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I need to get away | Joshua Sullivan

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I need to get away | Joshua Sullivan Empty I need to get away | Joshua Sullivan

Message par Admin Jeu 17 Sep - 11:13



Joshua Sullivan ❖ Jessica Dillinger
I need to get away


"Il y a un adage qui dit qu’on fait toujours du mal à ceux qu’on aime mais il oublie de dire qu’on aime ceux qui nous font du mal."
C'est tellement simple de se laisser entraîner par les autres. Ça ne demande aucun effort, aucun travail. Il suffit juste de sourire légèrement, tout en gueulant un peu, pour la forme, bien sûr. Même si tes soirées sont libres, ils n'ont pas besoin de le savoir. S'ils pensent te la ravir, ils n'en seront que plus fiers. Accorde-leur cette victoire facile Jess, elle ne te coûtera rien.
Tout commence toujours par des amis, croisés un peu par hasard, sur des chemins pavés d'habitudes, et se termine souvent quelques heures plus tard dans un salon que tu ne connais ni d'Adam, ni d'Eve, et qui pourtant te semble tellement familier...
Les soirées se ressemblent toutes, passé un certain nombre.

La bière dans ta main est à peine froide et te laisse un goût de déjà-vu sur la langue. Tout semble fraîchement habituel ici, même toi. À te voir ainsi, on pourrait presque oublier les quatre ans qui te séparent de ta dernière soirée à Tokyo. Regarde-toi! On a l'impression de voir une relique du passée, un souvenir. Certes, il a bien fallu que tu changes de doc quand elles n'eurent plus de semelles à user, et le débardeur sous ta veste en cuir est probablement un peu trop récent, mais tout le reste semble à l'identique. Seuls tes cheveux marquent ici le passage du temps.
Quatre ans, rien que ça...

Les discussions se font et se défont si vite, et pourtant, tu les tiens toutes. Tes paroles restent acides, mais tu joues de ton charme, alors, on prend tes outrages pour de l'esprit. Tu as toujours été douée à ce petit jeu, soufflant un instant le chaud pour mieux y cacher ton froid. On pourrait dire que tu t'amuses, mais, ils ne te connaissent pas assez pour le voir. Si tu sembles avoir des contacts partout, tes amis, eux, semblent nulle part. Ça ne t'a jamais réellement dérangé.
Affectionne-t-on la solitude par choix ou par nécessité?

La soirée avance, et l'absence de nicotine se fait sentir à tes lèvres. Mais on ne fume pas dans l'immeuble, question de respect, ou une connerie du même genre. À vrai dire, tu ne laisses même pas le propriétaire de l'appartement finir son speech sur les lieux communs, lui demandant juste où aller pour t'intoxiquer en paix. Tu comprends vite qu'il te faut rejoindre le toit ou retourner au hall. A un étage de sommet, le choix semble évident, n'est-ce pas? Alors tu quittes l'appartement, une cigarette déjà coincée entre tes lèvres aux teintes sanguines.
Dis-moi, Jess, si tu avais su ce qui vous attendait tout en haut de cet immeuble, aurais-tu quand même voulu y aller...? Faut croire qu'il y a des choix qu'on hésite même à regretter.

Pour rejoindre le toit, il faut grimper le long d'un petit escalier presque étroit et un peu caché. Pas le genre officiel, en somme. Devant toi finit par se dresser une porte à demi-ouverte, de celles qui s'ouvrent que de l'intérieur. Une petite cale la bloque d'ailleurs, permettant ainsi les allées retour sans le moindre un problème. Un détail important de notre histoire, mais dont tu te fiches éperdument, à cet instant. Ça ne va pas durer.

Au moment même où tu franchis la porte, un couple, légèrement ivre, apparaît soudainement dans ton champ de vision. Surpris et voulant éviter la collision, ils se prennent alors la porte, avant de t'esquiver en te gueulant dessus, parce que, d’après eux, c'est à toi de faire attention. Ayant plus envie de fumer que de frapper des inconnus, tu te contentes de leur lancer ton regard noir - tu sais, celui qui promet une mort lente et probablement douloureuse - tandis qu'ils disparaissent alors que tu continues d'avancer, faisant encore quelques pas avant de t’arrêter, fouillant rapidement tes poches.
Avec tout ça, aucun d'entre vous n'a remarqué l'absence du cale - qu'un coup de pied maladroit à fait tomber dans les escaliers - contre le bas de la porte qui commence alors à se fermer après ton passage, le tout dans un grincement discret.
Dans quelques secondes, il sera trop tard pour réagir, Jess.

T'as à peine fait trois pas que tu sors ton briquet pour allumer ta clope. Question de priorités. Ce n'est qu'une fois cette étape-là achevée que tu commences à examiner la zone. On devine rapidement que le toit a été aménagé par les locataires de l'immeuble : il y a quelques meubles improvisés avec trois planches de bois et un clou, et des cendriers ici et là. Regarde, il y même un vieux canapé! Bon, c'est plus le genre défoncé sur lequel un chien semble s'être fait les crocs, mais aucun ressort ne semble dépasser, c'est déjà ça. Tu te demandes vaguement comment ils ont pu le monter dans un escalier aussi étroit, puis tu laisses tomber. Ils l'ont fait, c'est suffisant.
Ça te rappelle presque des souvenirs, ce genre d'ambiance. Pas toujours les bons, mais la nostalgie fait bien son boulot, et édulcore tout ce qu'il y a de désagréable pour n'y laisser qu'un arrière-goût de spleen un peu aigre. Tout ce qu'il y a de plus détestable.
Ouais, s’apitoyer sur le passé, ce n'est pas forcèment ton truc...

Il n'y a pas grand monde sur ce toit hormis toi et... Un mec. De dos, tu ne le reconnais pas, ou du moins, pas encore. Enfin, si, mais pas tout de suite... Tu te contentes pour l'instant de suivre les lignes de ses épaules, distraitement, tout en laissant la fumée s’échapper paresseusement d'entre tes lèvres. En fait, tu préfères ne pas le reconnaître, mais tu ne peux pas te mentir, allant jusqu'à arrêter ton mouvement en plein vol pour l'examiner avec minutie. C'est lui, t'en es certaine. C'est vraiment lui.
Tu n'oublies jamais les corps que tu ravages.

... Merde.

Prise d'un soudain élan de panique, tu réagis sans réellement prendre le temps d'y réfléchir, te retournant vers la porte encore à trois pas de toi, quand celle-ci claque dans un bruit sec. Tu lèves les yeux au ciel, pestant en silence. Reprend-toi Jess, pourquoi es-tu en train de fuir? Dans l'histoire, si tu te souviens bien de la fin, ce n'était plus toi la fautive. Tu l'as été tout du long, certes, mais pas à la fin. Si quelqu'un doit fuir, ici, c'est lui. Tu n'en démordras pas, et il est question ici de bien plus qu'un peu de fierté blessée...
Il lui reste donc à choisir entre la présence de la succube et le saut de l'ange. Niveau ironie, le destin se pose là, quand même.

Alors, tu t'approches d'un pas faussement tranquille de la balustrade en béton où il semble s'appuyer. Tu ne paniques pas, mais tu ne sais pas encore réellement comment réagir. Tu n'as pas encore pris le temps d'y réfléchir. Il y a trop d'informations pour si peu de possibilités. Laisse toi encore quelques instants...
Ce qui va suivre, quoi qu'il advienne, était de toute façon inévitable.

- Que préfères-tu : moi, ou le trottoir vingt étages plus bas? Un indice : l'un est plus mortel que l'autre. Tu t’accoudes alors à la balustrade à un mètre de lui, le regardant en biais avec un rictus tandis que tu joues avec la cigarette entre tes doigts. Prends bien l'temps de considérer les deux et surtout le fait que l'un peut te jeter sur l'autre, avant de répondre.

Tes sarcasmes ne me tromperont pas. Avoue-le, c'est étrange de lui parler, de le voir après tant d'années à nier jusqu'à son existence, n'est-ce pas? Tu hésites encore, presque interdite. Ça à presque quelque chose d’irréel, même là, alors que tes yeux fixent les siens avec une intensité implacable. C'est comme redécouvrir la boite de pandore. On en connaît tous les risques. On sait pertinemment ce qui s'y trouve, n'est-ce pas? Et pourtant, regarde, on finit toujours par l'entrouvrir de nouveau avec cette même curiosité malsaine d'enfant, se demandant sans cesse ce qu'on y risque, au fond....

C'est vrai ça, que ce que tu y risques de plus, au fond?
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Joshua Sullivan

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MessageSujet: Re: I need to get away | Joshua Sullivan Lun 11 Mai - 0:29 Répondre en citant Editer/Supprimer ce message

L'alcool fit l'effet escompté et scindèrent ses lèvres aux siennes. Elle était brune, blanche de peau, son regard sauvage et sa bouche rouge sang. Il ne connaissait pas son nom, s'en foutait à vrai dire, du moment qu'elle n'était qu'une vague copie d'elle, ça lui suffisait. La nuit dissimulait le reste de ses traits imparfaits, le grain de sa peau trop propre pour lui, plaqué contre le béton nu, les caresses de cette inconnue et son souffle chaud étaient la seule chose qui comptait alors.

- Est ce qu'on va se revoir...?

Hein? Elle avait détaché ses lèvres de son cou, planté son regard dans le sien, il s'arrêta net jaugeant son regard, c'était pas des cracks, elle était sérieuse. Il sourit pour lui faire passer la pilule:
- Eh, profites ma belle...

Il vint embrasser sa joue l'invitant à reprendre leurs passionnels échanges mais elle l'interrompit à nouveau, les sourcils en V, la mine écœurée:
- Eh! Je t’arrêtes tout de suite, j'ai pas de temps à perdre avec des pervers qui ne voient pas plus loin que le bout de leur queue! Tu m'as pris pour quoi là? Tu comptais me sauter et te barrer c'est ça??

Elle le rejeta d'un petit coup de poignet qui se voulait violent. Encore un folle. Pensa-t-il. La fureur noire, d'un coup, sans prévenir, elle quémandait une relation stable malgré l'épée Damoclès au dessus de sa tête. Cette tarée devait espérer en secret le jour où elle recevrait sa lettre rose. Quelques échanges suivirent, il tenta de calmer ses ardeurs bien qu'une vague de colère montait en lui. Pas très crédible Josh le modérateur. Elle s'énervait plus encore, finissant par quitter le toit lui lâchant un "Sale connard!" dans la gueule pour simple au revoir.

Ce monde ne tournait vraiment plus rond. A moins que ça ne vienne de lui? Le silence de la nuit retomba pesant sur le toit de l'immeuble, le son tamisé d'une musique électro et les échos de la ville bourdonnaient à nouveau à ses oreilles. Joshua inspira longuement, s'adossant à la rambarde, puis plongea son regard vers l'horizon. Il s'alluma une cigarette, et les minutes s’égrenèrent, calmant peu à peu ses nerfs à vif et sa frustration.
- Se revoir... Mais quelle conne.

Il se refit le film brièvement dans sa tête, se demanda un instant s'il aurait pu agir autrement, lui faire croire monts et merveilles pour arriver à ses fins? Nan. Obsédé sexuel pourquoi pas mais menteur manipulateur pas question. Il en aurait été bien incapable de toute façon, sa franchise était une donnée bien trop ancré dans ses gènes.

Soudain la porte claqua derrière lui. Ça, ça ne signifiait rien de bon. C'était pas censé être la seule issue de secours? Il tourna la tête par réflexe vers la sortie alors condamnée, verrouillée de l’extérieur. La silhouette responsable se découpa dans l'obscurité, un voile de fumée blanc trainant sur ses lèvres. Sa taille de guêpe, le basculement de ses hanches, sa démarche nonchalante, jusqu'au tempo de ses talons sur le béton... Boum. Non. Impossible. Joshua pivota la tête vers le panorama comme pour fuir l’évidence. Boum-boum. Pourtant son palpitant relança l'appel, sûr de lui, bien le seul à l'être dans cette situation. Mais allez, c'était peut être une erreur, tout du moins il espéra fort pour que ce le soit, trop fort, pour qu'elle ne soit qu'un mirage, que ça ne soit pas elle, un fantôme de plus parmi les autres. Alors après une longue inspiration, il se tourna et lui fit face.

"Quand j'ai vu Marguerite, ça m'a fait comme un bras
d'honneur, l'insoumission qui dit " je n'ai ni Dieu ni
Maître ni qui que ce soit ", comme un doigt levé bien haut
à tous les Dieux, tous les suppôts, c'est l'solidaire des
travailleurs puis c'est la liberté du cœur.
Quand on va pointer à sa porte, sûr qu'on est tous un peu
chômeur, et moi qui suis là comme un con à effeuiller les
pétales de Tulipe, de Camélia, de Rose et puis de Lila.
Marguerite elle est belle comme un accident d'bagnole, comme
un poids lourd qui a plus les freins, Marguerite elle est
folle et c'est vrai que moi j'aime bien quand elle fait
voler les assiettes, quand elle me fait péter les plombs,
qu'elle dit qu'elle aime pas mes chansons.

Marguerite c'est mes coups d'jus, c'est mes coups d'foudre,
c'est mes coups d'blues, c'est pas vraiment un bon coup mais
c'est dans l'mille à tous les coups. C'est la luciole au
fond des nuits oui sur la joue source la pluie. Marguerite
c'est mes nuits noires, c'est mes nuits rouges, c'est mes
nuits blanches. C'est comme un train, oui, qui s'égare mais
qui s'arrête pas dans les gares. C'est la luciole au fond
des nuits, c'est comme rouler sans le permis.

Marguerite c'est pas la bonne mais putain qu'elle est
bonne ! Presque aussi bonne que Marie, en un peu moins
putain aussi. J'en ferais bien ma religion, j'en ferais bien
mon horizon, c'est sûr que j'peux mourir demain, tant
qu'elle m'habite entre ses reins."

- Que préfères-tu : moi, ou le trottoir vingt étages plus bas? Un indice : l'un est plus mortel que l'autre. Prends bien l'temps de considérer les deux et surtout le fait que l'un peut te jeter sur l'autre, avant de répondre.

Quatre ans. Quatre ans que t'avais pas vu son joli minois d'anglaise, gouté sa voix et palpé son regard, elle se dressait là, devant toi, te faisant l'effet d'un parpaing dans la gueule, t'as tes yeux qui se fixent dans les siens, comme englués, comme si la fuir avait servi à rien, t'avais rafistolé la plaie comme t'avais pu, mais elle se rouvrait béante en un battement de paupières. Comment elle fait? Mais putain comment elle fait?
Tu ravales ta surprise, non sans mal. Tu laisses rien paraitre par contre du mur qui s'effondre en dedans. Celui que t'avais mis tant d'années à bâtir, avec du papier mâché ouais, mais quand même. Il tenait bon avec les autres. Avec les autres ouais. Vous êtes restés là un moment avec ce silence chargé de tout, mélange de tes émotions qui se chamaillent, tes rancœurs, vos souvenirs et tout le reste. Tu te détestes de te savoir au fond si heureux de la revoir, comme un pauvre chien fidèle à son maitre qui n'avait jamais attendu que son retour.

Mais sur l'instant t'as pas hésité, le geste est venu par nécessité, tu la détestera plus tard. Parce que tu la cherches tous les soirs, toutes les nuits dans les draps d'une autre, parce que t'as beau lutter, t’arrive pas à l'oublier, t'as le palpitant qui ne répond qu'à son étreinte, même si paradoxalement à ça y a qu'elle pour en bouffer les piles jusqu'au trognon. C'est son fantôme que tu poursuis, inlassablement, son odeur que tu recherches, en vain. Mais ce soir elle est là, pleinement là, devant toi, et en quatre ans, elle est toujours horriblement belle. Tes bras l'ont encerclé, lové contre toi, tu sens sa chaleur, ses mèches noires qui te chatouillent le groin, ton air qui se charge d'elle, sa présence, ton poison. Tu l'enlaces un long moment, de toute façon tu ne lui laisses pas d'autres choix, si elle cherche à se dégager, compulsivement tu resserres tes liens, t'as fermé les paupières pour l'inspirer de tout son être, tu t'assainis de ta drogue parce que c'est plus fort que toi, tu rattrapes l'au revoir que t'as jamais eu le cran de lui faire.

A un moment, comme légèrement repus, tu te décides enfin à la libérer et te dégage d'elle. T'as aucune idée de quoi dire alors, parce que t'as aucune idée de comment t'es censé réagir. Tu devrais la haïr pour ce qu'elle t'a fait, et quelque part c'est le cas. Tu sais qu'elle a brisé un mécanisme au niveau du cœur de sorte qu'il ne réagisse qu'à elle. C'est Jess aussi qui a bouffé des années de ta vie et t'as marqué le corps et l’âme bien trop tôt, vieillissement prématuré, désillusions et souffrances gratuites par paquet de douze. Et pourtant, pourtant t'as rien compris mec, parce qu'au moment où tu la vois, tu remarques juste qu'elle t'a manqué, affreusement manqué, et qu'elle fait rejaillir dans ta poitrine des pulsations revigorantes.

- Ça dépend... T'es mariée? Que j'sache si je choisis la lente agonie ou le précipice direct.
Il y a du reproche dans ta voix, et ta mâchoire se resserre, tu cherches pas à expliquer l'amer qui t’empatte à présent la bouche. La toucher plus que cette étreinte serait la pire connerie à faire, et tu te savais assez con pour la faire. Tu te passes la main sur le visage comme pour essuyer ce mauvais cauchemar aux allures de fantasme, mais quand tu rouvres les yeux, elle est toujours là, ce charme fou qui t'obnubile aux moindres de ses gestes. Tu redoutes sa réponse, et lorsque les mots sortent de sa bouche, ton cœur est heureux bien malgré toi. Libre, elle est libre. Ta tête pivote de gauche à droite.

- Non plus. Silence. Et sinon... Tu as quelqu'un?

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Merci Kato Iga pour ce génialissime dessin. Tu sais que je t'aime beau frère?

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Jessica Dillinger


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MessageSujet: Re: I need to get away | Joshua Sullivan Ven 15 Mai - 17:01 Répondre en citant


Joshua Sullivan ❖ Jessica Dillinger
I need to get away

D'abord, il y a un silence pendant lequel vous vous regardez, partagés entre la stupéfaction, la rancœur et l'envie. Ton regard est si intense Jess, que si tes yeux pouvaient l’immoler, ils le consumeraient d'un battement de cils. Malgré tout, tu sembles hésitante, presque vacillante sous tes airs mensongers, comme si, soudainement, tu étais revenu à ce fameux jour... Tu sais, celui où tu préféras fuir Tokyo que de rester une seconde de plus sans lui, tandis que cet insoutenable sentiment d'abandon se ravivait en toi. Tant d'années à te mentir, à l'oublier, tout ça pour finalement retomber exactement au même point? C'était grotesque.
Joshua avait continué de vivre, Jess, comme toi, et il avait survécu, sans toi.
Tu le détestais pour cela.

Tu ne t'accordes aucune trêve, impassible jusqu'à dans le frémissement de tes lèvres. Ton assurance n'est qu'une image, mue par ton orgueil, que tu joues à la perfection. Tu fais fi de tes suffocations tandis que ta raison semble tout autant décidée que tes envies à te faire plier à des vents contraires. A ce demander si ce n'est pas toi, finalement, qui va préférer le saut de l'ange...
Pourtant, soudainement, Joshua juge seul de la marche à suivre, alors que ses bras t'enlacent avec une touche d'avidité. Vous avez toujours été égoïste l'un envers l'autre - toi peut-être un peu plus que lui, il va sans dire. Même à cet instant, alors que ses bras se referment sur ta personne, tu n'y vois là qu'un acte de pur égoïsme partagé.
Il n'y a ici qu'un besoin. Le sien. Il n'y a ici qu'une envie. La tienne.

Sa force te grise. Tu ne pensais pas la ressentir de nouveau un jour, et encore moins qu'elle te pousserait dans ses bras. Tu résistes, tu noies tes envies - tu sais, celles qui te crient qu'il est toujours à toi et qu'il te faut le revendiquer - sous une mer de raison aux écumes amères. Tes dents se serrent tant et si bien que ta mâchoire se fait douloureuse. Son odeur est partout, alors que sa chaleur te colle à la peau. Il n'a même conscience d'à quel point son action t’ébranle, te montrant enfin l'étendue des dégâts chez toi, après quatre ans à laisser la chose s'infecter sans rien dire...
Ce genre d'histoire laisse toujours de traces dans les deux camps, faut croire.

Tu vacilles, juste un instant, et fermes les yeux. Coupablement, tu profites de cette étreinte, mais tu n'en montres rien, quoi qu'il t'en coûte. Tes dents meurtrissent doucement tes lèvres, mais tes mains, elles, restent statiques. Elles frémissent, semblant se révolter contre la tyrannie de ton pêché, mais ta fierté a gain de cause : tu ne bougeras pas, pas cette fois. Tu ne lui montreras pas à quel point il t'a marqué, à quel point tu aimerais le garder pour toi, même après tout ça...
Et pourtant, Jess, que tu as envie de céder maintenant qu'il est là, devant toi. Tu penses déjà aux mots que tu pourrais dire, à ceux qui pourraient l'empoisonner, et à tous ceux qui sauraient le chérir. Te connaissant, tu le prendrais pour mieux le fuir l'instant suivant. C'est contradictoire, certes, mais ça l'a toujours été entre vous.
Serais-tu réellement prête à tout pour que cette étreinte ne s’arrête jamais, toi qui n'oses même plus lui montrer l'ombre de ta faiblesse...? Le doute subsiste.

Enfin, il te libère de son corps, de son égoïsme, et de nouveau le silence tombe. Tu le regardes, partagée entre l'envie de rugir et celle de partir. Ne devrais-tu pas t'offusquer de son geste? Probablement. Tu penses à toutes ces paroles, plus blessantes les unes que les autres, chargées d’amertumes, de reproches que tu pourrais lui jeter au visage et pourtant, rien ne te vient. Tu en perdrais presque ta repartie cinglante, manifestement...

- Ça dépend... T'es mariée? Que j'sache si je choisis la lente agonie ou le précipice direct.

Ah. Voilà les premiers reproches. Un rictus apparaît sur tes lèvres, tandis qu'il t'offre enfin une possibilité de reprendre pied. Il a toujours été plus simple pour toi de cacher ton trouble derrière des paroles acides aux allures provocatrices...

- Testons, tu avances d'un pas, s'ils arrivent et m'embarquent, t'auras ta réponse. Le défi vibre dans ta voix soudainement brûlante, seule réponse à ses âpres reproches. Puis tu souris, imaginant la scène. Un baiser mortel, quelle fin mélodramatique... Bien moins que la notre, j'te l'accorde.

Chacun son tour. Même si ta voix semble légère, ne semblant aucunement se détacher de cette ironie aux teintes enjôleuses, elle se charge pourtant progressivement de critiques. Il y en a bien assez pour vous deux, dans cette histoire.
Tu laisses un petit silence, juste assez pour que l'idée de relever ou non ton défi lui traverse l'esprit, mais pas assez long pour lui offrir la possibilité de réagir. L'aurait-il fait? Tu aimes à penser que oui, ne serait-ce qu'au nom des vestiges de cette possessivité autrefois centrée sur toi, que vous passiez votre temps à exacerber mutuellement...
Tu recules de nouveau, te tournant alors vers la balustrade où tu t'accoudes.

- Va pour la lente agonie. Et toi?

- Non plus. Tant mieux, penses-tu l'espace d'un instant, avant de te reprendre, fautive. Tu sens ton agacement monter, se braquant d’abord sur tes réactions pour mieux se retourner contre la cause de ces dernières. Et sinon... Tu as quelqu'un?

Tes yeux se plissent, tandis que ton sourire aux allures tranquilles s’évanouit. L'espace d'une seconde, un éclair de colère explose dans tes yeux métalliques. Quelle audace. Tu lui en veux pour cette question, mais tu lui en aurais probablement encore plus voulu de ne pas te la poser, tu te connais. Tu te contentes alors de ramener une nouvelle fois ta cigarette à tes lèvres, prenant volontairement quelques secondes pour répondre. Le suspens est insoutenable, n'est-ce pas?
Le jeter de l'autre coté de la balustrade reste, ceci dit, une solution...

- Oui. Le couperet tombe. Ta voix est cinglante, avant de se faire caressante, presque tendre, sans pour autant se défaire de tes sarcasmes. Il le fallait, au bout de quatre ans j'ai bien dû arrêter de t'attendre et me faire une raison. Tu n'étais manifestement pas parti chercher des croissants, faut croire.

Un demi-sourire apparaît sur tes lèvres toujours trop rouges. Il est amer. Pourtant, tu continues à jouer à ce jeu dont tu ne maîtrises que trop bien les cartes. Toujours les mêmes coups. Toujours les mêmes méthodes.
Des gestes nonchalants. Une attitude presque voluptueuse. Le chaud.

- Et toi? Combien y a-t-il eu de pisseuses pour me remplacer? Qu'importe, elles ont toutes fait pâle figure, après moi.

Des paroles cassantes. Une possessivité agressive. Le froid.
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MessageSujet: Re: I need to get away | Joshua Sullivan Lun 25 Mai - 18:55 Répondre en citant Editer/Supprimer ce message

La question déborda sur tes lèvres. Tu regrettas aussitôt. D'abord parce qu'elle sous entendait clairement que t'en avais pas rien à foutre de ses amours, mais surtout parce que sa réponse pouvait mettre fin à des espoirs pour lesquels tu aurais pris un malsain plaisir à te raccrocher. Mais la surprise et l’émotion de cette rencontre improbable avaient ébranlé tes sens, vrillé ta défense, jouant n'importe quelle carte, n'importe comment. Tu te mis une claque mentale et grimaça, tirant une dernière taf sur ton mégot avant de l’écraser sur le béton. Tu ne la regardes pas, fuite vers les gratte-ciels perchés au dessus du vide.

- Oui. Tes paupières se ferment, lourde, le métronome dans ta poitrine s’ébranle et manque un battement. Il le fallait, au bout de quatre ans j'ai bien dû arrêter de t'attendre et me faire une raison. Tu n'étais manifestement pas parti chercher des croissants, faut croire.

Immobile. Tu restes immobile. La nouvelle te glace le sang, les volets couvrant tes yeux se relèvent avec difficulté, le temps pour toi d'accuser le coup. Ou tout du moins, d'essayer. Tes phalanges se sont resserrées autour de la barre en métal contre laquelle ton corps se tient, tu l'étranglerais presque, de toute ta force, comme si tu cherchais à faire plier le fer. Tu crèves d'envie de déchainer ce trop plein d’énergie qui te submerges, de rager, de cogner, de hurler, de tuer ce fils de pute qui salit son corps de son foutre et de ses doigts. Qui c’est? D’où il sort? Ça fait longtemps? Mais putain, pour qui il se prend?!

T'as cette impression de malaise comme quand tu pars en mer, cette jalousie possessive plus forte que tout, plus forte que toi, tu péterais bien un câble si y avait pas ta fierté pour te retenir. Aussi parce que c’est ce qu’elle cherche, t’es pas complétement dupe, elle veut te voir rager, pester, maudire cet enfoiré, te voir faiblir pour ses beaux yeux, mais tu lui offrira pas ce spectacle. Parce que t'as aucune envie de lui faire ce plaisir après ce qu'elle t'avait fait.

Alors t'essayes tant bien que mal de faire comme si ça te touchait pas, mais ça transparait tellement, c’est dans ta nature Josh. Par chance, t'avais la nuit pour masquer les traits sur ton visage qui trahissaient ton état et de toute façon, tu avais tourné la tête pour ne pas qu'elle voit ton expression. Tu gesticulais malgré toi, coinçant bientôt un pétard entre tes lèvres pour calmer tes nerfs sérieusement éprouvés, et si déjà tu semblais perturbé vu de l’extérieur, à l’intérieur c'était bien pire. Ton cœur quémandait vengeance, t'avais envie d'exploser l'enfant de salaud qui te volait ta femme, et de l'autre ta raison prenait un rire cynique et sifflait des mots comme: Bon débarras!. Et ça avait le don pour te faire piquer des colères ces contradictions.

La flamme de ton zippo vint réveiller ton pétard et te calmer. Tu inspira une bouffée fuyant toujours son regard, tu la sentais déjà part tous tes pores, comme deux aimants elle t’aspirais bien malgré toi par sa simple présence. Impossible. C'était impossible. Au fond de toi tu veux pas y croire, par déni, surement, mais pour toi c'est autre chose: tu es intimement convaincu que Jess est tienne au même titre que tu es sien. Cette loi était immuable et intangible. Alors tu refuses d'entendre, fit comme si tu n'avais rien écouté, rien n’y changeait, et cette pensée parvint à te calmer.

- Et toi? Combien y a-t-il eu de pisseuses pour me remplacer? Qu'importe, elles ont toutes fait pâle figure, après moi.

Effroyablement excitante ta reine de glace. C'est tout ce qu'elle t'inspire, présentement. Ses phrases cinglantes, toujours les mots pour te faire réagir, à acérer tes nerfs souvent à vif en sa présence. Mais elle a cette aura qui t'impose respect et silence malgré toi parfois. Son regard que t'accroches et qui t'obnubile comme une saloperie d'insecte attiré par la lumière aveuglante, ou plus classe, Icare, ses ailes en cire et son soleil cherchant à l’atteindre jusqu'à en crever comme une merde.
Les souvenirs remontent. Avant, quand le dialogue devenait impossible, qu'elle t'ouvrait la veine au sens figuré pendant qu'elle le faisait au sens propre, vos corps prenaient la relève et ça vous mettez tout de suite d’accord, étouffant la souffrance par vos étreintes. Une manière comme une autre de crever l'abcès. Sauf que là c'était pas possible, et dingue comme ça te démangeait le bout des doigts par avance, c'était bien plus fort que le chant d'une sirène la Jess.

- Quelques unes.

T'avais dévoilé tes canines après avoir sorti de tes naseaux la volute de fumée. Décidé à maintenir son regard cette fois ci, quoiqu'il t'en coute.

- ... J’ai passé de très bons moments grâce à elles.

C'était drôle comme il était excitant de rejouer à ces jeux d'un autre temps, vous aviez ressorti des grosses malles l’échiquier aux pions usés, ce jeu qui vous torturez systématiquement mais qui allait de paire avec Jessica. T'avais bien conscience que dans ta phrase, elle était incapable de saisir s'il y avait un pluriel ou un singulier et tu ne laissais rien transparaitre de plus, gardant simplement un air songeur.

- J'ai appris à garder que le meilleur depuis... toi.

Elle est pas dupe. T'as réussi à bercer tout le monde, même toi t'as cru à tes salades. Le Don Juan qu’ils disaient. T’étais le premier à clamer que "le meilleur" résidait dans l'acte. Un bon moment passé avec une jolie demoiselle le temps d'une soirée et c'était plié. Comme quoi c'était ça la vie, hein Josh, profiter de l'instant présent, à fond, carpediem comme disait l’autre. Mais elle, elle savait. Car elle était ton traumatisme. La source même de cet état d’être. La raison de ta phobie, ta phobie d'aimer encore. De partager, d'être deux, de faire confiance, de s'offrir à l'autre. Parce que merde, c'était ça la véritable clef du bonheur. Ça se partage ce pain là. Tu te mentais à toi même au point de t'en convaincre. Fut un temps Joshua, tu aurais pu devenir ce genre d'homme: à aimer une fille et être aimé en retour, rester fidèle, partager, offrir, grandir ensemble. Tu te serais contenté de peu et aurais été heureux. Mais tu avais rencontré Jess, et elle brula les prémisses du Joshua que tu aurais pu devenir.
Tu te la jouais fondant au chocolat avec sa touche de mystère, sauf que dans le gâteau y avait pas que le cœur de tendre mais toute la structure de molle et brulante. C'était juste de la gueule imbibée de chocolat, et c'était la fierté qui faisait tenir le machin.

Mais t'es bon acteur Josh, et tu laisses percevoir juste ce qu'il faut de contentement, persuadé par ton propre mensonge, c'est ridicule quand on sait, mais tu as l'air satisfait, même heureux de tes conquêtes, de la vie que tu mènes, toutes ces filles, cette perte de temps pour oublier. Évidemment tu grossis le trait, pour qu'elle morde à l’hameçon, qu'elle soit jalouse, parce que putain, qu'est ce que t'aimerai qu'elle le soit, bien que ça tu l'admettrais jamais devant elle.

- Et ce mec... C’est du sérieux ou bien...? D’un geste de main tu effaces ta question. Nan laisse, ça m’intéresse pas.

Tu tires encore une taf sur ton joint, avant de pointer la tête vers le ciel, tu l’observes un instant, nettoyé ce soir de la crasse urbaine, des bouquets d’étoiles scintillantes au dessus de vos têtes. Tu redescends alors sur terre, évacuant entre tes narines la fumée enivrante s’écoulant de tes bronches, et t’arrêtes ton regard sur elle. Alors tu lui tends ton bien, ton attention toute tournée vers ses doigts que tu frôles le temps d'une caresse fugace, elle porta alors le joint à sa bouche de Madone et se l’appropria de ses gestes divinement gracieux.

- ... Je pensais pas que tu serai resté sur Tokyo.

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Merci Kato Iga pour ce génialissime dessin. Tu sais que je t'aime beau frère?

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victorledelfin

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