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Petit oiseau, je n'suis pas fréquentable [PV]

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Petit oiseau, je n'suis pas fréquentable [PV] Empty Petit oiseau, je n'suis pas fréquentable [PV]

Message par Admin Jeu 17 Sep - 11:20


I'm a black sheep

AVEC — Katô Iga





Dimanche. Jour de repos. Le cul sur une chaise, les pieds croisés sur le rebord de la fenêtre. La clope dans une main, la tasse de café dans l'autre. Le soleil qui te réchauffe les orteils, te chatouille les narines. L'heure qu'il est, on s'en fout. Détente totale.
J'me préoccupai de rien, j'étais bien dans mon 23 m².

Moi, je ne ramenai jamais de taff à la maison, et je plaignais tous ces abrutis qui s'étaient lancés dans une vie remplie de contraintes, et qui ne pouvaient même plus déguster un bon café au réveil.
Une pensée à la mère de famille qui s'était probablement réveillée une bonne dizaine de fois cette nuit, à cause de son marmot qui braille. Une autre à l'employé de bureau qui avait dû faire des heures sup' cette nuit là, pour terminer un dossier important...
'Fallait franchement être con pour croire à la beauté d'une vie de famille bien remplie.

Ma nuit à moi avait été complète, et je n'avais absolument rien de prévu pour le reste de la journée. Et puis d'ailleurs, j'aimais pas perdre du temps à faire des plannings. Je collais pas non plus des post-it sur mon frigo, histoire ne pas oublier telle ou telle chose la prochaine fois que je bougerai mon cul jusqu'à la superette du coin. Nan, rien de pire qu'une vie où tout est prévu à la seconde près. J'étais trop jeune pour ces conneries.
D'ailleurs, je me sentais bien plus productive dans mes moments de vide que lorsque j'étais surmenée. Ouaip', j'aimais faire des ronds avec la fumée de ma cigarette, voir combien de temps je pouvais fixer le soleil sans cligner des yeux, essayer de respirer par le nez et par la bouche en même temps, chercher des fourches dans mes cheveux, écouter les discussions sur le balcon d'en dessous... J'étais une flâneuse professionnelle, et on me le rappelait souvent.

J'observai mon appartement par dessus mon épaule, non sans sourire. Il y avait des fringues partout, des paquets de gâteaux éventrés, et ça faisait plusieurs jours que je n'arrivais pas à mettre la main sur la télécommande. C'était désastreux, franchement. Mais j'avais beau tendre l'oreille, à cet instant, personne ne me reprochait quoi que ce soit. Pas même moi. J'aimais mon train de vie, mon bordel organisé, et ma liberté sans contraintes.

La seule chose qu'on arrivait encore à discerner dans tout ça, c'était l'unique table de mon appartement. L'élue quoi.
La seule once de bordel que l'on pouvait remarquer dessus : mon courrier. J'étais allé le chercher au réveil, mais je n'eu franchement pas le courage de le consulter juste après. L'appel du CC (Café Clope ♥) avait été plus fort que tout. De toute manière, on sait toujours à quoi s'attendre avec le courrier. Ca faisait des années que je n'avais pas reçu de cartes postales, et ça m'aurait étonné que quelqu'un se résolve à m'en envoyer maintenant. En gros, j'allais encore recevoir mes factures, et une tonne de publicité (allant de la promotion sur le steak haché à l'anti-rides miracle d'une marque imprononçable). J'avoue ne jamais avoir eu la foi de coller un énorme "PAS DE PUBLICITE" sur ma boite aux lettres. Et j'avoue aussi qu'il m'arrivait d'en lire quelques-unes, lorsque je me faisais vraiment chier. Je ne faisais jamais le tri, en fait. Tout le courrier finissait sous mon bras, et je le balançai un peu à l'aveuglette sur la table pour l'ouvrir un peu plus tard dans la journée.

Dans un élan d'énergie, j'écrasai ma cigarette dans un cendrier et enjambait un sac à dos pour m'approcher de ma fameuse table. En premier, j'eu droit à un magazine sur la philo que je recevais tous les mois. Nan nan, vous imaginez rien. Ca faisait simplement partie des idées foireuses de ma mère, qui était décidément nulle niveau cadeaux. Cet abonnement devait s'achever d'ici quelques mois, et, en attendant, je m'en servais pour caler mon meuble télé (ou pour me donner un genre lorsque j'invitai du monde).
Ensuite, factures, publicité, factures...
... Et cette lettre.

Une enveloppe rose, dans le genre nipponkawaiidesucaca. Mais surtout, SURTOUT, un coté officiel qui m'intriguait déjà. Mon adresse n'avait pas été écrite manuscritement, et je sentais un papier plié en trois à l'intérieur. Je ne comprenais pas, mais j'ouvris tout de même avec un certain empressement. Je dépliais ce fameux papier et le survolait du regard. Et lorsque je vis le nom de l'auteur de ce courrier en bas à droite, le papier se froissa sous mes doigts.
Impossible. C'était pas...
... Et si, c'était ça.

"L'Incontestable".

Y'avait une adresse, le nom de la personne avec qui j'étais soi-disant compatible. Et il me fallut très peu de temps pour mettre un visage sur ce nom.
Katô.

Mon coeur remonta dans ma gorge, je plaquai une main sur ma bouche. Soudainement, mon corps tout entier se mit à bouillir. Ma vue se brouillait, et j'avais la gerbe. Ca pouvait pas arriver. Pas à moi. Je pensais être immunisée contre tout ça. Pourquoi maintenant? Pourquoi moi bordel ?!
Je voyais ma liberté s'échapper comme la fumée d'une cigarette. J'entendis ma libido partir en claquant la porte et se faire remplacer par l’ennui qui posa une main confiante sur mon épaule.
J'y comprenais plus rien.
Je ne compris pas non plus comment ma chaise finit en morceaux sur le sol, pourquoi il y avait ces traces de griffures sur le papier peint de mon appart’, comment j’ai trouvé le courage d’appeler mon frère pour lui gueuler la situation dans le haut-parleur, et par quel miracle j’ai réussi à rassembler toutes mes affaires dans les 48h.

~~~


J’arrivai dans l’appartement, les bras chargés de toutes mes bricoles. J’eu un déchirement au cœur en fermant pour la dernière fois mon ancien logis. Et lorsque je passais la porte, mon regard se dirigea instinctivement vers la boîte aux lettres. Je louchai sur mon nom, en crispant ma main sur la poignée de ma valise.
« Abbey Iga », hein ?
ABBEY IGA.
C’EST MORT.
MORT DE CHEZ MORT.

Je montai les escaliers avec une hargne surhumaine, arrivais au quatrième étage, débloquait la porte d’un coup de pied bien placé et balançai mes affaires dans l’entrée. La surprise était passée. Maintenant, j’étais VRAIMENT vénèr. L’Incontestable avait voulu jouer avec moi ? Avec mes nerfs ? Il avait voulu dompter la miss Sullivan ?
La vengeance est un plat qui se mange froid. Et j’avais bien l’intention d’enculer le gouvernement. Je savais pas encore comment, mais j’allai trouver. J’allai pas m’laisser faire.

J’observai l’appartement tout en sortant une cigarette de mon paquet. Mon budget tabac avait explosé. Et je me remettais d’une récente gueule de bois, datant de quelques heures après la lecture de cette putain de lettre.
J’étais pas une femme à marier. Et Katô allait vite s’en rendre compte.

Je vis une pile de dvd sur la table basse, face à la télévision. Dessus, il était inscrit : ‘droits et devoirs des mariés’, ‘relations sexuelles’, ‘activités en commun’ …
Je sentis mes poings me chatouiller, ma tête s'alourdir, mes joues rougir, mes sourcils froncer à tel point que je ne voyais plus devant moi. Et là non plus, j’ai pas compris comment ces DVD ont réussi à voler en ligne droite d’un bout à l’autre de l’appartement. Sérieux hein.

« VA CHIEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEER ! »






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Katô Iga


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MessageSujet: Re: Petit oiseau, je n'suis pas fréquentable [PV] Jeu 23 Oct - 23:51 Répondre en citant


J'veux une histoire sensuelle, pas qui fout les boules.
Un truc pas consensuel, j'veux la chair de poule !

Il y a eu ce sentiment indescriptible lorsqu’il a ouvert la lettre de l’Incontestable. Quoique. Sentiment aurait été un bien grand mot. Un morceau de sentiment, dira-t-on plutôt. Une ébauche de haut-le-cœur. Qui a fait que tu as un peu déchiré l’enveloppe. De l’appréhension, un peu. Mais surtout de la résignation. Ah, comme ça, ça y est, c’est arrivé. C’est ton tour. Ok. Alors tu vas lire. Eplucher son nom. Même si ça ne servira à rien. Parce que tu ne la connaîtras pas. Même si, quand vous vous rencontrerez, tu lui redemanderas, son nom. Qu’elle te donnera très certainement son nom de jeune fille. Avant de se reprendre. De rire. Rire nerveux. Rire poli. Pour détendre de l’atmosphère. Une atmosphère dès lors plombé par le simple fait qu’on vous avait mis l’un en face de l’autre. Sans vous laisser le choix. L’humain est un peu con, après tout. Capable de ne pas faire quelque chose, juste parce qu’on l’a obligé à le faire. Tu es un peu comme tous ces humains, Katô.
Oui, en fait, ça te fait chier, un peu.

Tu venais de rentrer du ramassage des ordures matinal, les sens encore engourdis par le froid et la puanteur. Tu voulais juste. Te recoucher. Disparaître un peu dans tes pensées. Mais l’Incontestable avait parlé. Non, pire encore : l’Incontestable avait imprimé un formulaire qu’on avait rempli et envoyé automatiquement par la poste. Parce qu’il n’allait tout de même pas faire le déplacement rien que pour toi. Et pour cette Abbey née Sullivan Iga.
Toi, t’as pas fait le rapprochement. Alors que tu prenais à peine le temps de te laver, et de rassembler tes affaires, et le peu de choses que tu voulais emporter avec toi, soit ton télescope et ton régiment de plantes en pot. Tu ne fermes pas à clef, on ne sait jamais si l’un des derniers gamins voulaient récupérer ses affaires oubliées, ou squatter encore quelques nuits. Cet appartement ne servirait plus. Que faisaient-ils des logements désertés, d’ailleurs ? Que faisaient-ils de votre avis ? Que faisaient-ils de vous ? Des mariés. Comment qu’ils disaient déjà ? Unis pour le meilleur et pour le pire ? Mais unis par qui ?

T’as pas fait le rapprochement, donc. Entre la nana qui avait pénétré ta vie comme on défoncerait une porte. Qui t’avait sorti de ton trou plus de fois que n’importe qui en cinq ans. Qui t’avait peut-être un peu apprivoisé, approché en tout cas. Qui t’avait gonflé, parfois. Dérangé, beaucoup. Et voilà qu’on te rangeait de nouveau, comme un appareil en panne laissé trop longtemps dans le passage.
Non, t’as pas fait le rapprochement entre cette nana-là, la Abbey, et celle qui s’agitait dans tous les sens dans la salle de séjour, balançant à coups de moulinets rageurs les dvd d’instructions. T’as jeté de nouveau un coup d’œil au papier lorsque t’as pigé la masse de cheveux blonds. Et t’as définitivement tiqué lorsque tu as aperçu son sourcil noir froncé.
…Ça arrive souvent, ça ? Tu essayes alors d’estimer au pif le pourcentage de jeunes mariés qui se connaissaient déjà avant d’être unis officiellement. Tu essayes de détourner ton attention de la jeune femme qui tourne en rond comme un lion dans une cage. Une cage dont tu es la triste porte. Tu sais pas pourquoi, mais tu te sens coupable. Responsable de l’avoir fichu dans cette situation. Peut-être que si tu ne lui avais jamais répondu, vous n’en seriez pas là… Non, c’est un peu stupide. Puisque tout ça était irréversible. Tu n’y étais pour rien. Ou vous y étiez tous les deux pour tout. Tu y étais pour quelque chose dans la mesure où tu étais toi. Et toi, apparemment, tu vas avec elle. Point barre. Qu’elle passe ses nerfs sur toi, si ça pouvait l’empêcher de tout casser sur son chemin.

C’est p’t’être pas le moment, mais tu repenses à la visite de Nathaniel, quelques jours auparavant. A croire qu’il avait reniflé le coup. Qui sait si tu ferais bien d’en parler à la demoiselle, si elle-même n’était pas déjà au courant. Pour la rassurer. Lui dire que cette situation, ce n’est que temporaire. Essayer de la rassurer. Ou de te rassurer toi-même. Histoire d’être certain qu’elle ne te crèvera pas les yeux si tu t’approches trop. Tu n’as pas un temps de réaction particulièrement vif. Mais tu sais reconnaître quand un autre a la rage. Même si cet autre doit faire la moitié de ton poids et de ton âge.

