆

I'm a star of this forum: ★
Ticket of control : Aucun
Little story: Here ♫
Relationship and historic: Here. ♫
Mail'Box: [url=????]Mail'Box[/url]
Messages in this world: 702
Post's Rp's: 160
Date d'inscription: 02/05/2014

++ ;;
& Blabla ;;: Membre des Incontrôlables ∆ Anarchiste ∆ Impulsif ∆ Têtu ∆ Possessif ∆ Ambitieux ∆ Dragueur ∆ Créatif ∆ Fumeur accompli ∆ Acharné ∆ Protecteur ∆ Spontané ∆ Taquin ∆ Attaché à sa famille ∆ Nocturne ∆ Astucieux ∆ Passionné par les modifications corporelles

Atypique ∆ Charismatique ∆ Grand ∆ Imposant ∆ Bien bâti ∆ Tatoué ∆ Piercé ∆ Cheveux colorés en bleu/turquoise ∆ Yeux verts clairs ∆ Traits sérieux ∆ Barbe quelque peu négligée ∆ Style vestimentaire décontracté ∆ Voix rauque et masculine
Époux/se : Célibataire.
Disponibilité: Hum, à voir. ㋛

Voir le profil de l'utilisateurEnvoyer un message privéEn ligne

MessageSujet: Re: Blocs de vie Sam 20 Juin - 17:23 Répondre en citant Editer/Supprimer ce message
Wooooh! Mate moi la donzelle au portique! On t'avait pas dit qu'on se rendait au pays des putains et du rose dégueulis sur les murs! Ah mais elle bossait là la Mojito? Rah c'te blague, au moins t'avais pas eu à la payer quand t'avais mordillé ses tits. Mais v'la que le Nath il sort l'artillerie lourde et se met à tout péter dans le bar t'y comprends que dalle mais tu suis le mouvement en l'encourageant de la voix par des braillements gras et en foutant du talon dans le décor pour que ça fasse du bruit, mais de ton coté t'as déjà pointé le regard vers une brune aux bras tatoués même que ça lui faisait comme une bande dessinée sur la peau.

Elle a le regard de braise et des atouts bien enrobés dans son moulage en cuir, tu cherches plus t'as trouvé, ton pote commence son ramdam, pire, un discours, c'est la fête ce soir bibi, t'enroules ton bras autour de la gonze qu’hésite entre te repousser et serrer les fesses et attendre, flippée qu'elle est devant le spectacle qu'offre l'autre furieux derrière le bar. Tu lui colles des mots qui rassurent à l'oreille pour pas qu'elle s'effraie et qu'on en vienne au fait rapidos parce que t'as une vue plongeante sur son décolleté qui t’obnubile bien plus que les mots décapants du Nath, et t’arrive presque à la détendre avec ton allure faussement tranquille le temps de la séduire en mode géant protecteur. Tu fais genre que tu t’intéresses à elle, tu lui demandes si elle bosse ici, comment qu'elle s'appelle, si elle connaitrait pas une Mojito par hasard? Parce que toi et ton poto étiez venu pour elle et que ce dernier était super dingue de sa femme et pas complètement fou contrairement aux apparences. Tu parles comme si vous étiez les héros de l'histoire, en sourdine bien sûr parce que le blond braille bien assez fort comme ça, et puis merde c'était le cas quoi, pis s'ils comprenaient pas c'est qu'ils étaient tous des cons qui méritaient des bennes dans la gueule.

A force de lui raconter de la merde et de faire genre que tu t’intéresses à sa gueule, elle a moins de méfiance dans le regard et tu sens qu'elle serait presque prête à se laisser embarquer, le poisson commence à mordre, pis là y a Mojito qui finit par rentrer sur scène et direct ça cloue la gueule du Nath vu qu'il se retrouve la bouche occupée à lui rouler un patin. T'as tourné la tête à ce moment là parce que quand t'as vu se faire le contact entre ces deux là y a eu comme un relent nauséeux et mauvais qui s'est fait ressentir en dedans, comme une vieille trace de jalousie qui n'avait pas raison d'être, alors t'as empoigné Chiyoko et tu l'as embrassé sans prévenir, elle eut un petit recul de surprise mais adhéra au contact pour finalement venir te bouffer la lèvre inférieur et t'enfoncer sa langue au fond du gosier, mais merde, ce qu'elle embrassait mal...! Tu t'en contentes quand même, ça voulait pas dire qu'elle était mauvaise au pieu et t'as tes mains qui vinrent caresser le cuir palpant ses courbes à l'aveuglette.

Puis aaah! Bordel, mais quoi?! T'as l'autre folle de Natsu qu'est venu jouer de sa batte sur toi et qu'ordonne à sa collègue de foutre le camp, mais hein? Mais NAN! Tu lui sers un regard mauvais alors qu'elle te reproche de venir foutre la merde dans sa vie, t'as envie de l'ouvrir, mais t'as rien de malin qui te vient, ça te fait franchement bizarre de la revoir, et de paire avec Nath en plus. Et puis à la fixer cinq minutes t'as un la mélancolie qui vient poindre et tu lui sors sans artifice dans le ton:

- Ca me fait plaisir de te revoir Moji...

Puis en bonne femme bien servile elle repart chercher Papa Nath qui s'est remis à gueuler, il ressemble plus vraiment à un homme à ce stade mais plus à une bête enragé bonne pour la piqure, t'en profites pour chercher du regard ta nénette qu'est partie se planquer, tu brailles son nom dans tous les recoins et bouscule la clientèle parce que le navire tangue sévère en pleine tempête. Tu finis par la retrouver et l'attrape par la main - elle était partie dans les vestiaires chercher ses affaires - pis alors on te dit qu'il faut se barrer, que c'est la merde, t'entends en effet une sirène au loin et tu te dis que ça va pas tarder à être marrant, le sourire large et content du mec qui va peut être pouvoir frapper du poing dans pas longtemps. Tu suis la bande avec ta nouvelle gonze qui trottine derrière sur ses talons hauts la main accrochée à la poche de ton jean arrière, pis y a Mojito qui tente à nouveau de te dire un truc mais finalement nan, bah. Tu te tournes vers Chiyoko et lui dit de pas bouger, comme qu'elle a dit la petite fée, pis alors tu retournes vers Nath et lui sors en lui tapant sur l'épaule:

- Bahaha! Enfoiré! Tu les as défoncé avec ta parlotte d'taleur! Bon et qu'est ce qu'on attend pour leur foutre leur raclée à ses connards, c'est qui qu'a touché à ta femme la d'dans? Pis c'est qui qui t'as touché toi Chiyo hein? Que tu rajoutes en te tournant vers l’intéressée, t'as le doigt qui se pointe en direction des clients qui s 'empressent pour la plupart de si tirer du bordel. WOH NATH FAUT QU'ON ATTAQUE ILS SE FONT LA MALLE CES CONNARDS!

Alors tu fonces sur le premier qui te vient, lui décochant un uppercut dans la gueule hasardeux qui tombe pas trop mal, le mec, paralysé de peur bougeait pas d'un iota par chance. Et t'enchaines sur le suivant, t'aperçois du coin de l’œil Natsu qui se venge sur l'un d'eux, et tu te dis que même si t'aimerais bien y rajouter ta signature, c'est pas tes affaires, et cette pensée t’énerves un peu plus et t'injectes de l’énergie supplémentaire pour foutre des torgnoles. Les vigiles rappliquent et ça devient ardues, tu t'en manges dans les côtes et dans la gueule, tu réponds de bonne grâce mais t'y vois double et c'est chiant, ton point d’équilibre tangue vachement. Mais ça te fait marrer et t'aimes presque autant recevoir que donner, n'empêche qu'à la fin tu réalises un truc et gueule à ton collègue:

- Woh faut que j'me calme s'ils m'en foutent trop dans la gueule j'vais ressembler à rien et Chiyuku elle va se défiler... Eh mec, elles sont où les filles?

T'as relevé la tête, puis c'est le timing parfait que choisi Mojito-le-petit-train pour venir vous cueillir. Alors t’assommes pour de bon les vigiles, fini de jouer bordel, et vous prenez la tangente fissa avant que la flicaille débarque. T'as l'arcade ouverte pis des bleus dans les coins, tu fais pas le compte, tu t'en fous, tu cherches ta miss des yeux pis vous la retrouvez dans la rue en train de fumer sa clope et de vous attendre. T'arrive à sa hauteur les bras ouverts un braillement de plaisir sincère au bord des lèvres et tu l'embrasses, l'amenant contre toi:

- Vous avez rien? Tu vas bien?

Qu'elle te demande en tâtant tes plaies comme pour vérifier qu'elles étaient authentiques.

- COMME UN CHARME!! Tu te tournes vers les Kezeyencko et ton regard s'arrête sur elle un moment comme par défi, tu bloques un peu, avant de reprendre. On va p'têtre aller se pieuter chacun dans nos lits maintenant qu'est c'que z'en dites?

T'aurai bien poursuivit la soirée, franchement, c'était marrant, mais ça te faisait vraiment bizarre de voir ton meilleur pote collé à elle, en plus cette situation te pesait vraiment, il savait rien de ce qui s'était passé entre vous et t'aurai pas su dire s'il fallait qu'il l'apprenne ou non. Quelque part, t'avais envie de tout balancer parce que c'était comme mentir que se la fermer et tu sentais qu'avec l'alcool, l'info pouvait déborder de ta gueule à tout moment. Mais ça jetterait un froid, et pis t'aurais pas su dire ce qu'il en était pour elle de tout ce merdier. Et puis t'allais pas rentrer seule, c'était toujours ça de gagné.

_________________
Merci Kato Iga pour ce génialissime dessin. Tu sais que je t'aime beau frère?

Admin
Admin

Messages : 72
Date d'inscription : 17/09/2015

https://justmarriedsave.forumactif.org

Revenir en haut Aller en bas

Un grand boulet ça implique surtout de lourdes responsabilités (P.V : Joshua) Empty Re: Un grand boulet ça implique surtout de lourdes responsabilités (P.V : Joshua)

Message par Admin Jeu 17 Sep - 11:29

Bloks.Putain,chuis k’un blok.Le cerveau soudé au krâne,étiré de partout komme si on étendait les neurones pour k’ils sèchent de l’alkool.Je dévisse Moji de l’axe de mon dos,elle est lourdement posée kontre moi.J’évite de bouger parke ke kand je bouge,les artikulations réveillent la tête;penser m’ékrase.Implosion électrik.Chuis sur le sol,Moji aussi,son bras touche enkore mon épaule et je dékale le bras;on n’a rien fait, normal,la dose de rhum avait dû salement mollir le bas.Puttaaiiiiiinkkk.Chuis debout avec la kuisine qui tangue,solidement ankrée sur un axe que je partageais pas…vous avez l’heure s’il vous plé?Je me sers une karafe direct,la première,je m’inonde les cheveux avek pour refroidir le moteur,la sekonde,je te la bois intégralement, goulot dans la gueule de bois,pis je t’enfile ça sévère,la pomme d’Adam danse et je déglutis tout bien kochonnement.Ca va pas du tout mieux, nan, mais pas grave, je prie pour ke le doliprane de l’évier fonktionne kand même dans le futur proche.En attendant,je recherche mon portable,et je te le retrouve dans le slibard collé au paket.Hin hin, le moi du passé est tordant.122 messages de Josh… ke je vois kand j’appuie sur l’ékran.Cé pas fé chier le lourdaud,c’est ça ké bien.Mes cheveux trempés goutelettent de partout sur le salon–chuis sympa donc je réveille à moitié ma femme en me plaçant au-dessus d’elle.Mes pieds tapent kontre une bouteille de pinard mauvais marché ki roulent et roulent et s’arrêtent kontre un pied de table basse.On a géré l’after elle et moi.Putain,s’est passé koi après le déluge chez Moji?J’abandonne les réflexions,les pensées pèsent leur poids,pouah,envie de les cracher,empâtées qu’elles sont,la bisbille collée,chuis rien bon qu’à kuver et éviter le soleil–je vois ces rayons qui incendient ce ke les volets laissent passer dans l’appartement.Y a une odeur de dégueulis qui vient des chiottes. Je leur dresse un doigt d’honneur,k’elles se nettoient avec ça.Je peine à me souvenir,moi ki normalement pense en tornade,là,c’est rien d’autre ke de la boue ki fé mal.Genre,foutez de l’argent dans une tête de loup-garou,vous allez voir s’il kiffe.Idem ici,douleur ki reste,ki stagne,ki bouillonne,ki emplit et ki se déloge pas.J’ai de la fatigué ki dégouline par les yeux,je dois avoir des cernes de kompèt’,envie de rien foutre,de rien faire,de me laisser tomber là…J’imagine la trogne de l’autre abruti,Josh,doit pas valoir mieux ke moi aktuellement.Je manke de chuter,je manke aussi de me rendormir,je cherche kelke chose à bouffer et kand j’ouvre le frigo,autant vous dire ke y a plus de koi boire.Même le jus d’orange s’est fait sukrer.Raaaah, bon sang de bon rhum,chuis bon à rien là maintenant,mais j’ai kand même envie de passer du temps avec Josh–pas de suite,pas dans la journée,pas dans cette optik,kand je me serais rétabli.Du temps ke j’ai véku,il est futile de se dire k’on boira plus même si c’est ce ke krie tout l’organisme –laissez-moi cink heures et le foie returbine,je le sais,je le sais farpaitement maaaaaiiis…vais essayer d’y kroire néanmoins. Ke le grand krik me krok.Je touche plus à la boisson…jusk’à ce ke je change d’avis.Faisons komme ça.En attendant ke je termine mes promesses de merde,à la kon,j’envoie un texto à l’imbécile,je lui balance, du genre,t’es où.Bonne prékaution,avek le peu de sang qui lui restait dans les veines,pouvait s’être akouplé avek une poubelle et avoir trouvé ça bon.Je rote,je pisse,je fais mes truks trankille,j’oublie la douche,ça sert à rien,je sentirais kand même le pinard après même si je me buvais le shampooing.Josh a pas répondu,je lui renvoie un autre sms ki dit k’est-ce k’on fout pour la prochaine fois.J’avais un peu de temps libre ces derniers jours,j’avais pris des kongés koi,on réussirait bien à vivre sur la paie de ma femme nan?C’est tout obskur dans les alentours mais tant mieux,plus le cerveau a des informations sensorielles,plus il me gave.Komme ça, assis sur le kanap,chuis plus trankille et je déguste lentement les trouvailles du frigo,du genre,poulet glacé.Ca me fait du bien.Vu ke je termine l’assiette,j’envoie le troisième message à Josh,me souviens au moins lui en avoir parlé:prêt pour le travail?Je sais plus s’il avait akcepté ou pas mais bon,je parie k’il avait besoin de frik le laskar,il pouvait pas refuser et faire sa midinette.Pis merde,c’était du théâtre si je kaptais bien,y avait pas grand-chose à faire,pis y aurait des déguisements et tout et tout,ke du facile, ke du facile.Mais braaaaaah,le futur est trop loin,rien ke d’imaginer les sekondes de dékalage me font vriller la cervelle.
Revenir en haut Aller en bas
Joshua Sullivan

☆ Médaille olympique du célibataire heureux. ☆

I'm a star of this forum: ★
Ticket of control : Aucun
Little story: Here ♫
Relationship and historic: Here. ♫
Mail'Box: [url=????]Mail'Box[/url]
Messages in this world: 702
Post's Rp's: 160
Date d'inscription: 02/05/2014

++ ;;
& Blabla ;;: Membre des Incontrôlables ∆ Anarchiste ∆ Impulsif ∆ Têtu ∆ Possessif ∆ Ambitieux ∆ Dragueur ∆ Créatif ∆ Fumeur accompli ∆ Acharné ∆ Protecteur ∆ Spontané ∆ Taquin ∆ Attaché à sa famille ∆ Nocturne ∆ Astucieux ∆ Passionné par les modifications corporelles

Atypique ∆ Charismatique ∆ Grand ∆ Imposant ∆ Bien bâti ∆ Tatoué ∆ Piercé ∆ Cheveux colorés en bleu/turquoise ∆ Yeux verts clairs ∆ Traits sérieux ∆ Barbe quelque peu négligée ∆ Style vestimentaire décontracté ∆ Voix rauque et masculine
Époux/se : Célibataire.
Disponibilité: Hum, à voir. ㋛

Voir le profil de l'utilisateurEnvoyer un message privéEn ligne

MessageSujet: Re: Blocs de vie Ven 17 Juil - 10:22 Répondre en citant Editer/Supprimer ce message
Putain la gueule. Pas la tienne de gueule, quoique, t'es pas mal non plus avec ton far à paupière renversé sous les yeux couleur cerne. Nan, la sienne à Michiyo. Ou Chiyuko, ou t'en sais plus rien en vrai, tu t'en fous t'es trop choqué par sa gueule pour te souvenir de son prénom. Elle a collé ses mains fourchues sur ton torse au cours de la nuit et a certainement salopé tes draps de sa sueur et de sa mouille, t'avoue que même ce passage là, tu l'avais zappé, tu constates juste les faits plus tard lorsque tu remettra la main sur votre préservatif usagé. Un beau laideron, t'avais pas d'autre terme, surtout au niveau de sa gueule, le corps se tenait encore mais... Tu l'avais accueilli avec cette même moue dégoutée que celle que tu faisais quand on te forçait à bouffer des brocolis. Con de Nath, il aurait pas pu te retenir nan? Et ou est-ce qu'il était barré l'abruti? L'était rentré quand? Comment? C'était quoi le fil rouge de l'histoire déjà? Z'avait pas embarqué Moji aussi? Pourquoi c'était pas elle dans ton plumard? Ah ouais nan merde, nan nan, plus possible ça et AAAAH! Le mal de crâne te lance violemment, sans prévenir, bouffe, c'est gratuit. La bouche pâteuse, t'as méga soif, et méga envie de voir déguerpir cette sangsue vautrée contre toi. Décidément c'était pas ta veine depuis la sortie du CHU. A croire qu'en couchant avec Menza t'avais une sorte de malédiction de la baise, tu payais cher la tournée à chaque fois.

Sans aucune précaution, tu te dégagea du lit pour filer sous la douche et ferma la porte de la salle de bain à clef histoire qu'elle ne soit pas tentée par l'idée de te rejoindre sans prévenir. T'y passa un temps monstre, déjà parce que t'avais la trogne nébuleuse et la flotte massait ton crane inhibant vaguement ta gueule de bois, mais surtout dans l'espoir que durant le temps passé dessous, la donzelle se réveillerait et se tirerait d'elle même, profitant de ce laps de temps pour zapper les adieux. Mais t'avais beau camper là, t'entendis pas de claquement de porte, et pire encore, c'est trois tocs hésitants sur celle de la salle de bain qui se firent entendre.

- Josh? ...Le café va refroidir...!

Eh meeeeeeeeeeeerde. Tu maudissais ta connerie bien cinq ou dix fois, traitant d’obsédé ton membre tombant mollement entre tes cuisses.
Autant vous dire que cette matinée fut un vrai cauchemar. T'avais été détestable. T'étais pas du matin de base, encore moins avec les plans culs, encore moins que moins avec les plans culs thons. Tu traina tes grolles toute la sainte journée alternant entre sieste et boulot sur ton pc ou tu nous fis pas de grand chez d’œuvre. Y avait des journées avec, et des journées sans. C'était clairement une journée sans. T'arrivais pas à te décoller de l'esprit l'un des seul souvenir pas molletonné dans du coton te restant de la soirée: le regard lourd de sens que Mojito t'avait servi en plat du jour. Ça te remuait maussade de l’intérieur, heureusement y avait le reste, vous vous étiez bien bidonné avec Nathaniel, à foutre un bordel monstre partout ou vous passiez, sacré coup de bol de pas avoir fini au poste malgré toutes vos conneries. Et puis plus t'y repensais, plus il te manquait le salaud, finalement dans ta vie, la relation la plus stable et sentimentale que t'entretenait à l'horizon c'était la vôtre, fidélité et abnégation, pour le meilleur et pour le pire. C'est où qu'on signait? Pas question de se peloter par contre, évidemment.

Tu pianotais sur ton tactile trois phrases à son adresse vous donnant rendez vous au même lieu et aux mêmes heures que toujours pour finir par t'y rendre avec ton petit quart d'heure de retard traditionnel.
On met les mêmes et on recommence. Même plus besoin de la vue ni même du flair pour savoir où est ce qu'il était barré: au billard, à faire les cents coups avec la bande de gusses du jour, une rouge fila dans le trou lorsque t'annonça la couleur:

- On va calmer le jeu pour ce soir mec, ras le cul d'y voir plus clair au point de ramener des morues à la maison... Bon, tu gagnes au moins?

Tu lui tapa la bise et une tape dans le dos entre deux tours avant de ranger tes mains dans tes poches. Tu matais la partie en cours écoutant d'une oreille les paroles de ton ami, lâchant quelques râles en réponse à ses commentaires. Dans le même temps tu te refis l'historique de la veille, et alors t'arqua un sourcil et demanda:

- Et dis moi hier... Tu m'avais pas parlé d'un taf que t'avais à me proposer?

Lui semblait bien que y avait eu une histoire dans ce gout là, mais t'étais infoutu de te souvenir quoi, comment, et où.

_________________
Merci Kato Iga pour ce génialissime dessin. Tu sais que je t'aime beau frère?

Revenir en haut Aller en bas
victorledelfin
Nathaniel Kezeyencko

Exploseur de Mots

I'm a star of this forum: ★
Ticket of control : Aucun
Little story: Trogne et histoire
Relationship and historic: Le réseau
Mail'Box: Tu peux toujours cliquer, torpinouche
Messages in this world: 267
Post's Rp's: 140
Date d'inscription: 08/05/2014

Voir le profil de l'utilisateurEnvoyer un message privéEn ligne

MessageSujet: Re: Blocs de vie Jeu 6 Aoû - 22:01 Répondre en citant
Je sais, le meilleur remède contre la gueule de bois, c’est pas les techniques de grand-mamy qui pond de la tisane au p’tit-déj’, fallait juste trouver de la bière pis ça passait tout seul, au meilleur moment donc, juste pile quand on n’avait plus envie de s’en farcir, foie en grève, langue lasse. Enfin, déjà, la caboche lourdait moins sur les épaules, les perceuses étaient parties défourailler quelqu’un d’autre, j’avais juste la gorge sèche et une envie de me rendormir pour une bonne nuit de sommeil à la con afin que les symptômes post-éthyliques s’estompent.

Vas-y, pas peur de la mort et de l’orge, je retourne dans ce foutu bar sous l’invit’ de Josh pour le soir même, l’avait pas froid au foie l’autre, me contenterai peut-être bien juste d’un verre d’eau cette fois-ci, au début tout du moins, histoire de tempérer les ardeurs d’un corps en train de gueuler – merci la courante. Avant toutefois de revoir la trogne de Josh, cernes comprises, vu que le mastoc déboulait plus tard et que ma journée était trop vide pour que je la laisse dépérir sans rien faire, j’avais décidé de partir plus tôt pour le pub et de l’y retrouver tranquille ; y avait du flipper en 3D animation là-bas, et du billard ; les Jap’s avaient bien tenté de planter de nouveaux billards, de la modernité à la con sortie de la chiasse du singe le plus crétin qu’ils avaient trouvé, mais heureusement, juste à cette adresse, les billards étaient restés normaux, merci dieu et ta clique. Ici, ça avait pas encore décidé de se brancher XXIIème siècle bien, ce qui était malheureusement un avantage (ouais, parce qu’en fait, quand le futur était moins bien que le passé, soit vous étiez un rageux, ce qui est évidemment pas mon cas, soit l’humanité se barrait en couilles ; au vu de l’Incontrô, je vous laisse deviner sur quelle option j’avais envie de pencher). Sérieusement, passez-moi un bulldozer et je vous refais toute l’histoire de l’Atlandide, la mythologie en moins, et tournée mondiale sur les continents.

Par contre, j’étais une guèze au billard, fallait souvent décider entre la passion et la compétence et fallait que ça soit ici, perche en main et boules dans le viseur que j’avais subi mes plus beaux échecs. Et pourtant, hein, à chaque fois, fallait que je croie en mes chances, parce qu’une partie sur trois, je parvenais à quelques coups d’un coup, des foutus leurres qui arrêtaient pas de me faire miroiter un yahtzee sur une partie toute entière comme le loto appâtait le tout-venant en leur donnant quelques fois des prix de merde pour que les gens remboursent la mise… et reviennent de plus belle. Un peu que vous auriez envie de perdre du fric, hésitez pas à aller chercher du côté de la loterie. Tentez le diable mes bons enfants, et oubliez pas qu’il y a au moins une personne sur deux qui remporte le jackpot et obtient une vie malheureuse parce qu’il sait pas plus gérer le pécule que je sais modérer mes ardeurs.

Et donc, niveau billard, c’est pas la joie pour moi, Josh me laminait systématiquement, un vrai cuisinier, pas certain qu’il ait un niveau impressionnant, on voit pas vraiment le sommet d’une montagne quand on habite sous terre, mais s’il avait un égo, je parie qu’il se nourrissait quand on se faisait des parties. Tiens, en attendant Josh au moins, y avait les deux cuistots, employés à rien branler, qui défiaient des clients à une des trois tables. Rien à foutre en attendant qu’ils terminent la partie, j’avais choppé une bière que j’engloutissais rapidos avant d’avoir à me ridiculiser une nouvelle fois juste après y avoir cru très fort. En quelques minutes d’attente, v’là que je remplaçais un des cuisiniers que les commandes faisaient revenir à la graille, que j’avais ma perche, le petit coussin bleu pour faire style que je savais que ça influait sur mes tirs calamiteux, et je rejoignis une partie où je camouflais en partie le poids que je devais être pour mon allié – en partie seulement, mes tirs étaient plus beaux que corrects.

Han putain, mais rentre, saleté de boules, là, toujours à te cogner contre les côtés comme si t’étais masochiste ! Aaah, enfin, enfin une qui comprenait sagement la direction que j’essayais de lui intimer à l’autre bout du bâton, et s’il vous plaît, pile quand le Josh débarquait à l’étage en me cherchant. Bon an mal an, j’essayais de pas trop crâner, parce que quelqu’un qui frime pour avoir foutu une boule là-dedans, c’était pas vraiment un bon joueur, j’appellerai ça plutôt un brave. Il se dépêcha de prendre de me saluer, embrassades et tout le barzouin, j’en profitais pour remarquer qu’il avait pas la tronche du gars bien, tout en m’esclaffant sur la dernière conquête qu’il avait ramené après l’avoir certainement sorti d’une boîte de thons. T’es con Josh, toujours se méfier quand c’est trop facile. Et clairement, pour que t’aies réussi à chopper une gonze, déjà niveau zéro de la culture, niveau Mojito tiens, alors que t’abritais le sixième océan en bière dans le bide, c’est qu’elle avait le con en feu et qu’elle s’est saisie de l’opportunité facile que ton slibard lui indiquait sans que ton cerveau puisse opérer le contrôle qualité afin que l’acte frappe pas dans les parties de ta fierté. Ratant majestueusement mon second tir, fallait-il que je réponde à sa question plus fort ?

« Ah bah, v’là ta réponse. » N’en déplaise à mon camarade, je commandai toutefois deux litres pour deux en laissant les adversaires continuer l’hallali sur les points. « Au point où notre foie en est, pas besoin d’y aller par lichettes, on n’ira pas plus loin si tu veux, mais rentrer dans le pub et commander rien d’autre que des glaçons, ça me file encore plus la gerbe que l’alcool d’hier. N’empêche mec, félicitations pour te tirer un coup avec un tonneau dans les veines, c’est bien d’avoir l’aine en mode automatique. » Tant pis pour la victoire là, c’était vraiment foutu. Entre deux boules rouges, le gars te fait un tir qui défrise les lois sacrées de la physique et conclue la partie en boutant la noire ; mes félicitations sont aussi sincères que sèches alors que Josh me rappelle que je lui avais proposé un plan maille, auquel je réponds : « Si t’es toujours chaud mon grand, alors tope-là. »

__

« STTTTOOOOOOPPPP ! Anada le Panda, est-ce que c’est moi où tu as traversé un sens interdit ?! » Naaaan, sans blague, comme par hasard, tu veux dire, comme les dix dernières représentations ? Salaud de Tanuki policier, quand je t’avais dit de moins gueuler ce matin, qu’est-ce que t’avais pas compris, déjà que j’avais chaud mais en plus, tes cris, c’est comme si tu frappais sur la casserole qui ornait mon crâne.

Mea Culpa Josh, de t’avoir entraîné dans cette galère, je savais de base que c’était pas sain de faire du théâtre pour des biberonnés de primaire afin de leur indiquer les prémisses d’un code de la route dont ils ne retiendraient rien sinon les testicules en coton du tanuki flicard qui s’amusait à réprimander Anada le Panda et Ratin le Raton, deux incorrigibles personnages que j’incarnais avec Josh ; connaissant mon respect des lois du bitume, vous imaginiez bien que c’était un vrai rôle de composition. A ma droite, des coulisses, voilà le compère qui débarquait avec un rôle aussi ridicule que le mien, dans un vélo jaune aussi trop petit pour sa taille, et qui passait sans même essayer de faire rire les gosses, et v’là de traverser un feu rouge afin de se faire siffler par le policier qui n’hésitait pas à s’attirer le beau rôle tout en se foutant de la gueule de nos deux personnages. Nazi. On en avait ras-le-bol de ce con, pas tant parce que son personnage était une tête-à-claque (on n’est pas si puérils), plutôt que par son interprétation débile qui prenait les gosses pour des idiots, et parce que dans la vraie vie réelle, le comédien était une diva persuadée qu’il aurait pas une plus belle carrière que maintenant s’il allait aux opéras de Sidney. Nan mais sérieux, ce gars était un petit con et comme évidemment, fallait que ça soit le patron, Josh et moi, on évitait de le coincer dans une ruelle pour faire sonner la terrible revanche d’Anada le Panda et de Ratin le Raton.

« Cet imbécile de Ratin le Raton a traversé au feu rouge ! Est-ce que c’est bien, les enfants ?
_ Ratin est méchant ! » Ta gueule.
« Effectivement, Ratin est très méchant ! » Si tu peux me rappeler le script, Tanuki à la con, tu pourras peut-être me dire où est-ce qu’il y a marqué ‘cet imbécile de Ratin’ dedans, à moins que le rôle t’ait complètement subjugué.

Mais merde, imaginez se farcir dix fois le même spectacle, et encore, c’était pas terminé la fournée, on était demandés dans la moitié des écoles primaires de Tokyo, c’te chance, avec le même acteur principal puant qui voyait en son Tanuki l’étoffe d’un Macbeth moderne, la chaleur tropicale sans l’humidité qui assiégeait le monde entier, surtout les abrutis en costume intégral de mammifère chauffard. Attention, hein, heureusement qu’il y avait de la thune à la clef, ça formait une sacrée muselière. Il aurait baissé le prix de dix yens, il aurait baissé notre patience de trois jours. Si Josh et moi, on n’était pas dans le rouge négatif de nos comptes, on n’aurait pas accepté une deuxième représentation dans ces conditions.

Putain, je transpirais, c’était pas possible, un être humain pouvait pas boire assez d’eau pour survivre à cette épreuve, je sentais que je ferais de l’inanition devant les gosses, i zapprendraient les premiers gestes de secouriste en même temps, je m’appelle Nath et je suis un bon gars. En plus, un public constitué de marmailles, bon, ils étaient bien mignons avec leur bouille de CP, leurs grands sourires et leurs uniformes de bébés, tous à nous regarder comme si on était des héros d’un autre temps, d’une autre galaxie (merde, un raton et un panda qui conduisent des vélos, on voit pas ça souvent), voire même, attention, plus loin encore, d’une vidéo youtube originale (d’ailleurs, si un connard nous filme pour nous foutre sur Internet, je retrouve l’IP, sa gueule, et je la cuisine façon compost), mais ils restaient des produits de l’hyper-connexion, ils sortaient souvent les portables, et ma première envie, c’était de descendre de scène, prendre un des appareils puis l’éclater contre le sol. Ratin me jette un regard là, actuellement, alors que le policier le critique violent, vous savez, normalement, c’est déjà difficile de lire l’âme d’une personne par ses yeux, les yeux d’un costume, encore pire, et pourtant, c’est bien l’ennui le plus total, le mépris général de l’univers qui animait les billes du Raton. Sorry bro, fallait résister, sois un raton fier, merde ! On sait bien que nos costumes, ils sortent des poubelles d’une friperie, que le public se fiche de notre gueule, sans compter le flic, et que si ma femme tombe sur cette vidéo, j’avais plus qu’à me tirer une balle dans la tête pour en terminer avec la honte éternelle, si éternelle que Dieu lui-même likerait.

« Je crois bien qu’une petite correction s’impose, vous en pensez quoi les enfants ? Anada et Ratin, aux pieds ! » Imbécile.

T’as pas un ton de voix moins humiliant, mec, juste histoire que Josh et moi, on puisse s’amuser devant les gosses plutôt que de nous retrouver comme des cons à devoir supporter tes humeurs qui modifient le texte ? Rien contre l’impro de mon côté, évidemment, mais quand c’était toujours pour nous rabaisser, je me dis juste que ça fait plaisir de savoir qu’il y a des cons partout, ça rend le boulot de révolutionnaires plus compliqué, merci bien. On se prenait là une grande tirade dans la gueule du gars qui nous faisait tout un speech comme un général qui parlerait à ses soldats, à la plus grande joie des enfants qui sont obligés de voir un gars en dominer d’autres pour rire, et dès qu’il avait terminé, une fessée chacun et il nous laissait reprendre nos vélos pour qu’on continue à jouer. Pas humiliant quoi.

« EEEEEEEEEETTT NOOOON ANADA ! NON ! VIENS VOIR ! Ici, c’est un panneau ‘Stop’, et dès que tu le croises, tu dois o-bli-ga-toi-re-ment t’arrêter, sinon, tu seras arrêté par la police et on te mettra en prison ! » Enfoiré, si t’avais vu mon casier judiciaire, tu saurais que j’ai passé plus de nuits en taule qu’à l’hôtel et pourtant, chuis un voyageur, et donc, par conséquent, je sais mille fois que si je me taille un ‘Stop’, les flics feraient rien d’autre que lever les yeux de leur beignet et faire genre qu’ils avaient rien vu.
Revenir en haut Aller en bas
Joshua Sullivan

☆ Médaille olympique du célibataire heureux. ☆

I'm a star of this forum: ★
Ticket of control : Aucun
Little story: Here ♫
Relationship and historic: Here. ♫
Mail'Box: [url=????]Mail'Box[/url]
Messages in this world: 702
Post's Rp's: 160
Date d'inscription: 02/05/2014

++ ;;
& Blabla ;;: Membre des Incontrôlables ∆ Anarchiste ∆ Impulsif ∆ Têtu ∆ Possessif ∆ Ambitieux ∆ Dragueur ∆ Créatif ∆ Fumeur accompli ∆ Acharné ∆ Protecteur ∆ Spontané ∆ Taquin ∆ Attaché à sa famille ∆ Nocturne ∆ Astucieux ∆ Passionné par les modifications corporelles

Atypique ∆ Charismatique ∆ Grand ∆ Imposant ∆ Bien bâti ∆ Tatoué ∆ Piercé ∆ Cheveux colorés en bleu/turquoise ∆ Yeux verts clairs ∆ Traits sérieux ∆ Barbe quelque peu négligée ∆ Style vestimentaire décontracté ∆ Voix rauque et masculine
Époux/se : Célibataire.
Disponibilité: Hum, à voir. ㋛

Voir le profil de l'utilisateurEnvoyer un message privéEn ligne

MessageSujet: Re: Blocs de vie Dim 9 Aoû - 0:08 Répondre en citant Editer/Supprimer ce message
Même pour l'anniv de ta frangine lorsqu'elle était encore qu'une enfant t'avais pas visé aussi bas dans l’échelle du ridicule pour ses beaux yeux. On te rabâche que l'argent ne faisait pas le bonheur, que ça servait à rien, mais pour autant il t'incitait parfois à faire des trucs qui foutait ton ego direct aux vestiaires et te faisait fermer ta grande gueule à l'aide d'une muselière. Comme galérer sur un tricycle jaune trois fois trop petit dans un costume XXXL rembourré au coton aux allures de raton kawai. Les japs avaient le sens du mauvais gout d'autant plus lorsqu'il s'agissait de vendre du rêve à leurs progénitures.

Nath enfoiré, c'était quoi ce plan pourri ou tu l'avais trainé? Et pourquoi t'avais foncé la tête la première dans ce guet-apens crétin de Sullivan? "Y a du flooze à s'faire! C'est pas compliqué puis vite fait, l'affaire de quelques jours tu verras." Ouais ouais et mon cul c'est du raton? Vous aviez déjà essayé de rouler droit sur un deux roues pas à votre taille alors qu'avec ce costume vous auriez l'aisance d'une baleine trisomique et la surface au sol d'un local pour chiottes, les arbres en cartons meublant le reste? Nan? Alors vos gueules.

T'avais jamais gouté au métier d’interprète, encore moins de comédien et les notions que tu retenais de ces boulots remontaient à tes 10 piges. L'avantage c'était que ton déguisement résumait à lui seul l'expression que tu devais arborer tout le long de la pièce: un sourire niais - avec un trait de malice caractérisé par un bout de langue rouge sur le coté - remontant jusqu'au fossettes en mousse, et des grands yeux à l'occidental plaqués sur ton front. Mais dedans, c'était pas la même ambiance, tu te faisais chier pire qu'un rat mort et supportais tant bien que mal ton odeur d'ours, de clope froide et les humiliations gratuites du flic en carton pâte que tu rêvais de décalquer. Il était pas question de lâcher une caisse dans ton scaphandre aux parures de bonbon roux car sinon c'était un retour à l'envoyeur direct dans tes naseaux. Un vrai supplice quand t'avais bouffé des fagots à deux heures.

Et alors que tu pensais à tes flatulences, l'autre connard tonna l'heure de la fessée. Hein? Mais c'était marqué ou dans le script ça? T'avais pas bien la mémoire des répliques mais ce coup là, ‘sûr, l'y était pas à la représentation précédente. T'avais tendu la fesse après les applaudissements encourageants des gosses qui semblaient l'espace d'un instant excités à l'idée de voir un raton et un panda se faire frapper par un flic dont les acclamations étaient digne du forain d'une fête à neuneu. Mais là, là tu commençais à saturer vraiment. Déjà qu'à la base, t'en avais ras la gueule de ces conneries, mais maintenant fallait que tu courbes l’échine pour faire plaisir à cette demi couille molle? Certain qu'il était gay cet enflure, voir pire, il devait prendre son pied à foutre des coups de ceinture sur vos culs molletonnés.

Et vas y qu'à peine vous repartiez sur vos vélos que l'action trépidante reprit son court et tu savais pas pourquoi, mais tu te fis la remarque que les méchants dans l'histoire, ils étaient grave plus à plaindre que les gentils. T'aurais fait partie du public, t'aurais refilé un carambar à Anada et Ratin pour leur patience même si tu te serais demandé pourquoi ces abrutis prenaient pas la tangente depuis le temps. Et puis merde, fallait reconnaitre quand même que sans eux, l'histoire serait carrément chiante. Donc la leçon tu l'aurais vite comprise: fallait faire du bruit tant qu'on était vivant plutôt que de s'emmerder platement à vivre.

Logiquement la morale d'ailleurs, elle devait tomber bientôt, on approchait de la fin du spectacle mais c'était sans compter sur une dernière impro de Tanuki, le genre que t'avais déjà très mal digéré la première fois et juste pas supporté la seconde: une autre tape sur tes fesses pour te remettre en selle alors que tu te trainais mollement suivi d'un:

"Allez hop hop hop mon loulou encore un tour!"

Qui sonna clairement à tes oreilles comme un appel sous-jacent en terrain maudit, glissant, très glissant, genre sponsorisé par Poppers quoi. Ton sang ne fit qu'un tour, y avait des limites au supportable et là c’était au delà, déjà que y avait pas grand chose en l'état qui te rappelait ton état de mâle insubordonné mais si cette tapette se la jouait dominateur "prêt pour une petite séance de bondage surprise mon coco?" ça allait pas le faire, mais alors, pas du tout.

_______

- Leçon à retenir gamin? Tu provoques pas plus fort que toi quand tu sais que tu fais pas le poids. Le regard de Nathaniel pèse sur toi alors qu’il écrase son mégot sur la tête d’Anada calé sous son aisselle. ...Quoi? Tu hausses les épaules et baisse la tête. ...Ouais d’accord j’ai un peu déconné mais il avait qu’à pas toucher à mon cul merde...

Les néons de l’ambulance scintillent comme le sapin illuminé un soir de décembre tandis que le courageux môme (ou plutôt le distrait qui, les yeux rivés sur son iphone n’avait pas remarqué votre présence) collé à vos basques s’éloigna alors de vous de peur surement d’être contaminé par ta connerie. Tu déplies les genoux pour remonter à hauteur du Nath et tirer une latte sur ta roulée, l’œil inquiet rivé vers la voiture de police débarquant sur les lieux.

Oui m’sieur l’agent la déposition de la maitresse, bien qu’un brin mélodramatique se rapproche de la vérité. T’as sauté sur Tanuki, déchirant son joli costume pour lui fracasser la gueule en toute courtoisie, pour rajouter un peu de vivant à la scène, v’voyez? Tu t’es laissé prendre par le rôle, t’incarnais Ratin quoi, c’était pas rien ça pour les gosses! Enfin, vous connaissez les artistes, m’sieur l’poulet, quand ça s’emballe... Ça perd tout sens civique. ‘Fallait surtout pas voir là un geste déplacé envers l’uniforme bleu hein, allez pas croire ça, tu lisais leurs interventions dès qu’ils passaient dans le journal. Le journal papier. Bon. Ça faisait bien 10 ans que le journal papier n’existait plus mais tu les lisais à l’époque. Quand tu avais su lire.
Tu grommelles, secoue la tête les yeux rivés sur tes grolles.

- J’suis désolé bro, la scène, c’est pas pour moi j’crois.

Ils ont pris vos dépositions, interrogé le corps enseignant, et puis au final, récupéré une bonne dizaine de vidéos de la scène filmée sous toutes les coutures par la marmaille qui, faute de savoir déjà lire et écrire, savait déjà cadrer une image sans trop trembler. Quand l’agent vous passa la bobine rapidos vous dressant la preuve légitime que t'étais dans la merde parce que l’autre connard se retrouvait avec sa tête de cul bouffie de bleus et une ou deux dents en moins dans l’histoire - Nath avait calmé le jeu - tu pus t’empêcher de t’esclaffer avec insouciance:

- Oh putain mec, qu’est ce qu’on a l’air con...! Avant d’étouffer ce sourire, te mordant une joue pour ne pas pouffer et reprendre une mine grave.

Ç’aurait été trop beau que tu t’en sortes comme ça, mais les murs gris du commissariat t’attendait pour 48 heures de pur bonheur. Ces salauds t’avaient pas laissé le temps de te changer, et c’est dans ton costume d'apparat que tu passa la nuit et sa suivante.

_________
- On doit appeler Aiichiro.

Tu quitta Youtube de ton portable après avoir montré la vidéo à ton partenaire. Déjà une trentaine de “vu” sur tes exploits dans vos rôles de tontons flingueurs au pays des bisounours, pas la mer à boire, mais assez pour te faire paniquer. Y avait un article pondu sur vos gueules avec ton nom et un bon coup d’œil permettait même au Cachalot de vous identifier. Au delà des ricanements prévisibles de vos proches, les Anarbros et les Incontrôlables risquaient de trinquer sévère niveau crédibilité et réputation.

_________________
Merci Kato Iga pour ce génialissime dessin. Tu sais que je t'aime beau frère?

Revenir en haut Aller en bas
victorledelfin
Yuri Yamada


Ticket of control : Aucun
Little story: [url=??]http://just-married.forum-nation.com/t7210-yuri-yamada-terminer. ♫[/url]
Relationship and historic: [url=??]Here. ♫[/url]
Mail'Box: [url=????]Mail'Box[/url]
Messages in this world: 13
Post's Rp's: 5
Date d'inscription: 02/08/2015

Voir le profil de l'utilisateurEnvoyer un message privé

MessageSujet: Re: Blocs de vie Dim 9 Aoû - 17:36 Répondre en citant
C'était un jour comme les autres, Yuri se rendit à son travail pour s'occuper des couples qui ont transgressé les règles et qui étaient sur la voie l'espérait-elle de la rédemption. Il n'y avait aucun traitement de faveur dans l'enceinte et tous les prisonniers étaient logé à la même enseigne que ce soit le bourgeois aristocrate ou bien le sans-abris.
Aujourd'hui, c'était le jour de la toilette d'un couple de nouveau pensionnaire. Yuri était habillé comme à l'ordinaire d'une casquette avec le logo du centre de redressement, d'une tenue stricte et habillé d'un pantalon, autrement dit la tenue que portent tous les gardiens du centre. Elle s'adresse à l'un de ses collègues de travail qui avait un rictus pervers sur le visage. Il s'appelle Gin Sakamoto et il faisait partie des quelques brutes épaisses qui trouver une certaines satisfaction à brutaliser les prisonniers. Il s'adressa à moi avec un signe de main et elle s’empressa de le rejoindre. Elle le salua de la même manière et le rejoint, dans le même temps, elle remettait en place sa matraque et son taser autour de la taille. Tous deux nous récupérions tablier et gants dans les vestiaires et nous commentions tous deux a discuter du couple. Yuri commença à parler tandis qu'elle était en train de mettre ses gants qui firent un bruit de latex caractéristique.
« J'ai entendu dire que nos nouveau pensionnaire était deux femmes refusant de s'embrasser. Est-ce pour cela que tu es de bonne humeur ? Gin- kun ? »
Elle noua son tablier avec précision, chaque geste était calculé et mesuré et observa du coin de l’œil avec ses yeux noirs l'homme qui était également entrain de mettre ses gants. Gin lui répondit tandis qu'il mettait le tablier avec une certaine forme de cynisme qui semblait être motivé par des motivations plus profondes.
« Voyons, tu te fais des idées. Je suis marié, tu crois sincèrement que je m’emploierais à me rincer l'oeil avec nos criminelles ? »
Yuri n'était pas naïve des rumeurs circuler à son sujet, il aurait plusieurs fois cédé à des pulsions et faillit être renvoyé en raison de ses mains baladeuses. Elle le garderait un œil pour que celui-ci ne manque pas à son honneur. Tandis qu'ils déambulaient tous les deux dans les sombres couloir dégueulasses parsemés d'huile de moteur, des rats avait élu domicile dans les quelques troues dans le placoplatre avec la peinture se décollant avec l'humidité et s'enfuyait à leur passage. Elle attrapa le jet d'eau semblable à une lance d’incendie et commença à le déroulé. Gin tenait dans sa main sa matraque et la fit résonné sur les murs. Il ouvra la porte se retrouvant devant les jeunes femmes, tremblante de peur et regardant chacune un mur différent. Il frappa sur la porte avec sa matraque et dit sans ménagement. « Mesdemoiselles bonjour, c'est l'heure de se laver et vous avez deux choix. Soit vous n'en faites qu'à votre tête et vous ne retirez pas vos vêtements auquel cas vous prenez le risque de tomber malade. Soit vous retirez l'une et l'autre vos vêtements et vous aurez la chance d'avoir des vêtements secs qui vous attendent. »

Yuri l'avait maintenant rejoint et ses mots résonnés au travers des couloirs : un dur ultimatum. Cela fait partie du programme que les partenaires découvrent leur corps grâce à se procédé. Une manière forte qui n'avait rien à envié au manières de l'armée ou toute forme de pudeur avait été anéanti avec l’entraînement quotidien dans les camps.
C'était une procédure standard et elle n'y voyait pas d'inconvénient seul le regard vicieux de son collègue la dérangé. Elle observa le jeune couple tremblant, l'une d'elles ayant déjà subi les affres de la milice commença à retirer ses vêtements tout en gardant ses sous-vêtement. Elle avait un nombre incalculable de bleus sur le corps et les regarder avec haine. Yuri se dit que cette jeune femme avait sans doute compris. Compris qu'il lui serait plus profitable de ne pas risquer d'être malade en plus d'être blessé. L'autre ne bougeait pas recroqueviller sur son futon crasseux. Elle se tenait le haut du crâne à la manière d'une personne empreinte de folie. Elle soupira et finit par dire avec un ton autoritaire avec une pointe de gentillesse.
« Vous avez transgressé les règles, vous devez désormais faire face aux conséquences de vos actes. Votre séjour peut être cours si vous faites votre devoir conjugal. Contrairement à l'idée que vous vous faites de cette institution, il n'est pas plaisant pour nous de vous voir ainsi, votre destin est entre vos mains. Toi, la-bas ? Migumie, c'est bien cela, lève-toi. Sinon quoi tu n'auras plus un futon, mais une piscine. Es-tu sur que c'est ce que tu désires ? »
Gin regarda Yuri avec sérieux et un air de vainqueur tandis que sa matraque résonne dans le creux de sa main. La jeune femme finit par quitter son futon, sans doute sensible à ce qu'a dit Yuri, elle avait cependant dans la main une gamelle qu'elle jeta et dit de manière rageuse et les yeux rouges de larme.« Faites votre foutu travail ! Je vous déteste, je vous hais ! »

Yuri la vit se lever et fut satisfaite. Elle l'écouta l'air blasé, ce genre de propos orageux était monnaie courante et cela ne l'affectez plus désormais. Elle tenait la lance à incendie et se mis à les mouiller avec et toutes les deux se retrouvèrent plaquées contre le mur, l'une à moitier nu et l'autre habillé. Leur réflexe quand tout fut terminé fut de se retrouver bras dans les bras pour se consoler. Yuri éteint la lance et remis en place sa casquette en place avec un air de satisfaction, sans aucun doute mission accomplit. Les deux femmes quitterait sans doute les lieux dans quelques jours. Gin ferma la porte et finit par lui dire.
« Elles étaient mignonnes, tu ne trouves pas ? Surtout la petite Migumie avec son joli petit minois enragé. Mission accomplit, je vais fumer une clope. Tu me suis ? »
Yuri le regarda un instant et fit non de la tête, montrant son bipophone et ajoute en baissant sa casquette. « Je regrette, cela sera sans moi. Nous sommes en ce moment en sureffectif au centre, j'ai été demandé ailleurs. »
Gin rigola un instant et la montre du doigt avec un air taquin.
« On t'a chargé toi, petite maigrichonne boiteuse que tu es à combler temporairement les effectifs de police ? Tu te fous de moi ? »
Yuri commença à froncer les sourcils et devenir pourpre jusqu'au bout de ses oreilles. Elle serre les dents et les poings le cœur battant la chamane. Puis elle reprit doucement ses esprits de manière a avoir l'esprit clair et se retourne pour reprendre un air calme et enjoué. Elle prend un air ironique empreint de sarcasme avec une certaines retenue.
« Contrairement à certains, je suis strictement les règles et je ne fais pas de vague. La seule raison qui m’empêche de rejoindre le terrain est mon petit problème de patte folle qui te fait tant rire. Je suis donc tout à fait apte à faire mon devoir. »
Gin la fusilla du regard avant de rire aux éclats de manière à ne pas perdre la face et s'en va en direction de l'extérieur du bâtiment.

---

Yuri se rendit aux vestiaires et retira ses gants et tablier avant de rejoindre l'extérieur du bâtiment qui était plus reluisant de l'extérieur. Celui-ci était massif, mais pas dépourvu de charme. Le toit était typique des maisons japonaises en tuile verte, les murs étaient en béton enduits d'un crépis ton pierre et il y avait des drapeaux japonais en haut des deux mats encadrant l'entrée. Il y avait également un grand jardin avec du sable ratissé tel de l'eau autour des rochers, il y avait également de l'herbe et quelques érables avec des feuilles ciselées pourpres.
On pourrait se demander, pourquoi un aussi beau jardin se trouvait devant un tel édifice, peut-être bien parce que comme leur gouvernement ; le jardin japonais était la preuve qu'il n'y a nul nature qui résiste au contrôle et que l'ordre créer de belle chose. Celui-ci apportait une certaine forme de sérénité et la beauté s'en dégageant pouvait calmer et conduire à la contemplation ; ce quel fit l'espace de quelques minutes.
Elle reçut un appelle de l'un de ses supérieurs et répond de manière ferme. « Ici la gardienne du centre de redressement de Tokyo ;Yamada Yuri en attente d'instruction. »
Une voie masculine et grave était au bout du file. « Un véhicule, vous conduira au poste de police de Miyaki. Nous avons besoin de votre aide pour un transfert de prisonniers. Les délinquants ont déjà un casier judiciaire et son prompt à la violence. Vous verrez leur acte odieux sur les réseaux sociaux, nous vous recommandons la plus grande prudence. »
Yuri écouta avec attention, elle regarderait de quoi il est question quand elle sera dans le véhicule.
Elle avait toujours son uniforme du centre de redressement, faute de temps, elle n'a pas le temps de changer d'uniforme. Elle monta dans le véhicule et salua le chauffeur, avant de regarder la video. Tout d'abord tout commença comme une scène de théâtre classique pour les enfants, elle trouva louable d'utiliser des mascottes souriantes pour leur expliquer les règles du Code de la route. Elle trouva néanmoins la pièce plutôt caricatural, mais eut comme une espèce de fou rire quand elle vit le Tanuki et le raton laveur se faire punir avec une tape sur les fesses. Elle eu les yeux légèrement en pleurd et ses yeux laissé perlé son mascara. Elle s'observa dans le rétroviseur et le vit dégouliné, elle remit son rouge à lèvre rouge vif sur ses lèvres et épongea le mascara. Elle continua de regarder et prit un air sévère quand elle vit la scène opposant les différentes mascottes. Oui elle devrait se méfier d'eux, ce genre d'acte mérité d'être sévèrement punie et leur culpabilité est indéniable.
Elle arriva en boitant légèrement au centre de police qui était en ébullition, il y avait des secrétaires débordés et des flics blasés. L'un d'eux l'aperçu et vint la saluer. Celui-ci était svelte, musclé et habillé de l'uniforme traditionnel, il finit par dire en se mordillant la langue. Elle le trouvait séduisant. « C'est vous qui avait été appeler pour le transfert de prisonniers ? On vous a un peu parlé un peu d'eux ? Ce sont de sacré numéros, vous vous rendez compte ? Se battre sur scène, on aura tout vu... m'enfin bon on en a vu d'autres. Nous nous occupons de leur donner une tenue qui leur scié mieux. Attendez-la s'il vous plaît. »

Yuri avec son mètre 60 n'était pas impressionnante, elle avait les caractéristiques des femmes japonaises. De loin, on pouvait la confondre avec un homme, elle n'a pas de forme en raison du sport qu'elle pratique régulièrement et la tenue droite qu'elle portait lui donne un aspect androgyne. Elle a cependant un beau visage bien dessiné qui n'a rien à envier à certain mannequin défilant sur les podiums.
Elle le regarda partir en direction des cellules et elle vit un autre policier ramener les tenues .Yuri avait les bras croisés et regardait le sol, puis elle attrapa son totem, un petit poisson qu'elle avait ranger dans l'une de ses poches. Il y avait quelques regards qui se posaient pour elle, que pouvait bien faire une gardienne du centre de redressement au centre de police ?
(je suppose que s'ils n'ont pas un sous et que leur culpabilité est indéniable, ils finiront en cellule en attendant leur jugement? sinon je corrigerai, mais je pense laisser un éventail de possibilité suffisante Mad)
Revenir en haut Aller en bas
Nathaniel Kezeyencko

Exploseur de Mots

I'm a star of this forum: ★
Ticket of control : Aucun
Little story: Trogne et histoire
Relationship and historic: Le réseau
Mail'Box: Tu peux toujours cliquer, torpinouche
Messages in this world: 267
Post's Rp's: 140
Date d'inscription: 08/05/2014

Voir le profil de l'utilisateurEnvoyer un message privéEn ligne

MessageSujet: Re: Blocs de vie Dim 16 Aoû - 16:33 Répondre en citant
J’aime bien dire que je suis sauvage, personne qui m’a vu dirait que j’étais douillet comme les plumes d’un oreiller en soie, mes mots étaient pas mâchés, de vrais projectiles menacés par la convention de Genève, et si on me titillait trop, je répondais avec les paumes dans la pogne ; cependant, Josh sentait déjà moins la Préhistoire que moi et ça l’empêchait pas d’avoir la violence mauvaise conseillère dans son cerveau et plus haut placé dans sa cour de neurones et de sentiments que chez moi. En gros, ça partait vite, et y avait généralement pas de bande-annonce. Le tanuki était bien mignon, je ne savais pas si les ratons laveurs avaient quelques soucis quand on s’approchait de leur territoire parce que sinon, v’là le gros qu’avait refilé une nouvelle tendance. Vous savez, je voulais pas jouer le gars imparfait et plein de vices, mais entre nous, de toi à moi, je savais au fond de mon être que ça allait se terminer comme ça, avec Josh qui frappait le gars tandis que les gamins appréciaient un nouvel acte de la pièce pas prévue dans le programme. Comme quoi, nous aussi on savait improviser.

Franchement, je n’avais rien fait pour le moment, tout allait très vite vous savez, pis mes réflexes étaient toujours amoindris quand il s’agissait de sauver un bâtard de merde, voire tellement amoindris qu’au lieu de retenir Josh, j’avais donné un bon coup dans les paquets du tanuki parce que ces boules qui pendent, putain, c’est une invitation à la tatane ou je m’y connais pas. Après, peut-être que j’avais demandé aux gosses d’arrêter de filmer ou alors je leur explosais l’appareil et ensuite seulement, j’étais allé calmer le Josh pour lui dire d’un ton mou et qui n’attendait surtout pas une réponse positive comme quoi c’était mal ce qu’il faisait et tiens, redresse-lui la chicot là, elle tambouille trop, ça m’énerve, une gole dans la mâchoire devrait arranger les choses.

Les flics étaient passés, les infirmiers aussi, ramdam le combat un peu partout et Josh et moi, on attendait de se faire maîtriser en se filant un petit bédot qu’on faisait tourner, toujours dans nos costumes de vos nouveaux personnages préférés. Malheureusement, notre défense, notre prestation, n’a pas ému les flics une seule seconde (naaaaan ?) mais je comprenais, à la base, les costumes étaient faits pour les gosses. En tout cas, v’là la suite, c’était Ratin le Raton et Anaka le Panda au pays des poulets. Me disait que le nouveau réal’ allait chercher quelque chose de plus mature que panpan sur tes fesses et va braver le sens interdit du coin.

Malheureusement, on avait changé nos costumes pour quelque chose d’aussi peu saillant, et hop, on partait quelques temps en taule pour bagarre. Bon, est-ce que ça valait le coup ? Je savais pas, je pensais quand même au fric derrière qu’on avait perdu, et celui qu’on avait amassé à coups de tricycles sur scène allait se faire sucrer dans l’amende. Dîtes que je suis une pédale à la recherche de blé, ouais, j’allais pas me cacher, mais y avait pas que moi qui trinquais derrière, y avait la femme qui allait devoir se nourrir d’eau minérale pendant quelques temps. Je brise l’’empathie, j’arrête de penser à elle et je me concentre sur le présent. Disons que l’un dans l’autre, on s’en sortait mal. Alors autant voir le côté positif de la chose, comme quoi on avait puni un pauvre naze ; s’il retenait la leçon, c’était un pas pour la société, nan ? Je sais parfaitement que cette défense, elle tient que dalle face à un juge mais que voulez-vous, les perruques qu’ils portent à la place des tifs, c’est bien pour pas entendre la vérité.

On nous avait foutus dans un fourgon qui sentait bon le métal sale, on était menottés chacun comme il le fallait, à l’arrière et on pouvait pas vraiment bouger de nos places. L’un en-face de l’autre, fallait juste attendre que le temps passe et qu’on redevienne libre à nouveau. Punaise, j’étais un grand habitué et pourtant, ça me titillait pareil, je détestais être enfermé, c’était de la pure perte de temps – l’emprisonnement à longue durée était pire que la mort, croyez-moi. Je regarde mon collègue, je lui souris et lui dis d’un air vache :

« Tu sais mon gars… ça aurait pu être pire. » Hoquet entendu de la tête : « On aurait pu garder nos costumes. »

Josh il dit aussi qu’il faut contacter Aiichiro pour aller empêcher que la vidéo devienne virale et que ça décrédibilise le parti. Ah oué, pas con, foutus gosses et leur technologie à la con. Je savais pas comment le pirate pouvait gérer cette affaire avant que ça devienne catastrophe, mais vous savez, Josh aurait pu me parler en latin que j’aurais pas fait capté. Je vous traduis un peu dans ma tête ce qu’il disait, histoire que vous saisissiez mon écart par rapport au monde : « On doit appeler notre enchanteur afin que sa puissante magie permettre d’éviter une contamination dans le monde spirituel du troisième plan, wesh ».

Je me mets à considérer la gonze qui traîne avec nous, flicarde d’un autre service me semble, vous avoue que l’institution qui l’asservit me passionne pas des masses, elle s’assure qu’on fout pas le boxon, qu’est-ce qu’elle croit qu’on va faire, menottés comme on est, on pourrait même pas bouffer nos crottes de nez. Le silence est pesant alors je la cause avec un sourire railleur du gars qui sait qu’à partir du moment où il allait en taule, alors il pouvait se permettre de dire n’importe quoi, ça mangeait pas de mie, nan ? Pis si elle me frappe alors que j’essaie d’être gentil, j’aurais jamais besoin d’un argument plus massue pour dénoncer l’Etat-policier :

« Hey ! Heeyyyy, miss ! J’avais un coupon fidélité ‘Prison’ quek’part, à remplir avec des tampons. Je pourrais vous revoir histoire que vous tamponniez, j’aurais le droit à un kebab gratuit comme ça. »

Discuter avec des flics ? Jamais, je les aimais pas, ils avaient embrassé le bon côté du drapeau et les v’là à défendre des institutions imaginaires, créées dans le collectif commun, qui s’assurent que les gens soient malheureux. Je comprends que chaque humain à son histoire, ses raisons, ses valeurs, mais un humain qui est dans la tranchée de ceux qui veulent asservir les autres juste parce qu’on leur a dit de le faire et qu’ils sont payés à la fin, chuis désolé, mais je lui crache dessus et je le dédaigne – je sais pas s’il y a pire chose que de dédaigner quelqu’un. Ouais, au service de la veuve et de l’orphelin, ouais, ça arrête les criminels, félicitations, mais votre coût en servitude est trop élevée pour que j’achète. Comment ça, j’ai pas le choix ? Bon sang madame, comment le capitalisme fait pour ne pas vous envier ?
Charrier les flics ? Ça, aucun souci.

« Et sinon, pssst, miss, je vous mets dans la confidence, le bon plan fait Nath. Vous voyez le grand gaillard rouge près de moi ? Vous nous libérez, discretos sous la table, on parle plus de nous, et en échange, je vous assure un plan baise avec mon pote. Je peux vous dire qu’on l’appelle le ramoneur de Tokyo, c’est pas pour rien, l’essayer, c’est kiffer, hey, merci qui ? Vous imaginez pas ce qu’on peut faire avec une main comme la sienne. »

Admin
Admin

Messages : 72
Date d'inscription : 17/09/2015

https://justmarriedsave.forumactif.org

Revenir en haut Aller en bas

Un grand boulet ça implique surtout de lourdes responsabilités (P.V : Joshua) Empty Re: Un grand boulet ça implique surtout de lourdes responsabilités (P.V : Joshua)

Message par Admin Jeu 17 Sep - 11:29

Yuri attendit bien une demi-heures avant qu'ont l'invité a reprendre son poste. Ces longues minutes s’avéraient être interminable dans le brouhaha du commissariat. Elle attrapait son totem porte bonheur en forme de poisson pour occuper ses mains et de temps à autre. Quand soudain, le policier qui l'avait accueillit un peu plus tôt l'interpelle d'un mouvement de poignet et la conduit jusqu'à la fourgonnette. Le policier lui donna les instructions habituelles, veiller à la surveillance des prisonniers, rester loin d'eux. On l'informa qu'on avait confié les clefs de leurs menottes au chauffeur du fourgon. Elle le dévisagea un instant, elle n'appréciait que moyennement le fait qu'on lui fasse pas confiance, ou du moins, c'est de cette manière dont elle pouvait l'interpréter. Elle leur répondit avec le sourire que la mission était on peut plus simple et qu'elle ne revêtait pas plus de précaution que les criminelles qu'elle accueillait habituellement au centre de redressement. Elle salua également ses collègues d'un jour qui conduirait le véhicule.

L'imposante fourgonnette noir et blanche l'attendait désormais. Elle tapota ses vêtements avant de rentrer, vérifia que ses équipements étaient en bon état que cela soit arme et talkie-walkie et revêt une tenue pare-balles pour la forme qu'elle vérifia également. On lui souhaita bonne route et elle en fit de même. Elle était maintenant entrain d'ouvrir la porte et vit les ex comédien. Ils étaient maintenant revêtu d'un tout autre costume. L'odeur d'alcool et le tabac embaumé les lieux et cette odeur semblaient être comme imprégné sur les deux taulards. Son nez irrité, elle se mit à éternuer et prit un mouchoir pour éponger la goutte qui coulé de sa narine. Yuri se mit à les étudier l'espace d'un instant, ils étaient tous deux d'origine étrangère et avaient un air sauvage, indomptable. Ils avaient comme qui dirait le même genre de regard perçant, comme prêt à mordre, tous leurs êtres semblaient haïr ce qu'elle représentait. Si les lois et la culture de ce pays vous rebutent pourquoi venir ? Les étrangers se croient-ils donc tous permis ?

Le moteur commença à gronder et le fourgon était maintenant en état de marche, les bras croisés, elle les observa. Elle se dit qu'ils devraient bien faire une trentaine de kilomètres avant de rejoindre la prison la plus proche, comme un battement de cils dans une vie, sa mission d'un jour était simple et courte. Tandis qu'elle regardait un instant le plafond du véhicule, elle pensait qu'elle irait aussitôt rejoindre l'appartement de ses parents et profiterai des plaisir simple de la vie familiale. Puis soudainement le blond se mis à lui adresser la parole. En guise de réponse elle haussa les épaules et lui fit un bref sourire moqueur. Yuri regarda un instant sa fiche et lève les yeux dans sa direction en le fixant.
« Monsieur Kezeyencko, c'est bien cela ? Je suis au regret de vous informer que c'est au juge seul d'en décider. Vous êtes multirécidiviste et votre peine sera certainement plus sévère que les précédentes. Si cela ne tenait qu'à moi, les racailles telles que vous et votre ami resterai à l'ombre pendant longtemps. Vous avez troqué votre liberté contre quoi ? Une petite cellule sombre et lugubre ; et un menu médiocre ? Je ne vous comprendrais jamais. »

Yuri ne pouvait pas les comprendre, le respect et l'ordre étaient pour elle le fondement même de toute société et tous rejets pouvait mettre le monde paisible dans lequel elle vivait en péril. Selon elle, le tout doit primer sur l’individu à la manière du corps humains chacun à son rôle, chacun à sa place. Chaque personne fait partie d'un tout qui doit mener le pays vers des jours meilleurs. Elle ignorait tout d'eux, mais elle savait que l'essentiel, ce sont des criminelles qui ont fait acte de violence sur une scène de théâtre et ceux sans même réfléchir aux conséquences. Ils sont et resteront des êtres nocifs pour la société.
Comment les parents allait-ils expliquer cela à leurs enfants ? Comment allaient-ils faire pour leur enfant ne reproduise pas eux mêmes ce genre d'incident ? Elle n'avait rien d'autre à faire que ruminé tout ceci aussi resta-elle une bonne partie de la route silencieuse. Un silence pesant où seul, le ronronnement du moteur et les quelques coups de klaxon venaient à rompre le silence.
Après dix bonnes minutes, Nathaniel l'interpella de nouveaux et cette fois-ci, elle estima que ses propos étaient-on peu-plus choquants. Elle fronça les sourcils et serra les dents tandis qu'il lui parlait de chose obscène. Les clefs, elle ne les avait pas et son offre la rebutait totalement. Elle est une fille de bonne famille et elle comptait savourer son mariage le moment venue. Elle se disait à elle même : Mais bien sur, je vais te donner les clefs et offrir ma virginité à ton pote, prendre le risque de me faire prendre pour corruption et me retrouver à votre place. C'est ce que l'on peut qualifier se faire baiser en beauté non ?
Agissant comme toujours en professionnelle, elle ferme les yeux deux secondes et rouvres ses yeux noirs presque impénétrables et finit par ajouté.
« Monsieur Kezeyencko, peut-être que de là où vous être originaire la prostitution ainsi que la corruption est une pratique courante. Cependant je suis au regret de vous informer que ce genre d'acte est ici sévèrement puni. Nous n'allons pas tarder à arrivée, vous n'êtes pas sans savoir que beaucoup de mes collègues n'ont pas la même patience que moi. Aussi, je vous conseille de vous tenir à carreau désormais. »

On pouvait voir au loin les grilles de la prison, ainsi que le froid et sombre bâtiment en ciment gris et dont les maigres parcelles de pelouse servait essentiellement à rendre un peu plus gaie l'aspect peu attrayant de cette grande masse grise. Les drapeaux blanc ornés d'un cercle rouge flotté en haut des tours de garde. Les barrages furent passés et le véhicule stationna proche de l'entrée de la prison.
Elle fit un dernier coup d’œil dans la direction des prisonniers qui avait encore leur air provocateur et insolant. Elle quitta rapidement la fourgonnette contente de respirer de l'air frais et laissa le soin à ceux qui gèrent la prison de s'occuper des prisonniers. Yuri fit comme prévu, elle quitta avec impatience son travail d'un jour et regardant une dernière fois la prison avant de se faire ramener près de chez elle par un « collègue » qui avait tout comme elle terminé sa journée. Yuri rejoignit le domicile familial ou elle troqua dans sa chambre sa tenue stricte et sévère en détachant ses longs cheveux noir et mis une tenue plus décontractée.
Revenir en haut Aller en bas

Admin
Admin

Messages : 72
Date d'inscription : 17/09/2015

https://justmarriedsave.forumactif.org

Revenir en haut Aller en bas

Un grand boulet ça implique surtout de lourdes responsabilités (P.V : Joshua) Empty Re: Un grand boulet ça implique surtout de lourdes responsabilités (P.V : Joshua)

Message par Admin Jeu 17 Sep - 11:45

Tu ramènes tes cheveux sur ton épaule droite, les tirant, les matant comme une corde qu'on noue; blasée détachée, tu regardes dehors ce quartier encore bruyant pour l'heure. Des gens bourrés, des gens qui pleurent sur l'épaule de quelqu'un, un autre qui hurle au téléphone puis quelques rires innocents. Mais toi tu ris pas, t'es juste en train de fumer ta vie via un papier pendant qu'un autre braille et commence déjà à sortir ces petites prérogatives sur un sujet commun : les devoirs conjugaux. Quand il commence à énumérer, tu prends la peine de le fixer cette fois-ci avec plus d'attention, mais pas non plus de signe de totale soumission; t'es sûre qu'on boit ses paroles, t'es sûre que ce gars prend sans vraiment se rendre compte des sentiments de l'autre. Comme durant la manifestation. Ce qui le regarde luit sous la petite braise, se rétracte non pas de peur, mais de dégout bien prononcé, cinglant à souhait. Crache la fumée qui "cache" ce visage trop fermé. Ça plisse ça cogne silencieusement, mais ça bouge pas d'un pouce. Toisé, le roux continue d'énumérer les choses que tu connais déjà; par obligation.

"C'est bien, tu as bien appris ta leçon."
Cette fois-ci tes yeux de pas blonde se lèvent vers le plafond et t'écrases d'un coup sec contre le rebord de la fenêtre le cigarillo. Mouvement rotatif, petit crissement de papier, tu te concentres sur ça, pour pas avoir l'envie de lui en mettre une, de suite; maintenant. Puis tout redescend vers l'assiette de ton mari (ce que ça sonne faux dans ta tête putain). Et cette fois-ci, c'est à toi de rire, si fort mais pas de manière gentille à son égard. C'est grave et euphorique, malsain et ironique. Et c'est là que tu te décides à détendre tes jambes pour te relever; et te mettre en face de lui. Main sur le menton, l'autre retenant par le coude la première, t'avances vers lui d'un pas léger, cuisses se caressant dans un balais lent et annonciateur : la deuxième phase allait commencer.
"Le plus intéressant pour la fin ? Comme ça m'étonne pas."

T'avances de plusieurs centimètres pour te retrouver pas loin de lui. C'est là que tu comprends pourquoi il a l'air si puissant et imbu de lui-même. Belle gueule, tatoué, qui fume. Le bon bad boy rêvé de ces dames. Mais toi, ça te donne envie de juste lui cracher sur la figure. Pourquoi ? Parce que d'une c'est ce que tu hais le plus au monde, dans ton monde : un sauveur de l'humanité qui a fait sauter ton innocence. La même race. De deux, parce que c'est ton mari. Ça t'énerve comme ça attise ta curiosité, comme quand vous étiez entre les explosions à vous en mettre sur la gueule. Alors t'avances encore, gorge nouée avant de fermer de tes longs doigts le portable de l'intéressé, puis la bière pour la poser plus loin, sans cesser de le fixer.

"Tu permets ?"
C'est comme lui avec les pâtes, même si la notion prise en compte est pas la même. Là c'est pas de la bouffe, c'est un "homme"; même si t'as envie de le bouffer à cette distance de près. Près ... trop près à ton goût. Ton regard va rencontrer ses sourcils; fournis, foncés qui ramènent sur ce nez trois fois plus grand que le tien; ses lèvres encore bien imprégnée par une odeur de brune que tu ne connais que trop bien.
"Je ne suis rien pour toi, comme tu es rien pour moi. Alors ta caille, ironique ou pas, tu te le gardes pour tes amies de toujours."
Le piercing au nez, celui que tu as éclaté dans ta tête, tu le fixes, intensément, avec cette lueur d'envie et de vraiment le faire en réelle cette fois; sauf que t'as pas de sniper en main. Et merde.
"Ensuite ... Tu ne connais rien de la milice. Comme tu peux me dire que je connais rien de tes amis et tes plans culs. Mais ya une chose que je sais de toi, maintenant."
Puis tu remontes lentement vers ses yeux, lèvres entrouvertes, et voix basse faisant vibrer et rendre ce qui est là, dans ta tête et dans ton coeur.
"C'est qu'on peut pas te faire confiance."

Dégout, bouche d'égouts, c'est si brûlant qu'on en ravale sa salive, qu'on a envie de cracher. Pourquoi ça t'agace autant dans le fond que ses paroles c'était que du vent ? Pourquoi en ouvrant tes lèvres t'as autant envie de d'arracher les siennes pour qu'il puisse enfin dire que t'es coupable ? Ces lèvres que tu frôles à peine par défi, ces lèvres qui glissent encore ... mais cette fois-ci par provocation, comme le poison qu'on distille dans chaque veine, en une pression cinglante et douloureuse; alors que se penche un peu plus ton corps vers lui et balancent tes cheveux blonds secs sur ta peau en un frisson. Il n'y a pas à trembler Tara, ni à planter tes ongles et à gratter. Alors t'embrasses comme tu le ferais avec un autre, un baiser qui vient prendre les lèvres sans presser, sans demander; car c'est lui qui a demandé. Mais tu viens quand même un peu plus chercher, car dans le fond tu veux juste parcourir un peu "pour le connaître". Puis tu te retires sans un mot, reprenant la bière encore fraîche pour la mettre dans ses mains, sombre mais pas battue.

"Quoiqu'il en coûte ..."
Tu te redresses et le toise sans vraiment de considération, tes mains allant masser tes épaules un peu trop tendues.
"... Elles m'ont pas fait perdre une main, au moins."
Défi, provocation. Encore et toujours pour plus de hargne, pour voir l'autre rager. Dans le fond, sand oute que tu le testes, sans doute aussi que tu veux qu'il soit coupable; et qu'il oublie pas que lui aussi est fautif.
"Et me dis pas que c'était pour me protéger, Joshua Sullivan. Parce que t'aurais pu me laisser crever. Et ..." C'est dur de le dire, mais ... c'est la vérité."... continuer à vivre dans tes putains de mensonges aussi longs qu'un rouleau de papier cul. Avec lesquels j'aurai jamais été obligée de me torcher."
Tu secoues la tête puis d'un mouvement sec de main, tu sommes que tu laisses tomber.
"Je vais me coucher. Après tout, dans quelques heures je vais rejoindre mes potes. Pour le reste, on verra demain. Si tu te pointes pas encore à minuit."

_________________
I decided to never invest too much emotion in one thing. It’s always a set-up to the pain of losing them.



Don't fuck with me, dude. Because I am the one who's fucking you.:


Revenir en haut Aller en bas
Joshua Sullivan

☆ Médaille olympique du célibataire heureux. ☆

I'm a star of this forum: ★
Ticket of control : Aucun
Little story: Here ♫
Relationship and historic: Here. ♫
Mail'Box: [url=????]Mail'Box[/url]
Messages in this world: 702
Post's Rp's: 160
Date d'inscription: 02/05/2014

++ ;;
& Blabla ;;: Membre des Incontrôlables ∆ Anarchiste ∆ Impulsif ∆ Têtu ∆ Possessif ∆ Ambitieux ∆ Dragueur ∆ Créatif ∆ Fumeur accompli ∆ Acharné ∆ Protecteur ∆ Spontané ∆ Taquin ∆ Attaché à sa famille ∆ Nocturne ∆ Astucieux ∆ Passionné par les modifications corporelles

Atypique ∆ Charismatique ∆ Grand ∆ Imposant ∆ Bien bâti ∆ Tatoué ∆ Piercé ∆ Cheveux colorés en bleu/turquoise ∆ Yeux verts clairs ∆ Traits sérieux ∆ Barbe quelque peu négligée ∆ Style vestimentaire décontracté ∆ Voix rauque et masculine
Époux/se : Célibataire.
Disponibilité: Hum, à voir. ㋛

Voir le profil de l'utilisateurEnvoyer un message privéEn ligne

MessageSujet: Re: Un grand boulet ça implique surtout de lourdes responsabilités (P.V : Joshua) Mar 9 Juin - 21:25 Répondre en citant Editer/Supprimer ce message
Elle s'invite au dessus de toi, libère tes mains sans vraiment te demander la permission, t'acquiesces alors tout en la fixant du regard. Tu surveilles ses gestes, lents et silencieux, tes sens en alerte, c'est presque inconscient, surement le souvenir inscrit dans ta peau d'une main tranché après l'avoir touché.

C'était la première fois que vous vous regardiez vraiment, et d'aussi près. A demi dévêtue tu pouvais pas rechigner devant ce qui se présentait à toi, t'avais jamais été très blondasse mais fallait lui reconnaitre des hanches joliment dessinées et une peau halée d'une douceur qui devait contraster sévère avec son caractère. Tu supposais juste, sans te risquer à aller vérifier. Le venin corrosif qui sifflait de sa bouche t'enlevait tout désir de la connaître plus. L’impétueuse se dresse de tout son aplomb au dessus de toi, ce besoin encore irrépressible de se sentir supérieur toi, le retour du petit chien qui jaquette. Une grimace agacée à peine perceptible traverse ton visage.

"Je ne suis rien pour toi, comme tu es rien pour moi. Alors ta caille, ironique ou pas, tu te le gardes pour tes amies de toujours."
- C'dommage, ça sonnait bien. Va falloir que j'trouve autre chose... "Amour" peut être? Ou... "Poussin"? "Crevette"? ... "Kalach"? ...Nikov, elle te coupe la parole et embraye sur la suite. Qui ne dit mot consent, pour ta part tu trouves que ça lui tombe comme un gant et t’adopte direct ce nouveau surnom en sucre à lui glisser lors de vos futurs ébats.

"Ensuite ... Tu ne connais rien de la milice. Comme tu peux me dire que je connais rien de tes amis et tes plans culs. Mais ya une chose que je sais de toi, maintenant. C'est qu'on peut pas te faire confiance."

Tu hausses un sourcil, l'air incrédule qui parle pour toi "Ah ouais? Et depuis quand?". Tu te fous de savoir par quel chemin alambiqué elle est allée chercher un raisonnement aussi tordu pour en déduire pareille fumisterie mais tu penses sans l'ombre d'un doute que ces nouvelles conneries vont encore plus vous compliquer la tâche. Qu'elle puisse pas te piffrer, très bien, mais qu'elle campe de base sur l'idée que tu sois aussi digne de confiance qu'un junkie sorti de sa cure de désintox, ça te donnais encore prétexte pour lui cramer la tronche. Quel est le connard qui a dit un jour qu'on frappait pas les femmes? Ah ouais nan mais ce machin, c'était pas une femme. Elle en avait les attraits physiques mais rien dans la tête, même pas l'intuition de base.
T'y mets pas d'emphase dans l'attitude, parce que t'es pas une gonze et que les cabrioles et haussement de sourcils dédaigneux pour dire les choses ça te venaient pas au naturel. T'es un bloc de vrai en dur qui dit les choses sans simagrées et sans brio, le parleur c'était Nath' et si y avait besoin d'exclamations c'était au poing que tu les rajoutais. Alors sans vriller ton regard du sien tu lui répondis:

- Y a que les cons qui changent pas d'avis, et de ce que tu me débites comme conneries depuis dix minutes j'me dis qu'il va falloir que je sorte la pelleteuse pour racler la couche de saloperies avant d'attendre le cœur. Si y en a un. Tu te grattes le menton l'air vaguement méditatif avant de poursuivre ta métaphore. C'est con, j'ai mon beau frère qu'aurait pu m'outiller pour ça tiens...

Tu redresses les yeux vers elle, mépris dans mépris, l'air se charge de votre haine et l’énergie que véhicule vos corps se mélange, s’électrifie, le temps d'un rapprochement, elle t'amène ses lèvres et tu te redresses pour mieux les recevoir, t'as désamorcé comme toujours ce contact au cœur pour ce genre de moment. Celui qui te permet de prendre cette distance, de voir en l'autre l'attrait de son corps et d'actionner le tiens, processus purement hormonale et primaire qui te rend la tâche bien facile. Parce que si on enlevait le purin qui composait sa personne, Tara restait une belle femme, sans doute au charme dévastateur si elle se donnait la peine de l'user sur quelqu'un.

Alors vos lèvres se frôlent, elle te nargue brièvement, comme il fallait s'y attendre venant d'une garce pareille, et tu l'invites avec une tendresse que peut être, elle n'aurait pas soupçonnée, parce qu'il y a de ces idées toutes faites qui suggèrent qu'un type doué de force devrait forcément se montrer brutal et farouche dès lors qu'il touche à une femme. Et comme Tara était la reine des stéréotypes, on pouvait s'attendre à ce qu'elle gobe celui là aussi. C'était un de ces clichés totalement faux qui était loin, très loin d'être une généralité. On en revenait au rapport du petit et gros chien, les gros chiens ne ressentent pas le besoin de revendiquer ce qu'ils sont déjà, car ils n'ont plus à prouver quoique ce soit. De la même manière, tu savais doser tes caresses selon bien sûr tes besoins, mais aussi et surtout en prenant compte de ceux de ta partenaire. Il n'y a pas de baiser plus juste que celui d'une personne à l'écoute de l'autre. Alors que tu l'embrasses, des tes yeux clos, tu écartes l'image de cette salope de Tara pour ne te concentrer que sur vos sens, tu glisses ta langue dans la fente de ses lèvres entrouvertes - peut être là le premier geste de confiance que tu lui offre étant donné sa propension à mordre dès qu'elle en avait l'occasion - et découvrir un instant la sienne pour enfin te retirer, déposant un dernier silence sur sa pulpe avant de rompre le contact. Aussitôt fait, tes yeux quittèrent sa bouche pour remonter vers ce regard et aussitôt sa hargne vindicative te ramena à la tienne. Elle te rendit ta bière avant de répondre:

"Quoiqu'il en coûte... Elles m'ont pas fait perdre une main, au moins. Et me dis pas que c'était pour me protéger, Joshua Sullivan. Parce que t'aurais pu me laisser crever. Et continuer à vivre dans tes putains de mensonges aussi longs qu'un rouleau de papier cul. Avec lesquels j'aurai jamais été obligée de me torcher."

Y a comme un silence avant l'orage qui se charge de ta colère.

"Je vais me coucher. Après tout, dans quelques heures je vais rejoindre mes potes. Pour le reste, on verra demain. Si tu te pointes pas encore à minuit."

Ta main part au quart de tour sans même que t'aies eu le temps de percuter ce qu'elle était en train de faire, tu t'étais redressé d'un bond, la rage aux tempes, elle aurait perdue l’équilibre en arrière si t'avais pas agrippé son cou entre ta main bionique et verrouiller sa main droite de l'autre, la soulevant et la plaquant sur le mur d'en face pour lui vociférer au visage, les yeux exorbités par la haine:

- MAIS A QUOI TU JOUES GROGNASSE? TU SAIS CE QUE CA FAIT DE PERDRE UNE MAIN, D'Y LAISSER UN BOUT DE TOI, MORT, RAIDE, DISPARU, A JAMAIS?! Et pour sauver UNE PUTE QUI PREND SON PIED A TE RAPPELER CET ÉTAT DE FAIT INÉLUCTABLE? Et EN PRIME T'OSES PRÉTENDRE ME CONNAITRE?? Mais ma vieille, T'AS D'LA MERDE DANS LES YEUX OU QUOI?! T'es tellement préoccupée par ta haine que t'es INCAPABLE de prendre UN MINIMUM DE RECUL et de te demander QUI T'AS RÉELLEMENT EN FACE!! Tu préfères te référer à l'image toute faite que tu te plais à coller sur la tronche des gens qui te revienne pas...!! ET C'EST TOI QUI M'PARLE DE VIVRE DANS MES PUTAINS DE MENSONGES?? MAIS RÉVEILLE TOI, OH!

Tu contrôles pas cette force, parce qu'elle est pas humaine, elle est robotique, et tu calcules pas tout de suite qu'elle étouffe ta Tara, tu t'en rends compte une fois que tes nerfs sont moins à fleur de peau, et que tu trouves son silence étonnamment long et anormale. Alors tu la relâches, elle tombe à terre, halète fort et inspire profondément portant ses mains à son cou à la recherche d'air de manière compulsive. Tu te retournes sans même porter un regard sur elle avec une furieuse envie de fumer et tu lâches pour conclure:

- S'cuze j'avais pas senti ma force.

Tu sais "toucher", "sentir", "palper", ce sens qui te manque au bout des cinq doigts de ta main gauche et dans le creux de cette paume. Celle là même que tu as perdu et que tu lui rabâches à toute les sauces depuis vos retrouvailles, comme si ça lui avait pas échapper, comme si elle lui manquait pas chaque matin depuis ce jour noir. Tu percutes un peu mieux maintenant que t'as senti toi, physiquement, d'un peu plus près ce que ça peut t'infliger si tu presses trop sur le moignon?

_________________
Merci Kato Iga pour ce génialissime dessin. Tu sais que je t'aime beau frère?

Revenir en haut Aller en bas
victorledelfin
Tara Sullivan


Ticket of control : Aucun
Little story: Vous êtes sur une fine pellicule de glace, mes chers petits messieurs. Et je serai en dessous quand elle cèdera
Relationship and historic: Eh t'aimes bien les omelettes ? Tiens je te casse les oeufs
Mail'Box: Mail'Box
Messages in this world: 266
Post's Rp's: 57
Date d'inscription: 23/03/2015

++ ;;
& Blabla ;;: Egil Olsen's song :

You're a good hearted woman
And I know I can be a bit of a troll
I don't know where we're going
Don't just say you love me, show me

I got you, but I'm lonely
I don't know, I can't tell
It's like you no longer know me
Perhaps you know me too well ...

I'm afraid you've outgrow me
I'm at the end of my rope
I just want you to hold me
Don't just say you love me, show me
Don't just say you love me, show me ...

Don't just say you love me, show me
Don't just say you love me, show me
Don't just say you love me, show me ...

Époux/se : Célibataire.
Disponibilité: Erf. Overbooké ! ☂

Voir le profil de l'utilisateurEnvoyer un message privé

MessageSujet: Re: Un grand boulet ça implique surtout de lourdes responsabilités (P.V : Joshua) Mer 10 Juin - 0:01 Répondre en citant

C'est quand que tu avais déjà ressenti ça, le manque d'air, les ongles qui se plantent et viennent saigner ... ce sang qui pulse en toi à mesure que s'en va l'air, et que tu observes avec un calme presque trop mortel celui qui t'agresse, qui crache et hurle de toutes ses forces sa colère; une colère que tu ne comprends, que tu ne cautionnes pas. Tu la cautionnes tellement pas que la main libre, cette main gauche et aussi gauche que tes pensées de soldat vient s'agripper sur l'avant bras. Ça plante, autant que le regard mais là ça rentre à même la peau, dans un silence macabre. Et dans ta tête, quelque chose défile en deux scènes, l'une dans une maison abandonnée, l'autre sur le toit d'une maison abandonnée. Ça te fait cligner des yeux quand tu sens ton inconscient te remonter à vitesse grand v cette sensation que t'as ressentie de différentes façons : peur, puis sacrifice. Sacrifice puis arme.

Tu es sourde à ses paroles, même si t'en entends la plus grande partie. Et il aura beau te serrer pour que le sang passe plus, ça continue à presser et monter en toi. Et alors que tu sens que tu vas passer, que tu commences à perdre tout sens qu'il relâche; mais ça enlève en rien ton regard accusateur, même avec une main sur cette gorge en feu. L'air qui manque, comme dans une tempête de sable, comme entre les levées des explosions; et aussi les murs grattés. Dans le flou et l'adrénaline, Tara se perd, se reprend ensuite puis se relève vers le mur pas loin d'elle. Et c'est là que ça siffle, même si c'est pas précis à l'extrême : Le couteau de cuisine vient de se ficher à l'autre bout de la pièce. on voit le tiroir ouvert d'un coup sec et toi haletante à côté. Regardant d'un oeil droit presque clos le couteau fiché sur le mur en face. Il a sifflé pas loin de lui, loin pour que ça le frôle mais assez près pour que ça lui laisse la sensation.

"Essaie ça encore une fois ... et je t'assure que là, je te louperai pas."
Rien de féminin, t'es une arme au poing, qui vocifère et devient fébrile. Il y a quelque chose qui s'est déclenché en toi et qu'il a trop remué pour que tu puisses en sortir ... parce que t'as l'impression de revoir une scène devant toi. Mr Takeda avait fait en sorte que tu puisses passer au dessus de ça, mais au final, ça revient parce qu'il y a trop de choses là dedans, dans ton corps.
"Et là ... ce sera pas une question de force."
Tu le rugirais presque si tu manquais pas d'air. Mais là, ça sort, tu peux pas l'arrêter.
"T'as perdu une main ? Et alors ... ? Si je t'avais pas tiré, tu serais déjà mort. Si tu m'avais pas tiré, on serait tous les deux morts. Et t'aurais pas qu'une main à pleurer. Mais ta vie tout court."

Les sourcils se froncent, la mâchoire se contracte, et rien ne prédirait que la personne aux cheveux blonds, face à nous, serait une femme; si elle avait pas le visage aussi fin et une poitrine. Mais même en colère, même avec ces yeux plissés et ces lèvres charnues trop pressées, il reste ce brin de charme habituel. Flagellante et fragile, soupirante et peu agile; mais encore là.
"Mais t'as raison je peux pas comprendre. J'ai aucune raison de haïr un type qui pleure sur une main, alors qu'il a envoyé des trentaines d'autres sous terre, le torse ouvert, en voulant défier les règles."
Elle se redresse, ses genoux fléchissant encore un peu, et sa nuque pulsant à tout rompre.
"J'ai aucune raison de haïr ceux qui ont défié les règles et qui ont fait de moi ce que je devrai 'pas être'. Je suis trop blonde pour comprendre qui t'es vraiment. Peut-être parce que je me base sur les faits ... pour une raison que tu peux pas comprendre."
Et enfin, elle reprend son chemin, main sur la nuque pour tracer les lignes qui vont faire un nouveau bleu dès le lever dans quelques heures. Elle lui montre son dos, ce dos qui est marqué par cette paire de trois types d'ailes noires. Et peut-être que dans le fond elle comprend un peu; il a été blessé autant que lui l'a blessée. Ce qui fait qu'à l'entrée de la chambre, une main compressée sur le rebord droit de la nuque et le visage un peu tourné vers lui, la blonde accepte. Comme le ferait le rapace face à l'ours, le bec d'ouvert, sifflant encore avec ses ailes déployées la retraite.
"T'as pas à t'excuser. Après tout ... c'est mon oeuvre." Silence "Et je l'assume. Bonne nuit."
Pas de claquement de porte. Pas de hurlement. Le silence est plus douloureux que des bruits inconstants.

Assumer. Encaisser. Encore, toujours la même routine, routine militaire mais qui se sent moins blessé que les autres; même avec une artère fémorale de sectionnée : car on assume ses erreurs et même celles des autres. T'arrives dans la chambre et tu viens pas de suite t'asseoir sur le lit, petit brin de milice. T'attrapes un peu maladroitement ce que d'habitude tu prends si facilement entre tes doigts quand t'as besoin d'espace. Cadre photo en main, tu sors du compartiment arrière une chaîne dont les plaques s'entrechoquent. Les doigts enroulent le fer tandis que tu tombes sur ce nouveau lit avec matelas à ressors. Mais t'es trop concentrée pour voir que tu te loupes un peu à cause du choc précédent.

Sur la photo, il y en a une qui rit à pleine gorge, cheveux longs et noirs tressés tirant sur l'uniforme militaire un peu trop mouillé de l'autre. Et cet autre, lui, le brun un peu barbu, grimace entre rire et gêne. Ils sont grands, lui à la peau blafarde et elle déjà hâlée et surtout ... délicate, douce, malgré son uniforme militaire. Les plaques cliquètent et rencontrent les lèvres; jusqu'à ce que la plaque se coince entre les dents et glisse pour être embrassée sur la longueur. Tara ferme les yeux un moment pour ne pas oublier cet instant. Pas de larmes sur ce visage, même si le dos fait penser que. Et les souvenirs, on prend toujours son temps pour les revoir, pour en retirer les dernières bribes; c'est pour ça que le silence dans cette chambre pèse depuis plus d'un quart d'heure ... jusqu'à ce qu'il y ait quelque chose qui sorte de tes entrailles sous forme de chuchotement.
For the love of the innocents. For the hatred of the ignorants ... Jo'.
Le poing se ferme autour des plaques, poing embrassé; avant qu'elles se détachent de cette main pour repartir à leur place initiale, comme l'on le ferait à l'enterrement de quelqu'un ou pour prier au salut d'un autre. Et quand tout est calmé, on inspire et détend ce corps pour trouver la paix dans le sommeil, qu'on en crève ou pas. Peut-être même bien qu'on meurt un peu, loin de tout ça ... mais au moins tu es calme, Tara. Pommettes légèrement levées, sourire inconscient et poitrine qui se soulève lentement à chacune des inspirations, on croirait pas que tu es ce qu'il a "si" bien défini : une salope.

_________________
I decided to never invest too much emotion in one thing. It’s always a set-up to the pain of losing them.



Don't fuck with me, dude. Because I am the one who's fucking you.:


Revenir en haut Aller en bas
Joshua Sullivan

☆ Médaille olympique du célibataire heureux. ☆

I'm a star of this forum: ★
Ticket of control : Aucun
Little story: Here ♫
Relationship and historic: Here. ♫
Mail'Box: [url=????]Mail'Box[/url]
Messages in this world: 702
Post's Rp's: 160
Date d'inscription: 02/05/2014

++ ;;
& Blabla ;;: Membre des Incontrôlables ∆ Anarchiste ∆ Impulsif ∆ Têtu ∆ Possessif ∆ Ambitieux ∆ Dragueur ∆ Créatif ∆ Fumeur accompli ∆ Acharné ∆ Protecteur ∆ Spontané ∆ Taquin ∆ Attaché à sa famille ∆ Nocturne ∆ Astucieux ∆ Passionné par les modifications corporelles

Atypique ∆ Charismatique ∆ Grand ∆ Imposant ∆ Bien bâti ∆ Tatoué ∆ Piercé ∆ Cheveux colorés en bleu/turquoise ∆ Yeux verts clairs ∆ Traits sérieux ∆ Barbe quelque peu négligée ∆ Style vestimentaire décontracté ∆ Voix rauque et masculine
Époux/se : Célibataire.
Disponibilité: Hum, à voir. ㋛

Voir le profil de l'utilisateurEnvoyer un message privéEn ligne

MessageSujet: Re: Un grand boulet ça implique surtout de lourdes responsabilités (P.V : Joshua) Dim 14 Juin - 23:16 Répondre en citant Editer/Supprimer ce message

T'as rien vu venir, et t'aurai pas pu de toute façon, parce qu'elle a été rapide et silencieuse. Mais t'as manqué un battement et bloqué ta respiration direct, senti le courant d'air glacial siffler à tes oreilles, et réalisé à la lame tranchante plantée dans le mur ce à quoi tu venais d'échapper. Une folle furieuse. Une putain de furie. Elle vient de te coller une sueur froide et elle ajoute sans tressaillir:

"Essaie ça encore une fois ... et je t'assure que là, je te louperai pas. Et là ... ce sera pas une question de force."

Tu sens dans sa voix qu'elle déconnait pas, cette chienne pourrait très bien te tuer sans une once de remord si on l'y autorisait. T'avais beau rugir, mordre, casser de l'os et buriner un portrait si la colère montait, tu pouvais pas ça, ôter la vie. Et jamais, jamais t'en aurais été capable. Ou alors ça s’appellerait un accident, et ça t'aurait marqué au fer rouge jusqu'à la fin de tes jours. Mais pas elle. Nan. C'est à ce moment là que tu t'aies demandé si elle avait pas déjà tué. C'était une soldate, et t'avais pas pris l'ampleur de ce que ça impliquait. Ce qu'elle avait fait ou vécu, t'en savais rien au final, mais tu savais reconnaitre une attitude anormale, et là c'en était une. Tu l'aurai jamais dit bien sur, ni même pensé intelligiblement pour toi même, parce que t'étais bien trop fier, mais en imaginant pendant un dixième de seconde ce dont elle était capable, elle te fit peur.

"T'as perdu une main ? Et alors ... ? Si je t'avais pas tiré, tu serais déjà mort. Si tu m'avais pas tiré, on serait tous les deux morts. Et t'aurais pas qu'une main à pleurer. Mais ta vie tout court."

Tu te retournes lentement, t'assimiles doucement, non pas ce qu'elle te débite, mais ce qu'elle venait de faire, ça te reste en travers de la gorge, tout comme ce ton implacable et froid qui accompagne ses paroles. Quand enfin tu réagis, sa tirade touche à sa fin, et tu retrouves ta hargne, toujours prêt à rebondir à partir du moment ou elle piquait ta fierté. T'es pas d'accord. Bien sur. Et vous le serez probablement jamais. Mais tu t'acharnes avec cette même intensité et cette même énergie vive et bouillonnante qui te caractérise tant:

- Oh! J'ai tué personne moi, et je sais pas si tu peux en dire autant...!

T'aimerai rebondir encore, lui dire que si toi tu te bats pour tes idées et qu'elle le comprend pas sous prétexte que c'est hors la loi, qu'est ce qu'elle devrait penser d'elle qui se bat pour des ordres qui sont hors de l'humain? Mais tu t'arrêtes là, parce que t'es fatigué, et elle aussi. Elle t’énerve. Elle t’énerve parce qu'elle a le dernier mot. Comme peu de femmes l'ont avec toi. Jessica et Abbey. Des femmes que t'aime, aussi pour ça paradoxalement. Et cette pensée t’énerve encore plus, car Tara vient s'ajouter à cette liste, non pas des femmes que tu aimes, loin de là, mais de celles parvenant à te fermer le clapet. Au sens figuré et au sens propre, et les deux cumulés, ça nan, on te l'avait encore jamais faite.

"T'as pas à t'excuser. Après tout ... c'est mon oeuvre. Et je l'assume. Bonne nuit."
- C'est ça, dégage!

Un peu à contre coup, un peu bancal aussi, parce que l'animosité que t'y mets sonne faux, tu forces le trait, pour le principe. Elle t’énerve aussi pour ça: t'assumes, c'est bien connasse, mais j'en ai rien à foutre! Pour toi le résultat reste le même, tu les vois juste pas ces états d’âmes à elle, et tu les comprends pas parce que votre manière de penser est à des années lumières l'une de l'autre. Tu comprends et ne vois rien de ce qui l'a révolté dans ton attitude, le fait que tu sois revenu sur ta parole, t'as même pas calculé que tu l'avais fait. Pour toi c'était un prétexte de plus pour la faire chier, et elle a grogné plus fort que prévu. T'as pas compris mais t'as réagis en conséquence, et ainsi de suite. Pour elle c'est beaucoup plus, mais tu percutes rien parce que merde, elle va chercher tellement loin, elle est dérangée y avait pas à chercher plus loin.

Tu t'es posé au balcon à nouveau, t'as fumé une autre roulée, puis une suivante, et une dernière. T'es resté là longtemps, t'avais pas sommeil, et pas l'envie de la retrouver. C'est durant tout ce calme et ce silence, que les chats sont arrivés, le premier est venu se frotter contre ton jean alors que tu t'étais posé à même le béton. Putain, saloperie, t'aime pas les chats. Forcément cette chieuse en a. En vrai t'en as jamais eu des chats quand t'étais gosse, donc tu sais pas ce que c'est de supporter ces bêtes là. Mais t'es clairement plus chien. Toi t'aimes quand ça fait du bruit, que ça te saute dessus en témoignant clairement son affection et que ça ait besoin de bouger avec toi pour mener sa vie. C'est un compagnon de galère qui t'adopte et que t'adopte pour des années de vie commune. Un chat ça minaude, ça se prostitue, ça te jauge de manière hautaine, et ça fait sa salope quand c'est pas content. Ouais. Nan. Tu les supportes pas. Ça s'est mis à miauler, et le second est apparu. Tu les rejette d'un coup de poignet sec, mais ça comprend rien, et ça revient à la charge. Ça fait sa pute pour avoir une caresse, tu lui réponds comme à sa maitresse un "Dégage!", il baisse les oreilles vite fait l'air outré, et retente sa chance quand même. Alors tu finis par les prendre sous le bide, et les rentrer à l’intérieur, fermant la porte fenêtre derrière toi pour finir ta clope peinard. Ça miaule derrière la vitre, et tu les engueules de plus belle jusqu'à ce qu'il te lâche.

Finalement vint l'heure de dormir, et alors t'enlèves tes fringues pour n'en garder que ton boxer, tu vires ta prothèse et tu rentres dans la piaule en allumant l'allogène. Tu cherches pas à la réveiller forcement, tu t'en fous juste. Tu fais ta vie, comme si elle existait pas, et quand t'es enfin sous les couettes t'éteins tout et tu t'étales dans le rectangle de libre. A un moment dans le sommeil, t'as ton corps qui vient se coller contre elle, tu calcules pas parce que tu dors, habitude inconsciente de venir embrasser celle qui partage tes draps. Tu goutes son odeur, et respire sa chaleur, t'as des images chaudes qui se collent à ton esprit et alors ta main presse son sein avec douceur.
C'est le matin et y a quelque chose dans le bas du ventre qui quémande la vidange. T'as pas rouvert les yeux mais ton esprit se rebranche peu à peu grâce au chant d'un oiseau derrière la fenêtre. Tes doigts glissent le long de sa silhouette, tu t'étonnes de redécouvrir ta proie de la veille en d'aussi parfaites courbes, et tu cherches un instant dans ton catalogue de femmes le visage de celle-ci. Mais alors que tu cherches, la mise à jour se fait, et la nouvelle de ton mariage se rappelle à toi comme une évidence, gelant net le parcours de ta main. Tes yeux s'ouvrent et ta vision se fait net direct, tes idées claires et ta main se retire aussi sec alors que Tara se retourne brusquement et:

- Pardon j'avais oublié que...

La gifle part avant même que t'aies pu articuler la suite et tu marques un silence le temps de porter ta main sur ta joue pour la refroidir un chouillat.

- ... Bonjour et bon réveil Kalach... Tu marques une distance de sécurité suffisante entre vous et te redresses à l'aide de ta main jetant un coup d’œillade vers elle. Bien dormi...?

_________________
Merci Kato Iga pour ce génialissime dessin. Tu sais que je t'aime beau frère?

Admin
Admin

Messages : 72
Date d'inscription : 17/09/2015

https://justmarriedsave.forumactif.org

Revenir en haut Aller en bas

Un grand boulet ça implique surtout de lourdes responsabilités (P.V : Joshua) Empty Re: Un grand boulet ça implique surtout de lourdes responsabilités (P.V : Joshua)

Message par Admin Jeu 17 Sep - 11:45

Posée sur ces dizaines de caisses d'armes, tu regardes le vent filer. Ai départ, c'est juste froid et incroyablement grisant parce que tu sais que t'es seule, avec tes problèmes, sereine et silencieuse; quelque chose qu'on croirait pas possible, dans ton toi. Tête en arrière et le sourire lumineux, tu te laisses transporter par ce qui est, un amas de souvenirs sous forme de sons et d'ombres. Quand soudain, d'abord au loin, quelque chose arrive et t'oppresse peu à peu. C'est pas désagréable, mais tu pourrais t'en passer; vu que ce moment t'appartient. On ignore, on se recentre sur l'essentiel et on voit les ombres bouger, vivre, lâcher des rires; et même t'appeler. Tu aurais bien envie de les rejoindre, de revoir leurs visages et de les appeler comme avant, entre deux coiffures ébouriffées. Sauf que quelque chose te prend et te ramène même inconsciemment vers l'endroit dont tu t'es détachée. Chaleur, force, pression, tout se trouble et fait lâcher un soupir presque trop silencieux à ces lèvres trop fermées. Un souffle et un battement, puis tout s'embrase inconsciemment, dans un jeu d'odeurs que tu ne contrôles pas; comme tu ne contrôles pas ton sourire qui se fait plus grand et surtout plus féminin; et surtout cette main qui caresse ce large pan, avec une douceur insoupçonnée.

Sauf que tout à une fin, et la fin c'est le début des réalités. D'abord le froid qui revient, des frissons qui soudainement caressent les courbes de tes seins rebondis un peu compressés par ta position de côté, surtout le gauche en fait; puis ça vient vers ta taille dans une caresse trop large que tu ne connais pas. Le coeur qui s'emballe, s'arrêterait net si seulement c'était de la vraie peur. Ce qui était troublé dans ton rêve trop court prend soudain d'autres couleurs, et une lumière trop forte t'oblige à cligner des yeux. Ça cligne tant que tu sens de suite la main qui se retire, ce même genre de main qui t'avait prise un sein comme si c'était un de ces putains de gonflés silliconés.

CLAC

C'est direct, sec et puissant mais surtout, surtout bien bruyant. En même temps, tu y as mis une force presque équivalente à celle qu'il avait mise en t'étranglant presque. Juste le temps de voir ta main et de sentir la sensation lui griffer la peau jusque dans la mâchoire tandis que toi, tu t'es redressée dans un coup de hanches et un serré de cuisses assez brusque pour te donner l'élan nécessaire. Maintenant que t'es un peu droite sur le lit, redressée et collée à ton oreiller, tout ce qui pouvait avoir ne serait-ce qu'une once de surprise, de trouble avant la lancée de la claque a disparu. Lentement ton genou gauche se relève, et tu places les mains dessus en appui, sans cesser de le fixer avec cet air sauvage qui te caractérise si bien dans ta violence de pas trop femme.
"Maintenant t'oublieras pas. Même si je compte plus trop sur ta mémoire."
Le ton de ta voix ? Mauvais ? Ironique ? Dégoutée. Pour sûr qu'il y aurait des tas de nanas qui auraient aimé ça. Un mec sûr de lui, bien formé qui vous pelote et se met à avoir la trique juste avec ça, ça devrait gonfler vos tits ! Mais non. La différence est que tu cherches pas ses attentions, involontaires ou pas : tu les rejettes, en bloc ... de glace. Ou même de métal. Alors que ce qui t'entoure et glisse sur tes jambes c'est juste des draps en coton se froissant dans un simple frisson.

"Moins bien que toi."
Dans un sens c'est aussi faux que vrai, au vu de ce sur quoi tu poses tes yeux nonchalamment. Lui, il est gonflé à bloc et en plus de ça, c'est bien serré dans un boxer. Tu peux pas t'empêcher de hausser un sourcil, même si c'est pas la hauteur qui montre que t'es intéressée ou celle de la surprise. En même temps en se redressant il a pas vraiment pensé à cacher ça avec les draps. Tes pupilles remontent presque instinctivement vers son visage, avec cette joue en train de rougir, enragée et pas prête à lâcher l'affaire.
"Rendors-toi."
Ou en d'autres termes : dégage, dors, ferme-la. Tu dois te tenir à tes horaires; et même avec deux heures d'avance, tu as plus envie d'être là. Alors tu te décides à bouger, à jeter d'un coup de pied le côté de drap dans lequel tu étais enveloppé avant de te lever et détacher ces cheveux courant jusqu'à tes omoplates tatouées. Elles jouent et font frémir les ailes dans leur mouvement tandis que les doigts viennent dégager les dernières mèches venues lécher la poitrine. Une tire sur la culotte pour la remonter, culotte blanche bien simple avec son élastique sur lequel tu lorgnes un peu et te voilà partie dans un coup de hanche en oubliant totalement qu'il y a quelqu'un dans cette même pièce. Ça gratte à la vitre alors que tu viens juste de t'étirer et de t'emparer de la cafetière en reniflant, histoire de voir qu'il ait pas trop tourné. Le mistigri de la veille, un peu balafré est justement là, mais pas sa copine. Malgré tout, tu te poses pas trop de questions car ils savent faire leur vie eux; un peu comme toi; même si on t'impose un abruti de mari.

