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/!\ ✖ Je te dessine à l'encre de chine, d'un regard qui te fascine ft Joshua Sullivan

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Message par Admin Jeu 17 Sep - 10:59

We should drawing us, today.

❛ Je ne tiens pas debout, je sens ton souffle sur mes mains. Je n'ai pas peur du grand méchant loup, puisqu'au final, tu n'es qu'un être humain. ❜


Tu te réveilles, ce matin, dans le lit d'un mec que tu ne connaissais que de vue. L'adorable serveur d'un bar où t'avais l'habitude de t'y rendre juste pour y danser et te changer les idées. Cependant, d'un regard endormi, tu regardais autour de toi, forcé de constater qu'il t'avait laissé un joli petit mot, te disant qu'il espérait une fois de plus que tu resterais chez lui jusqu'à qu'il revienne d'avoir fait quelques courses. Comme à ton habitude, tu te relèves, l'air endormi, te rendant d'un pas lourd dans sa douche, dans la plus légère de tes tenues. Trainant les pieds sur le carrelage, tu te rends dans la douche, cherchant à tâtons les robinets pour ensuite faire couler l'eau qui ruisselle finalement sur ta peau lorsque tu ouvres les paupières pour la seconde fois de la journée. Soupirant sans aucun bruit, tu te massais la nuque, relevant la tête vers le miroir juste au-dessus de l'évier, constatant aussi que ton make-up était totalement gâché. Raison de plus pour ne pas rester, n'est-ce pas ? Tu attrapes, donc, une serviette pour te l'enrouler autour du corps, une fois propre et fraichement lavée. Allant ensuite chercher ton sac à main, te remettant devant le miroir pour ensuite passer par l'étape « léger fond de teint », un peu de fard à paupières, un trait d'eye-liner et ton beau rouge à lèvre rouge, tandis que tu prends le sèche-cheveux du mec en question, te les séchant assez rapidement afin de leur donner un peu de volume et qu'ils soient naturellement bouclés.

Puis, tu retournes dans sa chambre, fouillant tout le lit avant de récupérer ton string qui a fini, on ne sait comment sous son oreiller, l'enfilant tout aussi vite avant d'apercevoir ton soutien-gorge, déposer là sur l'abat-jour. Tout en secouant ta tête pour ensuite le lever au plafond, tu l'attrapes de l'index, au centre de ce dernier pour ensuite l'enfiler sans te faire prier. Suivi d'une longue inspiration, tu te demandes encore si tu peux en profiter pour te faire un rapide café, le temps de son absence qui semble interminable. D'un sourire qui se dessine sur tes lèvres fines bien qu'attirante, tu te redresses, enfilant ta courte robe noire, prenant tes talons aiguilles par les talons pour ensuite te rendre à la cuisine. Tout en posant tes chaussures sur la table, t'attrape une tasse, te servant ensuite un bon café bien sucré avec une pointe de lait. Puis, d'un soupir, un brin agacé, tu portes cette dernière à tes lèvres, n'en buvant qu'une brève gorgée alors que ton portable se met soudainement à vibrer. Tu le sentais, car il était là, posé sur la table, contre laquelle tu t'appuyais. En fixant l'écran, un autre sourire se dessinait sur tes lèvres. Le fameux illustrateur avec lequel tu conversais depuis des semaines via ton adresse e-mail, tu allais finalement le voir à ton cours de dessin, ce soir. À vrai dire, c'était plutôt toi qui lui avais proposé une telle rencontre dans un lieu aussi atypique, mais en accord avec vos métiers respectifs.

C'est alors que tu lui réponds sur un ton joyeux et sans arrière-pensée, de ne pas oublier l'heure et qu'il évite de se mettre en retard, sinon, ça serait bête pour lui de gâcher une telle occasion pareille. D'un rire muet, tu déposes tes talons par terre, les enfilant ensuite avant de finir ta tasse pour ensuite venir mettre ta belle ceinture aussi rose que tes cheveux à ta taille et ton serre-tête à clou dans tes cheveux. Ensuite, tu vérifies que t'as bien toutes tes affaires pour finalement prendre le large et quitter les lieux. Sur le chemin du retour pour te rendre chez toi, tu t'arrêtes devant une boulangerie, optant pour un muffin aussi rose que ta tenue qui ne déplaît aucunement au pâtissier. Ce dernier te l'offre sans hésiter, une seule seconde à te complimenter et te reluquer de la tête aux pieds. Toi, comme d'habitude, tu offres un simple sourire et un clin d'œil, profitant du fait que tu n'avais même pas pris la peine de prendre ton porte-monnaie, juste pour continuer ta route sans aucun remords. Ainsi, arrivée à hauteur de ton appartement, tu rentres enfin chez toi. Te posant quelques heures, histoire de souffler un peu, de te remettre de la veille qui était un peu trop torride à ton goût.

Ce n'est que vers les six heures du soir que tu te rends, enfin, à ton cours du soir. Tu sais, ce fameux cours qui permet de te perfectionner davantage en matière d'illustration pour ta section d'Art – graphique. Une fois sur les lieux imposés par l'un de tes professeurs attitrés, tu ouvres la porte, faisant signe aux élèves d'un signe de tête ainsi qu'un signe de la main à l'institutrice en question. Tu l'aimais, cette dame, car elle seule, pouvait te comprendre sans avoir à tout écrire sur une feuille. Elle aussi, parlait le langage des signes et ainsi, tu n'étais pas dépaysée, tu pouvais enfin profiter de quelque chose sans pour autant, te sentir mal ou être mise à l'écart. Elle te souhaitait la bienvenue, tandis que tu déballais tes affaires. D'un sourire silencieux, tu regardes ton calepin, croisant ensuite tes jambes pour t'en servir comme support alors que le modèle venait de rentrer, suivit d'un garçon au look ... Excentrique. On pouvait dire que celui – là te faisait sourire. À vous deux, on pouvait, également, dire que vous attirez l'attention avec votre look décalé, en total désaccord avec la société. Ce qui, du coup, avait aussi marqué la prof en question. Elle et ses idées de génie, la voilà qui nous proposait de poser ensemble, plutôt que de dessiner.

Sans te douter que le garçon qui se tenait devant toi au milieu de l'estrade, était l'illustrateur anonyme au visage inconnu avec lequel tu discutais tant. La prof' t'incitait à te coller contre lui, t'obligeant en quelques sortes, à prendre une pose assez ... gênante, vis-à-vis de tes propres convictions. Tous les deux en face-à-face, l'un contre l'autre, tu devais poser tes mains sur ses avant-bras pendant qu'il posait les siennes sur tes hanches. Ton souffle devenait à la fois plus court, mais plus profond. Tu devais aussi poser ton regard dans le sien et là, pour toi, tu te mordis à cet instant, les lèvres. Hésitant quelques secondes, au début, avant de finalement prendre ce cours et cette idée stupide comme un jeu. Ainsi, tu le mettais au défi, voulant voir si ce garçon était capable de résister à ton regard, s'il pouvait également faire ce qu'on lui demande sans défaillir. Avais-tu enfin fini par trouver un partenaire de crayon à la hauteur ? ... Était-ce vraiment lui, cet homme qui, pourtant, se la jouait « homme mystérieux » depuis que vous vous êtes croisés sur la toile, au cours d'un échange entre toute "amitié"...assez enrichissant. Lui avait besoin de conseils sur un sujet qu'il connaissait à peine et toi, tu apprenais bien des choses sur des détails qui te fâchait assez souvent... Bref... Rien de bien très alarmant...
CREDITS IMAGES: ICI ○ CREDITS FICHE: ROMANE


Dernière édition par Melody Katôshiwa le Dim 5 Avr - 1:40, édité 1 fois
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Joshua Sullivan

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MessageSujet: Re: /!\ ✖ Je te dessine à l'encre de chine, d'un regard qui te fascine ft Joshua Sullivan. Jeu 2 Avr - 14:49 Répondre en citant
Accroupis sur son balcon, il tire une taf et laisse couler la fumée le long de ses bronches cherchant du regard un détail à l'horizon. On est mercredi c'est ça? Il jette un œil sur l’écran de son portable, s'assurant de la date et de l'heure. Il est temps de se bouger gros nan? Pourtant son corps garde la pose, les rayons lui dorent le cuir et la peau, les yeux plissés par la lumière, il bouffe la vitamine grâce à la méthode plantes vertes Katô. Perfecto sur le dos, godasses aux panards, le temps d'une roulée pour faire la mise à jour et il foncera dans sa bouche de métro, sillonner les ruelles grouillantes de gris direction cours de modèle vivant. Valait mieux pas qu'il traine d'ailleurs, parce qu'il était déjà rac niveau timing à en croire son écran.

Il pense à la miss qu'il est censé rejoindre à cette séance, il sait même pas la gueule qu'elle a, il la connait juste à travers ses images. 'Sûr qu'il saura la reconnaitre, et avec un peu de chance, elle aussi... On se fout tellement à poil avec un stylet entre les mains... Ça s'invente pas ça, du trait à la couleur, le style graphique est la définition même de son caractère. Même si ils restaient jeunes pour prétendre avoir une patte affirmée, ça suintait de chaque pore, sa signature. En tout cas, elle en balançait de la couleur sur la toile cette gonze. Du genre pétant, avec une légère surdose de rose. Pas sa palette à lui, mais il aimait bien l’énergie qu'il y avait dedans, et Joshua était toujours avare de couleurs vives. Son travail restait encore maladroit et timide, surement pas sortie de la crèche beaux-ardeuses encore, mais y avait du potentiel, et elle était pas désagréable au phrasé à travers son skype. Assez déjantée du peu qu'il avait pu en lire, assez pour le rendre curieux et accepter une première rencontre au delà du virtuel.

Il s'attendait à tout, mais surtout à rien. Dès qu'on partait dans le portrait stéréotypé d'une étudiante en arts appliqués on avait de suite deux extrêmes qui se profilaient: la grosse moche qui se balade en bonbon rose géant avec du Hello Kitty à la ceinture et des couettes et la nana sexy avec son attirail de couleurs qui savait parfaitement bien où foutre l'aiguillon pour attirer le regard. Mais allez, fallait pas faire dans le cliché direct, à chaque étudiant ces nuances, d'autant que ces gens là étaient des mines d'or de créativité et d'univers vastes et riches.

Joshua écrase le mégot à même le béton nu et quitte soleil et horizon pour rentrer à l'intérieur, attrapant son sac contenant papiers, portefeuille, paquet de cigarette, carnet A3 et crayons en tout genre, capotes, et appareil photo, puis fouilla un instant son bordel à la recherche de ses clefs pour enfin claquer dans une plainte sourde sa porte d'entrée et quitter les lieux. Dévalant quatre à quatre l'escalier de l’immeuble, il plongea vers l’extérieur et traça son parcours guidé par les panneaux de la ville.

A la bourre, il était à la bourre. Bah, trois fois rien, s'il courrait vite et choutait trois grands pères au passage ça passerait à l'aise. Il avait toujours ce pari crétin qu'il faisait avec lui même de battre le timing indiqué par les transports en commun en un temps record. Seul dans cette course effrénée contre le temps dans lequel il s'embarquait irrémédiablement, il était devenu un cador dans le domaine. Et pour ce faire, tous les coups bas étaient permis. Comme oublier la case billet du train par exemple.

"Raaaaâllleeez, c'est pas d'la mauvaise foi m'sieur l'contrôleur c'est vot' train qui m'a pas laissé le temps de composter mon billet!"

Marchander avec des serres-fesses à képi, ça marchait jamais, il essayait juste de gagner du temps mais au fond il savait qu'il ne lui restait qu'une option possible s'il ne voulait pas que ce couillon ruine son temps pour sa game: courir. Alors il chope le moment d’inattention dans son regard, et court. Il boule quelques piétons au passage: dix points. Trente pour la vieille. Allez perd ton ballon le môme: cinq. Il arrive enfin, à temps, et réussit même à semer le contrôleur allez savoir comment. Joli score Sullivan.

Les étudiants sont installés, la nana qu'il colle aux basques depuis dix minutes n'est autre que le modèle, forcément qu'elle avait pas l'air pressé la nénette, c'était elle la starlette du soir. Enfin, c'est ce qu'il croyait. Une vieille, le menton dressé, la mine sévère -le genre à pas faire payer la passe au rabais- le jauge du regard et lui balance d'un ton péremptoire:

- Vous êtes là pour les cours du soir? Vous êtes juste à l'heure jeune homme.

Longtemps qu'il s'était pas mangé le ton pet sec d'une frustrée du pinceau qu'avait finie en cours du soir faute d'avoir percée en tant qu'artiste. C'est fou ce que l'école lui manquait pas, les profs tout particulièrement. Alors il charcla aussi sec:

- Fallait m'dire que vous m'attendiez, j'vous aurai ramener un mug dédicacé des Anartist'Bro. Il esquissa un sourire forcé et glissa un clin d’œil. Elle devait pas comprendre ce qu'il lui racontait, et c'était pas ses lèches couilles d’élèves qui risquaient de lui souffler la réponse.

- Je me priverai de vos mugs monsieur...?
- Sullivan et vous?
- ... Mais puisque vous insistez tant pour vous faire connaitre, je vous propose de poser. Cela vous donnera l'occasion de vous mettre en scène... Comme vous semblez y prendre plaisir...

Mais quelle connasse. Depuis quand il donnait sa thune pour poser? C'était pas l'inverse le principe même du cours? Le temps que l'info lui monte dans la caboche -l'idée d'assumer pleinement son rôle de salaud prétentieux impertinent le tentait presque en soi- il allait jacter son refus mais la vieille désigna après une série de gestes chorégraphiés une jeune fille qui braqua aussi sec son regard dans le sien.

C'était elle. Tignasse rose, regard de biche aux éclats bleus d’un genre jamais homologué virant au turquoise, de jolies pommettes surplombées de tâches de rousseurs, un nez légèrement retroussé en trompette, une bouche charnue... Y avait pas à dire, elle était d’un genre mignonne de catégorie deux la miss Katôshiwa. Joshua referma son claquet, acquiesçant simplement du menton pour toute réponse. La prof se chargea de lui présenter son élève, confirmant alors sa certitude:

- Monsieur Sullivan, Melody Katôshiwa, l’une de mes élèves. Au vu de vos gouts... esthétiques, je pense que cela ravira plus d’un étudiant ici présent de vous demander de poser sur l’estrade. La pose n’excèdera pas dix minutes, rassurez-vous.
- On s’fout à poil ou...?

Proposa-t-il un sourire malicieux mais pas moins sérieux collé sur la face sans lâcher des yeux sa partenaire. Un gloussement générale se fit entendre.

- Ce ne sera pas nécessaire, merci... Et pour votre information, Melody est sourde et muette, n’attendez pas d’elle à ce qu’elle vous réponde, en tout cas, pas verbalement.

Sourde et muette? Joshua arqua un sourcil d’étonnement. Elle s’était bien passée de le lui dire sur la toile la bougresse. Cela expliquait néanmoins le pourquoi de cette mélodie gestuelle que lui gratifiait à chaque parole sa professeure. Melody le fixait toujours, d’un regard pur, un rien enfantin et espiègle. D’abord décontenancé par la nouvelle, l’ours rouge se cala dans la pose suggérée sans rechigner, pas contre l’idée de palper de plus près la punkette d’arts déco. Ça lui vrilla les sens quelques secondes d’imaginer le monde dans lequel cette gamine pouvait bien évoluer, le regard qu’elle avait développé, à des années lumières du sien. Qu’on lui coupe l’ouïe et la voix, ça serait comme lui foutre une vue en deux dimensions et ignorait pour le reste de ses jours qu’une troisième puisse exister. Voilà qu’on lui disait sans qu’il est à le demander de poser ses mains sur les hanches de la demoiselle et de la manger du regard, pas dur. Y avait pas à se forcer. Là où ça devenait carrément impossible, c’était qu’il fallait plus bouger. La mégère avait lancé le chrono et à la seconde où elle avait ordonné de garder la pause, l'envie de bouger de sa chaise lui démangeait déjà. Mais y avait ce regard qui l’accrochait, comme une bouée en pleine tempête, il avait pas envie de la lâcher, il cherchait même à le décoder. Elle se mordit les lèvres, ses yeux d’eau jonglant à tour de rôle entre sa bouche et son regard à lui. Y avait de la séduction dans sa rétine, assez pour qu’il s’enflamme et qu’il ait envie de jouer à ce jeu là avec elle. Il lui dégaina son sourire, brula de son regard son épiderme, et commença avec elle une discussion inaudible, articulant chacun de ses mots entre ses lèvres:

- Bonjour Joli Cœur, je suis Joshua, ravi de pouvoir mettre un visage sur ton pseudonyme. Il marqua une pause. Doucement, ses mains le long de ses hanches, bougèrent, remontant doucement sur ses fesses puis le long de sa taille empoignant à pleines mains les fibres de ses vêtements. Tu permets? Articula-t-il enfin sans même attendre sa réponse. Pivotant alors la tête vers le groupe Joshua annonça: Changement d’poses! Une série de poses en mouvement continuel, on y va doucement, mais vous vous démerdez pour crobarder les attitudes qu’on vous proposera.

Il fit pas vraiment gaffe aux éventuelles gueulantes qui pouvaient s’ensuivre de la bouche de la mégère, il était modèle, alors c’était lui le boss, merde. Il se calait juste en phase avec la rétine de sa partenaire, l’invitant à se relever, et indiquant des lèvres les mots: “Bouge, tous le temps. Lentement.” Alors commença un bal gestuel d’une lenteur absolue, caressant son corps avec sobriété, et calant bientôt son souffle dans sa nuque pour y respirer son odeur, ses mains à présent à hauteur de sa taille vinrent lui parcourir l’échine, le bassin contre le sien, il la tenait dans ses bras, simplement, simulant de tout son corps une tendresse câline.


_________________
Merci Kato Iga pour ce génialissime dessin. Tu sais que je t'aime beau frère?

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victorledelfin
Invité

Invité


MessageSujet: Re: /!\ ✖ Je te dessine à l'encre de chine, d'un regard qui te fascine ft Joshua Sullivan. Jeu 2 Avr - 22:45 Répondre en citant






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❛ Je ne tiens pas debout, je sens ton souffle sur mes mains. Je n'ai pas peur du grand méchant loup, puisqu'au final, tu n'es qu'un être humain. ❜


C'était donc lui, l'inconnu virtuel, avec qui tu converses depuis des semaines et qui t'arrache, à présent, des sourires bien plus appréciables et sincères qu'avec d'autres. Ce « Joshua Sullivan » ne te refile, pourtant, aucune nausée en vue de son imposante stature, qui au contraire, te pousse particulièrement encore plus dans la voie d'apprendre d'autres détails sur lui. Tu frissonnes si fort quand il se permet de te violer du regard sans pudeur, ni timidité, que toute ta peau en avait la chair de poule. C'était comme s'il pouvait te prendre de l'intérieur sans avoir à te déshabiller, ni avoir besoin de te toucher pour le faire. Il n'y a pas à dire, tu matchais bien avec ce look excentrique, ses propos quasis vulgaire et sa rebelle attitude mise à rude épreuve par la vieille institutrice. Autant dire que ça t'amuse d'exciter ce genre de mec par le biais de chacun de tes gestes devant la foule d'étudiants et du regard effarouché de ta prof' qui semblait à la fois ravi de voir que t'avait trouvé le gros lot. Dans le genre ... Quelqu'un avec qui t'amuser bien que de l'autre côté, la vieille folle aux idées loufoques perdait toute sa patience à cause du numéro de l'énergumène qui gisait en face de toi. Ce gars s'émoustillait un peu trop rapidement par ton allure de gonzesse qui sait exactement quoi faire de sa vie et du moment présent. Tu peux presque voir que son caleçon sous son bas risquerait de prendre feu, tôt ou tard, il ne tient qu'à toi d'amorcer la bombe. Tu prends un plaisir soudain à l'allumer aussi aisément qu'une panthère rose en face de sa proie, comme s'il était de la poudre à canon et toi, qu'une flamme qui l'embrase et l'immole à sa surface avec une telle facilitée à en faire pâlir plus d'un puceau en face de leurs premières amoureuses...

Tout en replongeant ton regard au siens, tu te mets doucement à graver son visage dans ta mémoire afin de ne pas oublier sa bouille, qui, comme chaque stéréotype sur ce genre de mecs, tu le sais qu'il se lassera bien vite de toi quand il aura eu ce qu'il voulait. C'est-à-dire, te planter, là, seule, après avoir testé en profondeur, la marchandise, mais pour l'heure et pour l'instant, il était cuit. Lui et ses cheveux rouges flamboyants comme la couleur du sang, son regard bleu pétillant qui te transgresse d'un regard endiablé, ses piercings qui ne te repousse pas tant que ça... Tout comme ses quelques tatouages que tu apprécies d'effleurer du bout des doigts sur sa nuque. Rien que par ses lèvres qui s'entrouvrent pour te faire comprendre qu'il en désire plus que ce qu'il n'a déjà, tu comprends d'un simple regard sur ses lèvres qu'il te drague avec une telle envie profonde, qu'il veut absolument profiter de ta présence « en public », du moins, si c'était possible. Sur ces adorables intentions, tu te relèves, donc, de ta chaise « humaine » tout en penchant un peu ta tête vers l'arrière, te mettant à sourire mystérieusement. Puis, tout en passant une main dans tes propres cheveux, tes jambes se mirent à se raidir, une fois placées entre les siennes. Tu l'imaginais avec une voix puissante et virile dans ta tête, au fur et à mesure que les mots s'écoulent devant toi comme une simple invitation qui en disent long sur sa façon de penser et de ce qu'il pense de toi, ce qui te ramène doucement dans la stricte réalité. Les mauvais garçons, ça t'émoustillait autant que lui, ce n'était plus la peine de nier que tu n'étais pas le genre de fille qui resterait sage et docile... En totale contradiction avec les espérances de tes parents, sans oublier ta récente rupture avec Sergei, ton ex qui, à présent, est marié à une gamine écervelée. Tu n'avais, juste, plus personne pour te ramener à l'ordre et t'obliger à te plier aux codes de la société.

C'est alors que depuis deux ans, maintenant, tu t'étais retrouvée dans un rôle qui semblait te plaire depuis ta récente déchéance en « enfer ». Tout en sentant ses mains se balader sur tes hanches, ce qui d'instinct, te fait resserrer les cuisses l'une contre l'autre, tu sens ta peau se faire arracher un long frisson qui te fait frémir depuis le bas de ta colonne vertébrale jusqu'en haut de ta nuque. Et pour finir, le voilà qu'il se blottit soudainement contre toi, t'ordonnant dans un murmure de bouger lentement, juste pour maintenir tous ses sens en éveil. D'un sourire, tu te mets enfin à réagir, sentant ton propre corps si proche du sien, tu finis par fermer les paupières. Sentir ses mains qui découvraient ton corps pour la première fois depuis tout ce temps, c'était bien mieux que de lui parler au travers d'un clavier, peu importe le support que tu peux utiliser. T'aimerais, dans ces occasions, pouvoir en placer une, lui balancer quelques répliques, mais rien. Tu restes muette face à lui, pas que ta voix posait un souci, même si c'est vraiment le cas, mais tu ne voulais pas te donner en spectacle. Tu te contentes de frissonner sous ses élégantes caresses, entrouvrant tes lèvres pour venir légèrement souffler d'un souffle brûlant, sur la peau mise à nue de son cou si tendrement offert. Ce n'est qu'après une dizaine de secondes que tu rouvres les paupières, t'accrochant soudainement à l'encolure de son perfecto pour ensuite te dresser sur la pointe de tes talons pour volontairement lui mordiller la lèvre inférieure, lui faisant comprendre que tu n'es pas le genre de fille qui se laisse dicter par des ordres stupides. D'un sourire amusé, tu te détaches un peu de lui, te contentant d'agrandir ton sourire, lui faisant un bref clin d'œil avant de regarder les élèves puis ta prof', qui elle, ne se gênait pas pour te féliciter encore, alors qu'elle semblait toujours aussi offusquée par l'attitude de ton partenaire de danse. De tes mains qui se baladent soudainement dans l'air, tu t'excuses auprès d'elle pour ce que tu envisageais de faire pour la suite. Tout en te retournant en direction de Joshua, tu l'embrassais soudainement, juste pour lui donner ce qu'il souhaite sans vraiment te le proposer directement.

D'un rire muet tout contre ses lèvres, tu venais lentement poser ta main droite sur l'arrière de sa nuque, l'attirant un peu plus contre toi avant de te demander comment tu avais bien pu en arriver là. Il te plaisait, tu lui plaisais aussi, mais tous les deux, ça n'envisageait rien de bon si on continuait dans cette voix. Lui, mauvais garçon, toi, l'indiscutable fille qui cherche à fuir les rêves enfuis de tes parents. S'ils savaient d'ailleurs pour Joshua en cet instant même, autant dire que pour toi et ton matricule, ça sentait particulièrement le roussi, mais de le savoir aussi, tu t'en fichais éperdument. Enfin de compte, tout en chassant au loin, tes pensées aussi absurdes et déconcertantes, tu glisses lentement ses mains à ton torse, à l'intérieur de sa veste en cuir, découvrant à ta manière, ce qui se cache derrière cette allure de « badboy » des quartiers infréquentables. S'en suite alors, un moment inévitable, la vieille dame et ses idéaux de grand-mères des bacs à sable, tenta donc de nous séparer, elle tirait Joshua d'un côté et te poussait de l'autre. Te faisant comprendre que tu étais dans un cours, pas dans une boite de nuit. D'un soupir agacé, elle se vue contrainte de te mettre hors de la pièce avec lui, ainsi, remballant tes affaires, tu l'attendis dans le couloir pour ensuite jeter un coup d'œil sur ton prédécesseur, couvrant tes lèvres pour cacher ton sourire amusé, pour au final, embrasser sa joue en guise d'un merci avant d'attraper une feuille dans ton carnet et noter dessus ... « Ravie de voir enfin à quoi tu ressembles... Et à vrai dire, de ce que j'en ai vu, je ne suis pas non plus déçue de ce que j'peux apercevoir aussi. » Ensuite, tu la lui tendis, le regardant sans défaillir à un seul moment, frôlant de ton crayon à papier, tes lèvres en attendant qu'il te réponde.

Pendant ce temps, tu resserrais ton calepin contre toi, sentant ton souffle se raccourcir un peu, n'en revenant pas de ce que tu avais pu bien faire avec lui, quelques minutes plus tôt. Tout en fermant les paupières momentanément, tu retirais ton bandeau dans tes cheveux pour t'en faire une simple queue de cheval avant de le remettre à sa place, attrapant ensuite sa main en ayant une meilleure idée, c'est alors que tu te rendis dans une salle vide, au bout du couloir. Prenant le soin de vérifier avant, pour ensuite rentrer et te mettre assis sur l'un des bancs avant de l'attirer de nouveau contre toi. Ainsi, sans quitter ses lèvres de tes yeux bleus azurées, voir un brin turquoise, tu penchais un peu ta tête sur le côté, comme précédemment, rajoutant ensuite sur la feuille avant de la lui tendre de nouveau. « Que faisons – nous, maintenant qu'elle nous a foutus dehors ? T'es d'humeur à faire des présentations en bonne et du forme ou à assumer des plaintes muettes que tu me fais depuis le début, Josh' ? » Finalement, sur ces quelques gestes volontairement exécutés, tu t'empresses de te relever un peu, rapprochant ton regard du sien avant de lui accorder un fin sourire, ne manquant pas une seconde pour revenir de toi – même, poser une main sur sa nuque, t'obligeant à relever un peu la tête pour l'apercevoir sans problème. Légèrement agacée, tu finis par sentir ton corps s'électriser en te sentant si proche de lui. Avais – tu, simplement, le courage de remettre de l'huile sur le feu, après tout, n'étais – ce pas ce qu'il cherchait à faire en te demandant de tels choses. D'un long soupire, tu entrouvres légèrement tes lèvres, t'empressant de reprendre une longue bouffée tout en regardant sa bouille qui te dévisage avec une telle complexité. ... Reste à voir qui de nous deux, tombera sous l'effet de l'autre...
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MessageSujet: Re: /!\ ✖ Je te dessine à l'encre de chine, d'un regard qui te fascine ft Joshua Sullivan. Sam 4 Avr - 17:32 Répondre en citant
Pas farouche la gamine. C'était le moins qu'il puisse en penser. Elle s'offrait sans détour, pressant bientôt ses lèvres contre les siennes, Joshua y répondit présent évidemment et joua avec sa langue. Il prenait son temps et s'en délectait. C'était pas une championne du roulage de pelles mais il s'en contenterait, fallait dire que causante comme elle était, elle devait pas l'activer souvent celle là. Elle avait un gout bonbon au bord des lèvres, sa marmelade de maquillage renforçait surement cette impression là, ça lui laissa la vague impression de toucher du mineure. Tiens, mineure, il y avait pas pensé à ça. La vieille était en train d'exploser, elle exigeait des explications.

- Ben non mais elle peut pas vous en donner m'dame, elle est sourde et muette.

Finit par répondre Joshua dans un haussement d'épaules théâtrale, un "C'est balo" flanqué sur sa gueule. Il reprit son étreinte et elle piailla de plus belle, il y fit pas vraiment gaffe, il avait plus envie de baiser que de se chamailler avec la marâtre de service. Mais la prof s'acharnait essayant par tous les moyens de le repousser physiquement de son élève. On l'interrompit encore, ça le gava, mais la quinquagénaire finit dans sa rage par lâcher une info capitale:

- MONSIEUR CA SUFFIT, JE VOUS RAPPELLE QUE MADEMOISELLE KATÔSHIWA EST MINEURE, VOUS VOUS EXPOSEZ A DE GROS PROBLÈMES!

Il s'était arrêté net. Melody quitta l'estrade pour aller ramasser ses affaires, comprenant par là qu'on les incitait fortement à foutre le camp. Joshua fronça les sourcils, légèrement contrarié, jetant un rapide coup d’œil sur le fessier de la jeune fille avant de braquer la tête à nouveau vers la vieille:

- Mineure vous dites...?
- Complètement. Ce n'est encore qu'une enfant, elle n'a que 17 ans!!

Il échappa quelques jurons et se racla la gorge. Forcement, c'était tellement gros, pourquoi est ce qu'il n'y pensait jamais à ces choses là? Et ces gamines aussi, d'où elles avaient des allures de femmes de vingt cinq piges à pas quinze ans là! C'était pas limite si elles se trimballaient pas avec un panneau lumineux qui disait: "LA PASSE EST GRATUITE ET C'EST UN CARAMBAR LA PIPE" au dessus de leur tête! Se massant la nuque les yeux fixés au sol, il cherchait une solution impossible à cette impasse vieille comme le monde. La professeure avait du voir là un éclat d'intelligence dans la mine perplexe de Josh car elle lui tendit une perche énorme comme solution miracle au problème:

- ... Si vous laissez Melody tranquille, je vous promets de ne pas prévenir ses proches et le directeur de notre établissement pour ce qui s'est passé ici... Vous savez comment sont les jeunes à ces ages... Elle serait capable de s'attacher à vous et ce serait un vrai problème pour vous comme pour elle... Pensez à son avenir, ce ne serait pas l'aider de...
- Qu'est c'que vous savez de c'qui est bon pour elle? Vous êtes qui pour le savoir, hein? Vous vous prenez pour l'Incontestable? Vous croyez pas qu'on nous tient assez en laisse comme ça, z'avez b'soin d'en rajouter une couche encore? Vot' problème ça commençerait pas par "fru" et ça s'terminerait pas par "stration" par hasard? Parce que si c'est ça c'est p'tetre à vous qui faudrait récurer la rondelle...! Fermez là cinq minutes, c'que vous m'dites ça peut que m'inciter à faire une connerie juste pour le plaisir de vous voir tirer la gueule.

Il avait déjà récupéré ses affaires, et claquant la porte derrière lui il entendit la voix stridente de la femme lui crier à travers la porte:
- JE SAURAI VOUS RETROUVER MONSIEUR SULLIVAN, MÉFIEZ VOUS!

Melody l'attendait sur le seuil, un sourire charmant aux lèvres, des grands yeux qui pétillaient, elle déposa un baiser sur sa joue avant de s'emparer de son carnet et d'y griffonner un message. Mignonne. C'était le mot. Il se contenta de répondre:
- Tant mieux alors.

Simple et concis. Il avait pas l'articulation inné, et causer plus aurait été superflu. On se plait? Très bien. On fait quoi maintenant, on baise ou on se quitte? Il était toujours pas fixé sur la question lui même. Ça cogitait dans tout les sens à l’intérieur. Elle valait surement rien au lit, toute jeune qu'elle était, il avait pas envie de risquer cher pour un cul trop timorée qu'aurait prit la tangente devant le loup. Mais en même temps... Elle en avait sacrément envie et pour preuve, elle l'embarqua dans une salle de classe et lui proposa de sauter les présentations pour passer direct à l'acte.
Alors il déboutonna son jean, sans la quitter du regard, saisit sa main et la glissa dans son boxer l'invitant à prendre son sexe entre ses doigts:

- Montres moi comment tu t'y prends la môme.

Enfonçant ses crocs dans la peau de sa nuque pour en mordiller la surface, il tangua lentement d’avant en arrière comme pour mimer l’acte avec lenteur et l'encourager à le masturber. C’est qu’elle était mignonne jusque dans les détails: sa candeur sensuelle dans ses grands yeux de lolita, ses murmures dans sa respiration, diaboliquement efficace, et ce filet d’air entre ses lèvres entrouvertes, à peine esquissé, telle une ode à la luxure. Joshua amena vers l’arrière ses cheveux du bout des doigts, dégageant son visage pour l'embrasser langoureusement, l’autre main empoignant fermement son sein droit.

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Merci Kato Iga pour ce génialissime dessin. Tu sais que je t'aime beau frère?

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victorledelfin
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MessageSujet: Re: /!\ ✖ Je te dessine à l'encre de chine, d'un regard qui te fascine ft Joshua Sullivan. Dim 5 Avr - 11:46 Répondre en citant






We should drawing us, today.

❛ Je ne tiens pas debout, je sens ton souffle sur mes mains. Je n'ai pas peur du grand méchant loup, puisqu'au final, tu n'es qu'un être humain. ❜


Sur ses belles paroles, tu le vis déboutonner son jeans sans qu'il ne défaille, du regard, un instant, ta main libre qui rejoins son bas – ventre, doucement, tout en tremblant d'envie et d'un désir brûlant de vouloir passer rapidement à la suite, lui comme toi-même. Tu te mordillais la lèvre inférieure suite à ses requêtes muettes, il craque enfin et toi, tu t'en réjouis. Regarde – le, il ne tient pas en place, dans son cerveau, il hésite à peser le pour et le contre et pourtant, tu le mènes par le bout... Du nez depuis le début. Même si, en l'occurrence, pour l'instant, tu avais autre chose dans tes mains, tout en effleurant ce qui fait de lui, un homme. Tu le sentais mordre ta peau, goûter à cette peau sucrée que tu prends plaisir à parfumer, maquiller et décorer de tous ces coups de cœur que t'éprouvais envers toi – même. Le sentir se mouvoir de la sorte de façon si indécente, ça n'était pas du tout raisonnable, il le savait et tu le sais tout aussi bien que lui. Qu'est-ce que tu aimes le voir, ainsi, perdre tous ses moyens avec une telle facilitée, c'était jouissif, t'avais même plus envie de capituler en voyant sa bouille de gamin, qui n'attendait qu'une chose, juste avoir sa friandise qu'il désire si ardemment.

S'en suit enfin, un mouvement sensuel de ta main sur son intime place si précieuse à ses yeux, que tu redresses, alors, ton visage pour venir goûter sans une seule once de sentiments amoureux envers cette brute épaisse qui ne semblait vouloir que d'une chose pour l'instant, malgré ses élucubrations si brutales, directes bien qu'il se montrât poli et courtois, enfin, on y croit... Lèvres scellées, langues liées, tu prends un malin plaisir à jouer de ton magnifique doigté d'un rythme semblable à tes pulsations, tandis que tu soutiens son regard avec un sourire qui ne s'efface plus de tes lèvres. Son odeur te fait facilement tourner la tête bien que ses manières désinvoltes et sans scrupule te font rire de l'intérieur, était – il vraiment aussi naïf pour croire que tu te laisserais faire aussi longtemps ? Au point de même pas remarquer que du haut de tes 17 ans, tu savais très bien ce que tu faisais, tu ne cherchais pas à le repousser, même si on te traite de gamine, tu n'en avais rien à cirer, t'étais libre de tes choix et apte à prendre tes responsabilités toi – même. Puis, lorsque tu juges finalement que t'avais assez joué les filles prudes et candides de ton âge, tu passes, donc, aux choses sérieuses. Sur ces gestes doucement chorégraphiés avec une pointe de douceur ainsi que de fermeté, tu te décides enfin, à prendre les directives. Ainsi, au moment où tu te reculais pour reprendre ton souffle, tu viens lentement étirer un fin sourire amusé tout en le regardant de haut en bas.

(Hrj : pour la suite de la scène, je te conseille d'aller voir tes mps, puisque Black m'a conseillé d'éviter les scènes plus osées sur la partie rp du forum, par sécurité pour son forum, au cas où si FA ramène sa fraise une fois de plus, mais pour les mp, elle n'a rien contre ! Donc, en gros, j'ai dû faire une ellipse dans le rp, mais tu as droit à la suite par mp, t'es libre d'y répondre là-bas, si t'es motivé aussi ! )




***Quelques instants plus tard…**


Le souffle court, cheveux en bataille, assise sur l'un des bureaux à le fixer sans un mot, tu te masses un peu au-dessus de la poitrine, au niveau de ton cœur avant de venir couvrir ta bouche pour ensuite tousser un peu. Puis, tout en relevant ton regard sur le plafond et passant ta main sur ton visage alors que t'es toujours en plein questionnement vis-à-vis de lui. Tu te demandais s'il avait assez d'attributs masculins pour véritablement prendre la fuite ou s'il avait le courage de les prendre pour te « garder » dans son répertoire, parmi ses e-mails. C'est donc, par la suite que tu te mets à soupirer, te disant que toutes ses réflexions qui fusent dans ta tête, te donne une sale migraine. Tout en te cambrant un peu, tu tentes de te masser la nuque, celle-ci était un peu trop raide à ton goût. Attrapant silencieusement ton calepin tout en te tournant sur le ventre, tu griffonnes quelques mots avant de le lui tendre, un peu pensif. « C'est que t'es plutôt pas mal, Mister Sullivan. Au plaisir de remettre ça, si toutefois, la gamine que tu crois que je suis, ne te refile pas trop de sueurs froides. » Ensuite, tu viens lentement te mettre à genoux sur la table, face à lui afin de lui voler un baiser sur ses lèvres, lui faisant un clin d'œil. Tu attrapes ensuite tes habits, les enfilant rapidement et revenir t'asseoir tout en croisant tes jambes face à lui, te demandant si tu devais partir ou pas.

C'était évident que si tu restes, vu l'ambiance qui trainait dans l'air, il ne tardera pas à remettre le couvert, mais l'endroit se faisait moins approprier pour de telles envies. D'un soupir frustré, tu presses un bras contre ton propre ventre tandis que ton autre main couvre tes paupières. Le souci avec toi, c'est que tu n'as aucun sentiment envers lui, mais l'attirance physique battait à plein régime, c'était comme si, à chaque fois que vous vous touchiez, ça ne pouvait partir qu'en vrille. Tu le sais qu'il te plaît et lui, ça se voit que tu ne le laisses pas indifférent. À trop émettre des réflexions muettes, tu tournes ta tête en direction de la fenêtre alors que tu te mords la lèvre. Ajustant ensuite, le bord de ta robe au niveau de ta poitrine et de tes jambes, tu te mets enfin debout sur tes pieds, enfilant tes talons hauts pour finalement, revenir près de lui. Au diable tes pensées négatives, tu l'enlaçais simplement, enfuyant ta tête contre son torse. Pouvant ainsi sentir sa chaleur corporelle, qui doucement, reprenait une température normale. Ton souffle brûlant sur sa peau, le faisant, à chaque coup, frissonner ce qui t'amusait dans le fond.

Ainsi, tu relèves la tête vers lui, penchant lentement ta tête sur le côté, te demandant ce que tu pouvais bien faire avec lui. Après cet échange si torride, alors que tu l'as connu que par le biais de mails. C'était clair qu'entre la barrière du virtuel et l'homme qui se dressait en face de toi, ce n'était pas vraiment le même. L'un passionné, l'autre rustre et directe. L'un, attentionné et tendre, l'autre presque trop brutal et fonceur suicidaire dans ses propos. Ses lèvres, tu les enviais et le simple fait de penser que d'autres filles sont passées par là, t'arrachait encore un autre frisson. Jouait – il un rôle, comme tu le faisais si bien ? Sans doute, oui, à en juger par sa manière d'agir. T'aurais voulu lui prendre les mains, l'emmener prendre l'air, peu importe où, tant que c'était loin de tout ça, loin de cette merde, mais tu ne fis rien. Tu restais là à le regarder, simplement, parce que tu étais curieuse à son sujet, qui était – il vraiment et qu'est-ce qu'il compte faire de toi, maintenant... D'un soupir hésitant, tu viens caler ta tête contre son cou, l'enlaçant d'une tendre étreindre alors que tu refermais les paupières. Ton souffle se faisait plus long, mais il était mitigé. À en juger par les apparences, on pouvait croire que tu faisais tes adieux, que tu voulais en profiter pour la dernière fois, mais non.

Au contraire, tu lui donnais l'occasion par le biais de ton attitude de lui en offrir d'autres. Ce n'était pas courant qu'un mec te plaise autant et qu'il sache manier le pinceau avec une telle motivation et une telle envie, que t'en vienne à réflexionner autant sur le sujet. Au final, dans ce combat de titans, entre toi et lui, il n'y avait pas de gagnant. Lui comme toi, vous avez tout deux perdu votre pari. Lui, parce qu'il a craqué le premier, toi, parce que tu craques aussi en voulant le revoir suite à cette première rencontre des plus... Mémorables. Tout en te décollant de lui, tu embrassais furtivement sa joue, allant rajouter sur la même feuille après avoir hésité quelques longues minutes... « ... Ça te dit d'aller boire un verre, je t'invite... ? » C'était bien toi tout craché, trop franche et directe, tu venais de toi – même, lui proposer de sortir, peut – être qu'ainsi, tu pourrais peut-être te changer les idées. Sans doute pour arrêter de penser à l'effet qu'il te faisait ou que t'arrêterais, sans doute de le toucher pour savoir ce qu'il en pensait. Parce que oui, bien sûr, c'était plus évident de le comprendre, son corps le trahie aisément et toi, dans ton handicap, t'avais appris à passer outre cette « maladie », ce qui pour l'instant, s'avère bien utile...

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/!\ ✖ Je te dessine à l'encre de chine, d'un regard qui te fascine ft Joshua Sullivan Empty Re: /!\ ✖ Je te dessine à l'encre de chine, d'un regard qui te fascine ft Joshua Sullivan

Message par Admin Jeu 17 Sep - 11:00

Alleeeez vas y bouffe là, bien profond... Voilààà comme ça...
Joshua lui tapota le haut du crâne lâchant un râle de satisfaction. Franchement, il l'aurait pas cru si docile. Si, bien sur, il avait compris qu'elle était du genre pas timorée avec ses avances cavalières devant sa promo, lui roulant un patin sans le moindre complexe. Mais de là à lui tailler une pipe après le lui avoir ordonné plus que demandé... Nan. Il en fut le premier surpris, vraiment. Des filles faciles dans son genre, on en trouvait plus de nos jours, quoiqu'en université, il devait y avoir son lot de baiseuses. La preuve en était.

C'est qu'il était pas habitué non plus. D'ordinaire, une femme ça lui résistait un minimum, même si y avait tension sexuel dès le début, c'était un principe de base, un minimum de dignité de leur part. Ou même, quand ça se la jouait chaudasse, elles finissaient par se barrer au moment où il fallait passer à l'acte, Josh comprenait alors que c'était plus pour le jeu de la chasse qu'autre chose, il l'avait mauvaise mais ça se défendait. Mais là nan. Il lui sortait son engin direct, lui braquait la main dans son calbut, le plan qui marchait jamais, sauf quand les deux étaient carrément trop défoncés et qu'à ce stade, y avait plus grand chose qui méritait d'avoir un minimum de gueule, et elle, elle répondait présente, docilement, gentiment, sensuellement. Elle remontait même de temps en temps la tête avec ses grands yeux clairs pour mater sa réaction.

Le regard prude et plein d’innocence mon cul ouais! C’était de loin les plus racleuses ces chiennes. Vous y méprenez pas, Joshua c’était un amoureux de la femme, dans toute sa grandeur, mais merde, pas de celles qui pliaient l’échine au premier ordre donné. Rien n’avait plus de panache, de beauté et de sexappeal qu’une donzelle qu’avait du cran, de l’intelligence et une couche de fierté aussi compact et gratinée que celle du Sullivan. C’était de celles là dont il pouvait s’amouracher au point d’en devenir chèvre, Jess en était le parfait exemple. Y avait celles aussi dans la demi mesure, moitié pétasse moitié charmante dont il se méfiait un peu sur le long terme. mais pour ce qui était des autres, de celles qui se donnaient facilement et sans demi mesure comme Melody, c’était de la pâture pour les jours de grand froid.

Pour autant on peut pas dire qu’il en profitait pas le salaud. Et vas y qu’il lui remettait un petit coup de langue dans le gosier pour l’exciter un coup... Elle lui renvoya un joli sourire, il en fit de même, peut être pas aussi sincère qu’à l’ordinaire. Joshua s’avouera néanmoins qu’il s’était planté sur un point, elle avait le doigté la petiote, pas de quoi s’extasier non plus mais fallait croire qu’elle avait de la pratique, remarquez sur ce point, il n'en doutait plus...

Elle alla pas au bout. Remarquez il aurait pas été certain d’y aller lui même. Elle était canon physiquement, y avait pas à rechigner, mais mentalement elle était au paroxysme de ce qui l’excitait. Et ce simple constat le faisait débander rapidement. Elle finit par se relever, remuant de la raie et traçant sur son calepin un petit mot gentil sur ses dernières prestations. Remontant son futal à hauteur de taille et rangeant l’attirail, il pencha sa tête pour y lire le message. Alors il pouffa d’un rire nature pensant qu’elle le vannait, et tourna le regard vers elle, à sa mine sérieuse, il insista:

- Attends, t’es sérieuse là?

“La gamine que tu crois que je suis?”... “Des sueurs froides?”... “DES SUEURS FROIDES?” Il éclata de rire. Putain mais la blague quoi! Celle là on lui avait jamais faite! Ça transpirait la chatte en chaleur et ça venait s’égosiller ensuite que c’était une Madone! Il masqua sa gueule de sa pogne, étouffant l’émotion qui le trahirait alors et tenta de retenir son rire. Il finit par tourner la tête tandis qu’elle se rhabillait pour ne pas se montrer plus incorrecte qu’il ne l’était déjà. Y avait même de la larme au coin de l’œil, heureusement pour le coup qu’elle avait pas de sonotone pour griller son rire gras et monstrueusement bruyant. Elle le gratifia même d’un dernier baiser et d’un clin d’œil, elle n'avait rien capté. Il ne put s’empêcher de bénir intérieurement sa surdité sur le coup. Elle t’a pas encore grillé Joshua, t’as encore de la marge pour courir hors de son champ de vision.

Puis il remarqua qu’elle commençait à rêvasser et ça tombait bien, car ça lui laissa le temps de finir de se saper et de foutre son sac en bandoulière, une roulée coincée entre ses lèvres, prêt pour le départ. Il pensait s’en tirer comme ça, sans plus de cérémonie, après tout, il avait eu un aperçu de la demoiselle et à présent l'ours rouge voyait pas bien ce qu’ils pouvaient se dire de plus. Parler passion de dessin n’était plus de mise, il aurait forcement été tenté de lui faire du gringue pour la forme et elle aurait accourue direct ce qui n’aurait pas arrangé ses affaires. Il se revoyait pas remettre un coup de Melody, l’attrait de la nouveauté à moitié bouffé, elle perdait tout son charme. Il se demandait d’ailleurs présentement comment il allait pouvoir s’en dépêtrer, vu qu’elle pouvait toujours lui causer sur la toile. Il allait devoir penser à la bloquer de son Skype pour éviter les emmerdes.

Et voila que ça recommençait: sa tête engluée sur son épaule, elle l’enlaça de ses bras méduses se lovant tout contre lui. Joshua laissa faire, comptant les secondes qui lui restaient à simuler avant de prendre la tangente, et soupira bruyamment histoire de dire. Mais non pauvre con, elle entend pas on t’a dit. Melody finit par le relâcher, ses épaules se décontractèrent légèrement. Il fuyait son regard. Lâche. Ouais, il l’était. Et il aimait pas du tout ça, mais ça n’allait pas durer, juste le temps pour lui de trouver dans sa caboche la boite à pincettes. Elle griffonna alors: « ... Ça te dit d'aller boire un verre, je t'invite... ? ». Le Sullivan grimaça alors et se redressa, raclant sa gorge. Tant pis pour la boite à pincettes, il ferait avec les mots du bord:

- Nan. Un silence, il alluma sa clope, dans la finesse on a dit, allez, fait ça bien merde, il braqua à nouveau son regard dans le sien, le joli sourire charmeur au coin des lèvres, j’crois qu’on s’est déjà tout dit Melo, nan?... Il tira une taf, se posa droit devant elle, les appuis bien ancrés au sol et continua d’un ton plus tendre, zappant qu’elle ne pouvait en saisir les nuances,écoute... Merci pour la gâterie, c’était très sympa, mais... J’crois pas que tu sois mon type de gonze. Même juste pour du cul, ça passera pas.

Il lui sortit la grimace du type qu’attendait le retour de flamme, et termina par...:

- Désolé.

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victorledelfin
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MessageSujet: Re: /!\ ✖ Je te dessine à l'encre de chine, d'un regard qui te fascine ft Joshua Sullivan. Mar 7 Avr - 4:33 Répondre en citant






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❛ Je ne tiens pas debout, je sens ton souffle sur mes mains. Je n'ai pas peur du grand méchant loup, puisqu'au final, tu n'es qu'un être humain. ❜


Qu'il est mignon, il était bien trop naïf, n'est-ce pas ? Regardez-le prendre son pied alors qu'il ne se doute pas qu'il soit, un seul instant, littéralement en train de se faire mettre ta connerie bien profondément en lui, tellement que tu prends plaisir à simuler toute réaction depuis le début. Si ton corps tremblait autant depuis le commencement de cette relation mise à l'épreuve à cause d'une idée et d'un pari stupide, ce n'est pas tant parce que, qu'il te faisait de l'effet. Ça, tu le mettais sur le compte de tes frissons, parce qu'autant dire que seul, sa gueule te plaisait, le reste, tu te le mettais partout ailleurs, sauf entre tes jambes, ça, c'est sûr. Tes tremblements, eux, étaient dus au fait que tu te retenais depuis un bon moment, de ne pas lui rire à la gueule suite à son comportement qui partait en chute libre, sans parachute pour tout droit, s'écraser dans le plus bad profond de ton estime. Après tout, c'était ton kiff à toi, de tester les mecs qui te reluquent sans vergogne, surtout ceux qui te croient de près comme de loin d'avoir juste l'espoir de passer une nuit dans tes draps, leurs picolos bien placés au chaud chez toi. Oups ? C'est vrai, t'avais omis de lui faire part de ce détail depuis toutes ces semaines. Derrière tes allures de princesses, tout droit sorti des contes de fées, se cache une véritable tigresse avec la tignasse d'une punkette qui n'en a rien à foutre de l'avis de ses congénères. Tu prends tellement ton pied, toi, quand tu t'amuses vraiment à repeindre le monde de ta propre couleur. Il y a ceux qui trouvent que le rose, c'est trop mignon à en ébahir plein de gamines, les paupières écarquillées par leurs envies de pisseuses en couche-culotte et puis, il y a toi, qui même dans l'excès, on trouve encore à te classer parmi les inclassables et les indomptables. Tout en t'essuyant les lèvres d'un revers de main et de finir de faire ton numéro de gamine, tu ravales ta stupide connerie tout comme tu ôtes finalement, ton masque invisible avant de te révéler telle que tu es vraiment face à l'ours qui se redresse sur ses pattes arrières, le laissant croire ce qu'il veut de toi, t'occupant fièrement de mettre ton plan à exécution. S'il tenait vraiment à jouer à ce petit jeu avec toi, il était salement cuit, voir carboniser d'avance.

Ce qui s'était produit avant, n'était qu'autre que l'amuse-gueule, l'entrée chaude pour l'un et l'entrée froide pour l'autre. Amusée de le voir se rhabiller et de le laisser croire qu'il menait la danse tel un leader... Tu te dis qu'il avait beau te plaire, ça ne restait pas moins qu'un allumeur de seconde zone et qu'il était bien loin de t'arriver, ne serait-ce qu'à la cheville... Il était tout juste bon à ouvrir sa braguette sur commande dès qu'une belle poitrine et une belle bouille l'émoustillait un peu. Pour peu, la preuve, un regard de braise, un sourire candide, il n'a pas mis longtemps avant de tomber dessus, telle une faucheuse d'âme affamée. Ce n'est pas que tu te sentais particulièrement seule, ce soir, mais le simple fait de l'avoir rencontré au-delà d'un clavier, d'un écran et d'une souris, t'étais bien curieuse de voir ce qui se cachait derrière un talent brute comme lui. Qu'il était bien naïf, l'ours des temps modernes à la coupe de cheveux hirsute et dégoulinante de rouge à t'en faire péter les artères et les ovaires s'il avait été plus loin, si tu l'avais laissé faire. Faire la belle, paradée comme ça juste parce que tu sais que tu peux plaire, c'était tout ce qui t'importait dans ton monde où le rose s'y dressait avec élégance, quitte à écœurer l'assemblée. Lui et son maniement du stylo à papier, tu t'en foutais royalement s'il prenait son pied ou pas, suite à une gâterie comme une autre, que tu t'amusais à chorégraphié de A à Z par le biais de tes acquis. Tant mieux pour lui s'il aimait ce qu'il avait eu, toi, tu t'en moquais bien que son ressentie. Tu te foutais tellement de sa gueule en toute beauté, qu'en réalité, sa réaction était purement un régal pour tes beaux yeux azurées/turquoises. Si t'avais été un mec, t'aurais presque eu la même réaction que lui, cette scène, décidément, n'était que des plus épiques. Tu bouillonnais de l'intérieur à l'idée de t'extérioriser enfin, pas d'une hargne ou d'une rancœur, mais d'empressement et d'un foutage de gueule ridicule. Pour peu, s'il avait, ne serait-ce qu'un peu de neurones qui étaient encore en marche dans ce qu'il lui sert de crâne, il aurait pu comprendre de lui-même qu'une nana comme toi, tu n'es pas classable parmi les jolis petits lots bien dociles qui lèvent la patte, écartent les cuisses et ouvrent la bouche quand on le leurs demandes.

Le fait qu'il veuille savoir si t'étais sérieuse t'arrachait un putain de sourire soudainement, t'obligeant à couvrir tes lèvres et à serrer ta mâchoire de toutes tes forces pour ne pas te trahir. Dans ta tête, c'était l'anarchie et la fête à la fois. C'était tellement magnifique de le voir tomber si bas alors qu'il était parfait dans le rôle d'enfoiré de service. Quant à toi, tu prenais un mal fou pour garder ton self – contrôle pour éviter de craquer trop vite, trop rapidement. C'est sûr qu'il t'en fallait bien plus pour que ce genre de type vienne à t'énerver, surtout lui. Lui, ce partenaire de jeu qui tentait tant bien que mal de se démarquer en prônant la croix, la bannière et la liberté par le biais de ses dessins, à tes yeux, niveau cul, il n'en valait pas plus que Sergei... Si tu le connaissais mieux que ce que tu ne savais déjà sur lui, tu aurais presque eu de la pitié pour ce « Joshua » qui se complaît dans toute sa splendeur à se bouger les miches en un éternel et incontrôlable dragueur tandis que le bon moment pointait le bout de son nez. Tu n'hésites pas une seule seconde pour lui faire comprendre que la p'tite « Barbie », elle était loin d'être comme le genre de nana qu'il pouvait côtoyer à sa guide. Dans le genre « soit belle et tais – toi », toi, tu ne fais pas dans la demi-mesure, t'es plutôt même du style à dire « Sois mignon et casse-toi, bouffon ». Après ce refus catégorique de sortir de la pièce juste pour te forcer une dernière fois à penser à autre chose que de se foutre de lui. Tu foutais ces commentaires à deux francs, que d'ailleurs, tu ne prenais même pas la peine de « lire sur ses lèvres » pour « les écouter », où tu penses... Là, tu te lâches soudainement, te mettant à applaudir de tes mains devant lui comme si tu sortais tout droit d'une caméra – cachée. Tu te retiens même plus de rire, même si hélas, aucun son ne sortait de tes lèvres, même lui ne pouvait l'entendre, c'était que de l'air, rien d'autre. C'est qu'il était juste adorable, lui, à piailler comme un poussin qui brandissait la tête hors de son nid juste pour qu'on lui amène de quoi bouffer et c'est tout, ça s'arrête là. Il parlait trop pour agir peu. C'est dingue, entre le biais du virtuel et le mec qui se dressait devant toi, t'avais plutôt envie de foutre ta main à son attirail, juste pour les serrer de toutes tes forces et lui faire comprendre qu'il peut cordialement aller se la foutre ailleurs que dans son caleçon ou autre que ta bouche ou ce que cachait ton string, mais tu ne fis rien, t'étais juste plus occupée à rire là.

Ensuite, lorsque ton fou-rire pris fin, tu t'autorises de fouiller dans tes affaires pour venir attraper une de tes clopes, pas que des simples à en juger par son apparence. Un tube fin surplombé d'un papier rose et son contenue, elle, elle était loin d'être correcte, d'ailleurs, tu remercies muettement les choses illicites d'exister, parfois, ça te permet de te détendre et qu'est-ce que ça fait un bien fou ! Tout en penchant ta tête sur le côté, tu t'approches de lui tout en plongeant ton regard mystérieux et lucide dans le sien. Passant tes mains ensuite, dans ses poches sans même juger bon de lui demander sa permission. À quoi bon, t'avais la flemme d'écrire pour le faire et tu ne pouvais pas l'ouvrir parce que ta voix n'existait pas, du moins, tu ne te donnais pas l'occasion d'essayer. Chopant son briquet sans même lui quitter son regard qui en disait long sur sa personne, tu t'allumes la clope que t'avais coincée entre tes lèvres avant de prendre une longue bouffée dessus pour finalement lui glisser le briquet entre le bord de son boxer et de sa peau moite vu l'effort qu'il venait d'accomplir. Le voir fuir ton regard, le sentir vouloir fuir, ça puait la lâcheté à plein nez et t'en ris encore en sachant la gueule qu'il allait tirer quand il aura fini son speech qui ne valait pas plus qu'un clou à tes yeux. Tu le regardes s'en allumer une à son tour, alors que tu continuais de fumer silencieusement la tienne, pensive. Soutenant son regard qui se stabilise enfin sur ta belle gueule d'ange démoniaque, t'aperçoit son sourire habituel qui revient au galop te souhaiter le bonjour et sans aucun doute, l'au-revoir qui va avec. Tout en coinçant ta clope entre ton index et le majeur, tu viens griffonner quelques lettres à la suite sur ton papier, lorsqu'il avait enfin fini de te baratiner avec ses paroles dignes d'un beau parleur ; « Haha, que t'es chou, mon mignon, mais si tu crois et que tu te fies à ce genre de petit numéro de ma part, c'est que t'es encore bien plus con que je le pensais, Josh'. Aurais-je oublié de te dire que je simule à la perfection, surtout quand je joue les gamines prudes et dociles ? Que j'sois ton type ou non, ton opinion, j'me torche les fesses avec et sans même y passer par quatre-chemins aussi parce que, mis à part ta belle gueule, je ne vois pas ce que tu pourrais m'apporter de plus, tu te laisses si facilement berner, surtout que je ne suis pas née de la dernière pluie. « Chéri ». »

Enfin, tu replaces ta clope entre tes lèvres, tirant une fois de plus dessus avant de la finir en deux ou trois tirades plutôt longues, attendant qu'il te lise jusqu'au bout, histoire qu'il n'en rate aucune miettes. Pendant ce temps, tu lâches ce qui te reste de ta cigarette à terre, l'écrasant de ton pied-droit avec l'avant de l'un de tes hauts-talons... Puis, tandis que tu tournes la page après qu'il est fini de la llire, tu ajoutes une fois de plus sur le papier ; « Puis, sincèrement, entre toi et moi, je pensais que tu en valais la peine. J'étais curieuse de voir qui t'étais vraiment derrière tes belles paroles. Tu fais le beau sur la toile, mais là... Je suis juste déçue de ce que j'aperçois, m'enfin.... Blague à part, tu n'as vraiment pas compris que j't'accordais ce petit traitement de faveur juste parce que t'es plutôt sympa à mater ? Rien de plus. Si tu veux que ça s'arrête là, c'est ton problème, pas le mien. Tu sais où se trouve la porte, je ne t'empêche pas de la prendre. Si ça te plaît de fuir comme un lâche plutôt que d'assumer ce que t'as entre les jambes, tu n'auras même pas besoin de me répondre, mais, au final, je saurais quoi penser de toi... » D'un sourire plus sincère, moins calculé par tes attitudes de poupée humaine, tu viens lui ôter sa clope qui traine là, dans sa main, t'éloignant de lui avant de claquer ton calepin sur le bureau à côté de toi après qu'il est eu le temps de finir de te lire. Tout en plongeant ton regard sur lui, tu coinces la cigarette du jeune homme plus vieux que toi, entre tes lèvres, tirant ainsi une longue bouffée sans le quitter du regard, retenant la fumée dans tes poumons un quart de secondes pour ensuite rejeter la fumée par tes lèvres surplombée d'un rouge parfaitement jumelé avec la couleur de ses cheveux, en tournant ta tête sur le côté. Lorsque tes yeux le regarde de haut en bas sur sa personne, tu n'étais plus certaine de savoir s'il te méritait ou non. D'un soupir amusé comme agacé, tu roulais du regard face à son sourire de prince imparfait pour lui en rétorquer un semblable et de lui secouer les tifs sur sa tête pour finalement attraper ton portable, checkant tes messages. Terminant ensuite par inscrire quelque chose ....un dernier message à son attention ; « Au fait, fais – moi signe quand t'auras fini de bouder ou de fuir par lâcheté. À ce que je sache, j'ai moins peur de toi que toi, de moi. Je te fais si peur que ça pour que tu veuilles prendre tes jambes à ton cou ? Tss... Arrête de nier le fait que je te plais aussi, ça, je le vois bien mieux que toi, à défaut de pouvoir "parler" et "entendre", je vois des détails que des gens comme toi, ne le voit pas nécessairement. Donc, tire – toi les doigts du derrière si tu ne veux pas que j'te le botte. Hein. Sur ce, on se la fait, cette sortie ou tu comptes me tirer la gueule pour un temps indéterminé ? ». Ensuite, tu t'éloignes pour de bon de lui, allant t'appuyer contre la porte, après avoir récupéré tes affaires, attendant tout simplement de voir ce qu'il en pense de tout ça, surtout de voir sa propre réaction. Oh mon dieu, tu avais une envie folle de sortir le popcorn et les lunettes 3D, parce que ouais, le spectacle était à son apogée, la scène finale ne faisait que de débuter. On était sur d'une chose, c'est que t'étais loin de faire les choses comme tout le monde. Maintenant, il en avait la preuve.
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Joshua Sullivan

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MessageSujet: Re: /!\ ✖ Je te dessine à l'encre de chine, d'un regard qui te fascine ft Joshua Sullivan. Mer 8 Avr - 0:47 Répondre en citant
Il l'attendait venir sa mandale. Qu'elle vienne faire claquer sa petite paume dans la largeur de sa joue histoire d'y vider ses nerfs et de partir au moins la tête haute, sans un au revoir. Ç’aurait été le minimum syndical quelque part, et il l'aurait compris, un peu de décence mamzelle, ça n'aurait pas été du luxe. Les mirettes du Josh étaient mis closes, il attendait sagement sa gifle, qui vient pas, en fait. Nan, il entendait bien des mains faire du bruit, mais c'était entre elles qu'elles se battaient, une réponse sonore d'ailleurs étrange pour une sourde qui n'avait pas idée du bruit qu'elle répercutait de ses mains jointes. Enfin, on passe, on était plus à une aberration près.

Alors il rouvrit les yeux, interloqué. Elle se marrait, ok. Drôle de réaction pour une fille qui venait de se faire jeter. Finalement il s’améliorait en kickage de meuf collante, eh, il arrivait même à les faire rire, Joshua se félicita intérieurement de cette nouvelle. Ça devait être l'influence du Nath ça, à bouffer ses mots à longueurs de journée devait y avoir quelques bonnes tournures de phrases qui s'étaient nichées sous sa langue.

Ensuite la Melody prit ses aises, pas méfiante non plus de foutre ses mimines dans ses poches et de chercher dans le bordel de sa veste son zippo parmi crayons, filtres, mouchoir blindé de morve, tickets de caisses, miettes de tabac, clefs et boulettes de beuh. Allez, paye ton lot de microbes p'tite conne! Il l'ouvrit pas, mais le pensa si fort qu'un sourire cynique s'était collé sur sa face. Et l'allumeuse alluma la seule chose qui voulait bien encore se glisser entre ses lèvres rangeant son bien sous l’élastique de son calbut comme un dernier appel, au cas où il aurait pas saisi ses allusions subtiles. Peut être aussi qu'elle n'avait pas des masses aimé le contact de sa morve dans le détour de ses poches. Bah.

Qu'est ce qui le retint aussi longtemps? Fameuse question. Et il fallait bien qu'il y trouve une réponse vu qu'on ne lui laissait pas le choix. Parce qu'on vous l'avait déjà dit plus haut, il avait qu'une envie en tête, c'était de mettre les voiles, mais la miss dégaina si vite son stylo qu'il n'eut pas le temps de dire ouf et déjà, elle lui avait pondu une bien jolie rédac:

« Haha, que t'es chou, mon mignon, mais si tu crois et que tu te fies à ce genre de petit numéro de ma part, c'est que t'es encore bien plus con que je le pensais, Josh'. Aurais-je oublié de te dire que je simule à la perfection, surtout quand je joue les gamines prudes et dociles ? Que j'sois ton type ou non, ton opinion, j'me torche les fesses avec et sans même y passer par quatre-chemins aussi parce que, mis à part ta belle gueule, je ne vois pas ce que tu pourrais m'apporter de plus, tu te laisses si facilement berner, surtout que je ne suis pas née de la dernière pluie. « Chéri ». »

Il zieuta l'ensemble, d'un coup d’œillade moyennement intéressé, loupa une ligne ou deux mais comprit rapidos le message globale et lâcha d'un air blasé sans même reporter le regard vers Melody pour voir si elle suivait la cadence sur ses lèvres ou s'il l'avait perdu dès la troisième syllabe:

- Je me fis à rien, je m'en fous miss. Que tu me la joues Sainte Nitouche ou Putain le ressenti reste le même et tes piques de femelle frustrée qui s'rebiffe et cherche à m'provoquer tu les gardes pour tes sorties scolaires ok? Et au moins, même si j'pense être plus d'accord que toi sur ce coup là, on est au clair sur une chose, là il lui braqua son regard dans le sien pour être sûr qu'elle saisisse, ton avis, j'me le carre profond. Et c'est sincère.

Elle avait le crayon aussi rapide que son ombre, vu qu'à peine il eut fini, qu'elle voulu poursuivre la conversation. Mais bordel, qu'est ce qui y avait à répondre là? Le haut du corps penché sur son calepin, le cul qui remontait bien haut grâce à ses échasses, il aurait eu dix fois le temps d'y cuire un steak, sûr qu'il restait encore assez de feu pour en cramer un à point. Dommage, timing trop long. Il les préférait saignant.

« Puis, sincèrement, entre toi et moi, je pensais que tu en valais la peine. J'étais curieuse de voir qui t'étais vraiment derrière tes belles paroles. Tu fais le beau sur la toile, mais là... Je suis juste déçue de ce que j'aperçois, m'enfin.... Blague à part, tu n'as vraiment pas compris que j't'accordais ce petit traitement de faveur juste parce que t'es plutôt sympa à mater ? Rien de plus. Si tu veux que ça s'arrête là, c'est ton problème, pas le mien. Tu sais où se trouve la porte, je ne t'empêche pas de la prendre. Si ça te plaît de fuir comme un lâche plutôt que d'assumer ce que t'as entre les jambes, tu n'auras même pas besoin de me répondre, mais, au final, je saurais quoi penser de toi... »

Beau cul quand même. Y avait matière à faire. Et ça matait sans vergogne, obnubilé par la vue, il s'étonna presque de le voir se mouver à nouveau quand elle eut terminé, et ce fut la seule excuse plausible qui vint à son narrateur pour expliquer POURQUOI Melody eut le loisir de lui piquer sa clope. Face à l'attitude de la Pink Lady, la réaction fut sensiblement la même pour les deux: la nuque se vouta et pouce et index vinrent se caler à la base du nez une expression consternante sur le visage.

...
[Et c'est là qu'elle trouva le moment d'écrire. Enfin je crois.]

Bon allez on dégage. Joshua se redressa d'un coup, et traça en ligne droite vers la porte de sortie, mais elle avait décidé de se foutre dans l'encadrement de cette dernière et lui tendait une dernière fois son foutu bloc note:

« Au fait, fais – moi signe quand t'auras fini de bouder ou de fuir par lâcheté. À ce que je sache, j'ai moins peur de toi que toi, de moi. Je te fais si peur que ça pour que tu veuilles prendre tes jambes à ton cou ? Tss... Arrête de nier le fait que je te plais aussi, ça, je le vois bien mieux que toi, à défaut de pouvoir "parler" et "entendre", je vois des détails que des gens comme toi, ne le voit pas nécessairement. Donc, tire – toi les doigts du derrière si tu ne veux pas que j'te le botte. Hein. Sur ce, on se la fait, cette sortie ou tu comptes me tirer la gueule pour un temps indéterminé ? »

Putain... MAIS QUELLE CONNE!! Soudain l'ours vit rouge, c'était la goutte de trop comme disait le jargon. Alors il fonça sur elle, écarta ses phalanges et lui carra sa pogne sous le cou puis la plaqua contre un mur. La surprise lui fit voler le mégot de la bouche et la fit perdre ses appuis, si bien qu'elle se retrouva momentanément déséquilibrée, puis relevée à hauteur de Josh -comprenait donc, la pointe des pieds frôlant tout juste le sol- serrant sous la colère sa gorge faisant tout juste gaffe à pas l'étouffer. A vrai dire il s'en foutait pas mal, puis lui charcla:

- MAIS T'AS DE LA MERDE DANS LES YEUX OU QUOI? T'ENTENDS RIEN MAIS JE VAIS TE FAIRE L'EFFORT DE BIEN ARTICULER POUR QUE TU PERCUTES: LE PEU D’INTÉRÊT QUE JE T'AI PORTÉ TU VIENS DE LE FLINGUER EN MOINS DE TEMPS QU'IL EN FAUT A UN PRÉCOCE POUR SE VIDER. TU SAISIS OU JE FAIS ENCORE TROP DANS LA NUANCE? TON ATTITUDE ME DÉBECTE POUFFIASSE, TES MINAUDERIES ME DONNENT LA GERBE ET TU SUCES COMME UN CHEVAL!!

La dernière, elle était gratuite. Mais c'était pas de trop vu son excès de zèle. Il avait craché ça du fond de sa hargne, lui postillonnant à la gueule sans faire dans la demi mesure. Si elle entendait rien, elle avait du ressentir et de loin les vibrations de l'onde de choc, sa voix rauque et puissante tranchant dans l'air tel un parpaing en plein vol lâché du haut d'un building. Sur ses belles paroles, Joshua la relâcha, lui laissant comme souvenir une jolie marque de ses doigts dans son cou, et quitta les lieux, sans se retourner.

_________________
Merci Kato Iga pour ce génialissime dessin. Tu sais que je t'aime beau frère?

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victorledelfin

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