Tu fais un pas dans l’entrée. Lâches tes sacs qui s’affalent par terre. Déposes les plantes avec plus de précaution. Avances encore un peu.
« Euh, personne n’ira chier nulle part… » Non, toi et le second degré, au vu des événements, ça faisait quarante-six.
Esquives un magazine. Ramasses les dvd intacts, comme s’ils avaient été créés pour résister à ce genre d’usage improvisé.
« Je propose que tu essayes de les démolir une fois qu’on les aura visionnés, d’accord ? »
Tu ne la regardes pas. Quand, quelques jours auparavant, vous déambuliez dans les rues piétonnes à pas d’heure, bras dessus, bras dessous. Ton esprit se concentre sur ce que Nathaniel t’avait dit. Et qui prenait là, une fois de plus, tout son sens. Comme si tu éprouvais le besoin primitif de te raccrocher à quelque chose auquel tu crois. Auquel tu tiens un peu. Vous n’étiez en aucun cas dans le même terrible panier que lui et Wolle. Mais le fait est que l’Incontestable, croyant vous foutre ensemble parce que ça la coulait douce entre vous, venait de briser quelque chose.
« On va faire un minimum pour rester en vie, hein. Pour l’instant, on peut pas faire autrement… »
Tu sais pas remonter le moral. Tout ce que tu peux faire, c’est la mettre devant le fait accompli. Relativiser peut-être. Aucun de vous deux n’est un monstre. Elle est un peu un démon, tu es un peu inhumain.
Mais de toute façon, ça n’allait pas durer, hein ?


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MessageSujet: Re: Petit oiseau, je n'suis pas fréquentable [PV] Dim 7 Déc - 15:19 Répondre en citant

I've got a pistol for a mouth.

AVEC — Katô Iga





Katô, Katô, Katô...
Déjà que je devais porter ton nom de nippon à partir de ce jour, il fallait en plus que tu essayes de me rassurer. Sérieusement, du plus loin que je me souvienne, personne n'avait jamais réussi à me calmer. De la haine, j'en avais à revendre, et j'avais du tomber dedans quand j'étais petite.
Rester zen dans ce genre de situation, c'était tout bonnement impensable. J'étais du genre à m'énerver pour une tache de café sur ma chemise, ou même lors d'une embrassade passionnée entre mon petit orteil et le pied d'un meuble random. Je m'énervais assez souvent, en fait. C'était pas tellement par plaisir, en fait. J'aurais bien aimé être une nana calme, qui arrive à se sortir de toute les situations avec les poings détendus et les nerfs non échauffés.
Mais moi, j'en ai toujours été incapable.
Alors par pitié, Katô, la prochaine fois, rase les murs.

Je n'arrivais juste pas à comprendre comment il pouvait garder son calme dans ce genre de situation.
On était mariés bordel ! On venait tout juste de nous passer les menottes, et désormais, notre vie allait être contrôlée de toute part. Je pouvais tirer un trait sur notre liberté (et plus important : sur MA liberté). Je me voyais déjà tourner dans cet appart', comme un lion en cage, à essayer de trouver quelques points positifs à ma vie misérable.
Fini les soirées, l'alcool, le shopping, les aprèm' glandage devant des séries télés à la con. Maintenant, j'allais me trimballer avec mon « chéri » et devrait me forcer à sourire quand ma seule envie serait de me coucher en position fœtale et de pleurer toutes les larmes de mon corps.
J'ETAIS PAS FAITE POUR CETTE VIE, MERDE.

A quelqu'un d'autre les mamours, les activités communes et la fidélité. J'ai jamais demandé à me retrouver maquée, moi. Et puis Katô et moi, on avait absolument pas les mêmes centres d'intérêts. Lui, c'était un p'tit poussin à qui je devais apprendre la vie, sûrement pas l'homme avec qui je souhaitais échanger mes vœux.
Enfin ceci dit, à choisir, Katô était probablement le plus apte à …

… Enfin bref.
Non, changeons de sujet, je ne voulais pas me marier, point.

Et puis il aurait du laisser les dvd où ils étaient, j'avais pas terminé de me défouler. En plus, il était hors de question pour moi de les visionner. Je savais très bien ce qu'on allait y trouver, et je ne voulais absolument pas assister à un pareil spectacle. J'avais besoin d'aide, pas d'un dvd, putain.

Et d'ailleurs, je pense que ce sentiment d'impuissance m'a énormément essoré le cerveau sur le coup. Sans réfléchir, je m'approchai de Katô pour le repousser avec violence. J'étais tellement furieuse... Cette situation m'avait mis hors de moi. J'étais dans un déni intense, et m'accrochai à l'espoir vain que tout ça n'était qu'une immense blague, concoctée uniquement dans le but de me faire chier. Seulement, c'était vrai. Et pour une fois, je n'avais aucune maîtrise de la situation..
C'était la chose la plus horrible qui puisse m'arriver.
Je soufflai, tentait de me calmer. Après quelques pas maladroit, je fini par me rapprocher de lui et laissait mon front percuter son torse, dans un bruit sourd et étouffé.

Katô, mon p'tit piaf.
On était dans une belle merde, toi et moi.

« On dirait qu'tu comprends rien... », soupirai-je, tout en essayant de me détendre le plus possible.

Je restai dans cette position, puis entourai Katô d'une étreinte nerveuse. Je le serrai fort, partagée entre le désir de me réveiller d'un mauvais rêve et celui d'étouffer ce grand gaillard, histoire que toute cette histoire se termine.
Je souhaitai qu'il disparaisse.
Mais pas maintenant...

« Comment tu peux être aussi calme ? Il faut qu'on fasse quelque chose Katô.. Bientôt, je te supporterai plus, tu le sais ça ? Je peux être inbuvable, parfois. Si ça continue, je vais te pourrir la vie. »

Qu'est-ce que je pouvais être douée pour apaiser une situation moi...

« Qu'est-ce qu'on va faire putain, qu'est-ce qu'on va faire ?! »

Je me détachai de lui et m'agrippai le crâne, laissant échapper une nouvelle injure fleurie, comme à mon habitude.

Je faisais n'importe quoi ! 'Fallait que je me reprenne, 'fallait que je me reprenne....






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MessageSujet: Re: Petit oiseau, je n'suis pas fréquentable [PV] Jeu 11 Déc - 10:51 Répondre en citant


Ça y est. Il faut croire que c’est la fin. Voilà qu’elle s’approchait de toi à grands pas, les poings serrés et les muscles minces de ses bras tendus. Tu hésitais encore entre savoir si elle allait te foutre un coup de bottes –que voulez-vous, les Occidentaux n’avaient toujours pas imprimé qu’il fallait ôter ses pompes avant d’entrer dans une maison –enfin, un minuscule appart’ dans votre cas- ou un coup de poing. Mais non, rien de tout cela, puisqu’elle pose ses deux mains bien à plat sur toi et te pousse. Elle te rejette comme elle ne l’avait encore jamais fait. Il y avait peut-être bien eu une fois où elle avait semblé venir te rendre visite plus par obligation qu’autre chose, comme on dirait dire bonjour à la mémé pour les fêtes de fin d’année. Mais c’était en cette même soirée que vous aviez projeté de sortir et de suivre des inconnus au hasard jusqu’à ce qu’ils se sentent suffisamment gênés pour se retourner.

Elle te rejette, donc. C’est ainsi. Tu ne bouges pas tout de suite, parce que le premier qui réussira physiquement à te faire flancher n’est pas encore né. Mais pour la forme, tu t’écartes, comme si elle t’avait effectivement poussée. Elle perd légèrement l’équilibre, peut-être qu’elle ne s’attendait pas à ce que tu lui cèdes aussi vite. Mais c’est comme ça. T’es comme ça. Et c’est bien parce que t’es comme ça et elle comme ça que vous vous retrouviez tous les deux comme des cons.

Tu n’as remarqué que plus tard qu’Abbey faisait quasiment la même taille que toi. Et qu’elle pouvait même être facilement plus grande lorsqu’elle mettait un tant soit peu de talons. Ça rendait votre duo de bras cassés encore plus singulier. Pourtant, cet état de fait ne t’avait jamais vraiment agacé –sauf peut-être quand elle sortait une vanne pourrie dessus ; au contraire, tu chérissais presque ce bel hasard qui voulait que vous pouviez tous les deux vous regarder dans les yeux sans que ni l’un ni l’autre n’est à se tordre le cou. En quelques sortes, ça vous mettait sur un pied d’égalité. Après tout, on disait bien « les femmes et les enfants d’abord », non ?

Elle a un peu l’air d’un enfant elle aussi, là. A ne plus savoir quoi faire de ses dix doigts. A ne plus savoir quoi faire de sa vie quand une force supérieure et mystérieuse avait décidé de mettre la main dessus. Comme on arracherait quelque chose. Parce qu’elle était précieuse, la vie d’Abbey. Abbey, ça fait abeille ; elle butine, Abbey, à droite à gauche, sans se soucier des notions de propriétés privées ou de productivité. Elle était pas occupée comme une abeille, Abbey. C’était une idle teen. L’oisiveté dans tout ce qu’elle a de bien et de fou.
Comme une marée capricieuse, elle s’approche de nouveau, le front posé contre toi ; tu ne vois plus ses yeux. Puis les bras enroulés autour de ton cou. Elle a pas la notion de limite personnelle, Abbey. Mais ça, au moins, c’est quelque chose que tu retrouves d’elle, quand elle t’avait parue presque étrangère quand tu avais fait tes premiers pas dans l’appartement.
C’était déjà ça ; elle avait dit ton nom, elle t’avait reconnu. Et toi tu la retrouvais.

Tout allait bien se passer.
Tu le penses très fort, alors que tes grandes mains brassent de l’air, n’osant pas lui effleurer les épaules. Elle se détache, nouvelle fureur, tu te décides enfin à ouvrir la bouche, les bras ballants.
« On a pas trop le choix de ce qu’on doit faire… » Ça commence bien. Tu continues avant qu’elle ne t’en colle définitivement une, les yeux parcourant le dos des boîtes de dvd, pour en lire le menu : « Par contre, on peut décider comment on doit les faire… » Tu hoches pensivement la tête, balances les dvd sur la table basse, et te perches à sa hauteur sur l’accoudoir du canapé défoncé. « On peut faire en sorte de pas être constamment sur le dos l’un de l’autre ; faudra juste… » Programmer. Mais on dit pas ça à une Abbey Sullivan. « …prévoir. C’est pas agréable de planifier tout ça. Mais après, ça passera, et on s’en rendra même plus compte. »

T’as toujours eu le regard un peu désolé. Comme si tu prenais tout le monde en pitié. Pour une fois peut-être, c’est vrai. Parce que c’est comme si un aigle qui avait eu l’impertinence d’apprendre à un piaf à voler s’y retrouvait enchaîner.
« Disons qu’on fait de l’impro, là, et qu’on la retient, pour plus tard. Ça pourrait ressembler à c’qu’on faisait avant. Sauf que ça va durer plus longtemps. » C’est pas terrible tout ça. T’aimerais bien parler comme Nathaniel. Lui, il saurait sans doute quoi faire. Même s’il avait l’air assez démuni, la dernière fois, quand elle est arrivée. Tu prends une inspiration. « J’te demanderai pas de » tomber amoureuse de moi « me montrer une affection particulière. » Tu manques de déchirer la couture du canapé tant tu tires dessus. « J’veux juste qu’on… » Tu oses un regard dans sa direction. « démolisse pas trop c’qu’on a construit. »

T’es pas calme. Pas calme du tout. C'est juste que ça se voit pas. Ça grouille, tout au fond de toi. Comme des insectes qui s’insinuent sous l’armure, jusque dans les articulations. Jusque dans les rouages. Qui bloquent, qui abiment. Qui te font faire des mouvements incontrôlés. Tu sais pas trop pourquoi tu lui as attrapée le bras. Pour la retenir ; de tomber encore plus bas.


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MessageSujet: Re: Petit oiseau, je n'suis pas fréquentable [PV] Lun 15 Déc - 12:51 Répondre en citant Editer/Supprimer ce message
C'était pas lui qu'était en tort, mais le stop et ce connard d'automobiliste lui klaxonnant à la gueule qui n'avaient rien compris à l'urgence de la situation. L'anarmobile balançait le meilleur d'elle même dans une course effrénée ayant pour unique pilote Joshua, lâché comme un ours affamé dans une ville à la recherche d'un pot de miel. Il avait des raisons le bougre d'être remonté, si carton il risquait d'avoir, sûr qu'il irait dire que le responsable était l'Incontestable, lui, et aucun autre, et que le premier qui le contesterai se ramasserait une beigne. Mais heureusement pour tout le monde, ça n'arriva pas, et il termina sa course en se rangeant en travers de la première place de parking se présentant aux abords de l'immeuble. La portière crut ne pas pouvoir encaisser le choc lorsque Joshua la referma d'un coup de patte désinvolte, avant de se ruer vers le numéro de rue qu'Abbey lui avait envoyé. La carcasse du géant turquoise contracté par la rage tentait tant bien que mal de garder son calme. C'était Abbey la vedette en matière de pétage de plomb aujourd'hui, il avait pas à empiéter sur sa colère. C'était elle la victime, il devait juste assurer son rôle de grand frère.

Mais putain, cette enfoirée de machine lui avait pris sa sœur! Déjà que Daisy s'était faite menottée elle aussi quelques semaines plus tôt, il avait fallu que l'Incontestable s'en prenne à sa frangine...! Le plus insupportable dans l'histoire, c'était que dans l’immédiat, il pouvait rien y faire. Un coup fatal et irrévocable s'abattant sur ses proches, comme le choléra, aucun coupable à tabasser sous la main, à part peut être le facteur, dont la fonction s'apparentait de plus en plus à l'Ankou, serviteur de la mort.

Abbey, un électron libre, chargé à bloc, puisant son énergie démentielle en elle, puits sans fond. Inépuisable, infatigable, chiante. Aussi insaisissable que la foudre, surtout dans ses amours, la ranger dans un foyer et lui foutre un mari dans les pattes c'était l'idée la plus absurde jamais envisagée. Joshua ne savait pas qui était le malheureux qui allait devoir se la farcir mais il espérait pour lui (ou pour elle), qu'il était taillé dans la même roche que la Sullivan ou qu'au contraire, qu'il (ou elle) aurait la force mental d'un moine bouddhiste, ou d'un cachalot, passif et moue, pour la supporter. Maitre spirituel ou cétacé, l'animal ferait mieux de choisir l'adultère comme sortie de secours s'il préférait vivre, pas longtemps certes, mais pleinement, plutôt que de survivre, longtemps, et définitivement entre les griffes de sa frangine. Oh eh qu'il aille se faire foutre celui là, dans l'immédiat c'était Abbey qui devait morfler et qu'allait criser jusqu'à en tomber de fatigue, et Josh n'avait pas l'intention de la lâcher durant cette épreuve.

Il insulta la femme de ménage pour qu'elle lui ouvre la porte, préférant beugler sur de l'humain plutôt que sur l’interphone, définitivement remonté contre toutes machines électroniques jusqu'à la fin de la journée. Il prit l'escalier de service, pour les mêmes raisons, et arriva à l'étage de sa sœur. Il se mit à chercher dans le couloir en moquette grise le numéro gagnant indiqué sur l'une des portes, et une fois repéré, actionna la poignée, et s'engouffra sans prévenir dans le nouvel habitacle de sa frangine.
Il lui fallu pas long pour la voir, un mouvement du regard, et la silhouette d'Abbey accrocha toute son attention. La rage au bord des lèvres, les cheveux ébouriffés, ses long doigts massant nerveusement son crane, l’échine courbée vers l'avant, elle implosait. Y avait bien une main étrangère qui s'hasardait autour de son bras, relié à un corps, mais Joshua n'y prêta pas la moindre attention. Déjà accroupi face à sa cadette, il dégagea la main de Kato comme on se libèrerait du fermoir d'un antivol et enferma à son tour ses deux mains autour de ses poignets.

- Eh, ma grande, redresse toi, tu fais peine à voir là!

Elle releva la tête, Joshua gratifia sa réplique d'un regard dur et rassurant à la fois. Même dans une situation pareille, il pouvait pas s'empêcher de la provoquer, c'était leur manière à eux de communiquer, de lui dire de porter sa haine contre un ennemi commun, pas contre elle même. Josh la tira vers lui, se redressant dans le même temps pour la relever sur ses deux pieds, et bientôt, il l'enferma entre ses bras la serrant trop fort contre lui, comme pour lui dire "T'es pas seule, je suis là", comme pour lui dire "Vas y, débats toi tant que tu l'voudras t'façon j'te lacherai pas, vide tes nerfs frangine", et surtout pour lui dire "Je t'aime petite chieuse".

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MessageSujet: Re: Petit oiseau, je n'suis pas fréquentable [PV] Lun 15 Déc - 19:34 Répondre en citant

Toxic.

AVEC — Katô Iga







Je reprenais mon souffle, cherchais une dernière fois un peu de carburant au fond de mes entrailles. Un truc qui me ferait décoller, qui me donnerait la gnaque une bonne fois pour toute.
Mais ce fut finalement cette poigne d'enfer qui agrippa mon bras qui eu l'effet d'un ressort dans ma caboche. Je me tournai subitement en sa direction, avec d'une part, l'envie de lui foutre mon poing dans la tronche, et de l'autre, de chercher à nouveau du réconfort, en me blottissant contre lui quelques secondes.

Si on réagissait pas, on allait tout démolir Katô, absolument tout.
Bordel, mais t'étais totalement attardé ou tu préférais tout bonnement t'enfermer dans un profond mensonge ? Tu voulais te plier à cette société de merde, qui comptait nous imposer le mariage à perpétuité ? Et on devrait faire comme si de rien n'était ?! On pouvait pas chercher à adapter notre relation dans un contexte aussi cauchemardesque que celui du mariage.
Et ça, c'était que la première phase. Imagine quand je devrais porter un de nos immondes marmots.

J'allais pas me laisser marcher sur les pieds. Non mieux : ON allait pas se laisser marcher sur les pieds (eh, pour une fois que je pensais pas qu'à ma gueule). Qu'il le veuille ou non, je comptais bien l'embarquer dans ma p'tite aventure. De toute façon, je comptais pas rester là, à me lamenter sur mon sort. J'étais pas destinée à finir vieille, chiante et maniaco-dépressive sur les bords.
J’espérais qu'au moins, il ne serait pas trop dur à convaincre, cet Action Man de gouttière. Parce-que mine de rien, je tenais beaucoup à lui... Ça aurait été con que tout s'arrête maintenant à cause d'un foutu papelard rose.

« T'es mignon, Katô. On va pas se laisser faire, t'inquiètes pas pour... »

Mon frangin. Ce mec qui avait toujours choisi le Nordique dans Skyrim, totalement fidèle à lui-même. Il avait débarqué en mode « I came in like a wrecking baaaall », et venait déjà de s'endetter des frais de réparations, concernant la poignée de ma porte d'entrée.

Une étreinte étouffante, que je lui rendis avec plaisir. Ses cheveux turquoises qui me chatouillaient les narines. Une chaleur moite qui s'échappait de son cou, comme s'il venait de faire un marathon. Et son odeur de tabac froid... Ça, c'était mon frangin. Un espèce de viking des temps modernes.
Et dire qu'il arrivait à me faire sourire, malgré cette merde qui venait de me tomber dessus.

« Abruti. » murmurai-je, en réponse à sa remarque.

Je resserrais encore plus mon étreinte pour ajouter autre chose, cette fois-ci d'un encore plus discret qu'auparavant.

« Josh'... J't'ai déjà parlé de Katô ? »

Je réussis à me détacher de mon frérot pour me tourner en direction de celui qui avait du se sentir franchement dépassé par la scène. Je pris le temps de lui offrir un sourire pincé, le premier que j'avais pu lui adresser depuis son arrivée dans l'appartement. Tout en compressant l'épaule de mon frangin, je cherchais à faire les présentations.

« Donc, le gars là, c'est Katô. Je pense que j'ai pas besoin de te faire un dessin... »

Je raclais ma gorge. Hors de question d'expliciter davantage la situation, c'était déjà bien assez chiant comme ça. Je tentais de retenir une nouvelle poussée d'adrénaline qui n'aurait servi à rien dans cette situation, et suivit ce que j'avais déjà commencé.

« Katô, voici mon frangin : Joshua. Attends-toi à le voir assez souvent ici. »

Comme ça, c'était clair.

« Josh'... 'Faut qu'tu m'aides là. »

Je fixais le sol, les sourcils froncés, comme une enfant contrariée.
J'pouvais définitivement pas m'en sortir seule. Même avec ma grande gueule et mes sales manières.






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MessageSujet: Re: Petit oiseau, je n'suis pas fréquentable [PV] Mar 16 Déc - 12:05 Répondre en citant Editer/Supprimer ce message
Lorsqu'Abbey se retira de son étreinte, c'était pour lui présenter son collègue de cellule. Joshua pivota la tête vers Mister Sullivan, (comment ça il avait son propre nom?) alias, Katô, et le zieuta au laser. Son regard lui inspira celui d'un bovin blasé venant d'apprendre que son tour était venu de se rendre à l'abattoir. Les traits fatigués, de légères rides creusant son front, des valises encadrant ses yeux, les cheveux noir de jais lui tombant par devant sur la figure et taillé en brosse sur les cotés, le dos vouté vers l'avant et des épaules larges, finalement, il y avait bien du cachalot dans ce Katô.
Mais il n'en restait pas moins le mari de sa frangine, et au ton d'Abbey, Joshua eut la désagréable impression qu'ils se connaissaient déjà, et qu'ils n'avaient pas attendu l'Incontestable pour parler affinités. L'arcade sourcilière de Josh s'en trouva indignée:

- C't'une blague ou quoi? Z'aurait pas pu te le livrer avec le déambulateur directement?

De toute façon, c'était clair. En temps normal, le mode protecteur du grand frère se déclenchait d'emblée quand il savait sa cadette casée avec un bonhomme ou une gonze, même s'il avait tendance à lâcher un peu de lest, prenant sur lui pour pas l'étouffer et lui faisant un minimum confiance sur la gestion de ses amours, mais là, elle l'avait pas choisi, et il avait aucune idée d'où il sortait le Katô. Il lui inspirait tellement rien (comprenez là, qu'à sa gueule on pouvait pas deviner un dixième de son parcours) sans pour autant avoir la dégaine du mâle mystérieux, que Joshua ne pouvait que s'en méfier. Ajouter à cela qu'il était pas de toute première fraicheur le bougre. Ce qui, en soi, le dérangeait pas vraiment. C'était pas lui qu'allait reprocher à d'autres de sortir avec quelqu'un de dix ans son ainé. C'était de la pure mauvaise foi et de la jalousie primaire de se voir un instant "en compétition" avec cette force mustang croisé avec un cachalot. Pour tout dire, il préférait savoir Abbey avec un gars posé qu'un gamin des bacs à sable coureur de jupon qui, frustré par son mariage, se comporterait comme un connard avec elle. Mais Joshua ne put refréné l'envie irrépressible de retrousser ses babines pour dévoiler ses crocs à l'inconnu, le regard braqué sur lui comme une paire de revolvers.

« Josh'... 'Faut qu'tu m'aides là. »

L'attention de l'ainé bifurqua à nouveau vers elle. L'aider? Putain mais il demandait rien d'autre mais qu'est ce qu'il pouvait faire de plus? Il savait pas dire les mots dans ce genre de situation, tout ce qu'il pouvait faire c'était casser des trucs ou lui changer les idées en allant se souler la gueule et lui trouver un mec p... Se souler la gueule et passer du bon temps avec quelques potos. Tiens ouais ça, elle était pas mal cette idée. Évidemment, Nath fut le premier type qui lui péta au casque, non seulement parce que c'était son meilleur pote, mais en prime, parce qu'en plus d'être un parfait camarade de beuverie, il savait dire les mots qui requinquent. Avec un mariage +2 sur sa feuille de conduite, sûr qu'il était le mieux calé de tous dans ce domaine. Joshua chopa son portable au fond d'une de ses poches pour le coller à son oreille après avoir appuyé sur le téléphone vert au nom de Kezeyencko. Trois tonalités plus tard, ce dernier décrocha.

- Salut Nath, tu peux t'ramener genre... Maintenant? C'est pour une urgence. Silence. Nan, c'est Abbey qu'a besoin d'un enterrement de vie de jeune fille là, tout d'suite. A nouveau un silence. Ça sert à rien que j'te la passe si tu t'ramène ducon. Joshua décolla légèrement son oreille de l'appareil laissant filer un silence encore plus long que les précédents. ... Ouais bon ça vaaaa! Tu viens alors? Cool. Ah, et si tu pouvais ramener quelques bières au passage... Ouais, super, t'es un ange ma poule. J'te rembourserai. Ok. Oui. D'accord. Ouaaaaais. Silence. C'est bon t'as fini? Non parce que j'ai pas écrit "perroquet" sur ma gueule alors t'es gentil mais tu lui diras tout ça de vive voix hein. Silence. Oui bon bah ça vaaaaa! J't'envoie l'adresse par texto, grouille s'teuplait.

Il raccrocha puis pianota trois lignes sur son Iphone avant de le ranger dans son cuir. Relevant la tête vers Abbey, il esquissa un demi sourire et lâcha:

- Nathaniel arrive.

Joshua s'accroupit face à la table basse et sortit son kit de fumette, commençant gentiment à se rouler un chichon, braquant à nouveau ses yeux vers Katô, il commença l'interrogatoire:

- Et toi alors, il releva un bref coup de menton à l'adresse du mari, d'où tu débarques? T'as d'la famille, des frères, des soeurs? Z'êtes combien dans ta tribu? Ils sont comme toi aussi, du genre pot de géranium?

Il cherchait pas juste à vider ses nerfs. C'était de la psychologie de comptoir un peu bourrin. Josh cherchait à le provoquer pour voir si c'était un violent ou juste un moue du genoux. Son regard perçait les yeux gris du Katô à l'affut de la moindre trace d'émotion.

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MessageSujet: Re: Petit oiseau, je n'suis pas fréquentable [PV] Mar 16 Déc - 17:10 Répondre en citant


T’avais les oreilles qui bourdonnaient, c’est pour ça que t’as pas entendu le vacarme dans la cage d’escaliers. Et c’est à peine si tu as tourné la tête à temps pour voir un géant débouler dans votre appartement, avec la poignée de la porte limite encore dans la main.
T’as pas compris au départ, parce qu’il avait le nez un peu cassé, et pas elle. Parce qu’il avait les cheveux verts, et elle les cheveux jaunes. Alors oui, t’as juste cru que c’était son copain actuel, que tu étais définitivement de trop dans cette pièce, alors qu’elle se hissait sur la pointe des pieds pour passer ses bras autour de sa nuque. Oh, tu ne t’es pas senti blessé –quand bien même ce gaillard avait une sacrée poigne-, tout simplement parce que tu étais loin de ressentir la même chose que ce qui existait déjà entre ces deux là. Tu t’es peut-être un peu senti blessé pour elle, à cause de cette manie que tu avais de vivre pour les autres, espérant ainsi t’oublier. Parce que ce qui se déroulait sous tes yeux –et cette impertinence que tu avais à les observer a eu tôt fait d’arracher des poignards dans les yeux de l’inconnu aux cheveux verts- n’était autre que le triste théâtre qui devait se répéter un peu partout et plusieurs fois par jour dans ce pays.

… D’un autre côté, ils avaient quand même un air de ressemblance. Quelque chose de plus subtil que des origines occidentales communes… Dans les sourcils, peut-être. Ta figure se crispe légèrement, alors que tu détailles leurs visages si proches.
Dans le comportement aussi. Il ne l’enlaçait pas comme on enlace sa copine. C’était plus tendre, moins amour fougueux. Y’avait rien de sensuel, juste du désarroi. Une compassion dans son sens premier. C’était peut-être dans la manière qu’il avait de la couver du regard…

C’était pas son père, quand même ??

Tu en parviendrais presque à oublier la situation catastrophique dans laquelle tu patauges, perché sur l’accoudoir du canapé, alors que les attentions se sont reposées sur toi. Une fois de plus, tu as ce temps de décalage, avant de te rendre compte qu’une paire d’yeux féroces est posée sur ta pomme, alors qu’Abbey fait les présentations, bougonnant comme une petite fille qui voudrait bien se tirer de là. Elle aurait presque honte à te présenter ; mais c’est normal, t’es pas vraiment le genre de connaissance dont on peut se targuer. La plupart du temps même, les autres préféraient taire le simple fait de connaître ton nom ; parce que ça aurait signifié qu’ils étaient parvenus à t’approcher, ce qui aurait fait d’eux des gens bizarres aussi…

… Son frère. C’était son grand frère. Bah, tu y étais presque. La prochaine fois, tu l’aurais dans le mille. Et puis, ça expliquait ce côté papa-gâteaux qui refusait que son baby ne s’engage. Relation relativement classique, en somme, si on se basait sur le schéma-type des Occidentaux. Oui, faute d’avoir eu des frangins, tu t’étais renseigné un minimum et encore aujourd’hui, c’était resté gravé dans ton crâne de piaf.
Tu les entends à peine, comme si tu étais sous l’eau et eux, à la surface. Tu te renfermes dans ce que tu sais faire le mieux, à savoir : raisonner –n’allons peut-être pas jusqu’à réfléchir, parce que chez toi, ça partait dans tous les sens et ça présentait souvent un intérêt douteux. C’est pour ça aussi que tu as l’air de te foutre de tout et de ne répondre de rien. On peut t’assassiner autant de fois qu’on veut, de la bouche ou des yeux, tu ne pigeras que quelques jours plus tard que t’as les tripes à l’air…

Un nom te parvient : Nathaniel. Tu plisses les yeux. Tu doutais fortement qu’il y ait 36 000 Nathaniels ici. D’autant plus un Nathaniel qui faisait partie du cercle des connaissances de ce… comment elle avait dit qu’il s’appelait déjà ? Joss ? Jess ? [oui, on sent le running gag venir], et d’Abbey.
Tu mettrais donc ta main à couper qu’il s’agissait du même Nathaniel qui t’avait rendu visite quelques jours auparavant, sur les bons conseils de ta dulcinée fraîchement débarquée. Et apparemment, Nathaniel n’allait pas tarder non plus, comme s’il était le détenteur de la solution. Oh, tu n’en doutais pas tant que ça, en fait, après ce qu’il t’avait confié. Ainsi donc, les autres énergumènes faisaient partie de sa bande. Tout portait à croire que l’Incontestable avait pris un malin plaisir à te refourguer dans le sac des mordus de la vie aux relents rebelles. Alors soit, tu t’adapterais, comme tu le fais toujours… même si ça ne se voit pas forcément.

Tu daignes finalement réfléchir à ce que tu vas pouvoir répondre à Jess.
« Non. » … Il va falloir faire un peu mieux que ça, on sait que tu en es capable. « J’ai pas de frère et sœur. » Bien, allez, encore un petit effort. « Mais on s’en fout de toute façon. » … Oui, dans un sens, c’était vrai, mais peut-être qu’il essayait juste de faire la conversation…
Tu le dévisages, abscond, alors que ça tourne à toute vitesse dans ta caboche. Mais ça, il ne peut pas le voir, Jess, alors c’est facile de te penser plante. Ça n’était pas la première fois qu’on te la faisait, et tu avais même connu pire. Alors, si en fait il voulait te mettre sur les nerfs, c’était râpé. Tiens, pour la peine, tu ne laisses absolument rien poindre, histoire de lui rendre la tache encore plus ardue. « J’crois qu’j’le connais, vot’ Nathaniel. Il est v’nu m’voir, y’a quelques jours… » Oui, tu viens de balayer l’interrogatoire de Joss d’un revers de la main. Les informations tombent au compte-goutte, il y aurait presque de quoi t’en coller une. Mais c’est pas de ta faute, s’ils vont trop vite pour toi. Abbey n’était pas la seule à voir son quotidien chamboulé. « Mais j’ai des plantes. » Le frangin ne te lâche pas des yeux. Et tu sais pas s'il peut y voir grand-chose. Les gens s'arrêtent souvent aux premiers reflets grisâtres. Tu n'as pas des yeux qui ont un grand intérêt. Gris et troubles, comme une mer par mauvais temps. C'est même pas la mer déchaînée; c'est la mer dans un vieux port morne. Quand les chalutiers rentrent de la pêche, traînant derrière eux un cachalot éventré.

Voilà, comme ça, tout le monde te prendra pour l’imbécile heureux qui s’en tamponne le steak d’avoir été marié de force. Même si c’est pas vrai. Qu’ils vont sûrement vouloir te secouer les miches. Parce que pour eux, il faut que ça se voie, alors que toi, tu es bien plus à l’aise dans le décor. Tu t’y fondrais volontiers, et cela leur conviendrait certainement, à voir comme ils se multiplient, dans l’espoir que le nombre –infime certes- fera la force.


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Dernière édition par Katô Iga le Sam 25 Avr - 12:50, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Petit oiseau, je n'suis pas fréquentable [PV] Ven 26 Déc - 11:17 Répondre en citant Editer/Supprimer ce message
Sur le coup, Joshua n'arrivait pas à voir si ce mec le prenait vraiment pour un con ou s'il était très sérieux. Il semblait pas calculer l'importance du mot "famille" dans son langage à lui, pire, il s'en foutait royal, et ne mâchait pas ses mots pour le lui dire. Mais ses yeux gris pales étaient tellement vide, tellement dénué d’intérêt, de réactivité, que Joshua n'eut même pas assez en face pour rebondir d'agacement ou de colère. Nan, ce Katô semblait aussi paumé qu'un lama largué dans une montgolfière. L'expression bête avec pour seul signe manifeste des régurgitations gastriques en guise d'auto défense.
Légèrement décontenancé par l'animal si peu réactif et à coté de ses pompes qui se trouvait face à lui, Joshua arrêta sa petite dinette et lâcha un long soupir bruyant, portant une main à son visage. Il cala l'index et le pouce entre ses deux yeux et massa la racine de son nez remontant ses doigts le long de ses arcades sourcilières, les paupières fermées et la mine soulignant très clairement un: "Putain de merde qu'eeest c'que c'est encore que c'type...?".

Inspiration, expiration, on relâche... S’énerver face à pareil mollusque ne servirait à rien, il commençait à le comprendre au silence dans son regard. Mais c'en était plus frustrant alors, car il se retrouvait avec encore moins de raisons de s'en prendre au cachalot. Ce dernier était très mauvais dans le rôle du bouc émissaire, même son punchingball aurait eut plus de répondant aux attaques autant verbal que physique de Josh en comparaison. Et alors que le grand turquoise s'initiait à la méthode zen, Katô passa du poids lourd à la quatrelle en touchant deux mots au sujet de Nathaniel dont il avait été question au téléphone. Il semblait assez sûr de son coup en affirmant le connaitre et cette info décrocha une nouvelle expression sur la trogne de Joshua. D'un genre carrément surpris, les yeux ronds et la bouche déformée en un rictus étrange. La summum fut la chute, ce "Mais j'ai des plantes" qu'avait rien à foutre là, tombant comme un cheveux dans le potage, la fin parfaite d'un numéro de clown dans un tout autre contexte.
Joshua explicita son concentré d'impressions en un mot très singulier de sa personne et pour le moins clair:

- ... Hein?

Avant de le dévisager à nouveau, cherchant un maigre espoir de normalité en lui. Peut être que, dans la seconde, ce corniaud allait se mettre à sourire, taquin, ses yeux reprendraient de leur couleur d'origine, et il lui sortirait un "Mais naaaan, j'te taquine beau frère!" tellement déplacé que Joshua laisserait partir sans remord son poing dans sa gueule histoire de lui décrocher son sourire et d'établir d'office la règle "Me prends plus pour un con ou j'te dérouille sévère ". Même si pour le coup ça l'aurait vraiment énervé, il se serait senti soulagé de voir une réaction, même stupide, chez lui.

Mais nan. Rien ne vint. Pas même un haussement d'épaule du mec qui serait désolé d'être ce qu'il est, un type bête qui réalisait pas vraiment ce qui se passait autour de lui. Rien. Le même gris sale dans ses yeux, la même expression morne et vide de l'idiot du village. En somme, Katô, le mari de sa soeur.

- Nan mais OH! Joshua lui shoota l'épaule de son poing. D'où tu sors bordel?! Tu vas m'faire croire que tu connais Nath avec ta gueule d'autiste?! T'es même pas FOUTU de réagir face à ton propre MARIAGE! Pourquoi un mec comme Nath s’intéresserait à ta caboche l'cachalot, hein?! Tu m'l'explique comment ça?!

C'était pas vraiment de la colère, c'était plus de la contrariété. Il avait besoin de cracher pour deux l'absurdité de cette situation. Et même si au fond, Josh voyait pas l’intérêt de sortir un bobard pareil sans raison, qu’il devait bien y avoir un fond de vérité dans ses propos, il n’arrivait tout bonnement pas à faire le lien entre Katô et Nath. Entre le mollusque des bacs à sable et la bombe d’énergie nucléaire en mouvement.

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