"Hey toi."
T'as ouvert la fenêtre et de suite le chat est venu se frotter contre ton bras en ronronnant autant que le ferait un moteur diesel. Tu bois ton café réchauffé et caresses ce poil immense caractéristique des sibérien. Bien touffu, à la robe de type européen, mais avec cet air plus fatigué que son cousin. Chaque glissade sur le poil apporte un peu de bien être dans ce réveil violent, te transportant un peu ailleurs, avec ce sourire bienheureux bien que les traits soient encore un peu fatigués. Sur le moment, le chat essaie de te donner un coup de patte, histoire de jauger ta force et montrer qu'il pouvait menacer. Mais tu l'attrapes, lui sortant un peu les griffes tandis que tu le fixes droit dans ses pupilles vert pâle. Et comme il voit que t'es plus agile, il te toise puis se sort en secouant un peu sa queue bien touffue. Tu peux pas t'empêcher de ricaner et soupirer de bonheur. Partir faire un jogging, aller au boulot jusqu'à 21h ... le pied.

Enfin ... tu vas pas y aller comme ça. Aller on se bouge. Toujours tasse en main, tu passes le mistigri pour choper ce qu'on avait ramené de croquettes de ton ancien chez toi, après avoir ouvert 3 portes de placard pour te souvenir que ça se trouve au niveau de tes jambes. Tu verses dans un bol sur lequel se rue le battant, le laissant manger tandis que tu te souviens que quelqu'un est passé avant, plus ou moins rapidement; merde. Ton radar à saloperies se met en marche. Tara fonce dans la chambre d'un pas rapide et sec, ses doigts tirent les draps. Des draps gluants ... qui sentent le sperme tout frais.
"..."
Pas besoin d'insulter, le bruit de gorge presque sourd que tu fais en dit assez long. D'un coup de poignet, tu tires, enroules tout ça sans te montrer excitée comme le serait une espèce de folasse puis tu essuies tes mains sur ses affaires de la veille avant d'enfiler le soutien gorge de sport que t'attaches par devant avec la fermeture éclair puis la nouvelle culotte et le pantalon stretch avec la paire de baskets. Vas-y chérie, prends la boule, marche fièrement jusqu'à la salle de bains d'où coule déjà l'eau et récupère ton sac dans le coin.
"Joshua ?"
Et pour la première fois, la blonde baisse les yeux pour regarder le moignon, derrière le rideau. Au moins ça avait bien cicatrisé à première vue, et il avait pas perdu le plus gros; c'est ce qu'elle se dit dans ce silence de quelques secondes qu'elle s'impose, tandis que lui revient par bribes ce qu'elle a imaginé dans son sommeil. T'as un rictus de dégout qui fait relever tes lèvres rouges; Mais ... sérieusement tu remontes tes pupilles vers son visage, restant une ombre derrière ce rideau pas très épais. Tu veux juste aller droit au but, sac sur l'épaule, et bras sous la poitrine; une position détendue qui en dit long sur ce qu'on peut aussi lire dans tes iris : tu es juste froide. Même si il y a un once de curiosité qui tranche dans le brun brillant de tes yeux; même si au final tu t'avoues un instant qu'il est pas si mal juste comme ça; en ombre; même si le sourcil se lève un peu, t'as toujours l'air aussi fermée.

"Durant la nuit ..."
Ça t'intrigue, cette façon qu'il a eu de venir chercher, avec le recul. C'est comme si ... comme si tu avais senti un besoin plus profond dans ses gestes. C'était pas la même chose qu'à la manifestation. Fais juste un effort, Tara. Après tout, c'est ton mari maintenant. Ou un parasite. Mais en gros, il faut que tu saches que t'essaies de faire un pas.
"Ça représentait quoi pour toi, ce contact ? Un besoin ? Ou une envie plus pou..."
Mais t'as pas le temps d'en placer plus car le portable dans ton sac sonne et d'un seul coup d'oeil, on voit soudainement que ton expression change. C'est encore plus calme quand tes yeux voient le nom affiché sur l'écran. Rien qu'un petit message et ça y est t'as le premier baume au coeur de la journée. Puis tu sors en fleur, avec ce super sourire du bonheur, celui qui adoucit les traits.
"Hm."
Pas un mot de plus. T'as déjà oublié ce que tu voulais savoir, euphorique et centrée sur ce qui est moins lourd sur la conscience; et plus fun. Tu tires sur le rideau, lui faisant face de toute ta hauteur, comme une joueuse de volley qui va faire son smash. SPLASH. La boule de draps et vêtement frappe la ligne.
"Au fait. Tu parlais survie. Ta première mission ce sera ça. T'auras une note détaillée des touches et étapes sur la machine."

Tu sors dans un roulement de hanches, le laissant en plan avec ses tissus mouillés et plein de foutre coulant dans le peu d'eau qui essaie de se retirer par le bouchon de la baignoire. Pourquoi t'aurais besoin de savoir en fait ? vu que lui est même pas capable de se rappeler. Justement, ça t'amuse de manière un peu malsaine, d'être là pour lui rappeler; avec une pique. Tu t'arrêtes au bord de la porte, main frôlant l'entrelacs. Puis t'ajoutes.
"Là tu pourras blesser que des draps, en revenant sur tes paroles."
T'attrapes ton téléphone pour le mettre contre ton oreille, marquant sur le petit bloc notes les étapes et les fameux boutons de la machine pendant qu'on décroche de l'autre côté.
"Ouais les gars ? Je vais avoir deux heures d'avance sur la prise de service.
- Hein ? Déjà ? Le mec de ta soirée t'as mis la bague au doigt c'est ça ?
- Tu sais quoi Ryo' ? La bague je vais la garder. Pour te la foutre au cul.
- Putain Tara. Je sais pas ce qui a pris a dieu quand il t'a créé. Devait-être bourré. Ou alors il est vraiment con.
- Comme les humains quoi. Bon tu me passes Yayoi si il est encore dans le coin ? J'ai besoin de le voir."
Puis alors que tu tournes les clés, tu sens qu'il est revenu, ou qu'il passe juste. De nouveau tu t'endurcis.
"Bonne journée.que tu lâches en retroussant ta lèvre supérieure en signe de dégout.
- Hein ? Quoi ?
- Non c'est ... rien."
Et t'ouvres la porte, tournant le dos à ce boulet de Rien que tu vas traîner, qui va te faire traîner. Qui traîne aussi quelque chose que t'ignores encore, qui t'a piquée. Boulet du mariage, boulet du mari; tout ça, ça implique de grandes responsabilités. Sous forme de haine ... et de questions sans réponse.

_________________
I decided to never invest too much emotion in one thing. It’s always a set-up to the pain of losing them.



Don't fuck with me, dude. Because I am the one who's fucking you.:


Revenir en haut Aller en bas
Joshua Sullivan

☆ Médaille olympique du célibataire heureux. ☆

I'm a star of this forum: ★
Ticket of control : Aucun
Little story: Here ♫
Relationship and historic: Here. ♫
Mail'Box: [url=????]Mail'Box[/url]
Messages in this world: 702
Post's Rp's: 160
Date d'inscription: 02/05/2014

++ ;;
& Blabla ;;: Membre des Incontrôlables ∆ Anarchiste ∆ Impulsif ∆ Têtu ∆ Possessif ∆ Ambitieux ∆ Dragueur ∆ Créatif ∆ Fumeur accompli ∆ Acharné ∆ Protecteur ∆ Spontané ∆ Taquin ∆ Attaché à sa famille ∆ Nocturne ∆ Astucieux ∆ Passionné par les modifications corporelles

Atypique ∆ Charismatique ∆ Grand ∆ Imposant ∆ Bien bâti ∆ Tatoué ∆ Piercé ∆ Cheveux colorés en bleu/turquoise ∆ Yeux verts clairs ∆ Traits sérieux ∆ Barbe quelque peu négligée ∆ Style vestimentaire décontracté ∆ Voix rauque et masculine
Époux/se : Célibataire.
Disponibilité: Hum, à voir. ㋛

Voir le profil de l'utilisateurEnvoyer un message privéEn ligne

MessageSujet: Re: Un grand boulet ça implique surtout de lourdes responsabilités (P.V : Joshua) Sam 20 Juin - 1:30 Répondre en citant Editer/Supprimer ce message
Le matin c'est simple: t'as la tête dans le cul et il te faut ton demi litre de café et ta douche bouillante avant de pouvoir formuler le moindre grognement intelligible. T'es un produit du coté face, de ceux qui vivent la nuit et ne reconnaissent pas les odeurs matinales comme étant les leurs. Ce rythme de vie là appartient à d'autres. Mais quand t'as le contact tout chaud d'une femme dans ton lit ton cycle de sommeil s'harmonise au sien, si bien qu'on se réveille en même temps, quelque soit l'heure d'affichée sur le cadran. Sauf que la Tara, elle a pas besoin de mise à jour pour clasher, c'est sur commande chez elle et c'est dans un grognement sourd que tu chopes un oreiller de libre et l’écrase contre ta tête pour assourdir sa voix et obscurcir les rayons de lumières filtrant dans la chambre. T'aimerai bien pouvoir dire que tu t'es rendormi fissa, mais c'est impossible, parce que t'as la gaule et que ça tire au point de t'obnubiler.

Elle s'est barrée et c'est tant mieux. Ça te permets de faire ton affaire en toute tranquillité et alors que tu te saisis le manche, tu vadrouilles dans ton esprit à la recherche de chaleur. T'as les images encore fraiches de Jessica qui te remontent à la surface mais tu reboots aussitôt le programme pour focus ton regard sur une autre. N'importe quelle autre.

Un râle de plaisir s'expulse entre tes lèvres lorsque tes muscles se contractent et jaillit ton foutre. T'es bien réveillé là pour le coup, tu fixes un point sur le plafond blanc et t'essuies à l'arrache ton sperme avec les draps coté Tara du lit bien sur. Et puis, tu fermes à nouveau les yeux et te rendors.

C'est plus tard que tu les rouvres, parce que malgré toi depuis tout à l'heure, ton inconscient est alerté par la nouvelle de la veille, foutez des images de Tara, de flicailles, de membres arrachés et de cellules en paquets de douze, et rêvasser dans son pieu devient un enfer. Alors la gueule encore enfarinée par ta nuit, tu te redresses, clignes des paupières pour faire la mise au point, et t'arraches de là, la teub à l'air direction l'eau chaude. T'amorces la robinetterie sans plus de cérémonie après avoir tiré le pan de rideau de douche et tu te brules l’épiderme parce que c'est comme ça que tu l'aime. Et puis y a l'autre gonze qui débarque dans la pièce, sous le jet t'entends à peine ton prénom qui passe la porte, ça t'étonnes presque lorsqu'elle l'emploie.

- Mh?

Tu daignes pas tiré le rideau de douche pour dévoiler sans pudeur ta carrure large et tes muscles joliment dessinées d'où ruissèlent des perles d'eau chaude. Pourtant pour une autre ça te serait venu naturellement. Aussi parce qu'avec une autre, vous auriez déjà baisé. Ta tête pivote pas non plus vers elle, occupé à te savonner le torse, t'attends juste la prochaine pique venir avec une moue blasée:

- Durant la nuit ... Ça représentait quoi pour toi, ce contact ? Un besoin ? Ou une envie plus pou...

Inconsciemment t'avais ralenti ton geste pour mieux l'entendre, le sourcil relevé par la surprise, tu t'attendais pas à ce qu'elle te parle de ça. Ni même qu'elle s'en souvienne. Tu comprenais d'ailleurs pas d’où ça lui sortait, d'ordinaire elle avait la carapace increvable sans système pour l'ouvrir. Et ça te pris de court, heureusement que son appel l'interrompit net parce que t'aurais été bien dans la merde si t'avais eu à lui répondre. Tu dis rien et tu laisses couler -c'est le cas de le dire- reprenant ton savon et ton occupation. Et puis alors qu'elle raccroche, tu sens un courant froid dans ton dos et la folasse te balance ton linge dans les côtes.

- Au fait. Tu parlais survie. Ta première mission ce sera ça. T'auras une note détaillée des touches et étapes sur la machine. Là tu pourras blesser que des draps, en revenant sur tes paroles.
- Quoi mais tu déconnes? Ils ont pas deux jours!

Que tu lui sors le visage indigné par le gaspillage attendu et surtout par l'effort qu'il t'en couterait. Elle tourna les talons et claqua la porte le téléphone à l'oreille. Tu l'entends changer direct le ton de sa voix pour ses poulets chéris au bout du fil prête à leur tailler des pipes dans la seconde plutôt qu'à se taper du vrai bonhomme. Tu sais pas ce qui t’énerve le plus, son coté castratrice en puissance ou le fait que cette réaction te laisse pas indifférent. Tu les aimes les chieuses. Elles savent retenir ton attention et sont bénéfique face à ton hyperactivité.

Tu grognes, tu l'insultes, tu t'en dépêtre comme tu peux pour sortir de là et t'enrober d'une serviette autour de la taille. On te suis à la trace avec ton linge imbibé de flotte sous le bras que t'as même pas pris la peine d'essorer, et tu cales la boule sur le comptoir de la cuisine, le groin attiré par l'odeur de café, tu t'arrêtes devant la machine et remarque que cette connasse t'en a pas fait, se contentant de doser à la milligoutte près sa recharge à elle.

- ...Coincée des règles jusque dans sa dose de caféine l'aut' grognasse.

Alors par esprit de contradiction, et pour grossir le trait de tes habitudes à toi, t'y fous la dose, la maxi dose. Et tu tasses le grain pilé dans son filtre comme un porc pour en préparer une quantité familiale, bébés compris dans le pack. Tu lances la cafetière et entre temps ton esprit a carrément zappé sa mission draps de base, parce que deux secondes après t'as les pattes qui ouvrent de manière aléatoire les placards sous tes yeux à la recherche de bouffe à te caler sous la dent. Tu trouves des biscottes, style, le truc bien sec que bouffe les hamsters, et t'as beau chercher la matière grasse à tartiner dessus, à part de la confiote, y a que dalle au programme. Tu vises un peu l’évier, tout cleané avec juste à coté une poêle et trois couverts en train de sécher, et tu calcules que c'était pas là hier, pis qu'elle avait du se cuire un truc en plus mais alors quoi... Tu mènes pas ton enquête, parce que de base, la cuisine au matin ça n'existe pas chez toi et t'as pas dans l'idée de suivre ce programme. Alors tu t'empiffres de sa bouffe pour cochon d'inde à défaut d'un truc plus bandant en t'enfonçant dans un canapé, la télécommande déjà greffée dans ta main à pianoter dessus à la recherche d'un programme.

Tu sais pas combien de temps t'as zoné là devant la téloche, assez pour achever le paquet de craquottes dirons nous, et avoir la moulure parfaite de ton derche dans le cuir du canap'. T’époussette les miettes sur ton ventre qui finissent dans les rainures des coussins, t'écrase le dernier mégot à coté d'une dizaine d'autres réunies dans une coupelle que t'as adoubé "cendar par défaut" puis tu te relèves une fois constaté qu'il était pas loin de onze heure du matin et que t'estimais avoir grillé suffisamment ton temps de glande pour la matinée.

Bon. Allez. Go. T'enfiles des fringues, commence à passer trente six coups de fil sur ton portable du style:
"Abbey, il te reste des cartons de ton déménagement? Et Katô, il fout quoi aujourd'hui? Tu peux me le passer s'teup? ... Il est parti à Jardiland??... Mais qu'est ce qu'il fout là bas? Quoi? De l'engrais et de la bouffe pour Edouard?? Ok... Bon, laisse tomber, on se démerdera avec Nath."
"Daisy, t'as pas ton vieux qu'a un camtar à me filer pour la journée? Allez, s'il se tape une égratignures de plus on y verra rien avec toute celle déjà marquée sur sa carrosserie..."
"Nan m'man je l'aime pas, mais oui elle a une situation stable... flic me semble. Tu peux me passer papa?" et pour conclure:

- Nath... Promets moi de la fermer, j'ai un truc à te dire. (...) T'avais l'impression d'annoncer un truc aussi gros et déplacé que "je suis enceinte", ça t'aurai laissé le même gout de nausée que ce que t'avais à dire dans l'immédiat. Je suis marié. Y a comme un silence avant que tu ne reprennes. Et figure toi qu'en plus on la connait cette connasse, et ça aurait pas pu être pire. Mais j'ai plus de forfait alors j'vais pas m'étaler, je dois débarrasser mon bordel au plus vite avant que les chiens du gouvernement brûlent mes affaires chez moi, tu peux me filer un coup de main pour le déménagement? Tu gères. Ça commencerait genre... Cette aprem...?

Plus tard dans la journée, t'avais récupéré les clefs de la camionnette du père de Daisy et récupéré les cartons dans la cave des Iga. T'avais filé dans tes murs et commencé à remplir tout ton bordel dans quelques cartons, poussière comprise bien sûr, à vitesse grand V et sans forcement trier tes merdes. N'empêche, au moins ça allait vite. Et t'avais même pensé à commencer à vider ton frigo en t'ouvrant une bière, t'étais certain que le le décapsulage de cette dernière allait faire rappliquer plus vite que prévu le Kezeyencko. Et comme par magie, il arriva.

_________________
Merci Kato Iga pour ce génialissime dessin. Tu sais que je t'aime beau frère?



Dernière édition par Joshua Sullivan le Sam 20 Juin - 23:05, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
victorledelfin
Nathaniel Kezeyencko

Exploseur de Mots

I'm a star of this forum: ★
Ticket of control : Aucun
Little story: Trogne et histoire
Relationship and historic: Le réseau
Mail'Box: Tu peux toujours cliquer, torpinouche
Messages in this world: 267
Post's Rp's: 140
Date d'inscription: 08/05/2014

Voir le profil de l'utilisateurEnvoyer un message privéEn ligne

MessageSujet: Re: Un grand boulet ça implique surtout de lourdes responsabilités (P.V : Joshua) Sam 20 Juin - 21:58 Répondre en citant
Ah putain la dalle, ça me fait crisper les muscles de l’estomac tout ça, et le frigo, y a rien d’autre que de la bièrasse moyenne qu’y fallait mélanger avec des chips au paprika pour avoir le goût. Je zone dans l’appart’, ma femme a quitté le navire et je traîne seul dans les couloirs à essayer de me dire que j’étais en train de mourir, à zoner dans l’appart. Je baille, je me gratte le céans séance tenante et me dis qu’avec la faim, la cuillère en bois qu’on trempait dans les salades n’avait pas l’air si mauvaise au goût. Je pourrais bouger d’avantage, mais comme concluait la chanson, « mais personne n’est parfait. »

Pis le portable grince, et me dis que j’avais bien fait de pas me secouer, ce coup de fil, c’était l’annonce d’une journée incroyable. Le nom de Josh sur l’écran confirme cet état de fait, je décroche aussi sec en tenant fort le combi que je poste à l’oreille et je grogne agréablement le bonjour. Mais lui de son côté, c’est pas de l’agréable qui le tenaille les cordes vocales, ça s’sent direct, c’est pas la même énergie, je pourrais même le diagnostiquer mal rien qu’en l’entendant péter. Et en plus, le bougre se drape d’un adjectif qui lui allait pas et qu’annonçait des mauvaises nouvelles, le genre de saloperies qui frappe d’un sceau de malheur plusieurs mois faciles, voire plusieurs années : Joshua est solennel. Je me tais, je suis sage, j’attends qu’il déglingue ses mots pours pour que je comprenne d’où lui vient cet élan de gaieté administrative, et dès qu’il a lâché les mots, je me dis qu’au final, j’aurais peut-être mieux d’aller courir aux courses.

Josh.
Marié.
Josh Sullivan en ménage avec une gonze… ce con venait de se prendre la nouvelle en pleine gueule.
Vous savez, quand j’avais reçu ma propre lettre rose, ça sentait l’oraison funèbre dans l’air, le morceau joué à l’orge qui se répercute dans toute l’Eglise et qui annonce les choses les plus malsaines, comme un enterrement ou un mariage. Mais concernant Josh, le genre de gars qui profitait de son célibatariat à fond en traînant sa queue dans tous les quartiers de la ville à la recherche d’une fleur à se piquer, celui parmi les Incontrôlables qui s’était pas encore fait taxer la zone pubienne, le fougueux, le type encore libre parmi nous qui souffrait en rien des affres du mariage, le voici à son tour enchaîné : y avait plus d’oraison funèbre maintenant. Mais un foutu Requiem.

J’avais pas envie de rire – je savais que cette enflure avait pu se foutre de ma pomme à gueule déployée quand je m’étais fait rattraper par le système, mais j’avais pas envie de lui rendre la pareille. Y avait deux raisons à ça, la première, c’était, je l’avais déjà dit mes marmots, que c’était pas le style de Josh. Profitait de sa vie à fond le gars et s’il pouvait pas tromper, à quoi ça servait de se foutre en couple ? je vous le fais pas dire. Seconde raison… C’est rien que du symbolique au final, rien de bien vital, mais tout d’important : y avait-il encore un membre des Incontrôlables qui n’étaient pas mariés maintenant ? Certes, Abbey et Katô s’étaient bien trouvés, je disais rien, mais c’était pas comme si de base ils copulaient dans le foin. Nan, maintenant que Josh était attrapé, on était tous englués dans le système, avalés et mâchés, et pas vraiment recrachés. Manquait plus que la phase digestive, quand le temps nous écrasera par décennies, pour nous ronger jusqu’à l’épuisement. Je ferais tout pour être expulsé du corps sans plus de corrosion qu’en y étant entré. Mais c’est pas le débat. On fait tous partie du système qu’on combat maintenant, et ça me donne de l’urticaire.

Tu veux que je t’aide à déménager Josh ? Sûr, qu’est-ce que je pouvais faire de moins que ça ? J’ai la camionnette de Daisy qui m’attend, faut juste que je fasse un tour – sans oublier de passer par le magasin, on fête pas un tel événement avec de la pisse d’âne. Le bougre me refile l’adresse et je sors dehors ou la ville subit le mariage de Josh sans rien changer à ses habitudes. La vie continue, comme on dit. Et des fois, elle percute et elle fait mal.

Mais je m’adoucis au fur et à mesure et ENFIN je pense à Josh et à ses humeurs qui doivent lui faire du mal, pauvre vieux. Fallait compenser avec du positif à la place, et c’était pas avec sa femme qu’il allait trouver son rayon d’humeur social. Alors je me détends, je me souris, je me calme, je pense à Josh, j’inspire, il avait besoin d’un soutien, et malgré tout le bien que je pensais de Katô, c’était pas le plus grand rassureur du monde (il a plutôt bien vécu son mariage d’ailleurs Katô, vu que j’ai trouvé aucune différence entre lui avant et lui après – à un canard près). Donc on fait craquer la nuque, les pognes, on demande presque pas poliment bonjour à la caissière parce que c’est une journée sérieuse aujourd’hui, on fait pas le malin, on y va aux poings. J’ai acheté de l’alcool lourd, rhum bien chargé et la seule bière que je prenais, c’était de la 15 degrés minimum (si si, ça existe). Je fais tout pour tout prendre par paires, sa femme profiterait pas de mon flouze. Enfin, si ça se trouve, elle était géniale, et Josh souffrait juste des retenues qu’il devrait poser autour du calebar, je jugerai quand je la verrai même s’il avait pas l’air d’être jouasse. Pas pu être pire ? Elle était cintrée du cul ? Une baise toute les quinze jours ? C’est un régime qu’aurait la peau de Josh, ça.

Bon salut le vioque, je viens chercher le véhicule, j’ai du Josh à trimballer, tout va bien, ouais ouais, à une castration près on va dire. Les clefs sont ici, les papiers dans la boîte à gants (coup classique), je les sors quand je sors (je lui dis que oui mais vont rester bien ici, qui volerait ce genre de caisses, pourrait pas s’acheter une lampe de chevet avec), je fais gaffe, ahah, tu me connais pas mon gars, chuis un super conducteur pour les véhicules que je trimballe, la preuve, j’hésite jamais à les envoyer au garage dès qu’il manque une pièce à peine plus grosse qu’un rétroviseur quand, par le plus grand des hasards, après un virage vers un sens interdit, je heurte le panneau en question. Bon, c’est parti, j’ai l’adresse, j’ai le GPS (je suis pas transhumaniste hein, mais je dirais que le GPS est une exception car il répare une fonction vitale que la nature ne m’a pas donné dans sa générosité insondable – genre, comme un gamin qui naîtrait sans jambe, c’est pas transhumaniste de lui coller des prothèses). Okay, c’est parti, fais chauffer le moteur ma vieille biquette, on met les voiles vers un triste sire.

La route est pas longuette et je préviens Josh à cinq minutes de chez lui. On se retrouve, quand on se retrouve, je le serre si fort dans mes bras que s’il a une vertèbre qui lui saute dans le poumon, le procès durerait pas très longtemps, je m’avouerai coupable. Par contre, s’il fallait renvoyer la balle à un moment ou à un autre, ce fut maintenant que je le fis :

« C’est pas drôle, hein ? » Le commentaire fut suivi d’une bourrade à l’épaule tandis que je le faisais monter côté passager pour le voyage. C’est reparti pour un déménagement ; dans cette chienne de ville, on faisait que ça, j’avais l’impression.

Je conduisais safe parce que mon attention était tournée vers le Josh abattu, mais légèrement furax aussi, on se parlait de tout et de rien et il me disait déjà ce qui clochait chez les choses. Moi de mon côté, j’y allais au réconfort gras du mec qui savait que la moitié de ce qu’il disait était du mytho pur jus.

« T’sais, une meuf, de base, ça reste baisable, hein, je sais que la tête peut ne pas revenir mais suffit de regarder autre chose. Et faut que tu fasses gaffe à faire tout ce que l’Incontestable te dit de faire, mine de rien, ça plombe les journées, je t’ai amené un fascicule… » Ah nan, c’est faux en fait, mon fascicule, je l’avais jeté par la fenêtre après une mauvaise soirée avec Moji, j’avais amené que dalle. « … Mais c’est pas important. La baise, c’est pas le plus chiant. L’activité, c’est chaud de comprendre ce qu’ils veulent, préparez la bouffe et mangez-la, c’est un point en deux de réglé. Et pis tu verras, le principe, c’est que tu traces les frontières, genre, avec du scotch, tu te laisses pas marcher dessus, tu découpes tout bien, pis tu transformes ça en habitude. Après tu croises les doigts pour que ça aille mieux. Parce que merde, une situation comme ça, ça ne peut que s’améliorer de toute manière. » La vraie question, c’était de savoir quand ça pouvait s’améliorer. J’étais pas très optimiste. Parce que moi, j’étais peut-être pas malléable, mais j’étais dur comme des briques, c’est à-dire qu’au burin, on pouvait s’accommoder de moi ; Josh allait être plus fuyant, je le voyais pas en couple, il était pas né pour être en couple. J’en connais un qui doit remercier ses parents d’avoir quitté ses leprechauns pour ça.

On fait deux allers-retours comme vous imaginez, le pied total, on débarque toutes ses affaires d’un point A au point Z, et voilà, super, on avait les derniers cartons et les derniers meubles dans le coffre de derrière, manquait plus qu’à les trimballer jusqu’au nouveau nid de chez Josh, qu’a au moins une gueule de quelque chose, je veux dire, on dirait vraiment qu’il y a des habitations dedans. Enfin, on est tranquillement sur le trajet ou je mets en jeu toute ma bonne humeur pour essayer de dérider la situation, et je demande à Josh :

« Alors ta femme, raconte-moi le résum’. »
Et il me dit.

Bon sang, ils ont osé.
La flicaille avec qui il avait terminé la manifestation ? Main sur la poire, combat à mains nues, explosions, etc.
Non… Sérieusement ? Ils avaient osé ? Mais… Mais… Mais c’était génial !
L’Incontestable avait le sens de l’humour…
Nan mais comment ?!

« BWAHAHAHAHAHAHAHA !!! » Mais même plus que ça, je vous épargne les neuf dixièmes des syllabes. Je suis accroché au volant et je commence à exploser de rire. Putain, c’était trop ! Extraordinaire ! « ILS T’ONT FOUTU… ! BWAHAHAHA !!! ILS T’ONT BRINGUE AVEC… !!! » JE MORDS MON POING !!! Vous savez, cette expression super visuelle qu’on voie que dans les romans ! Bah je la fais, je mords mon poing jusqu’au sang, j’explose de rire et je mords le volant à la place. Je commence à plus respirer tellement je rigole, mais je rigole, mais je rigole, mais c’est tellement drôle putain ! C’est incroyable ! C’est génial ! Je rigole tellement fort que je m’explose les oreilles moi-même, je pleure de rire, littéralement, je pleure de rire ! Mais que voulez-vous, c’est tellement drôle ! « TOI AVEC LA FLIC !!! OUHAHAHAHAHA !!! WHAHAHAHAHAHAAAAAHHHAAAAAAAA !!!! OUWAAHAHAHAHAHAHAHAHA !!! PUTAIN MAIS J’EN PEUX PLUS !!! WAHAHAHAHAHAHAHAHAHA !!! ILS ONT OSE CES FILS DE PUTE !!! ELLE EST LA TA PUNTION MON GARS !!! ET JE CROIS QUE TON GROGNASSE A FAIT UNE DE CES BEVUES POUR TE MERITER !!! BWAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA !!! AH PUTAIN !!! BWAHAHAHAHA !!! »

La seconde d’après, je percute à pleine vitesse un sens interdit qui fait exploser le pare-brise, le capot, le moteur, une roue, le front, mon rire. Ah non, pas mon rire.

« BOUAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA !!! »
Revenir en haut Aller en bas
Joshua Sullivan

☆ Médaille olympique du célibataire heureux. ☆

I'm a star of this forum: ★
Ticket of control : Aucun
Little story: Here ♫
Relationship and historic: Here. ♫
Mail'Box: [url=????]Mail'Box[/url]
Messages in this world: 702
Post's Rp's: 160
Date d'inscription: 02/05/2014

++ ;;
& Blabla ;;: Membre des Incontrôlables ∆ Anarchiste ∆ Impulsif ∆ Têtu ∆ Possessif ∆ Ambitieux ∆ Dragueur ∆ Créatif ∆ Fumeur accompli ∆ Acharné ∆ Protecteur ∆ Spontané ∆ Taquin ∆ Attaché à sa famille ∆ Nocturne ∆ Astucieux ∆ Passionné par les modifications corporelles

Atypique ∆ Charismatique ∆ Grand ∆ Imposant ∆ Bien bâti ∆ Tatoué ∆ Piercé ∆ Cheveux colorés en bleu/turquoise ∆ Yeux verts clairs ∆ Traits sérieux ∆ Barbe quelque peu négligée ∆ Style vestimentaire décontracté ∆ Voix rauque et masculine
Époux/se : Célibataire.
Disponibilité: Hum, à voir. ㋛

Voir le profil de l'utilisateurEnvoyer un message privéEn ligne

MessageSujet: Re: Un grand boulet ça implique surtout de lourdes responsabilités (P.V : Joshua) Dim 21 Juin - 0:53 Répondre en citant Editer/Supprimer ce message
« C’est pas drôle, hein ? »
- Nan.

Qu'est ce que y avait à dire de plus? Jusqu'à présent t'avais gardé ton remue bordel à l’intérieur, parce qu'il le fallait bien, c'était clairement pas ta femme qui allait te soutenir dans cette galère interne. Et t'avais ta fierté qui faisait que de base, t'allais pas te plaindre devant tes proches. Garder tout en boule en dedans, c'était encore ce qu'il restait de plus simple. Mais devant le geste compatissant de Nath, t'avais baissé les défenses et ton expression trahissait un soupçon de l'angoisse qui t'envahissait.

Ils avaient chargé le camtar sans trop trainer. De toute façon vu la gueule de la situation, t'avais guère beaucoup la parlotte, ça frôlait carrément l'ambiance d'enterrement et même si t'essayais de masquer le deuil par quelques rires légers au fil de la converse, ton sourire était teinté de triste et t'entrais parfois dans un mutisme où pouvait se lire clairement tes changements d'humeurs sur ta face.
Y avait bien Nath qui te parlait une fois en route pour le chez elle, enfin le chez vous, mais tu captais qu'un mot sur deux de ce qu'il te déblatérait. Même qu'il t'agaçait, à parler autant, à chercher les formules pour te rassurer, et être parfois carrément à coté de la plaque. Mais t'avais le regard braqué vers les ruelles défilant sous le carreau, et tu rêvassais à ta liberté perdue en silence. Ponctuant d'un "mh." de temps à autre ses longues tirades.

Le dernier convoi dans le fourgon fut vers les vingt heure. Vous aviez mangé une bonne suée et tu te sentais vidé non pas par l'effort physique, mais par ce que ça impliquait psychologiquement pour toi. T'avais fumé une dernière clope à ton balcon minable comme un dernier adieu pour ce lieu, ce pan de ta vie, avant de fermer la porte avec silence, non sans un dernier regard sur ton appart dénudé de tes biens. T'avais eu le cœur lourd quand tu avais glissé la clef dans la serrure. Jamais plus t'aurais eu à la tourner. Pour toi les empreintes matérielles, c'est tout ce qui te raconte, et tu venais de tirer un trait sur un gros morceau de toi, à nouveau, tu te sentais amputé d'une part de toi que l'on remplaçait par du neuf, soit disant pour quelque chose de bien plus performant, mais tu t'en branlais de la performance, et on t'avait surtout pas demandé ton avis. Sur le dernier trajet menant à ce nouvel appart, tu restais dans ton mutisme, jusqu'à ce que Nath arrête de causer pour te demander enfin:

« Alors ta femme, raconte-moi le résum’. »

Tu décolles enfin les yeux de la vitre et sans plus de chichi tu lui lâches l'info:
- Tu te souviens de la blondasse qui m'a foutu sur le carreau à la manif? ...Bah c'est madame Sullivan maintenant.

Après ce coup là, tu l'avais perdu le con. Il s'est mis à hurler à toute berzingue, c'était limite pas identifiable tellement c'était moche et bruyant: trop dégueulasse pour s'apparenter à un rire, trop joyeux pour toucher au cri de douleur et trop bruyant pour se vouloir forcé. Le salaud virait au rouge pivoine et bientôt il en eut la goutte à l’œil au point qu'il y vit plus rien du chemin et se mangea le premier panneau du secteur. Au moins tu pouvais pas t'imaginer meilleur réveil, si au début sa réaction te rebiffa, près que t'étais à grogner ta rage et à l'envoyer foutre, le con parvint à te refiler une esquisse de sourire puis de littéralement te faire brailler de rire à ton tour suite à l'impact de la bagnole. Ça te fit relativiser finalement, parce que le rire était le meilleur des calmants à ta disposition et que celui d'un ami avait toujours la particularité d'être plus efficace qu'aucun autre. Vu sous cet angle, c'est vrai que c'était un putain de running gag, c'était con que ça ait percuté ta vie plutôt que celle d'un autre mais ça valait bien d'en rire plutôt que d'en chialer. Tu sèches tes larmes d'un revers de manche et entre deux rires nerveux tu relèves la tête vers ce qu'il reste du capot et lui sors:

- Ah merde, j'crois qu'on s'est planté de direction...!

Tu sors de la caisse et fourre ta truffe dans la tuyauterie pour constater l'incontestable: vous êtes en rade y a pas à dire. Du reste, c'est le dépanneur qui se chargera de tracter la camionnette devant l'immeuble et à vous de faire la suite. T'avais été tout content de sortir au mec au moment de régler:

- La facture? Ma femme payera tout ça ouais!

T'avais glissé un clin d’œil et un sourire d'enculé large comme un croissant de lune au gars qui te laissa la note sans faire le difficile. Cette barre de rire t'avais requinqué, ou tout du moins, dégagé temporairement les nuages noirs dans ton esprit.

Après avoir fini de charger le gros des meubles il vous restait les cartons à bordel à monter. Vous foutiez tout dans l'ascenseur et Nath montait avec le chargement pour la haut, vider l’intégralité dans l'appart pendant qu'au rez de chaussée tu préparais le prochain tetris en faisant des aller-retours du camtar à la porte de l'ascenseur. T'avais pas vu l'heure, mais là pour le coup le début de soirée était sérieusement entamé et t'en avais oublié dans l'histoire, ta femme. Qui arriva.

_________________
Merci Kato Iga pour ce génialissime dessin. Tu sais que je t'aime beau frère?

Revenir en haut Aller en bas
victorledelfin
Tara Sullivan


Ticket of control : Aucun
Little story: Vous êtes sur une fine pellicule de glace, mes chers petits messieurs. Et je serai en dessous quand elle cèdera
Relationship and historic: Eh t'aimes bien les omelettes ? Tiens je te casse les oeufs
Mail'Box: Mail'Box
Messages in this world: 266
Post's Rp's: 57
Date d'inscription: 23/03/2015

++ ;;
& Blabla ;;: Egil Olsen's song :

You're a good hearted woman
And I know I can be a bit of a troll
I don't know where we're going
Don't just say you love me, show me

I got you, but I'm lonely
I don't know, I can't tell
It's like you no longer know me
Perhaps you know me too well ...

I'm afraid you've outgrow me
I'm at the end of my rope
I just want you to hold me
Don't just say you love me, show me
Don't just say you love me, show me ...

Don't just say you love me, show me
Don't just say you love me, show me
Don't just say you love me, show me ...

Époux/se : Célibataire.
Disponibilité: Erf. Overbooké ! ☂

Voir le profil de l'utilisateurEnvoyer un message privé

MessageSujet: Re: Un grand boulet ça implique surtout de lourdes responsabilités (P.V : Joshua) Mer 24 Juin - 14:37 Répondre en citant
"AAAAAAAAAARH"
BOM
Le tapis vibre, la mâchoire craque et le bras tourne, à mesure que se masse sur toi le corps. C'est pas très lourd, mais assez ferme et surtout ça appuie sur les points : os du poignet, compression de la nuque par une paire de cuisse pas vraiment musclée comme ceux d'un bodybuilder, ça manque d'air; d'espace. Une frappe, deux frappes, coup dans le genou mais rien n'y fait; c'est accroché, bien calé. Ce serait pas désagréable si tu avais pas ce talon de botte en train d'en rajouter une foutue couche sur le sternum. Tu bouges d'un côté, ça suit tout en restant toujours en place. Alors t'essaies de pousser avec les abdominaux, ce qu'il reste des jambes et ...
Bordel, enfin !
L'impulsion que tu t'es donné t'as permis de faire un peu lâcher prise et te redonner pleinement les moyens. Mais à peine les mains se tendent, à peine les doigts qui sont les tiens s'écartent pour attraper ce pied mortel, qu'elle disparait. Tu suis le mouvement, en roulant sur le côté, souffle court et transpiration perlant sur cette nuque aux veines proéminentes. Tu pulses, grognes pour enfin relever le visage et sortir un rire rauque, entre deux passages de mains sur ta bouche faite d'écume.

"Me regarde pas comme ça. Je vais pas me faire niquer une deuxième fois."
Le sourcil noir se lève, inquisiteur, signe de malheur et tu le vois tanguer comme tu tangues sur ton genou. Il y a aussi un autre son dans tout ton souffle : un cliquetis de matraque. Ça fait frémir ton oreille interne en une vibration presque sadique, dégoutante. Et ça t'excite, reparti à la charge alors que t'es pas totalement remis.
SCHLAK
BOM
Les deux seuls bruits qui ont annoncé que t'es à terre, la joue pressée sur la surface devenue humide de ce foutu tapis. Et dans toute cette transpiration, tu sens un truc qui change de la sueur. Ça se rapproche, ça apaise même un moment tes narines brûlantes.
"Jasmin ?"
"La culotte de la secrétaire." te réplique sèchement cette voix grave un peu cassée.
Tu ricanes, fais en sorte de t'enfoncer un peu plus contre le tapis. Sans succès il est trop dur. Comme l'impact dont tu sens les premiers effets.
"Putain Satô. Je niquerai bien la gueule à ton mari, histoire que tu me pètes pas les lombaires avant la r'traite ... merde."
Tu râles, battu, mais pas libre. Tant qu'on parle, c'est qu'on a du souffle. Et la femme à la cuisse ferme est pas tombée de la première pluie; vu qu'elle en a vu des pluies. De balles, d'explosions; et ça se remarque dans le fond de son iris noisette. Gestuelle au poing, tu as juste le temps de voir que c'est pas ce qui vient frapper ta mâchoire. Même si c'est plus frappant : un index. SON index. Sur TES lèvres. Tes yeux deviennent ronds que t'en sentirais l'orbite claquer d'un coup sous le manque de poids. Puis plus rien. Le vide. Le silence. La mort. Vos yeux se croisent enfin, cette fois-ci pas pour échanger du poing, de la provocation, mais juste du sérieux; c'est le sujet qui fâche. Relevée, couvertes de bleus et d'autres sur le visage, on croirait pas à sa dégaine droite de poitrine mais lâche niveau hanches qu'elle a été mariée la veille. T'avais même le bleu de l'unité qui avait dit "eh sous lieutenant vous avez pris la rouste de votre vie par un mec ?". Et ça a eu l'effet : un effet : c'est lui qui l'a pris sa rouste.

"Ne reste pas à pomper devant les dossiers. Ren ..."
"Non."
Catégorique. Même pas le temps de finir sa phrase que déjà, elle repart faire les comptes pour les couples emprisonnés. Tu soupires puis t'essaies de raccrocher le wagon qui déjà te dit d'aller te faire foutre à chaque bouffée.
"Tu en as parlé à Akira ?"
Et là, enfin elle se retourne; pousse du pied le siège pour se mettre face à toi, jambes croisées. Et surtout, bien agacée. Enfin, vu ses yeux plissés et son air de renfrognée, c'est de l'agacement. Il y a pas à chercher plus loin que le bout de ton futard.
"... Non."
"Il n'est pas de service dans son unité, aujourd'hui ?"
Sa mèche blonde se bringuebale, cache son oeil droit avant de venir se coller plus loin, mais toujours pour cacher l'oculaire. T'hausses un sourcil, bras croisés et pas prêt de partir. Même si tu sais que ce n'est pas facile pour elle, pas après tout ce qu'elle a vécu, senti. Alors tu te penches vers son visage trop fermé et tâché de noir pour en lisser les contours de joue dans un mouvement protecteur. Son oeil te fuit, sa peau frémit mais elle se laisse faire, peut-être bien en lâchant un battement de trop dans sa poitrine de fer.

"Ce n'est pas une punition"
Tu poses tes doigts sur sa bouche alors qu'elle s'apprête à répliquer avec son cigarillo dans le coin de la lèvre.
"Mais si ça en devient une, je serai là."
Et là, un léger sourire apparaît sur ses lèvres crispées. Le reste, il n'appartient qu'à vous; toi le père et elle la fille.

22h. Ou plutôt 22h30. C'est l'heure des vapeurs, l'heure où tout le monde doit dormir. Et pour preuve à peine tu poses la pointe du pied sur le dallage de l'entrée, qu'une ombre parlante vient te rencontrer. Ça angoisse, même si ça ne l'est pas vraiment; même si ça regarde avec un oeil gêné ce qui bouge derrière elle. Alors, cachée sous ton amas de veste, piercings et sac, ton regard s'impose ce spectacle; que tu regardes en grimaçant ... sans calculer la concierge.
"C'est votre mari ... c'est ça ... ? Hm ... vous savez que déjà hier certains résidents se sont plaints du bruit ? Et que ce n'est pas une heure pareille pour ...
Elle ne trouvait plus ses mots, cette pauvre étudiante, obligée de se coller un immeuble entier de gens plus ou moins cas. Tu fermes les yeux, le coeur redevenant cet espèce de cocon gluant comme la pois, ce truc dans lequel on voudra jamais foutre les mains dedans; T'as même mis ton piercing claddagh tourné vers le haut, histoire de bien signifier que t'appartiens à personne et même pas ... à ce que t'as vu plus loin.
"Je comprends."
Coeur lourd, coeur léger, tout penche mais tu ne trouves pas d'équilibre; parce qu'il y en a pas avec ça. Tu remontes sur ton épaule le sac en soupirant un grand coup.
"On fera en sorte qu'il fasse moins la merde. Ensemble. Vous aurez qu'à lui couper l'eau vers ..."
Tu lui chuchotes le reste près de l'oreille, sans hésiter à lancer droit devant un oeil vers celui qui ramasse les cartons. Sûr qu'il a pas le profil d'un livreur et qu'on voit de là toute la transpiration qui sort de ses pores; pas habitué aux gros exercices donc. Tu sais qu'il doit t'ignorer alors t'en profites pour donner lentement les instructions points par points à la chère et tendre concierge crédule, pour que leurs petits crimes restent impunis.

Puis enfin, tu t'approches, fière de ton petit manège et pas vraiment alerte sur la présence de ton mari. Tout ce que tu trouves à faire c'est d'enjamber les cartons qui bloquent la route de tes grandes jambes, droite, le profil tourné vers quelques cartons. Vu le foutoir qu'il y a dans ce que tu peux voir d'ouvert, tu grimaces déjà d'avance. Il voudrait pas s'en séparer ? Alors il devrait le mettre dans des zones délimitées. Et c'est là que te vient l'idée du scotch quand t'arrives enfin au pied des escaliers, avec un Joshua encore penché sur le dernier carton mis dans l'ascenseur. C'est là que ce qui s'est passé ce matin te revient en mémoire un court instant; pas si court vu que tu restes à détailler chaque partie de son corps qui t'a tenu si fermement. Sur le moment, tu repenses à la sensation, à ce qui ressemblait à une demande, une envie incontrôlée, qui avait bien failli te coûter, justement, ton contrôle. Tu serres justement la main qui a touché par manque de contrôle celle-là, en un poing qui plante les ongles dans sa propre chair. Sans doute qu'il avait besoin de s'agripper, que quelque chose l'aime ... sans doute. Ça te fait même lâcher un soupir presque trop expressif; un soupir qui balance ton coeur et ton corps pour un détail, une vie : un homme. Que t'as voulu croire. Ou peut-être qu'il faut que tu restes sur ta position. Ouais surtout avec ce regard qu'il te lance quand il voit que tu le reluques avec un peu trop d'intérêt : il est trop con pour penser à ça.
"Il y a pas que le cul qui est bordé de nouilles."

C'est la seule phrase que tu lui sors avant d'engager ta montée. Pas un baiser, pas un regard enflammé; tu le laisses juste là, à se planter avec ses cartons, sans lui montrer ce qui te trouble. Même si t'as pas l'air vraiment de l'être avec cette dégaine lente et assurée. T'ajoutes même un "Bon courage, langue de pute." Après, t'as déjà passé la plus grosse partie de ta frustration sur un tapis, à coucher et te serrer avec un gars; qui doit avoir mal aux lombaires tiens. T'en arrives à sourire sur ton trajet. Tu ouvres la porte et t'as l'agréable surprise de voir qu'il y a encore des cartons. À croire que c'était un dépotoir d'alcoolique ramasseur compulsif, son appart'. Pendant un moment, tu observes vraiment cet environnement d'un autre oeil que celui qui dit "lieu de survie", "lieu de sans indépendance. En regardant la rue, tu te rappelles de tes nuits avec Kanta, vos radios et bières à côté, des dessins et des histoires à raconter : ça te manque ça aussi : elle te manque. Comme cette lumière qui manque et que t'allumes d'un coup de doigt. Tu lâches sans douceur ton sac de sport et ça ébranle le parquet. Tu entends même Joshua monter, au son de l'ascenseur, ce qui te décide à avancer, lentement, tête levée vers le plafond dans un silence pesant; parce qu'il faut prendre le recul que tu fais que quémander. Et aussi rejoindre le couteau encore fiché dans le mur, le retirer; lame qui luit dans ta main, lame qui te rappelle que pour eux tu es prête à tuer.

CLAC

La porte de la salle de bains se ferme, à double tour. Nouvelle journée qui s'achève. Nouvelle soirée qui se lève. La pluie qui tombe sur un corps, pluie chaude qui nettoie cette empreinte de sueur, d'odeur un peu trop sucrée, trop rose pour toi et tes idées sombres, belle blonde. Tu sais très bien ce que ça va être quand tu vas rouvrir cette porte; il va falloir être forte Tara; parce que tu vas te confronter à une plus grande bête noire que celle qui trône sur ton dos. T'en presses tes omoplates, bras croisés pressant ta poitrine nue et tu observes ce visage fermé. Tes doigts serrent un peu plus à mesure que tu penses à ce qui va se passer, à ce qu'il faut pour te renforcer face à une situation où t'as rien demandé.
Pourquoi moi ... ?
Ça fait question bateau hein ? T'en souris même face à ce miroir et ça t'exaspère tellement que tu trouves comme seul appui le lavabo; pour te risquer à te regarder encore une fois ... pour te défier toi-même. Ça dure sans doute une minute, temps durant lequel les dernières gouttes mal essorées perlent de tes cheveux blonds. Et tout reprend quand tu attrapes ton débardeur et la culotte pour la soirée. Alors que t'ouvres enfin la porte, tu l'entends arriver et tu te bloques, écoutant attentivement ce qui suit. Il râle juste et repart. Tant mieux : ça te donne le temps de faire la part des choses ...

Dans l'appartement, il flotte à présent une odeur dans l'air. Entre celle de ton cigarillo, et celle plus forte de nourriture, de cuit. De la viande avec son odeur épicée, bien présente, qui s'est même collé un peu à ta peau. Collée pas loin du rebord de la fenêtre et canette de bière en main tu te sens le bras puis ton débardeur noir avec un foutue grimace dégoûtée. Assiettes et couverts mis, gratin de pâtes fait avec les restes qu'il a laissé d'hier et un bol bo bun près de toi, tu attends, toujours en silence. Calme. Trop calme. Mistigri est revenu, se love contre son épaule et quémande ses câlins, chose qui fait que bientôt la milicienne se colle contre lui un instant, les cheveux caressant le poil; parce qu'ils le veulent. Puis tu l'entends un peu trop tard, pour le voir du coin de ton oeil redevenu dur, en sueur, grincheux, voir même à remarquer les odeurs, faire remarquer que peut-être t'as été sympa mais tu t'en fous. Tu lui adresses pas plus, trop occupée avec le mistigri.
"Ferme la et viens manger."
Tu dis ça parce que tu peux très bien te passer de ses remarques; mais tu peux pas lui dire avec délicatesse. Ni aussi avouer que tu essaies de faire un pas; de faire en sorte que votre vie devienne pas une punition. Ta jambe droite se replie, se glisse jusqu'à ta poitrine et le pied vient s'appuyer sur le rebord de la chaise et mistigri entre, agitant sa longue queue touffue pour montrer qu'il est là.
"... ça va refroidir."
Une invitation. Qu'il comprendra pas. Mais tant pis. Ça t'agace d'avoir un mari aussi con, mais va falloir faire avec ma vieille. Alors évite de trop froncer les sourcils en te disant qu'il comprend rien; sinon tu sens que ça va repartir. Non c'est sûr : ça va repartir

_________________
I decided to never invest too much emotion in one thing. It’s always a set-up to the pain of losing them.

Admin
Admin

Messages : 72
Date d'inscription : 17/09/2015

https://justmarriedsave.forumactif.org

Revenir en haut Aller en bas

Un grand boulet ça implique surtout de lourdes responsabilités (P.V : Joshua) Empty Re: Un grand boulet ça implique surtout de lourdes responsabilités (P.V : Joshua)

Message par Admin Jeu 17 Sep - 11:46

Nath est reparti juste à temps pour ne pas avoir à croiser ta femme. C'est pas l'envie qui lui aurait manqué mais il avait un impératif à régler avant la fin de la journée alors les projections de sang sur les murs étaient remises à plus tard. T'avais assuré les derniers convois comme un grand, sans plainte et pause détente, de toute façon, t'avais plus personne autour de toi avec qui râler au sujet de la chaleur écrasante qui te faisait suinter à grosses goutes et avec qui partager un pétard.
Et puis, tes écouteurs dans tes oreilles, t'avais tourné la tête vers l'entrée après avoir senti un courant d'air chaud tracer dans l'air, t'aperçus alors Tara du coin de l’œil et ta rêverie alimentée par le son coulant dans tes tympans prit fin aussitôt pour laisser place à un état d'alerte et de vigilance accrue. T'esquisses une grimace et tu poursuis ton chargement, montant à fond le volume de ton Iphone pour profiter en paix du temps qu'il te restait avant d'avoir à faire à elle. T'entendais plus rien, et franchement, c'était pas plus mal, parce qu'après un petit temps à camper dans le hall en train de parler météo avec la concierge, elle avait articulé un truc sur ses lèvres à ton adresse que t'avais pas pris le temps de relever, sentant de loin la pique gratuite qui aurait planté le décor "ambiance de merde" jusqu'à la fin de la soirée. T'as fini quand même par sortir l’écouteur de l'oreille mais déjà elle grimpait les marches et avait craché son venin. t'en avais rien saisi, c'était pas un mal. Même si ça t'agaçait de pas savoir.

L'ascenseur blindé, t'as juste la place pour te caler dedans et appuyer sur le bouton. Dernier chargement, plus ça grimpe là haut, plus tu sens qu'en bas, que là bas, dans ton chez toi, y a un bout de toi qui est resté dans les murs, tu te sens pas complet, bancal, même si l'essentiel est là, avec toi, y a ton odeur qui manque dans ces murs. Tu rentres tes cartons, les débarrasse là ou il te reste de la place, tu vas poser l'essentiel dans ton bureau, y larguer ta tour, ton fauteuil, le gros de ta bibal, et dans la chambre en vrac, des sacs de fringues. Rien de bien passionnant à cette histoire à part de constater que petit à petit, le lieu s'imprègne de ta touche. Elle, tu sais pas où elle est barrée, tu t'en fous en fait. Tu l'as éjecté momentanément de ta tête le temps d'installer ta vie dans la sienne.

Ça fait longtemps que t'as viré le tee shirt pour t'en servir d’éponge-sueur, que tu t'alimentes à la Kro et que tu t'es posé reclus dans le bureau pour installer ton bordel. Et puis, quand les cartons furent rangés selon un ordre logique que toi seul connaissais, tu remua le groin et éteignis ta musique: une odeur de bouffe alléchante se trémoussait sous la porte.

Une odeur que tu connaissais bien, car elle faisait partie du top trois de tes préférées: de la viande en train de cuire. Ton ventre grogna sa part, ta salive te fit déglutir par avance, tu remarquais alors l’évidence: t'avais grave la dalle. Et ça se pouvait bien que Tara ait eu la bonne idée de se faire sa bouffe signalant qu'il était plus que l'heure. Alors tu checka rapidos tes affaires dans une œillade rapide sillonnant les coins de l'appart, pour conclure que t'avais assez trimé pour la journée, et que la pause pouvait se mériter. Et puis t'as suivi l'odeur, ça sentait vachement bon merde, tu visualisais dans ta tête ce que t'avais ramené de ton frigo: ...rien. Ah mais t'en avais branlé quoi de ta demi pizza de l'avant veille? Nath te l'avait pas chourrave à la pause de tout à l'heure? Si? Merde. Dépité par avance t'avançais dans le salon et puis là, surprise, t'as cru rêver pendant une demi seconde tellement la scène t’apparut improbable.

Tara était posée là à la fenêtre, ses longues cannes à l'air en petite culotte avec au bout de ses doigts un chat ronronnant à tout rompre, la draguant à outrance pour une caresse de plus. Tu resta un instant bloqué sur elle d'abord, non pas sur ses jambes ou son débardeur laissant entrevoir la tenue naturellement ferme de ses seins, mais sur son visage. Son visage qui alors n'exprimait ni mépris ni fureur, mais de la douceur et une confiance absolue dans laquelle tu te serais bien immolé dans la seconde. Parce qu'alors elle était belle, furieusement belle. Mais fallait pas déconner quand même, pas jusque là hein. Juste... Tu la reconnaissais pas, ou bien elle t'avait pas offert le privilège de découvrir cet aspect là de la Tara, et même si tu te l'avouais même pas à toi même à ce moment là, tu te sentis con. Et puis ton œil parcouru les fourneaux, la table, les deux couverts dressés, le gratin dans le four, les deux rumsteaks dans la poêle, et même si t'étais long à la détente, il t'en fallu pas plus pour comprendre que non seulement elle t'avait attendu, mais qu'en plus elle avait préparé la bouffe. Pour vous deux. Tu tombais des nues.

"Ferme la et viens manger."

T'aurais quémandé qu'on te pince et à sa manière elle venait de le faire, ouais, c'était toujours la même bonne femme que sur le papelard: madame Tara Sullivan milicienne à ses heures. Merde. Si on te l'avait dit t'y aurais pas cru. T'avais rouvert la gueule pour lui répondre par automatisme, mais en fait non. Une petite voix dans le fond de ton crâne t'en empêcha, te sifflant que y aurait pas eu moins bonne idée.

"... ça va refroidir."

Alors sagement, tu referma ta gueule et lui sourit, de tout ton naturel, t'en caches pas moins ta surprise recouvert par un léger rire mais sinon la banane sur ta trogne affiche une joie certaine, la joie du grand gamin infoutu de se poser pour se faire sa bouffe et qui pourtant, adore manger et le jour où on lui amène le pain béni à même la table, n'a plus qu'à rire et s’émerveiller. C'était dans cet état de plaisir pur que tu te situais, et y avait rien de plus sincère que ce regard que tu lui offris en retour. T'allais accourir à la table mais alors tu remarquais que y avait comme une odeur qui faisait tache dans le décor: la tienne. Tu collais presque autant que tu puais et ça allait pas le faire. Elle avait surement du prendre sur elle pour t'offrir ce repas, rien ne l'y avait obligé. Tu pouvais au moins te donner la peine de passer sous la douche, histoire de se civiliser tout ça tout ça. Tu pointa l'index en l'air et lui répondit l'air virant au sérieux:

- J'en ai pour une minute.

Et avant qu'elle ne te réprimande un nouveau truc, t'avais filé dans la salle de bain et ouvert la robinetterie. Tandis que l'eau chaude décrassait tes pores, tu te fis vite fait le film dans ta tête de la soirée qui vous attendait. Un demi sourire se traça sur ton visage, imaginant une seconde qu'avec un peu de bonne volonté vous arriveriez peut être à vous supporter. Et alors d'un coup, sans comprendre, le chaud devint glacé et la température passa subitement de 28 degrès à 14. On t'entendit brailler bien au delà de vos murs et énumérer une série d'insultes plus folkloriques les unes que les autres. Saloperie d'appart de merde! Fallait que ça tombe chez eux, et forcément maintenant!! Il eut l'envie d'aller foutre le bordel chez la concierge dans la seconde, en ligne droite sans prendre le temps d'enfiler une fringue pour aller taper à son carreau et squatter sa douche le temps de la réparation mais se retint. Des efforts, fallait faire des putains d'efforts. Alors il termina sa toilette au gant - vous savez le truc qu'on délaisse depuis l'an 2000 et qui ressort en cas de pénurie extrême de flotte - grommelant dans sa barbe naissante, gardant de la mousse au coin de l'oreille et fini par sortir de là plus contracté qu'à l'arrivée. Il avait fait vite, comme promis, et enfila pour bien faire un jean et un tee shirt propre avant de réapparaitre dans le salon ébouriffant sa tignasse pour en chasser la flotte.

- T'es au courant que le chauffe-eau merde? Tu t'assoies à table et lui jette un coup d'oeil. La concierge t'a rien dit à ce sujet tout à l'heure? Les murs étaient peut être en carton mais j'avais pas ce soucis là dans mon appart...

Tu dis ça sans mauvaise intention, une plainte en l'air d'un mec qu'a pas encore fait son deuil. Ca se sent d'ailleurs dans ton timbre. T'attends qu'elle s'attable et tu commences par la servir avant de remplir ton assiette.

_________________
Merci Kato Iga pour ce génialissime dessin. Tu sais que je t'aime beau frère?

Revenir en haut Aller en bas
victorledelfin
Tara Sullivan


Ticket of control : Aucun
Little story: Vous êtes sur une fine pellicule de glace, mes chers petits messieurs. Et je serai en dessous quand elle cèdera
Relationship and historic: Eh t'aimes bien les omelettes ? Tiens je te casse les oeufs
Mail'Box: Mail'Box
Messages in this world: 266
Post's Rp's: 57
Date d'inscription: 23/03/2015

++ ;;
& Blabla ;;: Egil Olsen's song :

You're a good hearted woman
And I know I can be a bit of a troll
I don't know where we're going
Don't just say you love me, show me

I got you, but I'm lonely
I don't know, I can't tell
It's like you no longer know me
Perhaps you know me too well ...

I'm afraid you've outgrow me
I'm at the end of my rope
I just want you to hold me
Don't just say you love me, show me
Don't just say you love me, show me ...

Don't just say you love me, show me
Don't just say you love me, show me
Don't just say you love me, show me ...

Époux/se : Célibataire.
Disponibilité: Erf. Overbooké ! ☂

Voir le profil de l'utilisateurEnvoyer un message privé

MessageSujet: Re: Un grand boulet ça implique surtout de lourdes responsabilités (P.V : Joshua) Sam 11 Juil - 14:21 Répondre en citant
Un instant. Il a fallu un instant pour que tu te sentes déstabilisée. Pas parce qu'il dégoulinait de sueur sur ce torse que tu sais que plus d'une fille a voulu lécher autant qu'elle pourrait lécher les bottes pleines de merde de son supérieur pour une "gâterie de papa", mais merde ... ça ? Lui en train de sourire de manière aussi ... pas celui du con, ou celui de ta vision inoubliable du putain de fou furieux à la queue tendue; mais celui d'un simple gars. Un simple gars qui est content d'avoir sa tambouille. T'en restes scotchée en le voyant partir comme ça; collée sur ta chaise, ton bout de cigarillo qui se barre d'entre tes lèvres. Parce que quelques chose se dessine sur tes lèvres : un putain de sourire. T'es eue. Juste un instant. Tellement eue que tu t'accoudes à la table en soupirant un grand coup à t'en tirer les cheveux; tu peux pas; pas pour lui.
Mrrou ... ?
Tu sens matou te tourner autour puis bientôt planter ses deux joyaux de la nuit dans tes mirettes qui se consument de colère : tu peux pas oublier la manifestation; et ce que t'as lu surtout. T'en sors de ta chaise brutalement pour aller chercher la viande et mistigri en feule. À mi chemin, tu t'arrêtes et pivotes un moment pour le fixer, intensément. Et tu te souviens dans ces moments là, tu fais peur; pour autant te protéger que pour les protéger. Tes dents se serrent, crissent, comme crisse le plancher à ton pas lourd et brutal. Puis t'entends gueuler dans la salle de bains. C'était censé te faire rire mais là, t'as plus le coeur à rire. C'est ça : t'as plus de coeur, Tara Satô. T'attrapes la poêle en regardant les deux morceaux saucés avec autant d'intérêt que tu pourrais apporter à un sac de fiente, sac que tu poses sur la table, sous ce repose plat que t'as jamais vraiment aimé. En même temps, ce sont les gars qui t'ont offert ça, ce bonhomme noir avec une bouche ouverte, mains et genoux levés vers le ciel. Pas mieux comme repose pour foutre un bon, très bon sous entendu.

T'en soupires, mords l'intérieur de ta lèvre inférieure, la tête baissée vers cette assiette trop vide en repensant, en ressassant tout ce que t'avais pu emmagasiner en information, sur ce à quoi Joshua appartenait : ton ennemi. Ça t'embrouille, et tu comprends vraiment plus rien, dans le fond. Enfin si, ça t'apparaît trop évident en fait : il est con, il t'a menti. Donc leurs partisans sont cons et mentent.
"T'es au courant que le chauffe-eau merde ?"
Tu relèves la tête lentement, tes cheveux secoués par les soubresauts de ton corps contracté, avec ce visage neutre de toute expression.
"Non."
"La concierge t'a rien dit à ce sujet tout à l'heure? Les murs étaient peut être en carton mais j'avais pas ce soucis là dans mon appart... "
Et en un millième de seconde, l'évidence te frappe : t'as pensé comme lui; ton appartement, ta vie. Pendant que tombe dans ton assiette le morceau de viande. Et tu remarques que c'est égoïste et vraiment déplacé.
"Si c'est ça, t'as qu'à y retourner."
T'entends un énorme floc de pâtes tomber dans ton assiette. Sur le moment t'oses pas affronter son regard, mais au final, la bête qui t'habite, l'aigle solitaire reprend ses droits. Même si tu sais qu'il a mal, tu peux pas. Tu peux vraiment pas. C'est là que tes iris se plantent dans les siennes, couvertes de colère, de moquerie que tu connais que trop bien : le regard de la mariée ou du marié prêt à cracher à la gueule du milicien, alors qu'il a tout pour une vie heureuse. Tes lèvres bougent à nouveau et l'évidence qui t'as frappé, tu la lui mets sur la table, ton coeur de fer aussi pointue que le pic à viande, ta langue aussi coupante que le couteau qui valse entre tes doigts. C'est impressionnant comment tu peux faire peur, avec ce regard dénué de toute compassion pour l'ennemi; juste avant qu'il se change quand tu frappes; jusqu'au sang.
"En Libye, ils crèveraient pour avoir ta place ..."
Mais là pas de sang, pas de torture, pas de mine qui éclate et pas de visage souriant qui se décompose en monceaux de chairs. Même ta bouche devient un conteneur, le dernier rempart vers ce qui te monte aux yeux : de simples larmes qui font briller ces noisettes si dures; parce que ce mec te dégoute. Il te dégoute tellement, tellement. Quand tu penses à ceux qui ont pas ou plus de toit, qui doivent gratter des tas d'ordures postés pas loin de baraques en taule qu'ils appellent "maison", tu peux pas. Tes yeux se détournent au bout d'une minute de silence, sourde à ce qu'il peut dire ou faire, main posée sur ta bouche. Peut-être que t'y as été trop fort, mais c'est la réalité après tout ... Même si t'as envie de lui dire que t'es désolée; et que ça augmente le vide dans ta poitrine. Iga aurait jamais dit ça, il t'aurait juste regardé et tout aurait été dit avec une conclusion faite dans une accolade. Jonathan se serait pas plaint, il en aurait ri en te faisant une remarque déplacée. Tout ça, c'est un vide. Mais tu tiens, tu tiens son regard réprobateur. Une nouvelle fois. Et ça l'agace à tel point qu'il se lève, parce qu'il devait s'attendre à des excuses.

Satô en fait de même, plus par résignation que par colère, cette fois-ci. Elle assume ses propos. Toujours. Elle attend, attend durant cet instant qu'il arrive en trombe, contre ce pan de mur. Nuque tendue où on peut encore voir le bleu de la veille laissé par la fameuse main droite, dos collé à la façade, elle ne respire presque plus, ne bouge pas non plus. Elle le sent aussi, pas loin; son ombre qui pèse, qui l'engouffre loin de la lumière lunaire; son odeur et son souffle saccadé si chaud qui la fait grimacer au lieu de soupirer d'aise ou de peur comme le ferait toute autre femme. Et en cet instant, elle reste là nuque tendue encore tachée de sa marque sur cette peau blanche, lèvres entrouvertes; paupières lourdes cachant le flot brillant de ce brun enflammé. Elle n'est pas ce qu'on lui impose, juste ... juste humaine. (click) Et elle comprend ce qu'elle a dit de travers. Mais qui l'agace quand même : elle ne supporte l'idée, cette idée : que ce gars soit humain.

"Je suis désolée."
Il te faut une pause pour regarder sa réaction, voir qu'il est prêt à dire que tu blagues au vu de ton manque de "compassion". Dans ta voix, dans ton expression Parce que dans le fond toi aussi, tu regrettes ton ancienne vie; sans personne sous ta responsabilité; sans affection; dans ton appartement. Là, ta tête se tourne et tu lui fais face; droite, tendue. Ton souffle devenu fébrile. C'est ça, t'es fébrile rien que ... parce que ... parce que pour la première fois, t'as un autre regard sur lui. Sur tout ce qui est lui. Ses iris verts qui montrent force et mépris. Tu sens ta poitrine s'emballer ... légèrement.
"Je ...
Non ... pas d'admiration, pas de curiosité, Tara ... reste calme. Alors, sans te dégager de son regard, tu peux entrevoir le plus gros de son buste, oublier ce qui essaie de forcer ce que tu es d'un simple coup d'oeil sauvage. Fort, contracté, sa jugulaire et sa tempe qui ressortent sur ses tatouages ... Ta gorge se noue, tu sens le vide prendre ta nuque et tes clavicules pour former un creux. Ce creux en arc de cercle.
'suis ...'
Ses tatouages, ses épaules larges qui t'encombrent de leur chaleur puissante. Ça encombre parce que t'as pas de point de fuite; et en vrai, tu ne veux pas fuir. Pas toi, trop fière. Puis tu vois ses mains bouger, mécanique ou pas, qui comme des mines sont prêtes à exploser sur ta nuque, ou même sur ton corps. Le début de son torse fort qui luisait dans toute cette sueur avec ses courbes révoltantes; puis ce visage carré de con, qui t'as pourtant troublé, avec un simple sourire ... ces lèvres que tu regardes pendant un vif instant, en même temps que s'ouvrent les tiennes. Mais rapidement, tu te focalises à nouveau sur ses yeux. Merde. Merde, merde ! Tu déglutis, mais tu sens pas que tu te redresses un peu plus, et que le sang sillonne jusqu'à ces pommettes contractées. Même ces doigts capables de contrôler l'outil le plus dangereux et précis du monde, commencent à trembler nerveusement. Ils veulent monter, sont attirés mais tu arrives encore à les retenir. Ce sont enfin tes lèvres bougent encore pour lâcher les derniers mots : une voix grave et féminine, mais une voix de rocaille. Une rocaille qui roule et perturbe cet être pourtant si fort.
"... vraiment ... désolée."
Tu le vois en tant qu'homme, comme un égal. Qui peut-être bestial. Comme toi. Fragile. Tu sais pas; tu doutes; à tes yeux ça reste un con. Un con qui sait être homme. Et alors, cette impression te prend aux tripes, te glace la gorge et fait secouer tes cheveux blonds; tu as cru qu'il s'était approché. Alors par simple pulsion t'as anticipé, essayé de reculer, mais ça a fait que te mettre sur la pointe des pieds et redresser cette poitrine ronde, serrée dans son débardeur blanc, qui crisse et s'étire. Malgré ton agacement. Malgré cette envie qui enfle mais que tu n'avoues pas. Malgré ta raison qui est en train de te dire que t'es une putain de bonne soeur qui tient pas ses voeux de castration contre Satan. Et ton souffle, ta peau, odeur jasmin, odeur sucré et amer de café deviennent un concert de percussions jusqu'au bout de tes doigts. Parce que ... t'as envie de le toucher. Mais tu peux pas. Ça te rend malade.

"Je sais que ... tu regrettes ta vie d'avant. Que tu veux pas de moi, pas de ça. Moi aussi, je ne veux pas de toi ..."
Tes yeux se baissent, tes narines se contractent et t'expires d'un bruit faible et contrôlé.
"... surtout pas toi."
Parce que tu m'as menti, que t'es comme ces cons de partisans qui disent mais font que de la merde. Parce que j'ai la haine contre ce que tu es, un Incontrôlable. Et ...
Les bras se croisent sous ta poitrine, pour cacher des tremblements toujours plus nerveux. Poitrine serrée, poitrine malmenée; pour te faire oublier le vide qui te tenaille là dessous.
"Toi aussi tu le penses non ? Et ... je le comprends. Maintenant ..."
... je peux pas le dire. Parce que t'assumes pas parce que ...
Ta voix tremblerait presque cette fois-ci. Peut-être parce que l'anticipation prend le pas. Peut-être parce que la colère revient. Tu ne sais pas. Ou plutôt ... tu ne cherches pas à savoir. Les doigts se serrent contre tes bras qui déjà pulsent. Et tu détournes à nouveau la tête, les yeux ...
"Je peux passer ... ? Je t'assure ..." Tu déglutis encore, et pourtant tu l'avoues avec de la bonne volonté. "... j'ai compris."
Cette fois-ci, c'est un aveu que tu donnes avec ces yeux baissés vers ce plancher. Résignée et apitoyée. Et aussi frustrée. Parce qu'il a autant raison que toi ... il a sa part de raison. Puis le silence te pèse et tu oses regarder juste un peu de côté, pour voir où il est allé, si il est toujours là. Toujours à anticiper et pour une fois ... à avoir cette excitation que donne la peur et l'attente inavouée, mêlés. Et ça t'agace, tu pries et t'en taquines trop ta lèvre inférieure si rouge, si charnue, de tes dents. Foutu tic et foutu buddha qui fait pas son taff.

_________________
I decided to never invest too much emotion in one thing. It’s always a set-up to the pain of losing them.



Don't fuck with me, dude. Because I am the one who's fucking you.:


Revenir en haut Aller en bas
Joshua Sullivan

☆ Médaille olympique du célibataire heureux. ☆

I'm a star of this forum: ★
Ticket of control : Aucun
Little story: Here ♫
Relationship and historic: Here. ♫
Mail'Box: [url=????]Mail'Box[/url]
Messages in this world: 702
Post's Rp's: 160
Date d'inscription: 02/05/2014

++ ;;
& Blabla ;;: Membre des Incontrôlables ∆ Anarchiste ∆ Impulsif ∆ Têtu ∆ Possessif ∆ Ambitieux ∆ Dragueur ∆ Créatif ∆ Fumeur accompli ∆ Acharné ∆ Protecteur ∆ Spontané ∆ Taquin ∆ Attaché à sa famille ∆ Nocturne ∆ Astucieux ∆ Passionné par les modifications corporelles

Atypique ∆ Charismatique ∆ Grand ∆ Imposant ∆ Bien bâti ∆ Tatoué ∆ Piercé ∆ Cheveux colorés en bleu/turquoise ∆ Yeux verts clairs ∆ Traits sérieux ∆ Barbe quelque peu négligée ∆ Style vestimentaire décontracté ∆ Voix rauque et masculine
Époux/se : Célibataire.
Disponibilité: Hum, à voir. ㋛

Voir le profil de l'utilisateurEnvoyer un message privéEn ligne

MessageSujet: Re: Un grand boulet ça implique surtout de lourdes responsabilités (P.V : Joshua) Sam 11 Juil - 18:08 Répondre en citant Editer/Supprimer ce message
T'as cru pendant quelques minutes que vous alliez passer une soirée tranquille, qui sait, peut être même échanger trois mots sans aller jusqu'à vous comprendre hein, mais tout du moins pas vous mordre. Mais nan. A croire que c'était plus fort qu'elle, à peine tu la sers, que déjà elle ouvre sa gueule, mais pas pour manger, pour te saigner un peu plus. Blessante, méprisante, hautaine. A t'envoyer sa merde dans la gueule gratuitement, comme un sixième sens elle savait déceler les fractions de secondes ou tu relâchais tes défenses pour mieux t'envoyer la sauce et t’énerver pour le prochain round. Elle te fixe de ce regard véhément que tu lui rends bien, arrêtant ton service pour appuyer plus encore ton froncement de sourcil et ton regard haineux piqué par le ressentiment d'une taclerie gratuite visant simplement à te provoquer. Elle justifie son cassage de couilles par la faim dans le monde où une connerie du genre et tu voyais pas le rapport. Ça justifiait pas ses paroles, uniquement dites dans le but d'envenimer encore un peu plus vos rapports. Y a un silence pesant qui se charge de la tension de vos regards, puis t'exploses, tu te lèves d'un bond, elle aussi, tu frappes ta main sur la table et ça cogne dans un fracas sourd faisant échos dans les fibres du bois et sursauter les assiettes, ta voix puissante s'emporte, plus blessée qu’énervée. Une note de triste dans ton timbre parce que t'aurai bien été d'humeur à faire la paix depuis que tu l'avais surprise avec le chat.

- Putain mais tu le fais exprès ou quoi?! Quel est le rapport entre ces malheureux qui crève la dalle et ça hein? Tu désignes la paume ouverte, l'appartement. Vos affaires, vos vies, vous. T'aurais préféré bouffer de la poussière au ptit déj et trinquer avec un parfait connard tous le reste de ta vie pour justifier ton bon droit de te plaindre? Ça te soulagerait toi de te sentir plus légitime qu'un autre au malheur? Hein? Connerie ouais! Des vies aussi extrêmes ça se compare pas, c'est pas les mêmes réalités, et la réalité dans laquelle on vit tous les deux est la suivante: on a prit nos vies comme deux vulgaires figurines de Marvel et on les a imbriqué l'une dans l'autre selon le bon vouloir d'une intelligence artificielle insensible qui a décidé que ça DEVAIT marcher. C'est de cette réalité là que je te parle, et c'est tout autant une vie de merde que celles de tes libyens là...!

Tu comprends pas. Tu comprends pas à quoi ça rime, à quoi elle joue cette conne, à chercher le moindre prétexte dès que t'ouvres la bouche pour te casser. Évidemment y a la haine, au delà du fait que vous êtes mariés, vous êtes ennemis politiques et ça n'arrange pas le tableau. Mais merde, vous aviez plus le choix justement, il était question de survie, vivre sous le régime de l'Incontestable impliquait des règles claires: il valait mieux faire équipe si l'on voulait survivre.

"Je suis désolée."

Tu lâcha un rire cynique secouant ta tête de gauche à droite. Son timbre exprimait rien, du froid, du vide, rien d'humain, de véritable, ses préoccupations mêmes n'étaient pas celles des citoyens nippons, c'est là peut être que tu commençais à comprendre un peu, elle vivait pas dans cette réalité, mais dans une autre, ailleurs, peut être bien en Libye, allez savoir. Mais face à ça, t'avais juste l'impression d'avoir affaire à un cyborg, une saloperie créée par l'Incontestable, un soldat de plomb sans sentiment et sans aucune hargne de vivre, en somme, tout le dégout que t'inspirait les pro incontestables.

- Mon cul ouais...

Et là tu croises son regard, qui t’intrigue, il a changé, t'es tout proche d'elle alors, tu peux pas t’empêcher d'empiéter sur l'espace intime de l'autre sans y faire gaffe, elle est coincée contre le mur, et tu déloges pas tes pupilles des siennes. Y a comme un masque qui se lève, de l'émotion dans sa voix, quelque chose d'incompréhensible dans ses iris, tu sais pas pourquoi, irrésistiblement attiré, t'en occulte le reste, ça se chamboule un brin en toi, parce qu'elle passe d'un état à un autre, un état inconnu, qui te secoue et te calme, t'attire et t’émeus, tu comprends rien, vraiment rien à ce quelque chose qu'elle dégage de si saisissant. Elle te trouble bien malgré toi, elle a déclenché quelque chose, c'est violent et puissant et ça tient en un rien, en un regard, une hésitation peut être, une pensée qui la traverse, t'en sais rien mais ça te perturbe. C'est loin la dernière fois où une fille t'a décontenancé et impressionné sans rien faire d'autre qu'être elle même, ça commence par un J...

Et elle s'excusa à nouveau. Jess aurait jamais fait ça. C'était bien une chose que tu détestais dans son caractère à l'époque, sa mauvaise foi. Mais pas elle, pas Tara. Elle savait reconnaitre ses tords et t'aurais pas cru qu'une tête blonde dégagerait autant d'aura que les brunes que t'aimais tant. Tu devais bien l'admettre, elle avait un charme dévastateur et ce constat te fit déglutir et reculer d'un pas. Tu ne doutes plus de ses paroles cette fois ci. T'étais censé être content parce que pour une fois, t'avais eu gain de cause, et sans forcément y mettre le ton ou les poings. Mais c'est pas ce que tu ressentais pourtant, tu étais... gêné. Tu baissa les yeux détournant ton regard, la mâchoire toujours contractée.

"Je sais que ... tu regrettes ta vie d'avant. Que tu veux pas de moi, pas de ça. Moi aussi, je ne veux pas de toi ... surtout pas toi."

Tu lâches un souffle d'air par tes naseaux suggérant un rire. Un sourire triste s'effiloche sur tes lèvres, tu regardes par le double vitrage une lumière dans la nuit tombante. Tu pouvais pas expliquer pourquoi ses paroles te blessèrent un peu. Parce que t'avais pas fait le chemin à l’intérieur de toi même pour comprendre pourquoi. La vérité c'est que tu supportais pas qu'elle te rejette, comme t'aurais pas supporté non plus qu'elle s'attache à toi. On le sait que tu ne veux plus aimer, que Jess t'as cassé de l’intérieur et que tu te crois irréparable, que tu veux même pas te donner la peine et le temps de rassembler les morceaux, de les jeter à la poubelle, et de rafistoler avec des pièces neuves ce qu'il reste de ton cœur. Mais personne ne peut vivre sans amour. Et toi le premier. C'est l'amour d'une femme de passage, généreux, immense et superbe qui te donnait l’énergie pour vivre jusqu'à présent, sans ce contact, tu n'es qu'un vieil ours mal nourri au pelage fatigué. Elle vient de là ta hantise première à l'idée d'être marié, avant l'Incontestable, avant ta frangine, avant Nath, avant tout le reste: tu n'auras pas d'autre choix que d'aimer Tara Sullivan si tu ne voulais pas dépérir.

Mais Tara ne veut pas de toi.
Surtout pas de toi.

"Toi aussi tu le penses non ? Et ... je le comprends. Maintenant...

T'étais infoutu de sortir le moindre mot, parce qu'à la fois elle avait juste, totalement juste, et à la fois non. Mais le "non" t'aurais pas su l'expliquer, à par dire que ses paroles t'affectaient sans que tu comprennes pourquoi. Ça n'aurait servi à rien, et elle aurait surement continué à voir en toi un chieur jamais satisfait. Alors tu te contenta de la dévisager avec une expression où s'esquissait un soupçon de ta peine.

"Je peux passer ... ? Je t'assure ... j'ai compris."
- Attends...

Elle tente de se détacher du mur mais ta main agrippe son poignet, le geste est brusque mais la prise est douce, tu ne cherche pas à t'imposer, mais lui demande juste un instant.

- ...Je suis désolé Tara. De ne pas être celui que tu aurais choisi. Sincèrement désolé.

Tu retires ta main et baisse les yeux sur ses lèvres. T'en as envie mais t'as peur. Peur d'elle, peur de casser ce truc fragile là que tu cherches à créer, peur que minuit sonne et que cette envie devienne devoir.

_________________
Merci Kato Iga pour ce génialissime dessin. Tu sais que je t'aime beau frère?



Dernière édition par Joshua Sullivan le Jeu 16 Juil - 16:57, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
victorledelfin
Tara Sullivan


Ticket of control : Aucun
Little story: Vous êtes sur une fine pellicule de glace, mes chers petits messieurs. Et je serai en dessous quand elle cèdera
Relationship and historic: Eh t'aimes bien les omelettes ? Tiens je te casse les oeufs
Mail'Box: Mail'Box
Messages in this world: 266
Post's Rp's: 57
Date d'inscription: 23/03/2015

++ ;;
& Blabla ;;: Egil Olsen's song :

You're a good hearted woman
And I know I can be a bit of a troll
I don't know where we're going
Don't just say you love me, show me

I got you, but I'm lonely
I don't know, I can't tell
It's like you no longer know me
Perhaps you know me too well ...

I'm afraid you've outgrow me
I'm at the end of my rope
I just want you to hold me
Don't just say you love me, show me
Don't just say you love me, show me ...

Don't just say you love me, show me
Don't just say you love me, show me
Don't just say you love me, show me ...

Époux/se : Célibataire.
Disponibilité: Erf. Overbooké ! ☂

Voir le profil de l'utilisateurEnvoyer un message privé

MessageSujet: Re: Un grand boulet ça implique surtout de lourdes responsabilités (P.V : Joshua) Dim 12 Juil - 12:03 Répondre en citant
Pas lui
C'est la première phrase qui passe en boucle alors que tu cherches ta porte de sortie du regard. Tu n'oses pas bouger la tête, pas même tes jambes pour fléchir et partir. Trop gênée. Trop ... tendue. Trop ... près de lui. Les sourcils blonds s'arquent à mesure que tu pries avec toujours plus d'assiduité un dieu, une personne qui puisse te permettre de le faire lâcher. Parce qu'il veut pas bouger et ça t'oppresse; là, sous ce sein. Ça bat trop rapidement à ton goût que t'en trembles des paupières : tu veux partir.
Pas comme ça.
La deuxième apparaît comme une évidence : ce n'est pas Joshua que tu rejettes, mais la manière dont tout ce foutoir s'aborde. Et son regard ... Pourquoi ? Pourquoi c'est si triste bon dieu ! Il est censé la jouer mauvaise non ? Ta curiosité s'attise autant que ton incompréhension qui te tenaille, t'empêche de respirer calmement. C'est de sa faute. Entièrement de sa faute. Il veut pas de toi et ce putain de roux vient te mettre un regard trop profond qui t'empêche de te remettre les pieds sur terre. Peut-être bien que là ... tu paniques. Juste un peu. Alors il vaut mieux partir comme tu l'as dit, reprendre à zéro, oublier, oui tout oublier. C'est un anti gouvernement, tu ne dois pas, tu ne peux pas. Juste des rapports de Cessez le feu, entre Palestine et Israel. Oui bon pas tellement comme eux. Déjà vous êtes japonais, puis vous allez vous en tenir à des rapports moins branlants ? C'est ça. Survivre. Il l'a dit, le mot t'avais échappé. Décidée et ignorant son regard, tu tentes de partir, te décolles du mur comme emportée par un nouveau mouvement.

"Attends ...
- N ..."
Non. Ou alors ne me touche pas. Dur. Tu es dur avec lui, alors qu'il te supplie. C'est ça qui t'empêche de dire l'un ou l'autre, son regard. Aussi sa main qui couvre ton poignet, l'enveloppe d'une chaleur que tu ne connais pas; d'un geste demandeur trop doux pour être vrai. Un sifflement prend ce corps déjà bien tendu et parcouru de légers soubresauts. Pourtant, ça ne te déplaît pas car ça te met assez en confiance pour qu'à nouveau tu le regardes. Mauvaise idée, mais tu peux pas lutter. Pas contre ça.
" ... Je suis désolé Tara. De ne pas être celui que tu aurais choisi. Sincèrement désolé."
C'est bas, si bas Joshua de dire ça ... de tout lâcher sans pour autant tout délivrer. Tu vas encore oublier ? Dire une belle phrase et le lendemain ou même dans 1 mois tu retournerais à ton état de connard fini ? Tu l'emmerdes tu le sais ça ? ! T'entends sa respiration qui s'évapore en de si petits souffles ? Vois-tu seulement ses doigts remonter et hésiter alors qu'elle ne cesse de te regarder, tandis que tu as envie, que tu veux ses lèvres ? Un appétit incontrôlé monte et brûle sa gorge. Et ses doigts, ses si longs doigts tu les sens toucher ta barbe naissante. Drue mais pas encore assez longue pour être violente au contact de la peau; pourtant assez longue pour que tu sentes ses ongles et même la pulpe frôler. Ça lui en donne des frissons. Peut-être que tu les sens, aussi. Relèves tes yeux, regarde la : elle veut comprendre. Comprendre le pourquoi tu dis ce que justement elle, t'a avoué : elle n'est pourtant pas la femme de tes rêves.Elle. Pas toi. Et ça la remue ...

Comme remue la main sur le visage de Joshua, impertinente, hésitante. Quelques doigts qui se plient et pressent finalement le bas de la mâchoire dans une caresse douce, beaucoup trop douce. C'est comme si tu voulais ne pas lui faire mal alors que tu l'as pourtant tabassé sur un sol plus dur qu'un plancher; en découvrir les traits et sentir ces-mêmes traits se contracter jusqu'à attirer son attention : tu veux comprendre. C'est comme ça que tu viens vers ses lèvres, assez lente pour qu'il voit, mais assez rapide pour qu'il ne prenne pas d'initiative. Et à mesure que tu avances, tu te figes à nouveau quand le souffle de ses narines si brûlant vient s'engouffrer dans ta bouche entrouverte. Les doigts remontent alors, vous laissant chacun non loin de l'autre avec votre envie accompagnés de sentiments si violents.
"H-aaaaaaah ... hhh ... haaaah ..."
Une admiration s'échappe dans ces soupirs lancinants, tantôt porteur de chaleur, tantôt voleurs de cette fièvre. Une admiration pour cet homme que tu caches, une envie innocente de savoir. Et elle sent soudainement ta peur maladroite, comme elle a senti ton envie. Elle aussi hésite dans cette pénombre qui vous entoure, qui couvre ou creuse des zones de vos corps tandis que d'autres luisent; même si vous êtes si près de votre but. Ses phalanges caressent avec plus de détermination, remontent et se glissent dans les cheveux roux près de l'oreille droite. La paume embrasse encore et encore la joue dans une légère rotation qui frôle la toison. Ses iris se plongent aussi dedans pour mieux garder le souvenir de la sensation et sentir les réactions de Joshua. Le flou la prend soudainement, sauf que la respiration de cet homme qu'elle inspire l'étouffe et la rappelle à l'ordre. À sa façon; parce que sans hésitation ses lèvres viennent prendre les siennes. Pas un baiser sauvage, ni un baiser tendre; juste ce qu'il faut pour lisser, goûter, étreindre, une à une. Même le bout de la langue, incontrôlable, vient par moments flirter avec l'extrême. Une tentation de tabac avec une pointe de bière ... qui augmente fortement son propre parfum, ses propres sens. Tant c'est doux, tant que la femme sent que ces lèvres ont touché; plus que toi, mais pas encore toi.
C'est si lourd dans cette tête et dans ce souffle, si puissant que son regard qui d'habitude trace vient de te perdre juste un instant pour ce que t'es censée détester. Il se brouille et brille sous tes longs cils : tu l'embrasses. Comme tu as embrassé Jonathan la première fois. Pesant, demandeur, mais qui empêche l'autre d'aller, de venir t'arracher : c'est toi qui déclares le premier sentiment.

"Pourquoi ... ? ... C'est censé être ma phrase."
À présent détachée de ses lèvres, avec cette distance qui t'arrange même si tu ne peux pas aller vraiment loin avec le mur qui fait barrage, seul ta main reste à sa place; dans ses cheveux de feu. Tu es légèrement pantelante et reprends doucement ton souffle malgré le trouble qui t'habite; Il t'a torpillée et maintenant, tu te sens conne : parce que tu l'as embrassé. Sans te protéger. Et que tu repenses à hier, à son baiser, puis à sa main qui te tirait vers lui dans son sommeil, prenante. Tu te perturbes peut-être pour un rien, un rien qui te fait lever tête et yeux vers le plafond blanc tâché du noir nocturne; mais c'est important, pour toi.
"Pas la tienne pourquoi ..."
Comment peut-il te dire ça en un instant, comme quand il t'avait attrapée et qu'il avait perdu sa main. Il a perdu quoi cette fois-ci ? Toi ? Celle à qui il pensait ce matin ? Sa pute d'avant mariage qui roulait du cul parce qu'il faisait cool à côté avec son cocktail orange vomi ? T'es sûre pour le dernier, tu sais pas pourquoi.
"Pourquoi tu es aussi abattu alors que je te donne raison ?"
T'as chuchoté trop fort ce que tu pensais si bas, comme . Non ! Trop tard. Ça t'énerve et ça te fait paniquer alors tu te braques. Et ces lèvres ... ces lèvres qui ont embrassé sans retenue se tordent de manière monstrueuse; contractées, enflées par cette sauvagerie qui ne demandait qu'à sortir de sa cage de verre. Dents serrées et cette fois-ci avec cette teinte de blâme entremêlée à cette envie qui la hante. Le laisser contrôler et se perdre. Partir et engouffrer cette frustration jusqu'au lendemain, pour la séance de tir. Le bout des doigts touchent les lèvres du Sullivan les yeux regardent ces lèvres embrassées, pour en fin de compte les presser, comme pour rejeter, l'obliger à bouger, car elle a cru qu'il revenait à la charge. Ne pas se rappeler de tout ce qu'il devient en désir et anticipation du moment.
... Merde. Merde-merde-merde !
Il faut redevenir calme, refermer, pendant que tes yeux se recentrent sur lui sur son regard. Et ta voix jusque là bouffée par la chaleur et l'incompréhension reprend ses droits et claque.
"Non."
Joshua ne bouge pas et dans le fond, ça te fait mal. Tu lâches les chiens et tu montres les crocs. Pour te défendre, pour te protéger. Mais ça ne marche pas. En le voyant tu ne peux que grogner ... mais pas aboyer et mordre. Et même ton grognement ne se fait pas assez puissant. Pas devant ce genre de regard. Car tu restes une femme sous ton apparence de fer. Si forte, si mauvaise et surtout si vide mais capable d'avoir envie quand un regard fiévreux ... et ton index, ton pouce, qui dessinent plus qu'il ne repoussent au final. Mais eux aussi se retirent, vivement, trop vivement..
"... On doit manger."
L'excuse du devoir; Devoir prendre un repas ensemble. La voilà la porte de sortie. Rembrunie à cette idée, tu repars à ta place, dans un de ses silences qui t'arrangent bien car ils te permettent d'ignorer et tout et de te focaliser sur une seule idée, une seule cible. Accoudée à la table et à présent assise, tu soupires Satô et tu te dis encore quelle belle conne tu fais. T'as cédé à la tentation alors que si ça se trouve il l'a joué comme ça pour que tu cèdes. T'attrapes couteau et fourchette, tête baissée vers ton assiette remplie. Des bouts coupés que tu mâches et te font soupirer de bonheur; parce que c'est bon; parce que Joshua n'existe plus entre toi et cette assiette. Ou presque. Quand tes lèvres touchent la viande, tu sens encore le piquant du moment te prendre et t'en baisses les yeux vers ton plat, silencieuse; TROP silencieuse. C'est un fait : L'ennemi te perturbe. Rectification : Joshua te perturbe. Et il va falloir rectifier ça avant demain. Ou même maintenant, avec un sujet important.
"Tu t'en es sorti avec la machine ?"

_________________
I decided to never invest too much emotion in one thing. It’s always a set-up to the pain of losing them.



Don't fuck with me, dude. Because I am the one who's fucking you.:


Revenir en haut Aller en bas
Joshua Sullivan

☆ Médaille olympique du célibataire heureux. ☆

I'm a star of this forum: ★
Ticket of control : Aucun
Little story: Here ♫
Relationship and historic: Here. ♫
Mail'Box: [url=????]Mail'Box[/url]
Messages in this world: 702
Post's Rp's: 160
Date d'inscription: 02/05/2014

++ ;;
& Blabla ;;: Membre des Incontrôlables ∆ Anarchiste ∆ Impulsif ∆ Têtu ∆ Possessif ∆ Ambitieux ∆ Dragueur ∆ Créatif ∆ Fumeur accompli ∆ Acharné ∆ Protecteur ∆ Spontané ∆ Taquin ∆ Attaché à sa famille ∆ Nocturne ∆ Astucieux ∆ Passionné par les modifications corporelles

Atypique ∆ Charismatique ∆ Grand ∆ Imposant ∆ Bien bâti ∆ Tatoué ∆ Piercé ∆ Cheveux colorés en bleu/turquoise ∆ Yeux verts clairs ∆ Traits sérieux ∆ Barbe quelque peu négligée ∆ Style vestimentaire décontracté ∆ Voix rauque et masculine
Époux/se : Célibataire.
Disponibilité: Hum, à voir. ㋛

Voir le profil de l'utilisateurEnvoyer un message privéEn ligne

MessageSujet: Re: Un grand boulet ça implique surtout de lourdes responsabilités (P.V : Joshua) Jeu 16 Juil - 18:56 Répondre en citant Editer/Supprimer ce message
Alors, sans crier gare, elle pose une main sur ton visage. Joie éphémère qui traverse ton cœur, tu fermes les yeux, t'imprègne de son contact. Douce et chaude, ses doigts hésitent sur ta peau drue puis se cale sur ton menton et t'entraine vers elle. T'as la fièvre au bord des lèvres, un désir ardent qui t'éprends, tandis qu'elle prend le temps et finit par presser ta bouche contre la sienne. A peine tu goutes déjà tu mords. De sa pulpe tentatrice tes crocs mordillent les contours puis t'engouffres ta langue, ton envie d'elle à peine dissimulée et pourtant, pourtant tu continues à la craindre, mais pas parce qu'elle est ton ennemie, mais parce qu'elle est femme. Ça excite tes sens autant que ça te prend de panique. Elle est dangereuse pour toi, trop dangereuse.
Elle t'ensorcelle en un baiser, une étreinte et déjà tu t'attaches, pauvre con. Tu prolonges l'instant l'invitant sans cesse à poursuivre ce jeu excitant entre vos langues mêlées, ta main s'est calée dans sa nuque, tu cueilles son odeur dans une inspiration lente. Puis elle rompt le contact et ose les premiers mots, tu l'écoutes d'abord d'une oreille distraite, pas parce que ça t’intéresse pas, mais parce que t'es trop occupé à décortiquer ses traits fins et harmonieux, ton regard circule sur son visage, un instant fasciné, ses yeux ont vrillé au plafond, c'est la seule raison qui t'empêche d'y retourner, sur ses lèvres. Mais tu pressens ce qu'elle va te dire aux premières notes, ça te dérange un peu, t'es tellement plus à l'aise au dialogue du corps qu'à celui de l'esprit. T'as encore envie de te faire une petite frayeur à son contact, comme une drogue, elle t'inspire.

"... Pourquoi tu es aussi abattu alors que je te donne raison ?"

Alors tu fais ce que tu sais faire le mieux par pur réflexe, tu fuis la question et tente une nouvelle approche, mais madame n'est pas de cet avis et dresse entre vos pulpes un index qu'elle presse sur tes lèvres. L'idée te traverse la tête d'ouvrir lentement la bouche pour engloutir son doigt et le sucer de sa longueur, guetter sa réaction, éprouver son désir, deviner ses plaisirs. Mais son regard s’obstine tandis que le tiens tente de la faire fléchir. En vain.

"... On doit manger."

Elle se retire, tu le regrettes presque, à nouveau glaciale, loin, trop loin, plus de contact. Le gouffre se rouvre à l’intérieur de ta poitrine. Tu la laisses passer, tu restes un moment sur place, frustré, t’encaisse, tu laisses doucement faire chuter la température en bas, puis après un soupir las tu retournes t'asseoir, elle est déjà en train de manger, l'expression sérieuse légèrement contrariée peut être, t'aurais pas su dire exactement, mais ça te donne comme l'impression que pour elle, c'était pas important, une erreur, un devoir.
Tu baisses les yeux vers ton auge, mattes ta viande la moue un peu dépitée par la scène qui venait de suivre, et à l'odeur, tu retrouves ta faim, pour bientôt mastiquer la viande avec un plaisir vorace.
Et là y a tes papilles qui s’émoustillent comme du temps ou t'allais becqueter chez les darons, les petits plats mijotés maisons qui te foutent le bonheur aux lèvres direct, c'est une explosion de saveurs que tu te reçois dans la bouche, et t'y retourne à pleines dents et de bon cœur. Tu te régales et c'est peu de le dire, ça se voit sur ta tronche, et mieux encore, ça déborde de ta gueule alors qu'elle te demande des nouvelles du linge.

- Raaah Tara ch'ûr, pour la bouffe ils ont vu juste: t'es bonne à marier, ta viande est délichieuse et puis y a rien à redire sur la cuichon, t'as foutu quoi d'dans?

T'as relevé le groin vers elle mastiquant fermement, y a de l’intérêt dans ton expression, mais peut être un peu trop, ça frôle la caricature. Le linge? Mh. Merde, l'était barré où déjà? Il devait trainer derrière un carton pas si loin que ça de la machine en plus. Tu verrai ça plus tard. T'avais pas envie qu'elle te soule ce soir. A croire qu'elle non plus, car elle fit mine d'oublier et joua le jeu parlant popotte.

De fil en aiguille vous aviez brodé trois dialogues innocents, mais aucun de vous n'était dupe sur ce qui venait de se passer. Et tu savais pertinemment que le sujet n'était pas clos, vous tentiez un semblant de normalité dans une situation qui n'avait rien de normal. Alors, lorsqu'après l'avoir félicité bien cinq fois au cours du repas pour son travail il toucha à sa fin, tu te leva et alla réchauffer le café que t'avais fait au matin, lui remplissant une tasse sans lui demander au préalable si elle en voulait. Tu revins vers elle et lui répondit en lui tendant sa tasse:

- Certains ont comme projets de vie d'avoir une famille, des enfants... Et avant tout ce bordel, de trouver la personne, ou d'attendre que l'Incontestable la choisisse pour nous, c'est une question de point de vue. Tu t'assoies face à elle, croise les jambes et te penche vers l'avant pour allumer ta clope, pincée entre tes lèvres. T'inspires une bouffée et souffle par les naseaux avant de poursuivre. Je crois que je l'ai voulu aussi à une époque. Silence. Mais j'pense que je flippe un peu à l'idée de remettre ça, tu ris nerveusement, il est teinté de jaune ton rire, t'essayes de choisir les mots pour pas paraitre trop sensible, c'est ridicule, elle va vivre avec toi, elle finira par le voir que t'es une éponge. ... Enfin, sans aller jusqu'au gosse hein! T'es carrément maladroit, t'as levé une main l'air de dire "je voulais pas sous entendre que j'ai pensé t'engrosser hein!".

Tu t'es jamais confessé auprès d'une nana avec qui tu pouvais avoir une relation. D'ailleurs rien que cette idée te faisait bizarre, depuis peu, t’émettais l'hypothèse que c'était pas si impossible avec elle. T'en avais déjà parlé avec des amis oui, et encore, des amies filles. Mais t'en avais jamais parlé à Nath par exemple, aussi parce que vous parliez très rarement de sujets sensibles. Enfin si ça arrivait, mais sans les mots pour ta part. C'était une première fois là, t'avais l'impression de te foutre à poil, enfin pire qu'à poil, à poil, c'était de la rigolade à coté. C'était du courage que tu soupçonnais même pas avoir en fait. T'avais peur de sa réponse maintenant, même si ça se voulait compatissant ou sympa, ou t'en savais rien tu t'en foutais parce que ça allait te gêner, t'étais déjà gêné en fait. Tu te sentais comme un gosse qui chouinait la mort de son poisson rouge. Alors tu lui refourgues le bébé avant qu'elle ne puisse prononcer un mot:

- ...Et toi? Ta vie sentimentale avant, c'était bien?


Admin
Admin

Messages : 72
Date d'inscription : 17/09/2015

https://justmarriedsave.forumactif.org

Revenir en haut Aller en bas

Un grand boulet ça implique surtout de lourdes responsabilités (P.V : Joshua) Empty Re: Un grand boulet ça implique surtout de lourdes responsabilités (P.V : Joshua)

Message par Admin Jeu 17 Sep - 11:46

Tu baisses ta garde, tu t'attendris pour l'ennemi. Pas parce que c'est un mec, pas parce que c'est un plan cul, ni parce qu'il est baisable et qu'il a failli, failli t'avoir dans tes propres envies; des envies partagées; enfin tu crois. Non. Parce qu'il se montre juste trop humain pour toi. Que ça pourrait bien être un gars avec qui tu aurais échangé un verre, si il y avait pas eu tout ça. C'est vexant de se sentir comme ça, Tara. Et c'est la viande qui trinque, percée dans son cuir de chair rouge du nord au sud. Tu ne peux pas poser le genou à terre, lui redonner raison : lui donner une raison d'espérer quoi que ce soit de toi. Même si c'est pas ça être la "femme de". Oh tiens, justement. T'es la femme de; tu choisis pas avec qui t'es et ça te gonfle, toi l'indépendante; toi l'aigle qui serre, qui saigne. Qui saigne ... comme tu l'as saigné. Lui, Joshua, c'est ce qu'il t'a dit. Ça devient plus sombre sur ton visage. Peut-être parce que tu le recules de trop; ou peut-être que le blond de tes cheveux sert de pare-soleil.

On t'entend pas sur l'instant, même l'assiette a pas vraiment bougé autant de contenant que de déplacement. Il y a autre chose qui te nourrit; ou qui se nourrit de toi. Qui essaie. Sauf qu'il a pas encore sa place et que t'es bien décidée à ce qu'il crève gueule ouverte.
"Raaah Tara ch'ûr, pour la bouffe ils ont vu juste: t'es bonne à marier, ta viande est délichieuse et puis y a rien à redire sur la cuichon, t'as foutu quoi d'dans ? "
"Du piquant."
Sur le moment, le roux s'arrête et ose un regard avec son nez qui pointe vers autre chose que sa gamelle. Ce qu'il voit, c'est une femme accoudée à la table, mains jointes qui cachent dans l'ombre cette paire généreuse de lèvres. C'est grave quand on la fixe, assez puissant pour mettre en dérive et pourtant sous ce sec, il y a un eden; un sourire brillant de pureté, un sourire taquin; si faible. Mais qui en dit long : Joshua vient de commencer à apprivoiser l'animal.

Tu sais plus combien le temps a passé entre trois sujets culinaires et quelques échanges. Des petits gestes, des petits coups de poignets qui font lever des doigts et dans ces doigts, on imagine des herbes, de l'oignon qui vole. On pourrait croire que t'es bonne à tout; oui tu vas l'avouer : tu es bonne pour te préparer un plat décent. Sans avoir non plus à te mettre le nez dans un livre de cuisine pour dégueuler de bons sentiments et d'hypocrisie devant tout le monde. C'est tes grands parents qui t'ont appris ça : mettre du bon, mettre de la "famille" comme ils disaient. Tu as les mèches qui parfois viennent se battre au niveau des yeux quand tu baisses trop la tête, et d'un petit "pfu" tout en neutralité totale; ça se lève et ça repart dans la ligne. Au fur et à mesure ces petites choses banales te font oublier le plus gros de ce qui s'est passé contre le mur dans ton dos. Même le linge. Mais ça intéresse qui ? Sauf que tout ça ... ça efface pas pour autant les regards tantôt insistants, tantôt intrigués de Joshua Sullivan. Et parfois, tu sens tes bras devenir presque trop lourds. Pourtant, tu ne flanches pas. Tu restes simple, comme face à des gars de ton unité, durant une de vos su-per soirées. Pas comme un homme. Tu te détaches de la responsabilité, du boulet alors que t'es en partie la cause; ce ça qui a attisé la flamme dans sa rétine, dans son système. Ça reste un Incontrôlable et dans ta gorge ça n'a pas un goût humain : c'est amer, amer béton

Et après tout ça, tout ce qui paraissait si simple au naturel, tu restes silencieuse. Mistigri vient te flatter ta jambe trop lisse, dans l'espoir de sans doute récupérer quelques soubresauts de bonheur. Puis il ronronne, tourne, agite lentement sa queue pour aller vers des contours cachés du dessous avant de sentir comme toi qu'une présence revient. Là aussi c'est corsé pour tes sens, gorge sèche comme en mission, bloquée, respiration lente pour pas s'étouffer. La tasse est juste devant tes yeux, tendue par cette main qui encore avant t'avait empoignée à la nuque pour mieux apprécier ensuite ta cuisine et aussi peser, durant vos conversations. Tara aime la gestuelle, elle la sent l'imprégner jusqu'au muscle comme un poison trop parfait. Ça se sent dans ce regard pointu et un peu fermé; ça étudie et lentement, on peut voir le sourcil devenir une courbe sur laquelle on ne s'aventurerait pas à pied; si c'était une route. C'est dru, ça pointe vers une chute longue et surtout dure; une glissade vers l'angoisse.

Elle l'a accepté, doigts détendus pour attraper la tasse au liquide amer, un liquide qui risque de la garder éveillée encore longtemps; deuxième poison. Mais celui-là, la femme le goûte comme on pourrait demander le bon dieu sans confession, lui prescrire le nirvana. Parce que c'est fort, que ça embourbe le coeur d'un flot marron qui vous rend aussi fort que lui. Ses pupilles se redressent par moments à chaque gorgée, pour écouter et surtout scruter ce visage gêné. Et ça l'étonne, ça l'étonne tellement qu'elle en arque ses sourcils vers le haut cette fois. D'habitude, si on veut bercer dans le cliché les gens, c'est pas après une partie de jambes en l'air que les deux inconnus d'il y a quelques heures se font des confessions ? Surtout quand on sait que les jambes en l'air ont plus l'air d'avoir à en redemander. La lippe du bas en est mordue à souhait, pas parce qu'elle s'apprête à cracher, mais ...
"... Hin."
Tara peut pas se retenir de rire un peu. Un rire contrôlé, mais bien visible. Elle en ferme les yeux, vient glisser machinalement ses doigts sur le début de l'arrête de son nez; pour la masser et aussi pour s'appuyer contre la table. Ouais parce que vraiment, ça fait confession au coin du lit bordel. Mais malgré ça, la milicienne, l'ancienne militaire qui luttait et lutte encore pour l'humain dans le fond, se fait étioler sur la forme; Joshua la tire, l'attire sur des routes qu'elles se gardent pourtant pour elle seule.

" ...Et toi? Ta vie sentimentale avant, c'était bien ?"
Pour toi seule. Pour toi, pour Karen, pour Takeda, pour Akira quand ça débordait de trop dans ton coeur; pour Wakana aussi, par moments. Mais lui. Lui il avait pas le droit. Ça reste un moment au bord des lèvres. Et on peut te voir serrer cette tasse qui fume et fixer ce liquide brun ensorcelant. On ne peut pas y lire un passé, on ne peut que s'en souvenir de ces matinées. De la chaleur sur laquelle on se presse, un petit bout de barbe qui vous agresse; gentiment, dans une taquinerie tendre mais encore bercées par la sauvagerie de la veille.
Elle n'est plus vraiment là, dans cette pièce de blanc, sur cette table qui vivait dans un autre appartement. Il n'y a plus qu'elle, assise, flottante et surtout absente. En paix avec soi-même pour mieux chercher les réponses et surtout pour sentir cette présence qui lui tourne les pages de son premier livre.
"... Vraiment."
Et tu soupires longuement, avant de laisser ton regard se porter vers les néons des quelques magasins de votre quartier. Droite et surtout fermée. Il faut pas que tu te confesses. Pas à lui, ça te fait peur : oui tu as peur.
"Du coup. Le lit est pas fait."
La chaise crisse un peu quand tu te lèves avec la tasse dans une de tes mains. Ton pas se fait de quelques centimètres, lent et lourd, mais; il y a le petit bruit de la tasse qui prouve que t'es encore là, pas loin de lui, mais pas trop près. En fin de compte tu ne pars pas, t'as juste dépassé la limite de table pour mieux t'y appuyer. On peut voir ce dos pulser, bouger ou frémir sur une pensée inconnue à en battre de l'aile car le vent en face est trop fort. Mais ces ailes aussi permettent de couvrir et cacher dans leur noir le plus cher dans un coeur de fer.

"Je sais que tu essaies de me refiler le bébé." frémit et caresse de blond, se noyant entre ces omoplates qui gravent les limites et creusent le croisement du coeur de tout. "Et ..." Pause, tout se rabaisse, la croupe pivote un peu pour laisser apparaître une pointe du visage. Ça fait un beau virage de noir et de lumière "... C'est courageux. De m'avoir dit ça. Avant." C'est un trait rouge dans la pénombre, qui montre que malgré tout ce que t'es, tu peux bien refiler un compliment. Même si c'est un tocard fini comme lui : un trait de satisfaction. Qui disparaît parce que ça va lui peser et toi aussi, à être trop humaine. Trop ce qu'il ne doit pas penser de toi. Trop ce que tu dois rester. Tu peux pas te confesser comme une gosse, que t'as jamais vraiment été.

"Si tu as peur de ça, tu ne peux pas vivre, les personnes pourront jamais te faire confiance. Ce sera juste de l'affection maladive au pire des cas." Tu regardes tes ongles, et l'image de cette gratte de poussière, sur un mur ou dans un désert, elles te reviennent toutes, dans un flash. Les paumes s'ouvrent et si tu étais si sensible, si chouineuse, il y aurait eu une cascade d'eau qui serait tombée. Mais c'est rare avec toi. Même quand lui est mort. Déchiqueté. Alors c'est vide dans ton toi, jusqu'à ton timbre de voix, ou juste sombre et pesant dans ce grave de feu noir.
"On a peur de s'attacher aussi. Parce que quand on s'attache et qu'on perd ce but, c'est douloureux. Encore plus quand la personne voulait pas se détacher de toi. Surtoutdans ces moments là. Il suffit que quelqu'un d'autre veuille s'exploser à côté dans sa folie, dans son propre égoïsme convaincu, et tout est fini. L'autre n'est plus et tu ne peux rien y faire."
Les poings se referment et cette fois-ci tu lui fais face, mains sur la table, penchée, trop penchée même, qu'on en dessine d'un trait de stylo la ligne de tes seins; encrée comme s'encre le gouffre de ta bouche dans une parole trop sérieuse. D'une parole qui met un peu ce truc qui bat au milieu à nu. Et la bouche devient un cercle qui se contracte et se rétracte
"Mais on fait avec. C'est mieux que de le retourner contre les autres. Pour pas sombrer dans la même haine."
Ça te blesserait dans le fond, de savoir que t'es qu'une figurine à ses yeux, tu restes humaine après tout; si tu étais pas aussi fatiguée. Si lui aussi te regardait pas comme ça. Une main passe dans ces mèches blondes, les éparpillant comme s'éparpille dans un chevauchement les mots et les sentiments. Un clignement d'oeil et tout s'arrête.

"Et malgré ça oui, c'était bien. Je savais ce que je voulais et je ne le fuyais pas."
Épanouie, à rester dans un lit avec un homme d'un soir sans te soucier du lendemain avec lui. Travailler et ne pas penser à s'attacher à trop de choses, sachant que déjà tu as tant de responsabilités. Jouer de flirt, de mots, de gestuelle quand le désir grogne. Vrombrir sur ta moto et faire le vide. T'en sourirais presque avec nostalgie d'un coup en regardant cette porte, comme prête à repartir la faire cette vie. Sauf qu'il est là maintenant. T'inspires une dernière fois son odeur de tabac avant de revenir naturellement vers lui; pour l'embrasser; sans lui retirer sa cigarette; juste sur ce bout de lèvre encore chaud qui souffre, un peu sec et que t'humidifies des tiennes trop lisses. Car tu le respectes : parce qu'il mérite un peu de simplicité. Mais là tu t'es retiré, avant qu'il réagisse et ouvre en grand. Même si tes lèvres semblent avoir du mal à s'en séparer, comme tirées dans un tremblement de surprise.
"Merci. Par contre ..."
Tu l'attrapes au col et tu redeviens dure. Une ligne de précision qui claque et attaque.
"Arrête de mettre tes couilles d'Incontrôlable sur la table quand ça arrange que ta putain de gueule."
Et tu disparais dans la chambre, le laissant en plan comme ça, avec ta tasse de café à moitié bu et aussi en butant contre un carton; et tu jures en levant les bras vers le plafond. Putain de cartons. Malgré tout ... Dans ton tumulte constant, il avait réussi à apaiser quelque chose et tu t'en montrais reconnaissante. Mais pour le reste c'est pas ça. Trop d'oppositions. Les draps sont mis, les propres du placard bien sûr, puis tu t'y engouffres, visage tourné vers la fenêtre, dos à lui quand il entrera. C'est ça cet amer béton qui te restait dans la gorge : c'est que quand ça les arrange qu'il vous font les yeux doux, les anti. Vous avez toutes les responsabilités, même les leur sur le dos.

_________________
I decided to never invest too much emotion in one thing. It’s always a set-up to the pain of losing them.



Don't fuck with me, dude. Because I am the one who's fucking you.:


Revenir en haut Aller en bas
Joshua Sullivan

☆ Médaille olympique du célibataire heureux. ☆

I'm a star of this forum: ★
Ticket of control : Aucun
Little story: Here ♫
Relationship and historic: Here. ♫
Mail'Box: [url=????]Mail'Box[/url]
Messages in this world: 702
Post's Rp's: 160
Date d'inscription: 02/05/2014

++ ;;
& Blabla ;;: Membre des Incontrôlables ∆ Anarchiste ∆ Impulsif ∆ Têtu ∆ Possessif ∆ Ambitieux ∆ Dragueur ∆ Créatif ∆ Fumeur accompli ∆ Acharné ∆ Protecteur ∆ Spontané ∆ Taquin ∆ Attaché à sa famille ∆ Nocturne ∆ Astucieux ∆ Passionné par les modifications corporelles

Atypique ∆ Charismatique ∆ Grand ∆ Imposant ∆ Bien bâti ∆ Tatoué ∆ Piercé ∆ Cheveux colorés en bleu/turquoise ∆ Yeux verts clairs ∆ Traits sérieux ∆ Barbe quelque peu négligée ∆ Style vestimentaire décontracté ∆ Voix rauque et masculine
Époux/se : Célibataire.
Disponibilité: Hum, à voir. ㋛

Voir le profil de l'utilisateurEnvoyer un message privéEn ligne

MessageSujet: Re: Un grand boulet ça implique surtout de lourdes responsabilités (P.V : Joshua) Jeu 30 Juil - 11:13 Répondre en citant Editer/Supprimer ce message
Putain, je rêve ou elle fuit? T'en sers les dents. Avec son air supérieur je m'en foutisme, t'aimerai lui dégainer une droite parce que sur le coup, c'est tout ce qu'elle mériterait. Tu fais l'effort, tu baisses les armes, pire, t'exposes tes faiblesses, et elle, elle? Elle fait la conne, la fière, la pétasse, la grosse pute qui se la pète et qui fait genre, "ça me passe au dessus" d'un air dédaigneux de sainte nitouche. Tes sourcils se froncent, t’avale ta bile, t'attends la suite, en espérant pour elle qu'il y ait une suite sinon t'allais te barrer fissa dans le pieu et chouter dans son écran plat pour la forme parce que si elle refusait le dialogue, c'était pas toi qu'allait bourriner pour poursuivre. Elle te tourne le dos, c'est fuir encore, mais au moins, c'est censé, c'est cohérent. Son tatouage s'esquisse au travers son haut, tu devines son dessin, c'est pas la première fois que tu le remarques et pas la dernière.

"Je sais que tu essaies de me refiler le bébé."

Qu'elle poursuit après les trois premières notes. Tu t'apprêtes à bondir de ta chaise et foutre le camp de cette pièce, qu'est ce qu'elle bouffe au petit déj pour être aussi chiante?

"...C'est courageux. De m'avoir dit ça. Avant."

T'hésites, te méfies et te ravises, te renfrogne dans le noir de ton café, c'est les montagnes russes avec elle bordel. Tu la fixe silencieusement, l’œil méfiant, cette gêne qui ternit ton visage toujours présente, et puis alors, elle te fait la morale, c'est comme ça que tu le prends. Miss grande gueule qui te joue les psys, franchement, ça te gave. Peut être aussi parce que ça sonne un peu vrai, et ça pique, et aussi parce que tu la connais trop bien la leçon sur le papier, mais que t'as jamais été foutu de l'appliquer. Parce que c'est tellement plus facile de choisir de rester malade. Le problème vient d'ailleurs. Le problème vient de toi. Et t'es pas prêt à recevoir de discours moralisateurs, surtout pas d'elle. Elle finit par te répondre et tu lis là un sous entendu merdeux à ton égard. T'as dérouillé la gueule d'un mec pour moins que ça. C'est peut être le serment qui vous lie de force qui t’empêche de recommencer. Alors juste tu lui dis:

- Et lui, il l'avait toujours la possibilité de fuir? Parce qu'à t'entendre j'ai pas bien l'impression qu'on ait son mot à dire quand on est avec toi. Rien que là tu m'sors ta psycho à deux balles mais je t'ai rien demandé, garde ta vision des choses pour ta gueule, à chacun ses merdes.

Peut être qu'elle voulait tenter d’être sympa, à sa manière. Mais c'est pas comme ça que tu le prend. Que tu le prendra jamais. Tu t'arrangeais pour que ta blessure reste toujours à vif, tu soignais ça à l'alcool fort juste de quoi désinfecter mais à chaque gonze que t'amenais dans ton lit ressemblant de près ou de loin à Jess, ça se rouvrait. Va pas mettre des pommades sur la vie ou l'amour sur les plaies d'un mec qui refuse de base d'être soigné grognasse. Tu tires sur ton filtre, trempe tes lèvres dans le café, et c'est là qu'elle te cueille par surprise, un baiser de rien, naturel, une jolie surprise qui devient brutal lorsqu'elle saisit ton col et persifle entre ses lèvres:

"Arrête de mettre tes couilles d'Incontrôlable sur la table quand ça arrange que ta putain de gueule."

Et quitte la pièce te laissant là sonné encore sous la surprise. Mais ...HEIN?! Des putains de montagnes russes c'était totalement ça. Tantôt tu vois rouge, rose, crème, ou noir avec elle, c'est selon. T'as les doigts crispés qui quémandent un cou à tordre, tu rumines ta rage, écrase ton mégot à même la table, sors ton sachet et ton grinder et broies ton herbe. Tout en préparant ton joint tu te refais le film de la soirée oscillant entre l'agacement et un désagréable sentiment de plaisir, de désir pour son corps. Tu avais beau chercher, tu comprenais pas bien le rapport, "ces couilles d'Incontrôlable"? Il avait été question de l'homme et non du rebelle ce soir...! Et à supposer que, fallait-il lui rappeler qu'à la différence d'elle tu étais pas rémunéré par l'Etat - bien au contraire - pour faire valoir ta version de l’Histoire? Qu'en ça, ça se résumait pas à du 8h-17h mais que ça s'insufflait par tous les pores dans ton quotidien, à chaque minute de ta vie? Alors qu’elle aille se faire foutre avec ses idées bien rangées! OUI tu t'affirmais fièrement du coté de la plèbe et cela à chaque pulsation dans ta poitrine et battement de paupière. Fallait t’y faire connasse.

Tu t’affales comme une masse habillé d’un unique boxer tandis que Tara dort de son coté du lit. Les draps s’imprègnent de ton odeur de clope tandis que tu en oublie sa présence, bercé par des pensées volages nourries aux effluves de cannabis. Cette nuit là tu rêves. Mais tu ne t’en souviendra pas.

_________


Cinq jours. Sept heures et quatre minutes. C’est le temps écoulé depuis ton incarcération avec cette femme. L’ambiance à la maison? Polaire. Hostile.

Vous aviez établi des règles pour éviter la guerre civile, dans tous l’appart on retrouvait des post it de Tara explicatif du genre: jours de sorties des poubelles, fonctionnement de la machine à laver, et autre saloperie dont tu prenais à peine note. Chaque élément de décor appartenait à l’un ou à l’autre, étiqueté au marqueur noir. Tu t’y faisais pas à ses murs, et t’étais toujours largué quand il fallait ranger au bon endroit la poêle dans les placards. T’en avais ras le cul de ces chats, t’aimais pas les chats. Ça foutait des poils partout et ça faisait sa pute H24 pour quémander de la croquette. Vous vous tolériez mutuellement et c’était déjà pas mal. T’avais rien retenu de leurs noms, tu leur avais jamais demandé non plus. Pour toi c’était chat 1, chat 2, chat 3. A l’avenir ça évoluerait en chat gris, chat tigré... Bref, vous voyez le topo.

T’avais eu l’occasion de revoir Nath’ un soir où Tara était rentrée trop tôt. Ça t’avais fait du bien, ressourcé, comme toujours. Même si lorsque t’avais repéré une habituée du Revolu avec laquelle t’aimais bien fricoter à l’occasion, ça te serra à la gorge de réaliser que c’était fini. Nathaniel eut la merveilleuse idée de te faire oublier cet état de fait grâce à l’alcool, au chichon, et à vos conneries habituelles. T’étais rentré soul ce soir là, et tu t’étais rué sur Tara endormie tel un ange qui te rembarra d’une gifle glaciale qui te fit débandir direct.

Du coté de la frangine tu laissais couler encore un peu de temps avant de lui présenter sa belle sœur, parce que toi même t’avais pas fini de la digérer et que t’avais aucune idée de la manière dont elles allaient se recevoir l’une, l’autre. T’aurais pas aimé les voir copines comme cul et chemise et vu la sympathie qu’inspirait naturellement Abbey cette option n’était pas si grotesque qu’elle en avait l’air.

C’était vos soirées que vous partagiez ensemble. Vous ne parliez que d’intendance, aussi une fois, elle t’avait demandé ce que tu faisais comme métier à part larve de maison. T’avais piqué une colère tout en lui expliquant que t’étais dessinateur et révolutionnaire et que même si ça ne te rapportait ni argent, ni de briller en société tu ne t’en sentais pas moins riche et vivant, entouré d’amis vrais et du luxe de pouvoir croire et vivre pour tes convictions. Elle savait depuis dans les grandes lignes ta manière de penser, et toi un peu plus de la sienne.

Pour le reste, vous vous en teniez au strict minimum, elle s’arrangeait pour rentrer tard du boulot le jour tandis que toi, tu t’enfermais des nuits presque entières dans ton bureau. T’étais un produit du soir et tu bouffais tes matinées à tremper vos draps de ton foutre pendant que madame s’occupait de subvenir à vos moyens. T’appréhendais de la retrouver les nuits. Tu résistais mal à l’idée de t’endormir tes bras lovés contre elle, et t’avais pas envie de te justifier, ou de te faire savater la gueule en pleine nuit. Ce qui fut le cas, à deux autres reprises. Aussi au chevet du lit un matin, t’avais remarqué le portrait d’un homme, les rayons du soleil avait jaunit le cliché de ce brun trop souriant à ton gout. T’imaginais un père, un frère, un petit ami, un premier mari, n’importe quoi quand ton imagination prenait le pas sur le reste. Ça t’énervait, si bien que ce matin, t’avais abaissé le cadre face contre la table de sorte de ne plus le voir, lui et ses yeux rieurs.

On était samedi, le premier samedi que vous passiez ensemble. Une journée complète où il était écrit dans le fascicule des jeunes mariés qu’il fallait faire un cotât d’heures ensemble. Elle dormait encore, et pour une fois, ce fut toi qui sorti du lit en premier. Premier réflexe: allumer l'ordi. Ça faisait un moment que c’était calme plat sur le site des incontrôlables, mais dernièrement Nathaniel t’avait informé qu’un nouvel internaute avait craché sa merde sur votre dos, et t’avais pas encore eu l’occasion de le lire. T’ouvris la fenêtre correspondante et te mis à zieuter les propos délirant de ce pauvre connard. Tu te mis à rugir si fort que ça réveilla chat 2. T’aurais aimé avoir les mots pour rétorquer mais là t’avais juste l’envie de te défouler sur quelque chose. Alors tu quitta ta pièce pour rejoindre le salon, et sans prendre le temps de t’équiper en conséquence, fondit sur le sac de frappe saucissonné dans votre salon. Après quelques coups à t’échauffer sévère les phalanges, t’enfila les gants et ajustant ta posture, poursuivit ta séance avec un peu moins de colère et plus de sérieux te remémorant le cours passé avec miss Larsen.

_________________
Merci Kato Iga pour ce génialissime dessin. Tu sais que je t'aime beau frère?

Revenir en haut Aller en bas
victorledelfin
Tara Sullivan


Ticket of control : Aucun
Little story: Vous êtes sur une fine pellicule de glace, mes chers petits messieurs. Et je serai en dessous quand elle cèdera
Relationship and historic: Eh t'aimes bien les omelettes ? Tiens je te casse les oeufs
Mail'Box: Mail'Box
Messages in this world: 266
Post's Rp's: 57
Date d'inscription: 23/03/2015

++ ;;
& Blabla ;;: Egil Olsen's song :

You're a good hearted woman
And I know I can be a bit of a troll
I don't know where we're going
Don't just say you love me, show me

I got you, but I'm lonely
I don't know, I can't tell
It's like you no longer know me
Perhaps you know me too well ...

I'm afraid you've outgrow me
I'm at the end of my rope
I just want you to hold me
Don't just say you love me, show me
Don't just say you love me, show me ...

Don't just say you love me, show me
Don't just say you love me, show me
Don't just say you love me, show me ...

Époux/se : Célibataire.
Disponibilité: Erf. Overbooké ! ☂

Voir le profil de l'utilisateurEnvoyer un message privé

MessageSujet: Re: Un grand boulet ça implique surtout de lourdes responsabilités (P.V : Joshua) Ven 31 Juil - 22:57 Répondre en citant
Franchement. Tu dirais quoi, quand on te dit que tu veux tout mettre au pas ? Dans le fond, ça te blesse pas vrai ? Ça fait plus de jours que t'as ce qu'il t'a dit qui te travaille au corps; et pour la première fois au coeur. Parce qu'en étant lié à quelqu'un, bon gré mal gré, on remarque que ... on peut plus s'arranger comme on l'entend. T'as connu ça, certes que ça te recentre; mais ça te gonfle aussi : t'es obligée de te recentrer. Pour ce gars ce ... fumeur de pétard. Ce gros cul qui sait juste se lever et s'écraser comme une merde au fond de la cuvette. Quoi, t'as l'air énervée ? Même après n'avoir fait que tes courses et que ton ménage, pas le sien ? Mais ça a rien à voir avec l'incident d'hier, là t'es nettement plus calme, vu que c'est samedi. Tu te reposes, sereine et si calme dans ton bout de lit chaud odeur jasmin. Il y en a qui pourraient témoigner de cet montée qu'ils avaient pas vu depuis une semaine, depuis l'arrestation d'un couple de rebelles. La femme avait voulu vous frapper, sortir les griffes et même si c'était une femme et une égale, que tu comprenais ce qu'elle ressentait, t'as eu aucune peine à la mettre à terre et lui péter quelques côtes avec la matraque.

Oui, dans le fond, tu te tabassais toi-même, à travers elle. Mais t'as su vite t'arrêter; parce qu'il y a aussi des limites quand on essaie de se crever une zone de nous; surtout quand c'est pas nous. Et qu'on voit encore un autre visage, qui vient du passé. Alors oui, Joshua peut pas comprendre pourquoi t'as ce besoin que tout soit droit pour toi; car sinon, t'as trop de choses qui pourraient te tordre et faire tord. Tord à ta conception de respect de l'autre, un respect qu'il a bafoué. À chacun ses merdes ? Quand t'y repenses, là, allongée dans ce lit qu'il fout toujours en l'air parce que tu le laisses pas te toucher, t'as envie de l'étrangler, de le tabasser et ça te ronge de l'intérieur en une putride décomposition. De savoir qu'il se dit dessinateur, libre, mais qu'il remarque pas que c'est toi qui ramène ce qui lui permet de survivre. Et ce samedi, oui ... c'est la goutte de trop. Quand t'entends le braillement de bouc, quand les chats s'affolent, quand tu vois encore le drap plein de foutre. Et aussi la photo de Jonathan qui a été touché; ta photo.

Rien ne sort d'entre tes lèvres, t'es close, à le regarder depuis ton coin de porte. Mais c'est pas un regard curieux qui se demande ce qui se passe; le regard il dit "Quoi que ce soit je vais le lui coller à la gueule". Et alors qu'il se remet en place avec ses gants devant le sac, à frapper de mouvement plus ou moins rythmés selon les conventions de boxe et à se concentrer sur autre chose que ce qui l'a mis en vrille. T'as quand même un moment d'hésitation en le voyant, au point que tu trembles nerveusement ... ou de frustration plutôt. Parce que malgré son côté merdique et son auto suffisance de moustaki qui a 10 trous sur la gueule pour mieux chier, il ... il est beau. Et ça te perturbe. Parce que tu sais vraiment plus si tu dois le prendre pour juste un connard fini. Encore une fois. Tu le hais, il t'indiffère, tu le hais à nouveau. Puis t'as des moments de blanc; comme là. Contracté, le muscle qui sillonne et pointe dans sa chaleur, pour prendre, pour toucher, ce jeu de jambes encore trop maladroit mais qui fait des efforts; mais c'est pas pour toi, ces efforts. Alors tu vas en faire un.

Mais cette fois, c'est pas engageant les hostilités, même si ça a des airs; ça s'appelle faire face. Et quand ton roux de mari commence une autre session de coups, il y a quelque chose qui lui fait barrage. Pas un mur, même pas un corps ... c'est juste une main. Longue, fine mais qui est assez puissante pour bloquer un gant à mi chemin. Tes pieds font un peu crisser le plancher et tu sens sa force essayer de te désintégrer un moment, dans un coup de vent qui déchiquète en épars morceaux un adversaire; une main que tu commences à ne connaître que trop bien, aussi. C'est celle qui vient chaque fois le soir, que t'enfonces aussi chaque soir, mais qui revient quand même. On se focalise que sur ta main Tara, parce qu'elle tremble un peu, mais elle ne vacille pas; jamais.
PAM.
C'est le bruit qui a précédé tout ça, toute cette chose qui a arrêté d'un coup sec les prémices d'une colère. Une colère qui est au final pas étanchée. Arrête, c'est le mot qu'on devrait dire dans ces cas là, pour conforter l'autre, le comprendre, savoir quel démon l'habite et l'étripe. Mais pas Tara Satô. Tu restes muette, mais le reste de ton corps parle pour toi, par sons. Les ongles se plantent dans le cuir et il en crisse de désespoir, de terreur comme le secutor trop orgueilleux face au rétiaire qui lui déchire les tripes de son trident; trident à pas de 3 mais de 5, toujours plus crevants. Mais on voit pas le visage, c'est trop loin, trop caché; on voit vraiment que cette main.
"Pourquoi t'as touché à MA photo ?"
Ça y est, on la voit ta tête. Fatiguée, pâle et les lèvres presque tombantes. On pourrait même croire que t'as perdu un peu de poids vu que t'as plus du tout de couleurs. Ou si, un peu de noir sous les yeux; un noir qu'il a tracé de ses mains chaque soir. Mais ça crève en rien le perçant de ton orbe marron ambré. Et sur les lèvres, ça se dessine lentement, qu'il est obligé de bien lire et encadrer chaque mot dans son citron.

Elle ne rigole plus Joshua, c'est pas non plus de la pure moquerie qui dégouline d'horreur devant tes yeux; c'est sincère, une volonté de fer. T'as touché à quelque chose de trop profond alors que t'as tout rejeté il y a quelques jours. Regarde bien ce visage qui se lie à cette colère qui a toutes les raisons d'exister; anguleux, nez aquilin pointé vers ton égo et bouche qui ne dégage qu'une odeur de fleur glacée de l'azote liquide de tes crachats. Des crachats qu'elle te rend si bien à chaque pression de vos lèvres en plus de ça; au sens propre.
"J'croyais que c'était chacun sa merde. Alors ... évite de toucher ma merde, à l'avenir."
C'est pas une agression en soi, juste un avertissement. En brisant déjà des règles que tu as toi-même forgé dans tes paroles, ces derniers jours, tu deviens un nid à contradictions; agaçant, très agaçant. Et ça se sent encore plus quand le cuir du gant se plie au désir de ses doigts dans une provocation de rage de griffes qui auraient pu coller et griser une peau.
"Autre chose."
Là, le gant se baisse un peu sous la pression de sa poigne avant de te lâcher. Il y a ses paupières aux longs cils qui ombragent le pourtant clair brun de son iris. Un extérieur qui devient noir et aussi pesant que son silence et le soupir en suivant. Elle réfléchit, pèse ses mots, mais ils en sont pas moins cinglants.
"Le dépanneur, tu le paies. Sinon je pourrai plus te nourrir."
Mais l'ancienne militaire qui gronde dans ses entrailles d'asphalte et de poudre se met en retrait pour se diriger vers la cafetière pour une tasse. Pas une normale comme chaque matin, non ... celle là elle est grande comme un bol. Bol à en vomir tellement c'est noir et amer, amer de toi. Dans cette conque de glace qui se prélasse sur son bout de mur, sinueuse et affreuse, il y a pourtant de la chaleur qui s'incruste alors que la base de conque est tournée vers l'horizon. C'est chaud, c'est doux, ça ronronne et ça vient au final à 3 faire fondre ce qui cache les vibrations internes; des vibrations aux allures de hurlements. Ça tiraille le coeur quand ça revoit par flashs un abandon sans nouvelles, un air désolé plus récent de celui qui a abandonné, puis celui rieur suivi d'un reste de torse ouvert bientôt remplacé par une face couverte d'ecchymoses que le froid a lui même frappés. Mais il ne frappe pas ce qui le caresse cette fois, il rend juste la caresse tandis que ça fond; ça fond en larmes ... une unique larme.

La larme glisse sur ta joue, chatouille tes sens engourdis par la fatigue, mais tu ne la sens pas vraiment. Dans le fond, il faut bien l'avouer, Joshua t'a vraiment fait mal cette fois, non ? en disant que Jonathan avait la possibilité de fuir, que t'aurais pu aussi contrôler ça. Si seulement. Si seulement tu avais pu le retenir d'y aller. Peut-être qu'au final ... c'est à lui que tu aurais été mariée. Mais après tout, tu peux noyer ta douleur dans le café; même avec une deuxième larme qui remplace l'unique qui aurait dû couler. Sauf que c'est trop douloureux de savoir qu'on a touché à ça, à cette partie de toi. Elle fuit alors elle aussi, d'un autre coin de ton oeil. Tara, un robot c'est pas censé pleurer, reprends-toi. Craque pas. À chacun ses merdes.

Dans ses yeux, il y a plus la poix qui l'enflamme, c'est le poids d'autre chose qui se croque à chaque coup de plume, de cutter dans son âme. Tu la lacères et ça l'angoisse, ça lui rappelle ce qu'elle a toujours combattu pour pas replonger dedans; entre ces 4 murs d'il y a longtemps. Pourtant, cette femme ne te fuit pas, ne s'avance pas non plus vers toi. Peut-être parce que ce baiser, elle le regrette. Alors elle se braque. Mais pas de manière forte; ça ressemble plus à de la mélancolie qui t'es pas destinée, à une chose qu'elle te laisse pas atteindre, que t'as pourtant touché, poussé comme si c'était un intrus. Mais en vrai c'est toi, l'intrus; parce que ça devait être surtout pas toi. Tu l'as confirmé et maintenant, elle est plus vraiment là.

_________________
I decided to never invest too much emotion in one thing. It’s always a set-up to the pain of losing them.



Don't fuck with me, dude. Because I am the one who's fucking you.:


Revenir en haut Aller en bas
Joshua Sullivan

☆ Médaille olympique du célibataire heureux. ☆

I'm a star of this forum: ★
Ticket of control : Aucun
Little story: Here ♫
Relationship and historic: Here. ♫
Mail'Box: [url=????]Mail'Box[/url]
Messages in this world: 702
Post's Rp's: 160
Date d'inscription: 02/05/2014

++ ;;
& Blabla ;;: Membre des Incontrôlables ∆ Anarchiste ∆ Impulsif ∆ Têtu ∆ Possessif ∆ Ambitieux ∆ Dragueur ∆ Créatif ∆ Fumeur accompli ∆ Acharné ∆ Protecteur ∆ Spontané ∆ Taquin ∆ Attaché à sa famille ∆ Nocturne ∆ Astucieux ∆ Passionné par les modifications corporelles

Atypique ∆ Charismatique ∆ Grand ∆ Imposant ∆ Bien bâti ∆ Tatoué ∆ Piercé ∆ Cheveux colorés en bleu/turquoise ∆ Yeux verts clairs ∆ Traits sérieux ∆ Barbe quelque peu négligée ∆ Style vestimentaire décontracté ∆ Voix rauque et masculine
Époux/se : Célibataire.
Disponibilité: Hum, à voir. ㋛

Voir le profil de l'utilisateurEnvoyer un message privéEn ligne

MessageSujet: Re: Un grand boulet ça implique surtout de lourdes responsabilités (P.V : Joshua) Ven 7 Aoû - 16:53 Répondre en citant Editer/Supprimer ce message
T'es bien, là, dans ton truc, t'en as même presque oublié ta rage, la sueur perle sur ton front, le cœur rythme en cadence l'effort contracté par tes muscles, t'en oublie le reste jusqu'à ce qu'elle vienne encore te casser les couilles. Ça doit être plus fort qu'elle, une seconde nature, un besoin viscéral de faire sa chieuse, de t’arrêter dans ton élan, comme un croche-patte qu'on foutrait à un marathonien.

Tu soupires bruyamment, inspire puissamment laissant tomber tes bras le long du corps après qu'elle ait joué à mordiller ton gant sous ses ongles. Les appuis bien ancrés dans le sol, d'un haussement de sourcil interloqué et vexé, tu relèves la tête vers elle et t'écoutes voir ce qu'elle va encore te sortir. Tu saisis qu'elle est braquée, à cause du cliché de l'autre gars à votre chevet, t'étais à deux doigts de répliquer que, déjà, dormir avec elle ça te foutait les boules mais avec cette gueule de merlan frit braquée sur toi chaque soir à ton chevet, pioncer avait des allures de colonie de vacances pour vieux nostalgiques. Mais à voir son sérieux là, le grondement sourd dans son regard, tu te ravisa. Tu connaissais ce regard, tu te reconnaissais un peu dedans, tu compris alors que qui que soit ce mec, ça touchait à une blessure dont tu cernais pas les contours mais tu comprenais, et le respectais. Une petite voix dans ta tête t'intima donc de te taire.

"Le dépanneur, tu le paies. Sinon je pourrai plus te nourrir."

Tu serres les dents, la fusille du regard puis descratche à l'aide de tes dents le scratch du gant pour poursuivre:

- J'aurai ma thune à la fin du mois, je suis dans l'rouge actuellement, j'sais pas jusqu'à quand le mec peut se permettre d'attendre. Tu peux pas m'avancer? Tu hausses les épaules. Ça me dérange pas de bouffer des pâtes jusqu'à la fin du mois ça sera pas la première fois ni la dernière... S'teuplait.

T'essuies ta trogne d'un revers de manche et la rejoint près de la cafetière te dégotant un mug dans un des placards. D'un geste automate, t'ouvre ces derniers et amène sur la table tout ce qui te semble comestible pour assurer le petit déj, large choix en dose généreuse, autant à son adresse qu'à la tienne, étant généralement parfaitement incapable de savoir ce que t'allais manger avant d'être posé devant la table le matin, tu sortais tout, même le fromage. T'avais dressé à ta façon ce qui ressemblait pour toi à une table bien garnie, alors que Tara restait branchée devant la cafetière à s'occuper du plus important. Tu réalisais que c'était la première matinée que vous passiez véritablement ensemble. Récupérant dans le tiroir cuillères et couteaux nécessaires au repas alors accolé à gauche d'elle, tu jeta un rapide coup dans sa direction pour lui dire:

- Ptit dej servi.

Sauf que.. Hein? Tu refis un coup d’œillade vers elle pour mieux identifier ce que t'avais cru prendre pour de la tristesse, et alors, tu vis du mouillé sur sa joue et de la peine dans ses yeux braqués vers le bas.

- Eh, qu'est ce qu'y a?

Naturellement t'avais posé une main sur son épaule, pivoté légèrement le buste vers elle, et exprimé sur ta face ton incompréhension et une pointe d’inquiétude mêlée à de la compassion. T'aimais pas voir de la peine sur le visage d'une personne. D'autant que quoique vous pouviez en penser maintenant, vous étiez liés, partenaires de vie. Et si y avait bien une émotion qui te touchait plus qu'aucune autre à lire sur les traits d'une femme c'était bien celle ci. Au fond, tu refusais tout bêtement que Tara puisse la ressentir en ta présence, ton rôle après tout, c'était de veiller plus ou moins sur elle.

- ... C'est qui ce mec pour toi?

T'avais à peine émis assez de son pour qu'elle t'entende, tu voulais comprendre, mais tu savais pas si t'avais le droit, et puis tu t'y prenais vachement mal, comme à chaque fois qu'il était question de parler des maux.

_________________
Merci Kato Iga pour ce génialissime dessin. Tu sais que je t'aime beau frère?

Revenir en haut Aller en bas
victorledelfin
Tara Sullivan


Ticket of control : Aucun
Little story: Vous êtes sur une fine pellicule de glace, mes chers petits messieurs. Et je serai en dessous quand elle cèdera
Relationship and historic: Eh t'aimes bien les omelettes ? Tiens je te casse les oeufs
Mail'Box: Mail'Box
Messages in this world: 266
Post's Rp's: 57
Date d'inscription: 23/03/2015

++ ;;
& Blabla ;;: Egil Olsen's song :

You're a good hearted woman
And I know I can be a bit of a troll
I don't know where we're going
Don't just say you love me, show me

I got you, but I'm lonely
I don't know, I can't tell
It's like you no longer know me
Perhaps you know me too well ...

I'm afraid you've outgrow me
I'm at the end of my rope
I just want you to hold me
Don't just say you love me, show me
Don't just say you love me, show me ...

Don't just say you love me, show me
Don't just say you love me, show me
Don't just say you love me, show me ...

Époux/se : Célibataire.
Disponibilité: Erf. Overbooké ! ☂

Voir le profil de l'utilisateurEnvoyer un message privé

MessageSujet: Re: Un grand boulet ça implique surtout de lourdes responsabilités (P.V : Joshua) Mar 18 Aoû - 22:50 Répondre en citant


Il y a des jours avec et des jours sans; sang qui tourne, sans pitié, sentiment; incontrôlé, crevant. On y pense, repense surtout quand ça balance et que ça touche un coin de notre existence. Comme tu balances quand il t'attrape et te remet droite sur tes deux pieds. Il y a la larme qui s'écarte puis qui s'en va rapidement histoire de cacher le dernier couloir de la mort de l'âme. C'est rouge et un peu flou, et pourtant ça crache pas, ça gueule pas; ça se montre juste compréhensif. Il suffit d'un regard vers le haut pour sentir tout lâcher, se fermer et contrebalancer les poids trop intenses de l'humain. Celle qui aurait été humaine, elle aurait essuyé ses larmes, ou même, une humaine aurait bien pris l'épaule ou même demandé la chaleur du mec en face d'elle. Bon pour le dernier cas ça peut aussi être une pute de soir. Mais ... tu sais pas. Quelque chose voudrait que tu te confies, que t'arrêtes d'occulter pour mieux tuer le trop proche.

Pourtant, quand tu le regardes, quand tu sens sa présence, tu te permets pas. Tu sais que tu ne peux pas te permettre. Alors maintenant on fait quoi ? On reste à le fusiller du regard avec encore le filet d'eau des tristes sur la joue, ou on esquive la question ? On esquive; et qu'on dise pas que ça fait lâche : personne ne veut partir au front avec une plaie béante. Et vraiment, qu'est-ce que t'en aurais à foutre de ceux qui te diraient le contraire ? Qu'au moins t'arrives à vivre, et à pas te vider que pour le passé. Il y a cette main qui se pose sur la sienne, qui hésite à serrer et qui au final ne fera que pousser; légèrement. Mais pas quand on vient encore te tirer et que l'on te bloque vers ce sentier trop glissant.

"C'est ..."
C'est quoi. Les mots se suspendent au creux de tes lèvres, dans un soupir trop discret. Tes doigts, ta main ne poussent plus, ça ne fait que frôler et accepter l'évidence : il faut bien en parler, un jour.
"Tu vois, tu mets tes c ..."
Le mots, maintenant restent un peu au fond de ta gorge pour mieux filtrer le mince sourire qui étire tes lèvres jusque là closes; muettes. Ça te rappelle presque Jonathan dans ces moments là. Il était tout pour toi ... Mais c'est pas lui. C'est pas un homme brun qui sourit, ni un partenaire que tu considères de vie; tout est forcé, comme ton sourire. Pourtant tu fais avec ou presque. Même routine, à t'en froncer les sourcils, te masser la tempe dans un léger mouvement nerveux qui fait voler quelques mèches pas encore attachées au garde à vous par une queue de cheval. Une main qui dès lors, ne touche plus la sienne.
"Quand t'as dit qu'il avait la possibilité de ... fuir. Tu peux pas savoir ... Bien sûr que tu peux pas savoir"
Lances-tu entre tes dents. Ça crisse et choque que t'en mordrais presque ta langue. Comme quand l'explosion a détonné et levé tout ce sable pour n'en faire qu'une bouchée criblée de balles. Et quand tu y repenses, que tu vois qu'on a souillé son image et fait en sorte de l'effacer parce qu'il était ce qu'il était, ça laisse place qu'au froid, et à ce que t'as fait pour lui, pour sa mémoire.
"Ce n'est pas à cause de moi."

Et peut-être pour la première fois, depuis ce baiser échangé contre un mur trop blanc de pur, il y a un bout féminin de lâché, tel la plume qui se détache du rapace dans un coup de vent. Un coup de vent trop dur à supporter; seul. Après tout, elle ne l'est plus vraiment. Il est là pour le prouver. Pourtant quand lui cherche son regard, peut-être par excès de fierté ou parce que tout simplement, c'est dur de partager quelque chose que l'on s'était refusé. Alors on tourne la tête, on évite de croiser l'inévitable; même si c'est inévitable : ça nous rattrape. On a besoin de la lâcher cette plume trop lourde qu'on la voit vaciller face à nous.
"J'étais à 1km, sur un toit, à surveiller une zone dangereuse. Eux, ils distribuaient des ressources dans la zone sécurisée. Il y a eu une gamine qui a foncé sur eux. En burqa. Ils ont pas pu voir ce qu'il y avait dessous."
Ça fait si mal de le détacher, de tout laisser hurler une nouvelle fois. Bombe, coups de feu, coups de poings; au sang. La mine qui s'assombrit comme la mine de liquide séché. Et pourtant, il y a une recherche; petite mais présente : la joue blanche, lisse, qui frôle l'immensité. Celle qui pourrait tout englober, broyer. Ce n'est pourtant pas elle qui arrêtera les derniers flots, sur l'étape nommée lèvres. Ça bouge, s'agace et empêche les paillettes humaines d'échapper au jugement d'un pair.
"Une gamine et mon ..."
C'est si difficile de dire ce qu'il était pour toi. Peut-être un tout, devenu plus rien; mais qui reste derrière à hanter chaque pas. Qui rend ces pommettes blanches trop sèches devenir un flot rosé et doux. La blonde femme se tient de nouveau droite, crève l'abcès de ses peurs et hésitations en crevant en retour ces yeux qui ne sont pas ceux voulus. Des yeux qui appartiennent à ce qu'elle déteste viscéralement. Alors pourquoi, pourquoi lui ? Pourquoi pas Katô ? Pourquoi pas Wakana ?
Ça a peu d'importance, quand les mots tombent. Avec cette main qui passe sur le sillon de ta näiade rouge dansante

"On a un petit dej qui attend."
Parce qu'il faut prendre sur soi la colère mêlée de tristesse qui monte quand tu le regardes, lui, ce Joshua. C'est tachée de sang, comme en récupérant ce qui restait de Jonathan, pour des idéaux, des forces, que t'as essayé de faire en sorte non pas qu'ils restent : mais qu'ils vivent. Sauf que, à part Mr Takeda, qui pourrait comprendre ta position ? Qui aurait le recul nécessaire sans croire que tu exagères ? Personne; personne ne vit les choses de la même manière. Surtout pas, les ennemis. Alors c'est sans mal ou peut-être naturellement pour te protéger que tu balaies la main tenant ton épaule, après un sourire minimal. Un geste qui ... a fait tomber toute la putain de rangée de canettes vides et autres merdes de Monsieur Sullivan dans une toute aussi putain; de; caco; phonie; Et bien sûr, bien sûr ... ! Tu fais quoi ? t'en tires la gueule. Parce que les canettes, et les autres conneries, ça déborde de sauce.
"Joshua."
Que tu sors sur ton exaspéré, en regardant ton débardeur souillé de tu sais pas quelle sauce industrielle, avec ce superbe air de dégoût sauce grimace tordue de lèvres.
"C'est pas parce qu'on est dans la merde que tu dois re chier par dessus."

Les yeux roulent et tu lui fais malheureusement comprendre que pas de bol, tu allais faire un détour salle de bains. Mais, tout ne se passe jamais comment on le prévoit hein ... Et c'est bien sur le chemin que tu vois cette lumière d'allumée, dans la pièce interdite; ou plutôt que tu t'interdis l'entrée. Parce que, c'est pire que les canettes et déchets de tout à l'heure. Il y a de la peinture qui se rajoute et ... plus de bordel. Le débardeur à moitié enlevé, tu t'avances et jettes un coup d'oeil à la fenêtre ouverte; une fenêtre que t'as déjà consulté : le site des Incontrôlables.
"... Merde ..."
Que tu lances, débarrassée de ton haut. Tu t'assois comme chez toi sur la chaise et tu lis le commentaire; celui qui t'a secondé; celui qui en a rajouté. T'en pinces fortement la lèvre inférieure, happée par ce qui a été marquée, mais pas pour autant fan. T'ouvres d'autres fenêtres, vois les derniers commentaires sur des chat en cache hébergés sur des serveurs étrangers. Tout défile, te fait plus ou moins fulminer. Tous, plus ou moins, ne pensent qu'à eux, qu'à une réalité qu'ils ne touchent même pas. Tous, savent sans avoir vu; et c'est chiant. Bon dieu que c'est chiant. Comme Miliblonde4 du Québec, qui parle de tuer un gouvernement. Comme Sof2304 d'Arabie, qui dit rêver de vivre au Japon. Colère. Frustration. Dégout. C'est un tout. Mais c'est pas ça tant ça qui t'empêcherait de répondre; plutôt tes doigts. À ras des touches, à ras de tout.
"... C'est ça, les partisans des Incontrôlables ... ?"
Parce que Joshua te regarde, tu le sais.

Admin
Admin

Messages : 72
Date d'inscription : 17/09/2015

https://justmarriedsave.forumactif.org

Revenir en haut Aller en bas

Un grand boulet ça implique surtout de lourdes responsabilités (P.V : Joshua) Empty Re: Un grand boulet ça implique surtout de lourdes responsabilités (P.V : Joshua)

Message par Admin Jeu 17 Sep - 11:46

Ce qu'elle t'avouait à demi mot, c'était trop gros pour toi. C'était un drame avec la majuscule, le genre de pas d'bol qui te tombe à la gueule alors que t'as pas mérité ça, même si t'as été assez con pour servir de potence à un pays dictateur. La mort de ce pauvre type sonnait comme un traumatisme dont les répercussions carillonnaient encore en elle. Etait-il un frère, un ami, un amant? T'en savais rien, mais tu pouvais te l'imaginer en Abbey, Nathaniel ou en Jessica et ça te donnait une idée de l'abattement qui t'aurait touché à sa place. Face à son aveu, t'eus envie de la prendre dans tes bras, de l'enlacer fort, trop fort peut être comme pour la rassurer, la protéger, ou pour combler un manque, une présence par de la chaleur corporelle et tenter de réchauffer le vide glaciale qu'elle devait porter là dedans. Elle t'aurait laissé dix secondes de plus, c'est surement ce que t'aurai fini par faire. Mais t'as hésité. Parce que vous étiez pas amis, pas plus qu'amants d'ailleurs. T'aurais pas su dire ce que vous étiez en fait. Surtout lorsqu'elle te mira de sa colère après vous avoir rappelé qu'il se faisait faim. Ça te fit perdre toute trace de compassion dans le regard, pour autant tu continuais à en éprouver pour elle, mais à qui montrait les crocs, tu réagissais comme un miroir. Elle t'intima de retirer ta main, tu lâchas un soupir las qui s’interpréterait comme un "Et elle recommence..." suivi de la dégringolade des canettes de bières, ta dernière œuvre contemporaine en date. Parce que c'est bien connu, un artiste ne s'arrête jamais de produire, et chacune de tes merdes était prétexte à servir de décharge envers cet art de l'absurde. Ta bouille se contracte en une légère grimace, passant une main sur ta nuque, tu la laisses aboyer avant de répliquer la paume de ta main bionique renverser vers le ciel:

- Mais naaan regarde, c'est la version 22eme siècle du test de Rorschach que j't'offre en prime time là de quoi tu t'plains encore?

Elle te fait ses yeux de gonze qui te jauge de haut, le genre de regard qui finira par te blaser à la longue, mais qui titille ta fierté pour l'heure, puis se barre dans la salle de bain. Tu te mets à grommeler rassemblant les détritus tombés au sol et dans un élan de motivation, trouves la force d'ouvrir un sac poubelle neuf et d'y foutre les merdes débordants de la première fournée. T'as dans l'idée de faire les choses biens aujourd'hui, de prendre sur toi s'il le faut pour pas lui foutre sur la gueule, et peut être même lui proposer une sortie ou un truc cool à faire ensemble. Tu regrettes un peu de pas avoir osé la réconforter, aussi chiante soit-elle, ça te ressemblait pas tant d’indifférence à l'égard d'une personne. Alors tu t’empressas de ranger les poubelles et commença à l'appeler, mais elle semblait pas décidé à te répondre. Tu monta la tonalité d'un cran et après un nouveau silence, t'engagea dans le couloir pour venir à sa rencontre.
T'es rentré dans la salle de bain mais à part la plante verte de Kato en train d'agoniser t'y vis pas âme qui vive, alors tu bifurqua des talons et commença à checker la pièce voisine, puis la suivante, jusqu'à la surprendre assise à ton bureau, l'index défilant sur ta souris le nez pointé dans tes affaires. Là tu t'arrêtes net sur le seuil alors qu'elle commence déjà à balancer son venin.

Pute borgne...! Ton sang ne fait qu'un tour et déjà tu es sur elle l'agrippant de ta main de métal par le haut du bras, tu la soulèves alors du fauteuil à roulettes, et la balance telle une marionnette désarticulée dans le sofa défoncé. Tu prends sa nuque dans ta pogne faute d'avoir un col auquel te raccrocher et lui balances l’œil menaçant:

- Avises toi encore une fois de poser ton gros cul sur mon siège à mon poste dans mon bureau et j'te jure que je tatouerai de mon nom la peau de ton derche pour te rappeler la notion de propriété privée.

D'un coup de patte, tu relâches ta proie sans la quitter des yeux, ta menace encore luisante dans la rétine, tu considères ce qu'elle vient de faire comme un manque de respect mais surtout ce qui te submerge le plus, c'est la crainte qu'elle découvre l'identité de tes proches et que par ton manque de vigilance cumulé à son manque d'humanité à elle, les incontrôlables finissent la corde au cou.

- Chacun son espace privé, 'me semblait qu'on venait d'éclaircir la chose nan?

Tu t'assoies à ton bureau et check l'historique, après quoi tu lâches un nouveau râle et te tournes à nouveau vers elle te remémorant sa dernière critique en date:

- C'est quoi ton problème bordel, qu'est ce que tu comprends pas dans la notion de dictature? Tu penches légèrement la tête de coté, plissant des yeux à la manière du type qu'essaye de comprendre les propos d'une pauvre sénile. T'as envie de pinailler sur des détails, à savoir qui du lot serait susceptible d'avoir de bonnes raisons de lutter? C'est ça que tu veux me dire? A l'image de tout ces peignes cul qui nous crachent à la gueule sans jamais se mouiller la fesse?Tu chorégraphie alors tes paroles de tes mains. ...Te foutre de la gueule de gens forcément paumés qui rêvent de faire bouger les choses? Vas y raconte un peu que j'me marre! Ajoutes tu, calant alors tes paumes sur tes cuisses.

_________________
Merci Kato Iga pour ce génialissime dessin. Tu sais que je t'aime beau frère?

Revenir en haut Aller en bas
victorledelfin
Tara Sullivan


Ticket of control : Aucun
Little story: Vous êtes sur une fine pellicule de glace, mes chers petits messieurs. Et je serai en dessous quand elle cèdera
Relationship and historic: Eh t'aimes bien les omelettes ? Tiens je te casse les oeufs
Mail'Box: Mail'Box
Messages in this world: 266
Post's Rp's: 57
Date d'inscription: 23/03/2015

++ ;;
& Blabla ;;: Egil Olsen's song :

You're a good hearted woman
And I know I can be a bit of a troll
I don't know where we're going
Don't just say you love me, show me

I got you, but I'm lonely
I don't know, I can't tell
It's like you no longer know me
Perhaps you know me too well ...

I'm afraid you've outgrow me
I'm at the end of my rope
I just want you to hold me
Don't just say you love me, show me
Don't just say you love me, show me ...

Don't just say you love me, show me
Don't just say you love me, show me
Don't just say you love me, show me ...

Époux/se : Célibataire.
Disponibilité: Erf. Overbooké ! ☂

Voir le profil de l'utilisateurEnvoyer un message privé

MessageSujet: Re: Un grand boulet ça implique surtout de lourdes responsabilités (P.V : Joshua) Sam 5 Sep - 22:06 Répondre en citant
Il y a une expression qui dit : On l'a pas volé. Et ça, juste ce ça qui ressemble tant pour lui t'as valu de te retrouver à nouveau la corde au cou. Oui, la main de Joshua te serre, te tire et tu l'agrippes même si c'est du fer; même si ça pourrait te bousiller en un temps. Torse nu, tu sens encore plus à l'air libre le battant de ta peau. Vrillée, tiraillée, tu ne penses plus vraiment de manière censée. Tu es redevenue machine; l'humaine, la curieuse Tara n'existe plus. On pourrait même croire que tu vas arracher des pans métalliques tant tu te contractes et tires par pure révulsion, bien que tout se contienne pour ne pas les faire voler. Mais ... même si tu te contiens, même si tu le respectais ... oui c'est ça tu avais commencé à le respecter. Pour que tout retombe en combustible; violent et malodorant. C'est ça que l'on voit dans tes yeux, trop silencieux. Trop pesant.

Les coudes qui se posent sur les cuisses, se déposent ailleurs sur le canapé sali, les mains aussi. Tout un jeu silencieux, lent mais bien parlant se joue de ton corps presque à nu, comme ton âme bouffée par la colère et les mauvais calibrages de ce que tu dois appeler mari; Marrant jaune ouais. Marée montante, constante, débordante. Tellement de marrée que t'as encore l'oeil qui brille comme tout à l'heure. Et cette fois, c'est pas de la tristesse qui coule sur le bord de tes yeux en amande. Ces si beaux yeux qui peuvent voir si loin sur la distance, voler des vies en ne se focalisant que sur un point. Ces si beaux yeux qui peuvent s'enflammer, s'embraser pour quelqu'un. Et tu brûles, mais pas pour faire du bien, milicienne. Relevée, près de lui, les mains sur la table, tu te tiens, toi et tes plaques au cou, avec encore leur marque de pressé rouge, pendantes au creux de tes seins; une guerrière à nue, un coeur qui bat et qui brille comme le métal, comme les zoulous tu es ciel et terre en même temps; le feu au creux, en marque de bataille.

"Le premier problème. C'est que t'interprètes tout de travers. Et que ça me gonfle sévèrement."
Les paupières font des globules la ligne noire, tachée, la voie des soldats, voleurs de mots. Des mots qui deviennent inspiration, claquement, puis chuchotement. Les doigts filent sous son menton, légers comme la lame qui tâte ce qu'elle va trancher.
"Et regarde moi dans les yeux quand je te parle.
Tu l'obliges à relever la tête, à regarder ce qui parle vraiment, et pas ce qui semble intéressant. Il y a même l'assise roulante qui en patine.
"J'ai 6 bonnes raisons de lutter non pas pour l'Incontestable mais contre les cons de ton espèce qui crèvent leurs partenaires. Qui crèvent des gens qui eux essaient vraiment de survivre à vos conneries d'idéaux. Des deux côtés. 6. T'en connais une. Lui aussi est mort à cause de putains d'idéaux. Obligé. Et ils ont dit 'c'est la volonté d'Allah'. Alors quand j'entends 'c'est la volonté des Incontrôlables', comprends que ça fasse légèrement écho. Aussi ..."
Et là, pour la première fois, peut-être par l'impulsion de ce qui t'a pris plus tôt à la nuque, comme un rappel à l'une de ces 6 choses que t'aurais préféré oublier, Satô, oui Satô et pas Sullivan ... tu l'enfonces, le plaques violemment contre le mur, sans lui demander son reste. Comme habitée. T'en es sur ses cuisses, avec ce frisson au ventre qui chauffe ta voix déjà bien rauque, près de son oreille, tout près, avec une main qui frôle sa toison rougeoyante au niveau de la nuque.
"Si j'avais vraiment voulu balancer tes potes, je l'aurai fait dès ton déménagement."

"Si j'avais voulu te tuer ... je t'aurai ... laissé crever dans ton sang sur le tarmac ... Je-sais-être-humaine ... Joshua"
Des noeuds à la gorge te prennent, douloureux, parce que peut-être tu avais espéré dans le fond qu'il te comprenne un peu. Même en 5 jours. Qu'il voit que tu pouvais être humaine. Mais c'est pas Takeda, c'est pas Katô, c'est pas Wakana; c'est pas Yaishi, c'est pas tes grands parents, c'est pas Elsa ni Kanta et encore moins Karen.
"J'ai vraiment cru que pendant la manifestation ... t'avais pu comprendre ça. Avec ce que t'as dit."
T'as un rire mauvais qui sort de ta gorge et qui en dégorge dans tes entrailles. Et plus bas, toujours plus bas, insidieuse, elle se glisse cette confidence dans son oreille percée.
"Maintenant, j'ai 7 bonnes raisons. Et je t'avais dit : tu recommences ..."
Tes yeux se baissent vers son entrejambe, montrant la pointe d'une plume que tu tiens de ton autre main, à la frontière de son artère fémorale.
"C'est compris ? Tu ne me touches plus la nuque"
La pointe se retire lentement, tout comme toi, pour lui montrer que même un prédateur menaçant, dans un filin de sang, sait arrêter de le faire couler.

_________________
I decided to never invest too much emotion in one thing. It’s always a set-up to the pain of losing them.



Don't fuck with me, dude. Because I am the one who's fucking you.:




Dernière édition par Tara Sullivan le Dim 6 Sep - 18:08, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Joshua Sullivan

☆ Médaille olympique du célibataire heureux. ☆

I'm a star of this forum: ★
Ticket of control : Aucun
Little story: Here ♫
Relationship and historic: Here. ♫
Mail'Box: [url=????]Mail'Box[/url]
Messages in this world: 702
Post's Rp's: 160
Date d'inscription: 02/05/2014

++ ;;
& Blabla ;;: Membre des Incontrôlables ∆ Anarchiste ∆ Impulsif ∆ Têtu ∆ Possessif ∆ Ambitieux ∆ Dragueur ∆ Créatif ∆ Fumeur accompli ∆ Acharné ∆ Protecteur ∆ Spontané ∆ Taquin ∆ Attaché à sa famille ∆ Nocturne ∆ Astucieux ∆ Passionné par les modifications corporelles

Atypique ∆ Charismatique ∆ Grand ∆ Imposant ∆ Bien bâti ∆ Tatoué ∆ Piercé ∆ Cheveux colorés en bleu/turquoise ∆ Yeux verts clairs ∆ Traits sérieux ∆ Barbe quelque peu négligée ∆ Style vestimentaire décontracté ∆ Voix rauque et masculine
Époux/se : Célibataire.
Disponibilité: Hum, à voir. ㋛

Voir le profil de l'utilisateurEnvoyer un message privéEn ligne

MessageSujet: Re: Un grand boulet ça implique surtout de lourdes responsabilités (P.V : Joshua) Dim 6 Sep - 17:56 Répondre en citant Editer/Supprimer ce message
Y a tellement de conneries qui sortent de sa bouche que tu sais pas par ou commencer, t'as pas l’élocution d'un Nath et les idées s'ordonnent en bordel dans ta caboche, si bien que devant pareil chargements d’âneries ça te fait monter en pression au point que la solution la plus concrète et singulière que tu trouves serait de frapper sa gueule de cyborg à la con et de lui faire bouffer le scalp de sa chevelure. Elle commence sans finir à t'énumérer les raisons légitime selon elle, qui la pousse à lutter et rien qu'à la première tu te fais la remarque qu'elle est pas foutu de faire la distinction entre un enfant soldat conditionné pour faire la guerre et des humains conscient qu'une dictature par la terreur se doit d'être combattu. Tu te dis qu'il faut avoir un sacré grain pour mélanger à ce point les strings et les calbuts. Puis c'est plus fort que toi quand tu lui sors:

- Oh! Mais réveille toi grognasse! D'où t'as vu qu'on butait des gens? C'est ce qu'on t'apprend dans ta caserne? Qu'on est des terroristes? Qu'on bute les gens pour notre cause? Putain mais T'ES QUAND MÊME PAS SI CONNE! SI??

Là, tu l'as pas vu venir, quand elle t'a poussé au mur par une de ses techniques sioux ou t'y piges que dalle et qu'elle menace tes couilles:

"Si j'avais vraiment voulu balancer tes potes, je l'aurai fait dès ton déménagement. Si j'avais voulu te tuer ... je t'aurai ... laissé crever dans ton sang sur le tarmac ... Je-sais-être-humaine ... Joshua"
- Ça c'est sur, t'as une bonne maitrise en connerie humaine j'te l'confirme, y a pas plus humain.
-J'ai vraiment cru que pendant la manifestation ... t'avais pu comprendre ça. Avec ce que t'as dit.

Elle fait quoi là? Elle est en train de te dire que t'es trop con pour avoir compris qu'elle vous foutrait la paix? Elle essayerait pas de te manipuler la gonze? Elle croit quoi, que tu vas la croire direct, te laisser endormir parce qu'attention, madame n'a qu'une parole et je sais pas quelle autre connerie? Y avait écrit "crétin" sur ta gueule ou quoi? T'avais pas une once de confiance en cette bonne femme, et elle pouvait penser ce qu'elle voulait de ta gueule, ça changeait que dalle à la face de ton monde. Tu gardes le silence un instant avant de lui répondre:

- Qui me dit que tu changeras pas d'avis? Tu trahis tes rangs en gardant pour toi ce que tu sais. Vu comment tu me ressers ton code de l'honneur à toutes les doses, pourquoi tu nous laisserais tranquille? T'as pas de preuves? Tu jettes un coup de menton en direction de ton ordi. T'as ça sous la main. Me dis pas que c'est pour sauver ma gueule vu comment tu me portes dans ton cœur, j'y croirai pas deux secondes.

_________________
Merci Kato Iga pour ce génialissime dessin. Tu sais que je t'aime beau frère?

Revenir en haut Aller en bas
victorledelfin
Tara Sullivan


Ticket of control : Aucun
Little story: Vous êtes sur une fine pellicule de glace, mes chers petits messieurs. Et je serai en dessous quand elle cèdera
Relationship and historic: Eh t'aimes bien les omelettes ? Tiens je te casse les oeufs
Mail'Box: Mail'Box
Messages in this world: 266
Post's Rp's: 57
Date d'inscription: 23/03/2015

++ ;;
& Blabla ;;: Egil Olsen's song :

You're a good hearted woman
And I know I can be a bit of a troll
I don't know where we're going
Don't just say you love me, show me

I got you, but I'm lonely
I don't know, I can't tell
It's like you no longer know me
Perhaps you know me too well ...

I'm afraid you've outgrow me
I'm at the end of my rope
I just want you to hold me
Don't just say you love me, show me
Don't just say you love me, show me ...

Don't just say you love me, show me
Don't just say you love me, show me
Don't just say you love me, show me ...

Époux/se : Célibataire.
Disponibilité: Erf. Overbooké ! ☂

Voir le profil de l'utilisateurEnvoyer un message privé

MessageSujet: Re: Un grand boulet ça implique surtout de lourdes responsabilités (P.V : Joshua) Dim 6 Sep - 21:22 Répondre en citant

Il y a eu un autre tumulte, lourd, suffocant, et claquant. Oui, un truc qui claque, fait vibrer ce qui est autour de soi et oblige à sortir des sons incontrôlables. On peut encore les maîtriser, on peut toujours les maîtriser : c'est ça être en colère, mais savoir aussi que l'on est en colère. Retenue, poings fermés, tu sens le sang ne te faire qu'un tour, parce que lui, croit connaître les gens qu'il appelle terroriste. Lui, il croit savoir ce qui est bon, comme eux. Alors, tu sais pas pourquoi, mais ce que t'aurais pu frapper un jour sans retenue, étrangler jusqu'à la mort, tu lui croises les bras et penches ta tête sur le côté, toujours avec cette traînée nommée moquerie sur tes lèvres carmin.

"T'as raison. Je suis trop conne pour comprendre la différence entre un mec qui dit et un mec qui déforme. Je suis trop conne pour voir que ceux qui déforment ont tué des gens proches. Tu vois, j'en ris tous les jours.
La lumière qui luit, le regard dur qui se dilate sous le puits de sombre de la pièce, et la peau blafarde qui se tend, pulse. C'est grand, c'est haut, ça prend de haut. Mais ça a aussi des marques anciennes qui s'étirent sous le jeu de lumières. Ce qu'on voit, c'est une ancienne entaille à l'aine, qui creuse encore son vallon, mais qui depuis longtemps s'est tarie. Ce qu'on voit encore, c'est comme un cratère à la cuisse. Lui appartient pas à la lune, lui c'est la marque du fer sur la peau, qui brûle comme on brûle un bétail; pour toujours faire mal. C'est aussi un autre détail léger qui apparaît dans cette pénombre : un sourcil un peu coupé dans sa ligne. Ça c'est ce que la guerre a laissé comme marque. Ça, c'est que les gens qui déforment lui ont laissé pour se rappeler, en plus des morts.
"Et vos putains de soi disant partisans, c'est ce ramassis qui déforme et qui tuera."

Tu trembles pas, tu avances de nouveau, mais pas vraiment; oui, en vrai tu bondis. Et peut-être pour la première fois depuis si longtemps tu perds tes moyens devant un gars qui est pas un amant que tu peux foutre à la porte. Joshua, il est baffé. Violemment. Joshua, il est attrapé au col, secoué. Joshua, il se fait hurler dessus par une âme damnée, damnée par la guerre et la vraie connerie humaine. Parce qu'il l'a blessée, la blonde. Ça cliquète à son cou pendant que ça se bat, se débat. Comme si tout recommençait entre eux.
"TU AS PAS COMPRIS CE QU'ELLE T'A DIT LA CONNE ? T'ES SOURD LE BIONIQUE ?ALORS JE VAIS TE LE RÉPÉTER OUAIS. UN SOLDAT ÇA SAIT AIDER L'ENNEMI QUAND ON VOIT QU'IL EST CENSÉ. UN SALAUD DE SOLDAT ÇA SAIT AUSSI SE MONTRER LOYAL ET ACCEPTER LA RÉALITÉ. MAIS ÇA T'AS PAS L'AIR DE LE COMPRENDRE. J'AI LAISSÉ TON GROS CUL SUR TERRE PARCE QUE TU M'AS AIDÉ, QUE T'AS DIT DES CHOSES QUI M'ONT FAIT DOUTER. FAUT QUE JE TE LE FASSE RENTRER PAR TON URÈTRE POUR QUE ÇA SOIT MARQUÉ SUR TA TRONCHE DE BITARD ? JE SUIS HUMAINE, SALOPARD. AVOUE QUE T'ATTENDS QUE ÇA, QUE J'AILLE TE BALANCER, AVOUE QUE TU VEUX ME FAIRE PÉTER UN PLOMB POUR PROUVER À LA FACE ENTIÈRE QUE LES MILICIENS SONT DES MONSTRES, QU'ON SAIT PAS VIVRE QU'ON VOIT RIEN DES SOUFFRANCES."
Et là, tu sais pas. T'as un arrêt impressionnant. Un arrêt qui ferait peur parce que t'as tes mains sur sa nuque. Ton visage si près du sien, trop près du sien. T'en sens même peut-être des traces de ton propre sang sur ton visage et en voyant son visage, au dessus ou en dessous de lui, tu sais plus. T'as dû valser, t'as dû frapper, te débattre, t'as comme un blanc; un blanc qui s'écarquille, le blanc de tes orbites. Mais c'est pas vrai. T'as fait que le secouer; et pourtant tu le vois ce rouge. Le souffle fort, haletant, tu le défies, tu continues.
"Tu sais ce que c'est de voir un gosse éventré ? La cage thoracique à l'air, les tripes en lambeaux ? De voir un pauvre épicier avec une jambe en moins à cause d'un bâtiment explosé ? De voit ta propre moitié se faire exploser, avec des gens que tu connais ? De se faire cribler de balles même mort, pour un putain d'idéal, devenu du fanatisme ?
De nouveau tu gueules, de nouveau le sang coule sur son visage et la tête se met à faire la spirale ascensionnelle. Elle est ébouriffée, à vif, poignante et elle lâchera pas; parce que faut que ça sorte.
NON TU SAIS PAS. MÊME EN AYANT PERDU TA MAIN, À CAUSE DE CE MÊME GENRE DE DÉPART. TU REFUSES DE VOIR QUE MALGRÉ TA CONNERIE CENTRÉE, JE VAIS ASSUMER LE DÉGOUT PROFOND QUE TU M'INSPIRES ALORS QUE C'ÉTAIT PAS LE CAS AVANT. QUE JE SUIS PAS UNE PUTE QUI JOUIT DU MALHEUR D'UN TYPE COMME TOI. QUE TON SANG QUI A GICLÉ CE JOUR LÀ ... il est toujours sur moi."
Et tu lui craches à la figure une dernière phrase, l'index près de son museau.
"Alors continues, et je vais vraiment changer d'avis. Rêveur des couilles du pape."
Elle palpite cette peau, de creux, de formes rondes qui se balancent et se déhanchent. Un balais de voiles blonds et blancs, soyeux et plus fermes, avec la tuerie dans le regard. Une tuerie qu'elle et Katô partageaient dans le regard; c'était une autre époque, aujourd'hui c'est des secondes à tuer.

_________________
I decided to never invest too much emotion in one thing. It’s always a set-up to the pain of losing them.



Don't fuck with me, dude. Because I am the one who's fucking you.:


Revenir en haut Aller en bas
Joshua Sullivan

☆ Médaille olympique du célibataire heureux. ☆

I'm a star of this forum: ★
Ticket of control : Aucun
Little story: Here ♫
Relationship and historic: Here. ♫
Mail'Box: [url=????]Mail'Box[/url]
Messages in this world: 702
Post's Rp's: 160
Date d'inscription: 02/05/2014

++ ;;
& Blabla ;;: Membre des Incontrôlables ∆ Anarchiste ∆ Impulsif ∆ Têtu ∆ Possessif ∆ Ambitieux ∆ Dragueur ∆ Créatif ∆ Fumeur accompli ∆ Acharné ∆ Protecteur ∆ Spontané ∆ Taquin ∆ Attaché à sa famille ∆ Nocturne ∆ Astucieux ∆ Passionné par les modifications corporelles

Atypique ∆ Charismatique ∆ Grand ∆ Imposant ∆ Bien bâti ∆ Tatoué ∆ Piercé ∆ Cheveux colorés en bleu/turquoise ∆ Yeux verts clairs ∆ Traits sérieux ∆ Barbe quelque peu négligée ∆ Style vestimentaire décontracté ∆ Voix rauque et masculine
Époux/se : Célibataire.
Disponibilité: Hum, à voir. ㋛

Voir le profil de l'utilisateurEnvoyer un message privéEn ligne

MessageSujet: Re: Un grand boulet ça implique surtout de lourdes responsabilités (P.V : Joshua) Dim 13 Sep - 12:27 Répondre en citant Editer/Supprimer ce message
Putain de furie la meuf lorsqu'une gifle te fouette violemment la joue. Elle se chahute de tout son corps comme emprise par la folie et t'abats sa haine à la gueule, c'est disproportionné, ça se distend dans les grandes largeurs, tu comprends pas pourquoi ça prend une telle ampleur, tu te dis qu'elle est siphonnée du bocal, ça peut pas en être autrement pour se taper une colère pareille, ça dépasse ton propre entendement et croyez bien que c'est rare, vu le gueulard en puissance que t'es. A ce stade de toute façon, t'es trop fier et trop furax pour entendre un semblant d'argument, ça raisonne plus, ça veut juste se battre, foutre l'autre à terre et faire en sorte que ça se relève pas. Sauf que Kalach c'est le genre de modèle indestructible qui pousse encore plus fort dans les aigus quand tu lui tiens tête. Ça te rappelle rien Sullivan? Genre, un mètre quatre-vingt, brune, quelques années de plus que toi, voix rauque et cul de Madone, junkie à ses heures avec un minois à te faire bruler de désir? Ce genre de scénette, tu l'avais déjà vécu au quotidien avec Elle, et sans t'en rende compte, le schéma se reproduit, identique, cyclique.

"Tu sais ce que c'est de voir un gosse éventré ? La cage thoracique à l'air, les tripes en lambeaux ? De voir un pauvre épicier avec une jambe en moins à cause d'un bâtiment explosé ? De voit ta propre moitié se faire exploser, avec des gens que tu connais ? De se faire cribler de balles même mort, pour un putain d'idéal, devenu du fanatisme ?"

Elle te tient par le col, tandis que toi, ta seule accroche possible serait charnelle, t'as bien sa poitrine vêtue d'un soutif qui se propose à toi mais ta main se bloque bizarrement, ton corps refuse de prendre ce risque. Tandis qu'elle t’assomme de paroles, tu retiens et comprends enfin clairement le centième de ce qu'elle a du endurer. Les traumatismes d'une guerre qui la suivent comme une marée noire collée à ses grolles, plus tard ça t'aidera à mieux comprendre le pourquoi de sa fureur, et de mesurer la noirceur de ses cauchemars, et un jour même à tout faire pour l'aider à les combattre. Mais on est loin de ce jour, très loin, pour l'heure tu comprends tout juste, mais ta fierté se contente d'ignorer.

"NON TU SAIS PAS. MÊME EN AYANT PERDU TA MAIN, À CAUSE DE CE MÊME GENRE DE DÉPART. TU REFUSES DE VOIR QUE MALGRÉ TA CONNERIE CENTRÉE, JE VAIS ASSUMER LE DÉGOUT PROFOND QUE TU M'INSPIRES ALORS QUE C'ÉTAIT PAS LE CAS AVANT. QUE JE SUIS PAS UNE PUTE QUI JOUIT DU MALHEUR D'UN TYPE COMME TOI. QUE TON SANG QUI A GICLÉ CE JOUR LÀ ... il est toujours sur moi."

Tu retiens que ce qui t'arrange, que ce qui t’énerve, que ce dégoût que tu lui inspire et qui te blesse, et aussi cette pointe de remord ou juste du souvenir tachée au rouge qui vous lie. Tu restes silencieux, parce que t'as fini par comprendre que ça servait à rien de lui répondre, que l'un comme l'autre, vous étiez trop bornés et énervés pour vous écouter et chercher à comprendre, aussi parce que tu commençais à saisir que des deux, la plus à plaindre c'était elle. Avec les casseroles qu'elle trimballait dans son dos, y avait de ces maux qui t’échappaient et te faisaient flipper. Elle te parlait de la mort au sens propre du terme alors que toi t'en connaissais que le figuré. La guerre tu la connaissais qu'à travers les jeux vidéos et l'écran de ton ordi et tu pouvais reprendre du début tes vies si le scenario te convenait pas. Sauf que ça marchait pas comme ça dans la vraie vie.

A nouveau t'as senti le danger te parcourir l’épine dorsale, dans sa rétine, t'as vu la mort et ta gueule en ligne de mire. T'eus les aveux d'une tueuse, et la réponse à tes craintes. T'allais rien ajouter par pure instinct de survie, tu te réservais quand même quelques bidons d'huiles à foutre sur les braises pour plus tard, une autre scène, un autre acte. Après un silence ou vous vous dévisagiez et où tu te retenais de pas gueuler, t'acharnant sur ta lèvre pour pas imploser, tu finis par la bousculer d'une main sur son torse pour qu'elle te lâche et la faire reculer d'un pas. T'abattis ton poing sur le mur voisin à t'en faire saigner les phalanges, craquer les os et marquer la tapisserie de ton geste. Tu retins alors un blasphème et étouffa ta douleur loin d'elle puis quitta la pièce et l'appartement claquant les portes et emportant un mug plein de caféine avec toi.

_________________
Merci Kato Iga pour ce génialissime dessin. Tu sais que je t'aime beau frère?


Admin
Admin

Messages : 72
Date d'inscription : 17/09/2015

https://justmarriedsave.forumactif.org

Revenir en haut Aller en bas

Un grand boulet ça implique surtout de lourdes responsabilités (P.V : Joshua) Empty Re: Un grand boulet ça implique surtout de lourdes responsabilités (P.V : Joshua)

Message par Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum