Just Married save
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-25%
Le deal à ne pas rater :
-100€ Barre de son Hisense Dolby Atmos 5.1.2
299.99 € 399.99 €
Voir le deal

La Belle VS La Bête [Feat Kathleen]

Aller en bas

La Belle VS La Bête [Feat Kathleen] Empty La Belle VS La Bête [Feat Kathleen]

Message par Admin Jeu 17 Sep - 10:47

Et voila l’travail. Une matinée de bouclée à bavasser joyeusement avec des collègues, à mater des mickeys en vénérant les vieux maitres, à ruiner ses économies en une heure chrono en achetant des artbooks parce que «tu comprends, tu les trouves pas ailleurs bordel!!!», et à recevoir de sincères compliments de la part d’étudiant en école d’art, aux mirettes brillant d’un feu sacré.
C’est riche, compact, ça le nourrit comme ça le pompe pour les semaines à venir, mais la vache qu’est ce qu’il aimait ça Josh'...! Les festivals, c’était encore parmi les rares lieux où il pouvait se sentir libre. Ça grouillait de types comme lui, au stylet fiévreux, racontant des histoires par le dessin, tous animés par un besoin viscéral de gratter, une passion qui déborde sur les murs et fait vibrer l’imaginaire, on échange les dernières découvertes de la saison, on se prend des murges, on se raconte, on braille sur le dos des commanditaires, on se prend des murges, on rencontre des gars qu’on admire, on se prend des murges, on griffonne des mickeys avec d’autres copains dessinateur de mickeys, on se marre, on se prend des murges. Et surtout, on se prend des murges.
Le truc sans conteste le plus vilain des sept jours de ce festival, c’est le gout âpre de la gueule de bois au petit matin, sa sale trogne derrière les lunettes noires -accessoire oblige quand il va en festival- et le fait qu’à la fin du séjour, Joshua découvre que son compte en banque lui crie famine et qu’il n'a plus rien dans son frigo. Mais ouais, y avait les souvenirs et les nouveaux contacts pour combler le vide au fond de son estomac, et ça mine de rien, ça nourrit. Enfin, pas tout à fait mais ça rassure de se le dire.

Ca avait commencé plutôt pépère, le dessinateur avait juste à se ramener les mains dans les poches avec son ordi portable, une trousse et un carnet dans son sac. Le reste du fourgon, c’était lui tout seul.

Mais attendez que l’on vous explique plus encore de quoi il retourne. Tous les ans à Tokyo, un énorme festival est organisé réunissant tous les domaines liés à l’Image. Ça vous laisse une idée du champ immense de domaines que ce simple mot regroupe. On y trouvait là l’univers cinématographique, celui du livre/BD/manga, des jeux vidéos, de la photographie, mais aussi de la mode, des cosmétiques, de la publicité, etc. Autant dire une organisation impressionnante regroupant énormément de secteurs d’activités, de métiers, et de mondes différents.

Joshua avait été invité par la boite de jeu de rôle sur laquelle il avait planché quelques semaines plus tôt. Il était l’un des illustrateurs officiels d’un des jeux de leur gamme, et se pavaner pour ce genre de sortie était une sorte "d’obligation professionnelle" pour laquelle il ne crachait pas. Cet événement réunissait des millions de japonais et d’étrangers venus du monde entier, c’était une excellente occasion pour découvrir, rencontrer, et geeker comme un malade en buvant des pintes et fumer des joints. Car ça a l’air beau, comme ça, vu de l’extérieur, mais en vérité, dans le petit monde des dessinateurs, tout le monde se connait plus ou moins et arrivée la nuit, ses êtres bien souvent nocturnes, profitent gaiement de l’occasion pour trinquer à leurs retrouvailles jusqu'au petit matin.

Mais c’était un peu comme dans les cours d’école, il y avait plusieurs bandes. La bande des créatifs ne se mêlaient jamais à celle de l’esthétisme. ‘Fallait voir, rien que la gueule du buffet à la pause midi, l’organisation que ça demandait était titanesque, il y avait le monde des arts au sens puritain du terme d’un coté, et le monde de l’image au sens marketing de l’autre. Les mélanger aurait été synonyme de chaos total. On aurait vu se monter des tranchées autour des différentes tables, se balançant avec hargne des ramens bouillants sur la gueule. Donc, heureusement, les organisateurs du festival avaient pensé tout cela en amont, et chaque année, tout se déroulait sans bavure.

Oui. Enfin, presque.
Entre deux monde que l’on accole l’un à l’autre autour de longue, longue table, il y a, normalement, une frontière qui permet une séparation. Mais imaginez qu’on foute sur cette frontière, un Sullivan anarchiste et la pire des garce nommée Kathleen. A votre avis, ça donne quoi?

Bah, vous n’allez pas tarder à le savoir, car voila que Joshua avait faim.
Et qu’il était l’heure de passer à table. Alors, il retourna son badge pour identifier son «numéro d’immatriculation» et trouver la place qui lui était destinée. Lisant furtivement les panneaux, il finit par repérer sa table, puis se rendit au buffet, remplir son plateau d’un burger frites, d’un soda, et d’une part de fondant au chocolat. Après avoir râlé une bonne vingtaine de fois en piétinant sur place pour sortir de la queue, il finit par rejoindre sa table et laissa tomber avec désinvolture son plateau repas sur cette dernière. Le dossier de sa chaise en plastique se plia sous son poids lorsqu'il s’étira de tout son long. Puis il baissa la tête sur son burger pour en humer bruyamment l’odeur. Le dessinateur releva la tête, la pivotant de gauche à droite, histoire de repérer qui de ses voisins de tables il connaissait ou non.
Et alors que ses yeux de lynx terminaient de sillonner son coté gauche, sa trajectoire fut bien plus lente lorsque son radar chercha à décrypter ses voisins de droite. Tandis que d’un coté, un monde d’hommes et de femmes sapés comme des manches, échangeaient avec passion, riaient franchement, et parlaient la bouche pleine, à droite, le balais semblait de rigueur dans le postérieur de chacun. Ils échangeaient des sourires hypocrites, tous sapés avec des marques de luxe et cocotant le Dior. Les yeux de Joshua grandirent, mi fasciné, mi dégouté par le spectacle qui se déroulait de ce coté ci de sa gamelle. Il resta un moment silencieux, à les observer échanger ensemble, retenant leurs rires et leurs pets, frisant le ridicule.
Alors son regard s’arrêta sur sa voisine de table, ou plutôt, dans un premier temps, sur le décolleté de sa voisine de table. Puis sur sa dégaine. Avec sa petite salade quatre saisons elle collait bien à l’étiquette de la gosse bien friquée, jamais en surpoids mais frôlant le "soupoids", les cheveux tirés en arrière en une queue de cheval parfaitement domptée, du genre, pas un poil qui dépasse, voir pas de poil du tout niveau zone intime, manucurée, du tissu trois fois trop cher des pieds à la tête, et maquillée comme une de ses pimbêches de mode. Il eut limite l’impression qu’elle était en mousse la nana, du genre, mascotte qu’on trimballe comme un appartement témoin sur des salons. Alors, lorsqu’elle croisa finalement son regard, comme pour vérifier qu’elle était pas un cyborg, il lui lâcha:

- Eh dis miss, tes p’tits copains là, il désigna du menton les hommes présents dans sa rangée, ‘sont forcement tantouzes ou ça fait partie d’la tenue réglementaire la gueule d’imberbe et le balais dans l’cul? Il sourit, amusé par sa propre vanne avant de reprendre. Nan parce que si c’est pas l’cas... Ma pauvre, tu dois pas baiser souvent...

Alors Joshua retourna à son hamburger, l’agrippa dans ses pattes, et enfonça ses canines dans le pain brioché, déchirant goulument le quartier de viande et sa feuille de salade, mastiquant le tout avec appétit.

_________________
Merci Kato Iga pour ce génialissime dessin. Tu sais que je t'aime beau frère?

Revenir en haut Aller en bas
victorledelfin
Invité

Invité


MessageSujet: Re: La Belle VS La Bête [Feat Kathleen] Jeu 9 Oct - 16:06 Répondre en citant


❝ THE BEAUTY VS THE BEAST
with Joshua Sullivan

Ca suintait le chic, l’argent, la plastique de rêve, les robes de créateur, les hauts talons aiguilles, à sa gauche comme à sa droite. Son univers, en somme. Le genre de monde où amitié est synonyme d’hypocrisie, où accorder sa confiance signifie très clairement « Encule-moi, j’te dirais rien. ». Et autant dire que Kathleen tenait à son fessier d’enfer. Alors, non désireuse de se mêler aux faux sourires et compliments de ses chers collègues, elle s’était posée sur une chaise, occupée à échanger quelques mots avec ses plus fidèles followers venus la voir au festival, et elle ne comptait pas en bouger. Sourire éblouissant, coiffée impeccablement, et Dieu seul savait que le prix de son haut lui-même aurait suffi à lui permettre de s’acheter une tenue entière. C’était du tape-à-l’œil, rien que ça, mais c’était aussi confortable que nécessaire. Wiko avait beau rencontrer un joli succès pour l’instant, elle aimait mieux ne rien négliger. Alors elle y allait à coups de démonstrations de fonds de teint, en mentant sans aucune honte parce que non, cette BB Cream n’allait en aucun cas voiler les cernes et les imperfections sans certains autres produits avec. Mais elle en jouait. Se servant sournoisement du fait qu’elle ait une peau naturellement impeccable pour démontrer que oui, ça fonctionnait. Que ce mascara effet faux-cils allait donner une intensité absolument dingue aux regards de ces adolescentes japonais suspendues à ses lèvres. C’était dégueulasse, franchement dégueulasse. Mais c’était ça, les aléas du métier.

Enfin bon, toujours était-il que l’heure du repas annonçait également de se trimballer tout le gratin populaire du monde de la mode, et autant que possible, elle tenta de l’éviter. Oh elle les adorait, surtout Kazuya, un styliste gay qui avait passé de longues heures à vouer un culte à la silhouette de la jeune femme lorsqu’ils s’étaient rencontrés. Mais jamais ô grand jamais, elle ne passerait de contrat avec ce type. Que ce soit pour défiler pour ses beaux yeux ou uniquement pour lui fournir quelques produits de beauté. Tout comme elle n’autoriserait jamais une quelconque alliance avec les cosmétiques de cette chère Aida. Ce serait trop d’honneur, beaucoup trop. N’oublions pas que son narcissisme n’a d’égal que sa richesse.

Bref. Ce fût aux alentours de midi pétante que Kathleen abandonna son podium pour regagner la table où elle partagerait son repas en compagnie du gratin de la jeunesse dorée. Quel terme merdique, sérieusement. Pourtant, elle offrît ses sourires les plus adorables et ses rires les plus amusés à ceux qui vinrent avec elle se servir. Une modeste salade, un verre d’eau, et le tour était joué. De la viande ? Hors de question. Uniquement au petit-déjeuner ou à l’heure du dîner. Kathleen suivait un régime alimentaire tellement drastique que les mannequins de Victoria’s Secret elles-mêmes en seraient sidérées. « Kaaaath, ma chérie ! Viens te mettre à côté de moi ! » Elle lança un regard désolé à un énième « ami » gay, lui rappelant nonchalamment que leurs places étaient désignées et alla donc s’installer à la sienne non sans un regard curieux au truc dépravé installé à sa gauche.

Si cela ne tenait qu’à elle, son repas se serait passé dans le calme le plus complet. Si l’on omettait les discussions frivoles avec ceux qu’elle considérait comme son entourage. Si elle oubliait qu’après cette journée, un bon paquet de ceux présents ici iraient terminer leurs soirées dans l’hôtel où ils devaient loger pour mieux s’adonner à la décadence si « particulière » de cette jeunesse rongée jusqu’à la moelle. Mais non. Il avait fallu que la décoration posée près d’elle ouvre grand sa tronche pour lui rappeler que jamais les organisateurs du festival n’auraient dû mettre deux groupes de ce genre à côté. Et en soi, elle avait elle-même du mal à comprendre ce qu’il foutait là. Notamment parce qu’elle aurait dû se trouver à côté de quelqu’un d’au moins aussi prestigieux qu’elle.

L’air dégoûté, elle détailla furtivement l’éphèbe qui croqua de façon juste écoeurante dans son burger et ravala une grimace exagérée. V’là les calories. Son langage était aussi désolant que sa façon de se comporter. Alors elle se décala, légèrement, en reposant ses couverts.

« Entre un balai dans le cul et l’avoir totalement…Déchiré, je crois que le choix est vite fait. D’ailleurs, il est pas trop jaloux de toute la merde qui semble sortir de ta bouche ? »

Elle laissa fuir un soupir blasé et hautain, se pinçant l’arête du nez avant de doucement rejeter ses cheveux en arrière.

« Si tes capacités au lit sont aussi enviables que ton langage, tu dois pas coucher plus souvent que moi. »

© Fak u.

Revenir en haut Aller en bas
Joshua Sullivan

☆ Médaille olympique du célibataire heureux. ☆

I'm a star of this forum: ★
Ticket of control : Aucun
Little story: Here ♫
Relationship and historic: Here. ♫
Mail'Box: [url=????]Mail'Box[/url]
Messages in this world: 702
Post's Rp's: 160
Date d'inscription: 02/05/2014

++ ;;
& Blabla ;;: Membre des Incontrôlables ∆ Anarchiste ∆ Impulsif ∆ Têtu ∆ Possessif ∆ Ambitieux ∆ Dragueur ∆ Créatif ∆ Fumeur accompli ∆ Acharné ∆ Protecteur ∆ Spontané ∆ Taquin ∆ Attaché à sa famille ∆ Nocturne ∆ Astucieux ∆ Passionné par les modifications corporelles

Atypique ∆ Charismatique ∆ Grand ∆ Imposant ∆ Bien bâti ∆ Tatoué ∆ Piercé ∆ Cheveux colorés en bleu/turquoise ∆ Yeux verts clairs ∆ Traits sérieux ∆ Barbe quelque peu négligée ∆ Style vestimentaire décontracté ∆ Voix rauque et masculine
Époux/se : Célibataire.
Disponibilité: Hum, à voir. ㋛

Voir le profil de l'utilisateurEnvoyer un message privéEn ligne

MessageSujet: Re: La Belle VS La Bête [Feat Kathleen] Ven 17 Oct - 11:37 Répondre en citant
Elle lui débita une histoire de balais déchiré et d’un «il» jaloux. Si Joshua n’en saisit pas le sens, il percuta sur la vanne d’un genre violent que la cyborg lui balançait dans la gueule. Ah bah ça pour une surprise. Il arrêta ses crocs en plein vol le temps que ses mots percutent dans son esprit, dessinant sur son visage la surprise, un instant dérouté.

C’était quoi, «ça»? C’était censé causer les machins comme elle, mais pas d’un langage sale qui faisait péter la dentelle au premier round. C’était pas censé pratiquer l’hypocrisie mondaine et puer d’assurance? Pour l’assurance, il disait pas, elle semblait pas en manquer la gueuse. Mais y avait comme une équation pas bonne dans le tableau. Sûrement que c’était qu’une question de genre, il devait être trop "mal fagoté" pour rentrer dans sa moyenne à elle.
Il ria intérieurement. Classer les individus par "genre" et s’adresser à eux en conséquence, ça lui échappait tellement. Enfin, il semblait qu’à son niveau, il avait le droit à la barbie sans vernis, le modèle hardcore qui se vend même pas au rayon jeunesse tellement il faisait fuir petits et grands.

Il releva la tête mastiquant de plus belle son menu, un sourire carnassier sur ses lèvres, découvrant peu à peu ses dents jaunies, polluées par le tabac. Sourire nerveux du mec pas mécontent d’avoir affaire à une vraie peste, pas celles des bacs à sable, qui, en deux pichenettes se retrouvaient avec le brushing en vrac et le mascara dégoulinant sur la gueule. Nan. Mais de celles qui crachaient aussi fort qu’un punk à chien mal luné. Ça sentait moins authentique, mais c’était du même calibre.

- Mes couilles vont bien, elles te remercient.

Joshua lui fit un clin d’œil, gratifié du regard bien insistant du mec dragueur. Histoire de se la jouer lourdingue à souhait pour déguster en retour, sa mine dégoutée. C’était marrant de voir sa tête de produit cosmétique se déformer, prenant soudainement des rides à des endroits qu’on ne lui soupçonnaient pas. Il déposa le burger dans son assiette, et saisit sans gêne la serviette en papier du plateau de sa voisine pour essuyer avec méticulosité ses doigts graisseux et sa bouche huileuse.

- Ça m’fait marrer que tu m’reproches ma manière de parler alors que tu débites les mêmes obscénités qu’moi avec juste pas le même vocabulaire. Une fois ses doigts propres, il roula la serviette dans sa paume et visa le plateau repas de Kathleen. La seule différence que j’vois c’est que t’as choisi de camoufler ta vraie nature sous des couches de graisses de bébés phoques tandis que moi j’y mets pas d’vernis. D’une pichenette, il envoya la boule de papier dans sa salade. Et en parlant de bébés phoques, il releva la tête vers elle une mine faussement inquiète, ...ça va, tu l’vis bien? Pas trop mauvaise conscience de participer à l’extinction d’une espèce pour pouvoir camoufler tes rides? Il grimace. J’ai pas de bon psy à t’conseiller, tu sais, y a d’ces conneries incurables dont on ne guérit pas.

Il lui joue la comédie du gars navré pour elle, du genre «j’aimerai bien avoir pitié mais à vrai dire, je m’en fous un peu trop pour forcer la chose».

_________________
Merci Kato Iga pour ce génialissime dessin. Tu sais que je t'aime beau frère?

Revenir en haut Aller en bas
victorledelfin
Invité

Invité


MessageSujet: Re: La Belle VS La Bête [Feat Kathleen] Jeu 23 Oct - 13:32 Répondre en citant


❝ THE BEAUTY VS THE BEAST
with Joshua Sullivan

Il était dégoûtant. Purement dégueulasse. Il la débectait à un point tel que si elle avait pu, elle aurait grimacé. Mais c’était de Kathleen qu’on parlait, et autant dire qu’à ce genre de personnes elle ne démontrait pas plus d’intérêt qu’au prix d’une paire de chaussures chez Louboutin. Et encore. L’air blasé, elle laissa un léger rictus révulsé déformer ses lèvres, juste de quoi lui montrer que ses propos étaient aussi écoeurants que son apparence. Cependant, elle se garda de le faire remarquer. Pour le coup, Kathleen se trouvait très mal placée pour l’évoquer. Son propre langage laissait à désirer pour l’heure, et Dieu savait comme elle espérait que ses chers « amis » de la Jeunesse Dorée installés près d’elle daignent la boucler. Elle n’avait aucune mais réellement aucune envie qu’ils aient matière à remettre en cause son élégance et son intégrité. Surtout son élégance. L’intégrité elle s’en carrait, elle doutait sérieusement de la leur et n’hésiterait certainement pas à leur balancer la vérité en pleine gueule s’ils venaient à la chercher.

« Tu m’en vois ravie. »

Évidemment, que c’était ironique. Il n’y avait même pas à le préciser au vu du ton qu’elle avait employé. Mais en un sens, Kathleen était absolument ravie de voir que chez ce genre de personne, l’élégance et la politesse étaient effectivement mises de côté. Elle n’avait jamais réellement été confrontée à ces spécimens, et elle n’était pas contre un peu de nouveauté, quitte à se salir les doigts. Tant qu’il y avait matière à insulter, descendre et enfoncer, elle s’en contentait. Elle n’était pas forcément mauvaise, juste amatrice de joutes verbales. Très amatrice, même. Son « cher et tendre » pouvait l’affirmer. Mais pour l’heure, elle aimait mieux se focaliser sur la raclée mentale qu’elle allait infliger à ce… Truc qu’elle avait sous les yeux.

Même si pour l’heure c’était plutôt l’inverse. Elle repoussa son assiette du bout des doigts lorsqu’elle vît la serviette entrer en contact avec sa nourriture, laissant un soupir las traverser ses lèvres alors qu’elle l’écoutait débiter ses inepties sur les bébés phoques et autres conneries dans ce genre.

« Disons que je ne vois pas l’intérêt de mâcher mes mots avec les personnes de ton… Espèce. »

Non, réellement pas. Et elle était persuadée qu’il ne comprendrait pas la moitié des mots qu’elle utiliserait si elle l’insultait façon « like a sir ».

« J’ai rien camouflé du tout, j’ai juste un certain respect pour moi-même, que t’as pas l’air d’avoir, d’ailleurs. Y a un grand fossé entre le fait de s’aimer et celui de bien parler. Y a même aucun point commun. »

Elle le regarda ensuite de haut en bas, l’air de se demander si oui ou merde il y avait quelque chose à rattraper chez lui. Et visiblement… Non. Son style vestimentaire laissait à désirer, autant que le fait qu’il soit pire qu’une passoire. Ou un gruyère, au choix.

« Et toi ? T’as pas trop mauvaise conscience d’utiliser toutes sortes de conneries technologiques fabriquées par des petits chinois qu’auront certainement jamais le dixième de c’que tu gagnes tous les mois ? Entre nous, je m’en carre volontiers de ces conneries sur les phoques et les baleines. Oh et tant qu’à faire, tu devrais peut-être penser à t’y mettre, parce que ta dégaine laisse très sérieusement à désirer. Après c’pas dit que le fond de teint puisse cacher toutes tes saloperies, il en faudrait un bon paquet de couches, mais ce serait un bon début. »

© Fak u.

Revenir en haut Aller en bas
Joshua Sullivan

☆ Médaille olympique du célibataire heureux. ☆

I'm a star of this forum: ★
Ticket of control : Aucun
Little story: Here ♫
Relationship and historic: Here. ♫
Mail'Box: [url=????]Mail'Box[/url]
Messages in this world: 702
Post's Rp's: 160
Date d'inscription: 02/05/2014

++ ;;
& Blabla ;;: Membre des Incontrôlables ∆ Anarchiste ∆ Impulsif ∆ Têtu ∆ Possessif ∆ Ambitieux ∆ Dragueur ∆ Créatif ∆ Fumeur accompli ∆ Acharné ∆ Protecteur ∆ Spontané ∆ Taquin ∆ Attaché à sa famille ∆ Nocturne ∆ Astucieux ∆ Passionné par les modifications corporelles

Atypique ∆ Charismatique ∆ Grand ∆ Imposant ∆ Bien bâti ∆ Tatoué ∆ Piercé ∆ Cheveux colorés en bleu/turquoise ∆ Yeux verts clairs ∆ Traits sérieux ∆ Barbe quelque peu négligée ∆ Style vestimentaire décontracté ∆ Voix rauque et masculine
Époux/se : Célibataire.
Disponibilité: Hum, à voir. ㋛

Voir le profil de l'utilisateurEnvoyer un message privéEn ligne

MessageSujet: Re: La Belle VS La Bête [Feat Kathleen] Jeu 23 Oct - 17:41 Répondre en citant
Putain mais elle la ramenait encore cette conne? Joshua soupira bruyamment, une irrépressible envie de fumer se fit sentir pour calmer ses nerfs de plus en plus sollicités. Elle croyait quoi avec ses petits yeux hautains, qu’il allait se sentir minable de pas rentrer dans ses codes? La seule pensée qui lui tritura l’esprit fut d’un autre genre: comment pouvait-on croire avec autant de hargne un tel tissu de conneries? C’était pas au collège que tu te sentais le besoin de te sentir respecté grâce à la marque de tes textiles? Bordel mais elle n’avait pas évolué celle la?

- ...Un "certain respect pour soi même", hein? Reprit-il, faussement perplexe, avant d’afficher une mine effaré. Putain eh! Ma vieille, en quoi se laisser mener par l’bout du nez en s’peinturlurant la face de cosmétique comme tout ces cons qui passent à la télé ça t’donne l’impression d’valoir plus qu’un autre, hein? T’as l’impression d’être quelqu’un en faisant ça? T’es sûr de c’que tu dis là? Il appuya ses paroles du regard, les yeux écarquillés du mec qui peine à entendre tellement la bêtise de son interlocuteur lui parait énorme. T’sais de quoi t’as l’air? Son timbre se fit plus grave, ses mains dessinèrent la scène qu’il lui exposa. D’un pantin parmi tes copines cyborgs, le même logo d’fabrication sur le poitrail, un produit d’surconsommation idéal qui s’fera baiser par notre Incontestable, comme tout les autres. T’es vide, meuf, t’as aucune identité, t’es rien, un mannequin en plastique qu’on fout en vitrine parce qu’il brille et que les paillettes, ça entube je sais pas combien d’autres grognasses dans ton genre qui vont faire craquer leur porte monnaie pour d’autres merdes à s’étaler sur la gueule.

Ça grondait sous sa carcasse, il avait envie de gueuler mais ne pouvait que parler fort. Obligé de faire un petit effort dans ce genre de cadre, le festival ne faisait que commencer, pas question de faire un scandale dès l’entrée de jeu, même si le staff avait l’habitude de le voir casser des trucs depuis le temps. Alors, la cyborg commença à s’en prendre à ses jouets, à lui. A son art, à lui. A sa passion. A son oeuvre. A sa vie.

A peine la vipère eut elle finit de cracher son venin que Joshua se leva violemment bousculant sans prévenir sa chaise à quelques pas de là. Sa main prenant férocement emprise dans la nuque de sa voisine il lui rétorqua le regard haineux, à quelques centimètres du sien, serrant ses dents pour contenir sa rage:

- Si j’avais un quart de ton salaire sale conne, crois bien qu’en un mois j’donnerai bien plus à autrui que c’que tu te serai donnée la peine d’offrir dans toute ta misérable vie. Et peut être bien que mes bécanes te font pas des ongles tout rose comme tu les aimes mais elles ont au moins le mérite d’offrir du rêve et un ailleurs à ces milliards de citoyens nippons réduits à survivre dans leur pitoyable quotidien. Alors oui, je signe et j’t’emmerde salope, j’préfère vivre libre et utopiste avec des fringues achetées aux puces qui, faute d’être dans tes goûts, me racontent, que marcher bien dans les rangs, faire risette à des enflures, et m’remplir les poches grâce à la bêtise et au mal être des autres, la gueule enfarinée d’saloperies anti-âge.

Ses doigts se rétractèrent autour de sa nuque, paralysant son cou de sorte qu’elle ne puisse que se confronter à son regard. Il retenu sa salive pour ne pas lui cracher physiquement au visage, ça aurait finalisé correctement son discours. Mais déjà qu’il avait transgressé d’un brin la frontière du politiquement correct, il allait pas risquait plus loin. Et puis vu qu’elle semblait avoir du mal à comprendre des choses simples à la base, s’il y ajoutait sa salive, elle risquait de bloquer sur ce dernier point plus que sur ses paroles, et il aurait causé pour rien. Alors il laissa échapper un silence, le temps de s’assurer qu’elle percutait bien, et de finir de la sonder de son regard.
Puis se calma un peu, relâchant sa nuque. Il alla récupérer sa chaise et se rassit tranquillement, attaquant son dessert.

_________________
Merci Kato Iga pour ce génialissime dessin. Tu sais que je t'aime beau frère?

Revenir en haut Aller en bas
victorledelfin
Invité

Invité


MessageSujet: Re: La Belle VS La Bête [Feat Kathleen] Ven 24 Oct - 15:25 Répondre en citant


❝ THE BEAUTY VS THE BEAST
with Joshua Sullivan

Elle avait laissé un soupir blasé traverser ses lèvres, sans cesser de l’écouter débiter inepties sur inepties. Il ne comprenait rien, réellement rien, mais elle aimait mieux ne pas s’énerver et tout simplement croiser ses bras sur sa poitrine sans lui donner de l’importance en daignant le regarder. Et elle encaissait, si du moins on pouvait employer ce terme-ci, parce que pour l’heure elle s’en fichait. Elle se contentait de s’amuser de toutes les conneries qu’il était capable de sortir. De l’entendre l’étiqueter comme elle le faisait avec lui. Intérieurement, elle ricanait, jubilait, s’amusait comme jamais. Parce que si les joutes verbales avec son cher et tendre ne manquaient pas, elle était souvent celle des deux qui finissait le plus énervée. Or, là, elle devait contenir avec force le sourire arrogant qui menaçait d’étirer. Elle ne s’excitait pas sur ce genre de personnes, elle aimait mieux en rigoler.

Sauf lorsqu’on en venait à la toucher. Kathleen avait hoqueté lorsqu’elle avait senti la main de cet espèce de vieux punk mariné dans du junkie débauché se glisser contre sa nuque. Et Dieu seul savait si elle était plus dégoûtée que paniquée. Non. Réellement. Présentement, la seule chose qui lui donnait envie de hurler, c’était le fait qu’il avait ainsi osé la toucher. Elle avait mal, pour sûr, et pour le coup, elle se retenait bien plus de lui cracher à la tronche plutôt que de l’écouter parler. Mais son cerveau entendait, assimilait et plus c’était le cas, plus elle devait se retenir d’entrouvrir ses lèvres glossées pour laisser sortir autre chose que des mots cinglants et déplacés.

Une fois qu’il l’eût relâchée, la jeune femme posa une main contre sa peau qu’elle devinait très certainement rougie et lâcha un juron agacé inaudible avant d’entreprendre de détacher ses cheveux pour voiler une telle imperfection. Elle y glissa ses doigts pour les rejeter en arrière, massant ensuite encore un peu sa nuque en lui lançant un regard qui en disait long sur le fond de sa pensée. En outre, si elle avait eu un flingue entre les mains, ce serait sa cervelle qui aurait sautée.

« Mais en me disant que j’ai pas d’identité tu fais partie de la même catégorie de trous du culs qui classifient les gens par des étiquettes. Ouais j’aime prendre soin de moi, ouais j’m’en cogne volontiers de la faim et du reste dans le monde, et tu m’fais marrer à croire qu’un quart de mon salaire suffirait à aider. Vous et vos conneries humanitaires vous me dégoûtez. Arrêtez de vous plaindre de c’que vous avez. Parce que t’as beau dire, mais j’pense pas que tu te ruinerais pour leur donner c’qu’il faut pour qu’ils puissent évoluer. »

Elle haussa les épaules, l’air arrogant et réellement peu concerné.

« Oh et… Tu ne t’es d’ailleurs jamais dit que t’étais aussi responsable de leur pauvreté que moi ? Parce que chais pas, j’profite sans vergogne de leur connerie en vendant des produits qui font rêver la plupart de ces adolescentes excitées et pucelles, mais tu fais la même chose en participant à la vente de conneries multimédias qui permettront certainement pas aux personnes qui les achètent de bouffer à la fin du mois. Je profite de leur connerie, t’en profites aussi. Alors, entre nous, tu devrais la boucler. »

© Fak u.

Revenir en haut Aller en bas
Joshua Sullivan

☆ Médaille olympique du célibataire heureux. ☆

I'm a star of this forum: ★
Ticket of control : Aucun
Little story: Here ♫
Relationship and historic: Here. ♫
Mail'Box: [url=????]Mail'Box[/url]
Messages in this world: 702
Post's Rp's: 160
Date d'inscription: 02/05/2014

++ ;;
& Blabla ;;: Membre des Incontrôlables ∆ Anarchiste ∆ Impulsif ∆ Têtu ∆ Possessif ∆ Ambitieux ∆ Dragueur ∆ Créatif ∆ Fumeur accompli ∆ Acharné ∆ Protecteur ∆ Spontané ∆ Taquin ∆ Attaché à sa famille ∆ Nocturne ∆ Astucieux ∆ Passionné par les modifications corporelles

Atypique ∆ Charismatique ∆ Grand ∆ Imposant ∆ Bien bâti ∆ Tatoué ∆ Piercé ∆ Cheveux colorés en bleu/turquoise ∆ Yeux verts clairs ∆ Traits sérieux ∆ Barbe quelque peu négligée ∆ Style vestimentaire décontracté ∆ Voix rauque et masculine
Époux/se : Célibataire.
Disponibilité: Hum, à voir. ㋛

Voir le profil de l'utilisateurEnvoyer un message privéEn ligne

MessageSujet: Re: La Belle VS La Bête [Feat Kathleen] Ven 24 Oct - 19:20 Répondre en citant
Joshua profita de ce court répit de silence pour profiter du goût chocolat qu’il portait à présent à ses lèvres. Il se doutait bien que ça allait pas durer, que cette connasse allait pas tarder à renchérir et lui gâcher son dessert. Alors il ferma les yeux, elle disparut totalement de sa vue, de sa vie, comme une mouche qu’on époussette d’un revers de manche. Et puis à nouveau sa voix irritante à ses oreilles, une insulte sonore à en faire grimacer un sourd.

De hein? Étiqueter les gens? Lui? Bah, il se contentait de lire ce qu’elle lui affichait en gros sur le revers de ses fringues, Kenzo, Kookai, Gucci... et il en passait. Si elle s’en plaignait, qu’elle les raye d’elle même ses étiquettes à la con. C’était l’comble ça.
Et voilà qu'elle lui cause de "conneries humanitaires" maintenant, mais à quoi bon remuer les neurones pour des gens comme ça sérieusement...! Ça le faisait doucement sourire qu’on le voit comme un gars de la Croix Rouge, ça changeait d’ambiance, pour une fois qu’on le voyait de ce coté là de la vitrine. Il s’imaginait une seconde dans le costume du bon samaritain à filer des plaids aux punks à chien du village. Joshua restait silencieux, trop occupé avec son dessert qui, déjà commençait à avoir un gout de Coco Chanel dégueulasse.

Et puis l’autre là, qui s’arrêtait pas, la sociopathe faisait son show, elle était lancé, à nouveau en train de comparer leurs métiers respectifs et leurs implications. Mais cette fois ci, son discours était tellement bancale que Josh se ravisa de lui rétorquer le fond de sa pensée. Ça servait à rien, apparemment. Elle semblait pas comprendre la différence fondamentale de leur monde. La différence entre nourriture de l’âme et peinture de façade. Parce qu’au final, ça revenait à ça, son job à elle c’était d’emballer le cadeau, le sien, de trouver le cadeau qui allait toucher et faire rêver. Alors elle pouvait bien tenter de le faire culpabiliser, son raisonnement lui paraissait tellement absurde qu’il préférait la laisser piailler dans son coin. Le truc, c’est qu’elle l’agaçait toujours autant, c’était physique, il était de plus en plus persuadé qu’un poing dans sa gueule lui ferait se sentir beaucoup mieux. Mais sur le moment il se contenta d’arquer un sourcil, observant le spécimen du coin de l’œil un air de psychologue légèrement perplexe au vue des capacités mentales de sa patiente, avant d’engloutir sa part de fondant.

Puis il se releva. Allez, tu peux bien te retenir Josh, c’est pas si dur que ça. Il essuya sa bouche d’un revers de manche. Reste calme. Renfila sa veste. Ne la regarde pas. Chercha dans sa poche son paquet de cigarettes. Non, regarde pas par là. Porta sa clope à ses lèvres, son regard glissa sur elle et BAM!

- T’es fatigante, tu sais? Encore t’aurai une gueule de trisomique j’aurai pu être conciliant, mais à ce stade c’est clair que c’est d’la mauvaise foi ou de l’absence total de sens moral.

Sa main était parti sans prévenir, empoignant son crane dans sa large paume, Joshua avait plaqué la tête de la jeune fille contre sa salade. La joue de Kathleen s’écrasait sur la pulpe d’une rondelle de tomate.

- Tu m’parles de vente, de marketing, mais j’en ai rien à s’couer de ce monde là! C’est pas l’mien, pas ma sphère, pas mes potes, tu saisis? Et puis merde, à quoi ça sert que j’me donne la peine de t’expliquer quoi que ce soit vu qu’tu sembles avoir les oreilles complètement bouchées par ta propre merde...! Sur ce pauv’ conne, il fit pivoter son poignet de sorte de remuer un peu plus son visage dans ses crudités, ...j’te souhaite un bon appétit et un détestable festival.

Alors il saisit le reste de son burger et l’écrasa sur la douce chevelure de la demoiselle. Une fois son œuvre terminée il sentit une vague de plaisir jubilatoire lui monter à la gorge, elle lui avait lacéré le bras la garce, avec ses ongles démesurément longs et effroyablement coupants. Mais il s’en carrer la rondelle, il savait que ça n'allait pas durer, mais là, à cet instant, il était heureux.

_________________
Merci Kato Iga pour ce génialissime dessin. Tu sais que je t'aime beau frère?

Revenir en haut Aller en bas
victorledelfin
Invité

Invité


MessageSujet: Re: La Belle VS La Bête [Feat Kathleen] Jeu 6 Nov - 10:23 Répondre en citant


❝ THE BEAUTY VS THE BEAST
with Joshua Sullivan

Pour le coup, il lui fallait avouer qu’elle n’avait foutrement rien compris à ce qu’il lui arrivait. La sensation de sa peau entrant en contact avec le contenu de son assiette lui avait arraché un frisson de dégoût comme de la profonde honte dans laquelle il venait de la plonger. Et Kathleen bouillonnait. Tant et si bien qu’elle en oubliait de l’écouter parler. La seule chose dont elle avait été capable sur l’instant fût d’aller lui déchirer la peau à l’aide de ses ongles fraîchement manucurés. C’était désagréable, incroyablement désagréable et Dieu seul savait à quel point elle regrettait déjà sa jolie french manucure mate. Mais sur l’instant, elle avait été tellement affairée à vouloir le faire saigner qu’elle en avait oublié ce genre de détails qui, en temps normal, lui auraient certainement valu une belle crise de nerfs. Superficielle ? Absolument. Mais elle l’était pour compenser le fait que mine de rien, il lui arrivait de ne pas être aussi élégante et sexy qu’elle ne le démontrait. Parfois. Rarement. Très rarement.

Kathleen lâcha un grognement sourd lorsqu’elle sentît le burger de Joshua s’écraser sur ses cheveux. Pourtant, elle ne bougea pas. Jusqu’au bout, elle ne cilla pas, ses yeux alourdis par le mascara écarquillés alors qu’elle se pinçait les lèvres pour ne pas hurler. Pas d’hystérie, surtout pas. Ca nuirait à sa réputation, et ce n’était absolument pas ce qu’elle voulait. Ils auraient déjà bien assez à dire, tous, avec le fait qu’elle s’était retrouvée la gueule contre une salade de crudités. En soi, ce n’était pas le plus dérangeant. Non, le plus emmerdant serait le « par un espèce de vieux punk dégueulasse », qui suivrait. Ca aurait pu être n’importe qui de « son » monde, qu’elle s’en serait un peu moins inquiétée. Mais là, c’était son honneur lui-même qu’elle voyait entaché. Et ce fût lorsque cette constatation parvînt enfin à sa tête qu’elle daigna se relever, éjectant le repas qu’elle avait d’étalé sur les cheveux d’un revers de la main avant de tout naturellement cracher au visage du crétin qu’elle avait sous le nez. Réellement. Littéralement. Le bon gros molard qui démontrait que non, elle n’était pas la petite princesse délicate et dessinée jusqu’au bout des ongles dont elle donnait l’air. Enfin, techniquement, si. Mais elle avait ce côté bien à elle qui contrastait dangereusement avec le reste. Ce côté qui n’était en vérité que le résultat des années qu’elle avait préféré passer devant sa console, en culotte, la bouche pleine de chips et ses cheveux naturellement châtains en bataille avant de devenir une véritable petite reine de la mode.

« Mauvaise foi ou absence de morale ? Pourquoi pas les deux ? Mais si t’en as rien à secouer de ce monde-là, alors casses-toi, t’as strictement rien à foutre là. Tu piges ? T’as pas ta place ici. Absolument pas même. Et puis quoi ? T’es arrivé jusqu’ici par la seule « force de ta passion et de tes efforts » ? Wah. C’est mignon comme tout, mais toujours est-il que t’iras pas bien loin. T’as pas l’air de comprendre que soit tu marches dans le même chemin que tout l’monde, soit tu te casses la gueule. Mais l’anti-conformisme est un effet de mode tellement présent que j’comprends que des attardés de ton espèce se perdent là-dedans. Alors maintenant, boucle-la, casse-toi, et je te souhaite un festival tout aussi désagréable. »

Merde, j’ai craqué.

© Fak u.

Revenir en haut Aller en bas
Joshua Sullivan

☆ Médaille olympique du célibataire heureux. ☆

I'm a star of this forum: ★
Ticket of control : Aucun
Little story: Here ♫
Relationship and historic: Here. ♫
Mail'Box: [url=????]Mail'Box[/url]
Messages in this world: 702
Post's Rp's: 160
Date d'inscription: 02/05/2014

++ ;;
& Blabla ;;: Membre des Incontrôlables ∆ Anarchiste ∆ Impulsif ∆ Têtu ∆ Possessif ∆ Ambitieux ∆ Dragueur ∆ Créatif ∆ Fumeur accompli ∆ Acharné ∆ Protecteur ∆ Spontané ∆ Taquin ∆ Attaché à sa famille ∆ Nocturne ∆ Astucieux ∆ Passionné par les modifications corporelles

Atypique ∆ Charismatique ∆ Grand ∆ Imposant ∆ Bien bâti ∆ Tatoué ∆ Piercé ∆ Cheveux colorés en bleu/turquoise ∆ Yeux verts clairs ∆ Traits sérieux ∆ Barbe quelque peu négligée ∆ Style vestimentaire décontracté ∆ Voix rauque et masculine
Époux/se : Célibataire.
Disponibilité: Hum, à voir. ㋛

Voir le profil de l'utilisateurEnvoyer un message privéEn ligne

MessageSujet: Re: La Belle VS La Bête [Feat Kathleen] Lun 24 Nov - 15:53 Répondre en citant
Lorsqu’elle répondit d’un mollard sur sa joue et d’un argumentaire bien plus brut de décoffrage et rentre dedans que tout ce qu’elle lui avait sorti jusqu’à présent, Joshua ne put s’empêcher d’afficher un sourire franc et bêtement heureux. C’était nerveux, ce rire cassé qui remplissait alors l’air tellement fort que ça fit taire les tables voisines. Ça tombait en un pouffement grotesque, puis comme une onomatopée vulgaire, assourdissante, grasse, et sale, à coup de grand «AH AH AH» s’abattant en mesure dans l’espace. En d’autres termes, il était mort de rire. Pliant bientôt son corps en deux sous le poids de son hilarité, Joshua finit par se reprendre, repoussant une larme au coin de la paupière d’un revers de paume:

- T’es bien plus sympathique quand tu te lâches sale pouf.

Il se voulait véhément, mais n’y arrivait pas. Il ne pouvait s’empêcher de cacher cette sympathie soudaine qu’il éprouvait alors pour elle, l’espace d’un instant. Elle s’était emporté, sortie de ses gonds, elle avait montré alors sa vraie nature. Aux chiottes les paillettes, ses airs présomptueux et son insupportable allure de diva. La cyborg avait fait péter quelques câbles et elle était bien plus fréquentable les boulons à l’air qu’avec son impeccable carapace de ferraille. Joshua affichait toujours son sourire vainqueur, plus rien ne l’arracherait de son visage à présent. Il aurait pu s’arrêter là, mais ça le prit comme une envie irrésistible. Autant pour la faire chier, que parce qu’il la trouvait pas si vilaine tout d’un coup la Kathleen. Il avait toujours eu un faible pour les femmes au caractère bien trempé. Il allait pas jusqu’à dire qu’elle lui plaisait, fallait pas déconner, ça restait une pétasse sans nom dont les valeurs le faisait gerber. Mais elle était pas dégueulasse, et qu’elle le veuille ou non, elle avait l’hardiesse d’une punk ce qui la rendait particulièrement sexy.

Alors, lentement, il récupéra une serviette en papier sur une des tables et s’essuya la joue, lorgna les résidus de baves de la demoiselle, sourcils froncés. Puis sans prévenir, sa main alla chercher sa nuque, son visage se rapprocha du sien, et alors, alors il ouvrit grand la gueule, déployant sa langue et lécha de toute sa longueur la joue de miss Skarhart. Son haleine de burger/coca encore fraiche, sa salive s’incrustait à présent dans ses pores, la nettoyant au passage de sa couche de fond de teint. Tenant un minimum à son membre, il rangea aussitôt sa langue et se retira de son visage avant que la furie ne la lui arrache.

- Ça a un gout dégueulasse ta merde en plus.

Grimaça-t-il d’un ton bougon. Remontant son tee shirt, découvrant son ventre, il lapait son tissu pour retirer le gout de maquillage. C’est ça qu’était chiant aussi avec les barbies, on savait pas quel goût elles avaient avec leurs couches de saloperies. Il était pas mécontent de sa blague pour autant, et même bien content de profiter encore quelques instants du spectacle de la furie qui implosait alors face à lui.

_________________
Merci Kato Iga pour ce génialissime dessin. Tu sais que je t'aime beau frère?


Admin
Admin

Messages : 72
Date d'inscription : 17/09/2015

https://justmarriedsave.forumactif.org

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum