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Joshua et sa nouvelle main rencontrent une fille nommée Menza. [Elena Menza & plus si affinités X]

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Joshua et sa nouvelle main rencontrent une fille nommée Menza. [Elena Menza & plus si affinités X] Empty Joshua et sa nouvelle main rencontrent une fille nommée Menza. [Elena Menza & plus si affinités X]

Message par Admin Jeu 17 Sep - 11:14



Jessica. Nathaniel. Abbey. Daisy. Sagitta. Katô. Lily.
Des impacts de grenade mutile ta main, il est rouge ce ciel, noire cette terre, de leurs sangs.

Joshua se réveilla en sueur: un cauchemar.
Tout le monde va bien?! Abbey, Nath, vous êtes où bordel? Son corps grinça de tout son long, impossible de se redresser au delà de la nuque, il se sentit lourd et faible. Depuis combien de temps tu pionces Sullivan? Son regard circula alors dans la pièce: des murs blancs, des draps tout aussi neutre, du matos médicale et de la poche de sang aux abords du lit, une table de chevet remplie de saloperies, il y lit la signature de chacun d'eux, sur une carte apposée à coté d'une plante verte. C'était signé Katô ça. Rassuré, le rouge esquissa un sourire: aucun nom ne manquait à l'appel. Mais les bribes de souvenirs liés à la manifestation lui remontait peu à peu. Il n'avait plus cherché à se relever, pas la force. Ni physique, ni morale. Il avait peur de se souvenir, voulait dormir, encore. Alors il ferma les yeux.
...
Mais impossible de sombrer encore dans un des nids douillet de Morphée. Ça le rongeait bien trop maintenant. Il chercha à remuer ses doigts, sans rouvrir ses paupières, il chercha longtemps son membre absent. Refusant de le voir, refusant de l'admettre. Avec soulagement, il avait l'impression d'y arriver, de faire fonctionner cette main qui n'existait plus. Il avait même la sensation d'appuyer de l'index son matelas. Mais il n'était pas complètement aveugle, il n'avait que trop conscience qu'il ne sentait rien, absence de contact. Le système nerveux refusait de faire la connexion. Joshua serra la mâchoire, ouvrit les yeux, et porta son moignon à hauteur de sa vue.

Surprise Joshua. T'as une gueule de cyborg maintenant.
Une main bionique, merde, mais d'où c'était possible?? Il avait pas les thunes pour s'offrir une merveille pareille!! Fasciné comme un môme, Josh mira sa prothèse, actionnant maladroitement ses nouveaux doigts de métal, admirant le design, cherchant à comprendre le fonctionnement du machin qu'on lui avait greffé, passant un doigt d’épiderme sur ses coutures rafistolées à l'aiguille entre son bras et son membre terminatoresque... Il n'en revenait pas, c'était comme si on lui avait promis une sodomie magistrale avec Georges et qu'au dernier moment on lui avait refilé lubrifiant et donzelle de luxe affublée du godemichet le moins bien membré de l'univers pour s'occuper de l'affaire. Incroyable. Dieu existait.

On vous passera les détails de la suite, sinon ça mettrait dix plombes, et surtout, ça vous dresserez un portrait un peu trop mièvre du Joshua, et monsieur est pudique. En décodant les messages remplis de bienveillance et de mots doux de ses proches, le Sullivan comprit qu'ils avaient tous participé aux frais de sa nouvelle main. Tous.
C'était comme si à présent, il portait en lui une parcelle de chacun d'eux. Mieux qu'un tatouage, mieux qu'une scarification ou qu'un anneau de plus pendouillant à son lobe, ça lui parut comme la plus belle preuve d'amitié et d'amour qu'on pouvait lui faire. Un cadeau incrusté à jamais, noué à lui, une putain de main robot qu'il portera alors avec fierté et une infinie reconnaissance. Il en pleura de joie ce con. Mais se cachera bien de le leur dire.

_________

Joshua avait reprit des forces et revu très vite ses proches. Et bien qu'il savait que la case prison l'attendrait à la sortie de l’hôpital, il était remonté à bloc. Vrai, dans les journaux, on disait que les incontrôlables avaient perdu la bataille. On disait que la menace avait été anéantie. Foutaise d'ailleurs. Que les coupables avaient été arrêtés. Que la situation était à présent sous contrôle. Et c'était pas faux sous tous les angles: en effet, ils avaient été arrêtés, lui avait eu droit à quelques semaines de répit le temps de se remettre sur pieds, mais aux échos de Nath sur le sujet, la sanction restait légère, pas de quoi paniquer. Ils n'avaient aucune preuve suffisante selon laquelle ils étaient les principaux commanditaires de la manifestation de toute façon. Alors ouais, le rouge était requinqué, y avait l'attrait de sa nouvelle main, et le cadeau, en soi, dont il se remettait pas, se félicitant chaque seconde d'avoir des amis aussi formidables. Faut vous dire, il était allé jusqu'à embrasser Kato tellement il planait le Josh. Abbey en perdit la parole.

Mais le gros du taff restait à faire, il devait comprendre et apprendre à vivre avec ce nouveau bout de lui même. Cette main étrangère, brillante de mille feus à la peinture fraiche et clinquante et aux boulons huilés. Fallait qu'il passe par un centre de rééducation, et qu'il côtoie ergothérapeutes, psychologues, et tout le foin pendant quelques temps avant de ressortir au grand air. Y avait largement matière à se faire chier dans ce genre de cadre, les infirmières étaient moches comme des culs d'obèses et le moral des patients aussi néantesque que son taux en gramme d'alcool dans le sang de ces dix derniers jours. Bien sûr y avait les visites des potos qui manquaient pas, mais y avait un jour dans la semaine où le service faisait grève, et ce jour là, les heures trainaient feignassement les aiguilles pour passer à la journée suivante.

Et ce fut un de ces jours, si vide d'occupations (on lui avait refusé le droit de ramener son kit de travail pour dessiner numériquement dans sa piaule) que Joshua rencontra Elena. Alors qu'il tentait vainement d'apprendre à sa main gauche à dessiner, cassant mine sur mine, il l'aperçu pour la première fois aux distributeurs. De dos d'abord, une queue de cheval révélant un tatouage dans sa nuque et un piercing industriel agrafé dans le cartilage de son oreille. Le genre de détails qui de base, accrochait l'attention du Josh. Pas bien haute (en même temps, rarement il s'était fait la remarque inverse, à part dernièrement durant la manif avec cette milicienne...) des écouteurs vissés dans ses oreilles. Il quitta alors sa chaise d'hospice et fit les quelques pas qui le séparaient du distributeur devant lequel elle s'était postée. Il fouilla dans son jean à la recherche de yens, et au moment où elle s’apprêta à faire glisser ses pièces dans la fente de la machine pour commander sa boisson, Joshua barra l'ascension de sa main en y introduisant l'argent:

- Laisse. C'est moi qui offre.

Ça aurait pu être classe. S'il lui manquait pas les quelques centimes restant pour payer intégralement la conso de la jeune femme. Cherchant en vain les pièces manquantes dans les recoins de ses poches, Josh lâcha trois grommellements et un "Putain de merde, elles sont barrées où ces connasses...?" avant de s'avouer vaincu, ouvrant ses paumes au ciel et haussant les épaules vers elle:

- ... En fait non. Je suis à court, désolé.

Soupirant bruyamment, il zieuta un coup d’œil rapide la machine, le sourcil relevé du mec contrarié, et shoota d'un coup de godasse inutile le distributeur, comme si cette ultime menace aurait pu faire la différence. Mais rien de plus ne se produisit, et alors, tournant à nouveau la tête vers la jeune femme, il poursuivit:

- J'm'appelle Joshua. T'es là en visite ou pour une réparation toi?

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Dernière édition par Joshua Sullivan le Sam 11 Juil - 15:17, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Joshua et sa nouvelle main rencontrent une fille nommée Menza. [Elena Menza & plus si affinités X] Ven 24 Avr - 15:51 Répondre en citant
Lose all mind control rationale declineS

Slayer, Dead Skin Mask, 1990

J'en ai fait des conneries dans ma vie. Certaines m'ont amenée à passer ma nuit dans une cellule grise, d'autres à finir entourée de murs blancs. A porter des fringues d'hôpital de merde, accompagnées d'infirmières qui ne veulent jamais te laisser bouger ne serait-ce que le petit doigt et qui te parlent comme si t'étais une gamine. En y repensant, c'est p't'être parce que j'avais 18 ans à l'époque. Mais gamine ou pas, j'en avais plus dans le pantalon que le médecin qui m'avait refermé le crâne après avoir extrait deux trois bouts d'argile. La plupart du temps j'finissais par péter un plomb, à engueuler tout le personnel, à emmerder mes compagnons de chambrée. Pas une patiente très agréable.

Ca a été à peu près le même schéma pour cette fois-ci. Déjà, j'me souvenais plus de c'qui m'était arrivé. J'me suis réveillée, paniquée, énervée. Dans mon crâne se jouait tout un solo de batterie à m'en faire exploser la cervelle et j'avais l'impression que ma nuque tentait de se barrer vers la gauche. C'est la première que j'ai engueulé. « Bon sang connasse, t'as pas compris que ta place, c'était LA ! » C'était pas une bonne idée. Déjà parce que ça m'a donné envie de dégueuler, et que ça a prévenu les infirmières qu'elles aillaient passer un moment de merde.

On m'a expliqué un peu le topo. Et gnagna commotion cérébrale, et machin votre nuque a subi des BLABLABLA. OK. Mais c'est quand que j'peux sortir ? Puis il est où l'autre glandu ? Oh. C'est là que j'me suis souvenu pourquoi j'étais là. Cliff, église, boucan, flic, pick-up, accident. Merde. Y'avait intérêt à c'que l'autre bouffon s'en soit sorti mieux que moi. Sans déconner. J'ai demandé à l'autre nunuche si y'avait un certain « Harris » arrivé en même temps que moi. M'a répondu que oui. Alors j'l'ai poussée, me suit levée en criant « Quelle chambre ? » avant de retomber en arrière à cause d'un vertige. Ok, plus tard.

J'y suis restée un moment dans c't'enfer blanc. Fallait vérifier que mes capacités cérébrales fonctionnaient encore, même si j'voyais pas bien comment ça pouvait être pire qu'avant. Y'a eu quelques agravements parce que j'étais pas foutue de rester en place, mais j'te rassure, ça s'est bien terminé. J'suis passée voir Cliff deux trois fois, mais ces putes en blanc me laissaient pas souvent l'occasion de bouger. Avec mes vertiges et mes vomissements, c'était un coup à se recasser la gueule quelque part et prolonger mon séjour d'une semaine.

Puis y'a eu ce jour, où j'me suis choppé une fringale sortie de l'espace. On vérifie si y'a pas de chieuses dans les parages, et hop, on se lève. J'ai pris mon portable et mes écouteurs, histoire de pas entendre les discussions. Parce que si y'a bien un truc qui te bute le mental en moins de deux, c'est les paroles échangées dans un hôpital. Même un album de Slayer ça te semble joyeux à côté. Par contre pour un moment, j'devais dire adieu aux headbangs si je voulais éviter que ma tête se dévisse, tombe à mes pieds, que je shoote dedans par inadvertance sous le coup du choc, qu'elle rebondisse sur un mur avant de ricocher dans les escaliers jusqu'à arriver par mégarde, encore une fois, dans la chambre d'un vieux qui, en voyant ce membre indépendant, chopperai une crise cardiaque due à la peur, dans un cri atroce qui provoquerait peut-être un génocide à l'étage des vieux du coup. Nan franchement, fallait éviter.

Du coup, guidée par mon estomac qui lui, tenait toujours en place lorsqu'il ne s'agissait pas de me faire vomir mes tripes, j'ai trouvé un distrib' de saloperie. Déjà que les mecs se mettent très bien vu les prix des soins, en plus de ça les prix étaient exorbitant. J'ai failli faire demi-tour, mais. Mais non, le solo de gargouillement me disaient « Fais pas c'te connerie Menza, on peut te le faire regretter. » Bien décidée à chouchouter mon ventre donc, j'ai sorti ma monnaie, pendant que je résistais à l'envie de gueuler le refrain qui passait dans mes oreilles. Et alors que je m'apprêtais à rentrer ces pièces dans cette foutu fente qui prend sans doute plus cher qu'une prostituée... OUH PUTAIN QU'EST-CE QUE C'EST LA.
Y'a une main qui m'a bloquée. La main d'un robot. J'me suis dit, ça y est, c'est fini. En fait j'ai dormi pendant 10 ans et ces salopes de machines ont réussi conquérir le monde, à tous les coups ils sont en plein dans un trip d'extermination de l'être humain. Attends faut les comprendre, quand t'es aussi évolué qu'eux tu laisses pas de place aux p'tites merdes qu'on est. Mais en fait non. C'était un mec. Un assez beau mec. Avec la totale tu sais, percé, tatoué, et beaucoup trop grand pour que je puisse le regarder dans les yeux sans que ma nuque me rappelle à l'ordre « Hep ! Bouge pas. »

Il m'avait dit quelque chose, mais n'ayant pas eu le temps de faire taire le taré qui chantait sur mon portable, j'n'avais rien entendu. Donc au début j'ai cru que c'était qu'un connard qui voulait pas attendre que je finisse de faire mon choix dans la machine, parce que monsieur Iron Man est très pressé, qu'il a beaucoup d'occupations et de responsabilités, notamment empêcher le monde de se faire conquérir par les robots. En plus ce fumier mettait trente plombes à les chercher ses yens, pendant ce temps là, les machines avait déjà tué la moitié des humains. J'ai enlevé mes écouteurs et là...
« [...]ces connasses...?"
-J'espère que c'est pas de moi que tu parles.
- ... En fait non. Je suis à court, désolé
-Ah. Là j'me suis sentie conne. En fait il essayait juste de faire le beau qui m'offre un truc, mais qui en fait passe plus pour un tocard qu'autre chose. J'aime. Mais j'ai pas compris. C'était la première fois qu'une personne m'abordait sans vouloir me tuer ou me crucifier. Et j'avais pas l'habitude.

J'ai fini de payé la saloperie calorique avec les tunes qui manquaient. Puis là j'ai réfléchi. Dans ces moments, faut rendre l'appareil ou pas ? J'me suis dit que oui, alors j'ai remis de l'argent pour qu'il se prenne un truc.

« J'm'appelle Joshua. T'es là en visite ou pour une réparation toi ?
-Menza, Elena Menza. Tu m'excuses je te regarde pas dans les yeux, ma salope de nuque me l'interdit. Et j'suis là parce que ces fumières en blanc veulent pas me laisser sortir, soit disant commotion cérébrale. C'est à c'moment là que j'ai eu un bon gros vertige des cavernes, suivi de nausées, et d'une légère, mais sournoise, envie de dégueuler. J'ai commencé à partir en arrière avant de me rattraper au distributeur. Mais ma main a glissé et j'me suis péter la gueule. Elles ont peut-être raison. J'avais décidé de plus bouger. J'suppose que toi c'est pour la main je suppose ? Où c'est un cosplay de transformer ? » J'étais pas très à l'aise, alors je compensais. Le fait de ne pas pouvoir le regarder dans les yeux m'arrangeait.


Dernière édition par Elena Menza le Sam 18 Juil - 21:09, édité 1 fois
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Joshua Sullivan

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MessageSujet: Re: Joshua et sa nouvelle main rencontrent une fille nommée Menza. [Elena Menza & plus si affinités X] Dim 26 Avr - 22:59 Répondre en citant
Heureusement qu'on était pas au Moyen Age, les poulettes se chiffonnaient plus quand il vous manquait trois sous pour la viennoiserie du jour. Remarquez, ç’aurait été le cas, la conversation aurait vite tourné court. Pas de remarques désobligeantes en prime, elle rajouta la monnaie, se servit, et enfila à nouveau quelques pièces à son attention. Joshua l'aimait déjà. Il esquissa un sourire et son doigt sillonna alors l'écran de sélection:

- Sympa miss. C'te machine serait un don du ciel si elle servait de la bière. Mais j'imagine que ça fait pas parti du programme de desintox de certains patients... Par contre z'ont pas encore capté que la caféine était pire encore que l'alcool ici?

Son pouce s'enfonça sur le bouton et le distributeur se mit à vrombir.

-Menza, Elena Menza. Tu m'excuses je te regarde pas dans les yeux, ma salope de nuque me l'interdit. Et j'suis là parce que ces fumières en blanc veulent pas me laisser sortir, soit disant commotion cérébrale.

Soudain elle eut un vertige, Joshua ne comprit pas de suite qu'elle était en train d'avoir un malaise la croyant pensive sur l'instant plutôt que malade. Elle avait une manière aussi de fermer ses paupières... On l'aurait cru parti dans une réflexion intérieure barbante de son cru. Vrai qu'elle était un peu pâlotte la Menza, mais comment pouvait-il deviner son teint originel? Et de physiquement bancal, on ne remarquait qu'une collerette blanche autour de sa nuque, le genre qui laisserait sous entendre que tout allait bien, on vous foutez ça par simple formalité, histoire d'avoir une excuse pour squatter les lieux. Alors il n'eut pas le réflexe de la rattraper dans sa chute. Pas le réflexe non plus de l'imaginer fragile. Pourtant vu le blanc aseptisé collé sur les murs il aurait pu y réfléchir à deux fois. Et puis même si l'info de sa chute lui était montée à temps, pas sûr qu'il aurait risqué de se la jouer gentleman, le risque de lui casser un os en la saisissant avec la mauvaise main était trop grand.

- Elles ont peut-être raison. J'suppose que toi c'est pour la main je suppose ? Où c'est un cosplay de transformer ?

Elle bougeait pas, le cul sciemment posé sur le carrelage, jambes écartées, la posture du bébé occupé à jouer avec ses cubes. Sauf qu'elle n'avait rien d'un bébé celle là, fagotée avec une robe de chambre d’hôpital trop courte recouverte d'une veste en cuir, l'ensemble masquant largement ses formes. Enfin c'était le cas en haut. Mais la tenue de chambre dévoilait largement ses jambes roses. L'ours rouge attrapa son café noir et le porta à ses lèvres pour en boire quelques gorgées, le regard balayant ses jambes tel un amateur de bolides suivrait d'un œil expert le circuit de son champion en pleine course. Puis il s'agenouilla à sa hauteur pour la fixer du regard:

- Tu supposes bien ouais, pas pour le cosplay hein. J't'avouerai qu'à choisir j'aurai largement préféré avoir une dégaine de cyborg pour une soirée plutôt que pour une vie.

Son timbre se voulait pas plaintif, mais neutre. Il ne regrettait pas ses actes, et il s'en sortait bien mieux qu'il ne l'aurait imaginé. Alors les chouinements, il laissait ça à d'autres.

- T'es sur que t'es en état là? Instinctivement, ses traits se plissèrent en une expression inquiète. Elle disparut presque aussitôt. J'suis pas médecin mais t'as une sale mine quand même. Et si tu claquais maintenant, ça m'mettrait dans une position inconfortable tu comprends.

Y avait le sourire pour souligner l'effet de sa blague pourrave. Son regard quitta le sien naturellement attiré par l’étroite ouverture de sa robe de chambre à hauteur de ses cuisses. Braquant le regard ailleurs pour fuir la tentation il suggéra:

- T'es sur de pas vouloir te relever? Tu vas quand même pas camper ici comme une clodo, en plus tu dois te cailler les miches.

A dire vrai il attendit pas vraiment son avis et s'était déjà redressé pour se caler à son niveau et lui saisir la taille, enroulant son bras autour de ses épaules et l'entrainant vers le haut.

- Et comment tu t'es fais ça au fait?

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MessageSujet: Re: Joshua et sa nouvelle main rencontrent une fille nommée Menza. [Elena Menza & plus si affinités X] Lun 27 Avr - 21:57 Répondre en citant
Nowhere to run, nowhere to hidE

Iron Maiden, The Mercenary, 2001


J'étais comme une conne, le cul par terre, à fixer un point qui me semblait parfaitement intéressant sur le moment, situé dans un autre espace temps. J'préférais pas m'attarder sur les gens, trop déprimant. Regard vide, jambes écartées (un geste qui ressemble à un « Venez les gars, c'est gratuit », mais non. C'était surtout beaucoup trop confortable, enfin, si j'peux dire ça, pour que j'n'ai pas la flemme de sceller tout ça. T'façon le premier qu'aurait j'té un œil se serait mangé une barre chocolatée en pleine tronche. Valait mieux que ça n'arrive pas du coup, parce que je n'sais pas si j'avais la force de balancer quelque chose plus loin qu'un mètre devant moi.)

Et pendant que ce monsieur Joshua répondait à ma question, moi j'étais surtout concentrée sur ma fameuse barre chocolatée. Parce que cette salope, j'arrivais pas à l'ouvrir. Je sais pas si c'était le manque de force ou le fait que les « ouvertures faciles » soient la plus grosse arnaque au monde, parce que même la plus coincée des coincées s'ouvrirait plus facilement que cette saloperie.

-Tu supposes bien ouais, pas pour le cosplay hein. J't'avouerai qu'à choisir j'aurai largement préféré avoir une dégaine de cyborg pour une soirée plutôt que pour une vie.

Ma barre s'ouvrait toujours pas. Et en parallèle j'réfléchissais. J'm'imaginais perdre une main, comme lui. Encore ça va, j'suis batteuse, le doigté a un rôle, mais j'peux m'en sortir au poignet. Mais pour quelqu'un qui gratte des cordes, qui dessine, ou une majorette nunuche, c'était un handicap qui risquait de mettre un terme à toute carrière ou passion. Une horrible malédiction. Alors je savais pas c'que faisait ce gars, mais j’espérais de tout cœur pour lui que ça n'entacherait pas ses projets.

« Ca marche comment ? Tu peux tout faire comme avant avec ? »

A c'moment j'ai tourné ma tête, et j'avais pas du tout remarqué qu'il s'était agenouillé à côté de moi, histoire de m'foutre encore plus la pression avec son regard semi-malsain. Autant tu vois, j'en ai croisé des gens dans mon patelin, mais que des enflures qui n'valaient pas le fait que j'me prenne la tête avec ce genre de chose. Puis dans mon taf, j'veux dire, j'suis barmaid. Donc forcément j'en ai croisé des... des gens, on va dire. Mais là c'est pas pareil. Dans mon travail, on shoot la balle de golf histoire de montrer qu'on joue, mais sans viser dans le trou. Tu vois c'que j'veux dire ? C'est du superficiel, du machinale. Bonjour ?- Ouais tout de suite - ça fera telle somme la demi-pêche – Le temps ? Z'avez raison ça s'raffraichit – Oula tu m'sembles un peu jeune pour consommer fiston – dernière bagarre, après je ferme-, fin, t'as compris. Lui là, il voulait carrément la mettre dans le trou. C'est une métaphore, j'précise.

« T'es sur que t'es en état là? »

J'me serais posé la même question si j'avais vu quelqu'un autant galérer à ouvrir une putain de gourmandise à ouverture simili-facile. J'en ai eu marre. J'l'ai balancée. A vue de pied, j'aurais dit 1m20, j'm'étais sous-estimée. Mais crois-moi, y'avait toute la hargne du monde dans ce geste. Puis nan. J'avais beau essayer de me convaincre, j'avais la tête qui tournait et j'commençais à voir sérieusement flou. Opaque même. J'avais tant besoin des forces de cette putain de barre que j'ai jetée. Mais elle était décidée à me laisser crever. Plus jamais j'achète c'te produit.

« Ouais ouais. Ouais ouais ouais. Qu'j'ai répondu, sans grande conviction en m'secouant la tête pour essayer de reprendre mes esprits. Décidément j'enchaînais les mauvaises idées. Vas-y, vomis lui d'ssus, ça lui fera un cadeau souvenir et un beau souvenir de rencontre. Hey, tu t'souviens quand on s'est connus et qu'tu m'as resservit un plat de purée assaisonné fluide gastrique ? Ouais, c'est dégueulasse ouais. Mais à c'moment là tu penses bien que je ne cherchais plus à être élégante. (J'l'ai jamais cherché.) Heureusement, j'me suis contrôlée.
« J'suis pas médecin mais t'as une sale mine quand même. Et si tu claquais maintenant, ça m'mettrait dans une position inconfortable tu comprends. »

J'ai rigolé. Enfin, ça y ressemblait. Un mélange entre soufflage de nez et soubresaut muet, qui m'a rappelé que rire faisait partie des activités à haut risque lorsque ta nuque tente de se disloquer du reste.

« T'es sur de pas vouloir te relever? Tu vas quand même pas camper ici comme une clodo, en plus tu dois te cailler les miches.
-Attends, laisse moi juste récupérer ma barr... »

Pas l'temps d'finir mon caprice, j'me sentais déjà partir. C'était la première fois qu'un cyborg m'aidait à me relever. Assez marrant, si on oublie le fait que mes jambes tenaient plus de la guimauve que du muscle, du coup j'l'ai pas lâché une fois en haut, appuyée complètement sur lui.

« - Et comment tu t'es fais ça au fait?

Oula, comment résumer la situation de manière simple ? Bon, j'ai passé les détails.

-Euh. On se faisait poursuivre par les flics, en pleine nuit. Et j'avais plus de phare avant. Putain les flics ! J'les avais oublié ces cons, à tous les coups vont m'attendre à la sortie d'l'hosto. Bref, et bah bon, j'te laisse imaginer le reste. J'peux pas te dire ce qui a causé l'accident, parce que j'voyais rien. Dis-je dans un charabia presque inaudible tant j'étais plus concentré sur le fait de m'éviter de gerber que sur mes mots. Et Ouais, j'lui ai dit cash pour la police. L'avait pas l'air du gars à être effrayé par ça t'façon.

« Et toi pour ta main, comment t'as.. Oh putain, attends, c'est une des salopes qui s'occupe de moi, tourne, tourne ! » Fallait que je cours. Cette meuf pour moi, c'était un peu le Satan des lieux tu vois, la maîtresse des enfers. Celle qui m'engueulait quoi que j'fusse, et qui m'faisait avaler des trucs beaucoup trop louches pour ne pas être toxiques. Et dans c't'état, une seule solution, la fuite. Mais j'pouvais pas, j'avais l'impression de repartir en malaise, alors j'ai mis toute ma confiance dans c't'individu.

« Mademoiselle Menza ? Qu'est-ce que... Ok, j'étais complètement repérée.
-Dis-moi, si tu veux m'aider, emmène moi loin de cette folle, par là ! »


Dernière édition par Elena Menza le Sam 18 Juil - 21:11, édité 1 fois
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Joshua Sullivan

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MessageSujet: Re: Joshua et sa nouvelle main rencontrent une fille nommée Menza. [Elena Menza & plus si affinités X] Mar 28 Avr - 23:57 Répondre en citant

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« Ca marche comment ? Tu peux tout faire comme avant avec ? »

- Bah, t'sais ils recollent le bordel à tes terminaisons nerveuses, du coup ouais, à la fin de la rééduc j'devrais pas voir la différence. Je ferai le couteau Suisse indestructible sur commande, c'est pas limite si ça me donne une gueule de mec plus évolué que la moyenne eh, le toucher amputé de cinq doigts en moins par contre...

Josh repensait à ses mines de crayon pétées dix minutes plus tôt. Il était droitier, pas la mort en soi de perdre la main gauche tant que la droite restait intacte. Et avec un peu de recul, le rouge n'allait pas tarder à vraiment aimer sa nouvelle main, une fois maitrisée, rien que pour voir ce qui allait en jaillir au bout du stylet. La rééducation allait lui permettre d'apprendre comme pour un gosse à marcher debout pour la première fois. Mais avec sa main. Joshua avait déjà fait l’expérience de dessiner de la main gauche, souvent le résultat fut étonnant. Ce type d'exercice met en lumière sa capacité d'observation car le trait neuf avec lequel on avance contraint à mettre au placard les tics et habitudes de dessin. Des fois le résultat s’avérait canon, même si le trait laissait à penser qu'il avait Parkinson. Et maintenant alors, allait-il avoir la ligne assurée, d'une tenue irréprochable? Les erreurs et fragilités allaient-elles disparaitre? Ça c'était l'angoisse. Vous imaginez un dessin à la ligne parfaite? Putain mais quelle angoisse!

La maintenant par la taille, la fille se laissait presque entièrement retomber sur lui. Elle pesait pas plus lourd qu'Abbey, et il ne put s’empêcher d'avoir une pensée pour sa cadette tandis qu'elle racontait son accident. Le colosse retint le "on" de son histoire, s'interrogeant une seconde sur la santé du ou des autres potes de Menza impliqués dans l'affaire. Il aurait voulu lui poser la question mais n'en n'eut pas l'occasion, car ils furent interpellés par une infirmière arrivant sur eux. Elena semblait pas des masses motivée à l'idée de retourner sous les couettes se faire materner et bourrer de cachetons. Vu le peu qu'elle lui avait servi sur sa vie, Josh s'en doutait un peu. Y avait tellement peu l'occasion d'une attraction durant ces journées mornes qu'il n'allait pas refuser une aubaine pareille. D'autant qu'il aimait bien cette nana, ses jolies jambes aidaient, mais pas que. Son coté tête brulée lui rappelait vachement Abbey et il aurait parié un caisson de whisky que ces deux là se seraient plues d'emblée. Alors aussitôt dit, aussitôt fait, le Sullivan braqua à droite et accéléra le pas, mais la miss trainait la patte, si bien qu'il finit par lui sortir un:

- Tu permets?

Avant de la faire glisser dans ses bras, hésitant cinq minutes avec la position sac à patate plutôt que princière, ç’aurait été plus simple pour courir mais pas recommandé pour une fille qui venait de se manger un accident dans la gueule. L'infirmière ne leur lâcha pas la grappe de suite, pire qu'une tique dans les poils d'un pitbull, alors pour la semer, Joshua actionna du coude la première porte et ils s’enfoncèrent dans le débarras.

- 'Tain t'as même pas la place pour baiser ici! J'peux pas te sortir le coup du signe du destin sous prétexte qu'on serait tombé sur un lit, merde.

Blagua t-il qu'à moitié en la déposant au sol. La suite ne fut pas très marrante (même si ça n'aurait pas été dur de faire mieux que l'humour graveleux de Josh): Menza tomba dans les pommes. Il se sentit con et alarmé, sortant du placard à balais pour aller chercher des secours, évitant soigneusement de retomber sur la vieille qu'il avait réussi à semer quelques secondes plus tôt. Ce fut rapide, on s'en doute, et il dut se justifier de leur présence dans le débarras. On vous laisse imaginer l'excuse bidon qu'il trouva...


Quelques sermons et heures plus tard, Joshua avait pu dégoter son numéro de chambre et comptait bien lui rendre visite. L’arbuste offert par Kato sous le bras, le Sullivan rentra sans frapper. La dite plante perdait ses feuilles de jour en jour, privée de lumière naturelle et d'eau car Josh avait oublié jusqu'à son existence avant d'avoir eu à fouiner dans ses affaires à la recherche d'un cadeau à apporter au chevet d'Elena.
La chambre se divisait en trois rideaux, soit quatre lits. Il trouva sa mourante dans la cage numéro deux, mais pas seule. Contrairement à ce qu'il aurait imaginé. Y avait un autre mec, en tutu blanc lui aussi, il lui jeta un regard à son arrivée, le mec avait la gueule rafistolée à coup d 'aiguilles et de pansements. Joshua fit le lien très vite avec l'accident, il devait faire partie du fameux "on". Son mec surement, vu la manière dont ils se tenaient la main. Le colosse s'approcha et fit un bref signe de tête au type puis ajouta:

- Yo. Il posa la plante sur la table de chevet. Tiens j't'ai amené une pote. Il pointa d'un geste furtif la plante. Profite des feuilles qui lui reste, elles tombent à une vitesse... C'un truc de dingue. C'est un peu une arnaque, à l'image du mec qui m'l'a refilé.

Tiens l'éboueur, c'était gratuit, prend cher de là ou t'es. Se tournant alors vers le mec assit sur le lit, il tendit sa patte pour serrer la sienne:

- Joshua Sullivan. Et toi?

_________________
Merci Kato Iga pour ce génialissime dessin. Tu sais que je t'aime beau frère?

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victorledelfin
Invité

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MessageSujet: Re: Joshua et sa nouvelle main rencontrent une fille nommée Menza. [Elena Menza & plus si affinités X] Dim 10 Mai - 21:51 Répondre en citant








C'est juste tellement lamentable.

J'veux dire, en plus d'm'être brûlé l’œil parce que non, ça leur serait pas venu à l'esprit d'éteindre leur putain d'lumière, j'ai l'impression qu'on se fout littéral'ment d'ma gueule. Parce que déjà, elles font chier ces putes à m'demander toutes les cinq minutes si « Ohlala, tout va bien ? Vous allez voir, tout va bien se passer blablabla nique ta mère ». D'abord j'les emmerde, et puis leur pitié mal placée, elles peuvent se l'enfoncer jusqu'au cul. Parce qu'c'est pas elles qui se font poinçonner les veines cinq fois dans la journée parce que la connasse qui s'en charge arrive pas à les trouver. Salopes.

Et puis elles sont douées, ces grognasses. À croire qu'des cassos, elles en ont eu assez pour comprendre un peu l'mode d'fonctionnement. Un fonctionnement de cassos, forcément, on peut pas changer les cons, mais elles ont pigé le truc. Les cassos, ça cherche toujours à r'joindre les autres cassos. Donc à s'casser, ouais. Et leur putain d'système de rondes, là, franchement, j'dis bravo. Même si là, pour l'coup, fuck la police, j'me tire. En fait, ç'avait été facile. 'Faut dire qu'elle a été spécialement conne, celle-là, d'croire qu'j'avais vraiment b'soin d'un portable. Quoiqu'en même temps, y a pas d'tel dans les chambres.

Quenelle jambon-fromage sauce samouraï, quoi.

Maintenant ? J'essaie d'faucher les pattes des gens avec les p'tites roulettes d'ma perf' en carton-pâte. L'est pas assez solide pour faire une canne, mais c'bon, l'est plutôt utile en fait. Même si, en vrai, j'suis plutôt ma cible numero uno. En même temps, j'ai envie d'dire, on d'mande pas à un gars qu'a brûlé toute sa jambe en la passant aussi au rouleau-compresseur d'marcher droit, hein. Bon, faire chier les autres, par contre, c'pas trop négociable. Et puis c'bien un des seuls avantages d'avoir une hanche en bouillasse et une trogne r'cousue au marteau-piqueur. On t'fait pas chier quand « oh, j'suis d'solé, j'voulais pas vous rentrer d'dans... ». Hahaha. La blague.

Donc ouais, des putains d'agrafes. Un peu partout, pas très très metal, plutôt très (trop?) aluminium. Histoire d'compléter l'allure cheap, quoi. Déjà qu'j'me trimballe une pseudo-robe blanche, faut pas déconner.

Bon. Par contre, entre les roulettes pas huilées et mes os rouillés, j'dois avouer qu'niveau discrétion, c'pas top. Comme feu l'pick-up. Bien cramé, ouais. En plus, y paraît qu'je suis l'seul à avoir été brûlé par l'accident. Quelqu'part, c'pas plus mal. Tant qu'mes tifs ont pas raccourci, y a rien d'bien irréparable. Même si ça fait un mal de chien et un boucan du tonnerre. Mais j'ai tellement envie de les faire chier, à tous les tocards de c'putain d'hôpital, que merde. C'est l'meilleur antidouleur au monde.

Mais pour l'faire dans les règles d'l'art, m'faut Lena.

En fait, ça s'est plié en dix minutes grand max. Très grand max, parce que j'ai juste eu à r'garder un peu à travers les portes entrouvertes, et puis c'était bon, quoi. Juste sa tignasse d'dix mètres a suffi, entre deux gros qui passaient l'balai dans sa chambre. Et puis voilà.

« Wah. C'tellement moche c'que t'as, encore un peu et t'aurais clamsé, c'est ça ? »

Ouais, non, elle a franchement rien, à croire qu'le connard de poteau/arbre/enculé d'sapin s'est bien foutu d'ma gueule en me visant juste moi. Quelque part, c'plutôt cool, au moins elle a rien eu, quoi. C'pas elle qui va s'trimbaler en déambulateur j'sais pas combien d'temps. Mais ouais, ça fait chier, quoi. J'vais d'venir l'boulet, elle va faire sa vie et puis boum, Cliff est tout seul. 'Fin c'mieux d'être tout seul qu'avec d'autres boulets. La théorie des cassos s'applique aussi aux boulets, hein.

Et ça doit bien faire deux bonnes heures qu'je squatte son lit, maint'nant.

Par contre, non, j'm'attendais pas à c'qu'un gus vienne lui rendre visite. 'Fin, en soi, ok, c'pas si zarb, mais c'est Lena, quoi. Et à part ses vieux, super cools au passage, bah elle voit pas des masses de gens. Et si un gars rouge à la dégaine aussi cheloue était d'venu son pote, j'crois qu'je l'aurais su plus tôt. Encore plus s'il est du genre à ramener un truc en pot.

« Euh... Cliff. »

C'est sobre, c'est court, j'aime bien. Et puis au pire, si ça lui va pas, j'l'emmerde aussi. L'avait qu'à pas v'nir là, c'tout. Fais pas chier, mec, s'tu cherchais un autre truc rouge, t'as pas trouvé l'bon Clifford.

Mais j'lui ai quand même serré la patte bionique, parc'que j'dois au moins savoir c'qu'il fait là avant d'lui mettre un vent. J'sais déjà qu'la principale intéressée, c'pas moi, ça se s'rait su sinon. Alors ouais, j'ai rien à dire, rien à faire, à part regarder sa face avec un œil probablement encore abruti par l'cocktail garanti sans alcool d'ma perf. Et d'alterner entre lui et Lena.

Bah quoi. J'ai jamais dit qu'j'étais utile, comme gars.

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Elena Menza


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MessageSujet: Re: Joshua et sa nouvelle main rencontrent une fille nommée Menza. [Elena Menza & plus si affinités X] Lun 11 Mai - 21:59 Répondre en citant
Painful ?! Yeah, I KnoW

Overkill,Elimination, 1989
Et j'me suis réveillée. Encore une fois. La même que toutes les autres fois où, comme une mauviette, j'suis tombée dans les pommes. J'savais plus c'qui c'était passé avant. Juste une impression de déjà vu. Tu sais, celle du traquenard, où tu sens que ça pue grave de la gueule juste après. « Oula, c'est quoi la tisane ? J'crois qu'après dans l'histoire j'me lève et je cherche un distributeur. » Mais nan, plus rien. J'savais pas l'heure, le jour, bref, complètement paumée. Du coup j'm'énervais.

Parce que bordel, j'tournais en rond alors qu'j'étais couchée ! La télé ? D'la merde, vas t'faire foutre. Mon portable ? Ouais, pourquoi pas. J'en ai chié pour l'attraper, mais j'suis pas restée plus de deux minutes dessus. C'est d'la merde aussi. J'avais absolument rien à foutre sur un cellulaire. Ouais, j'utilise un mot que personne n'a utilisé depuis 2010, mais déjà j't'emmerde, et laisse moi t'faire profiter de ma culture en mot craignos. D'ailleurs même craignos, c'est craignos comme mot.

A c'moment y'a une infirmière qu'est passée d'vant ma chambre, elle a zieuté vite fait. Elle en avait rien à foutre de mon état la meuf, alors que j'crois bien que c'était une des connasses qui s'occupait de moi. Le fait que j'sois réveillée a du la décourager. « Oula, Menza, consciente ? Pue du cul, j'vais plutôt allez trimballer mon p'tit cul blanc du côté des tétraplégiques, sont un peu plus sages »

« ON S'FAIT CHIER DANS CET HOPITAL PUTAIN ! Que j'lui ai crié, mais elle a fait semblant d'pas m'entendre. FAIS PAS GENRE, RAPPORTE MOI UN TRUC, UN FLIPPER UN TRUC COMME CA » J'sais pas ce que j'aurais foutu d'un flipper, parce que dans mon état j'aurais même pas pu suivre la boule des yeux, mais putain, j'étais en manque de distraction. Du coup, j'gueulais sur chaque pute en blanc qui passant devant ma chambre. Y'en a même une qui s'est proposée d'me faire taire à coup de haute dose de morphine. Salope.

« Oula, calme-toi, j'te sens un peu stressée ma p'tite. Ta seringue de morphine, tu t'la fourre droit dans le cul, et tu fais l'avion, direction hors de ma chambre, parce que la perturbation arrive droit dans ta gueule » que j'lui ai rétorqué.

Hôpital de merde, personnel de merde, ville de merde.

J'avais même pas la force de me lever. J'avais mal au crâne, mal à la nuque et courbaturée.

Et là j'ai vu la lumière au bout du tunnel. Nan, pas celle là, la bonne. J'ai vu sa tignasse, puis sa tronche jeter un œil dans la chambre. Ouais, c'était lui. Cliff. CLIFF.

« Putain mec, c'que t'es moche » J'parlais de ses agrafes façon implant là. Il s'trimballait avec un d'ces trucs à perfusion, et il était vraiment amoché. C'est là que j'me suis rendu compte que j'ai failli le buter. J'me sentais pas bien, vraiment pas. J'avais envie de chialer. Parce qu'avant de l'avoir vu, j'pensais qu'à ma gueule, dans l'accident. J'avais oublié que j'pouvais causer d'autres victimes. Mais là, j'me suis retrouvée confrontée à son sale état. Sa jambe, ses IV, sa tronche. Il était pas passé loin, et j'm'en voulais sérieusement. Parce qu'un peu plus, légèrement plus, et le seul souvenir qu'j'aurais eu de lui, c'aurait été ses enregistrements à la basse. Alors ça y est, j'me suis mise à chialer à moitié. A la fois triste et heureuse d'le voir en vie, et surtout d'le voir à un moment où j'étais au maximum de c'qu'un Homme peut supporter en ennui.

« Wah. C'tellement moche c'que t'as, encore un peu et t'aurais clamsé, c'est ça ? »

Il est sérieux c'trou du cul ? J'étais en train de me faire une introspection sur le fait que j'ai failli l'buter, et ce débile trouve le moyen de me dire que MOI, j'ai failli y resté, alors que j'm'en suis sortie cent fois mieux que lui ?

« J'sais pas. Mais j'ai eu une commotion cérébrale et j'sais pas trop quoi à la nuque. Les symptome d'une commotion c'est simple en fait, t'es là, puis d'un coup tu t'évanouis parce que souvent, tu tiens pas en place, alors t'emmerde le monde, puis ça t'rappelle que t'es pas en état. Le pire c'est qu'après tu te souviens plus, et tu recommences. J'avais envie d'm'excuser pour c'que j'lui avait fait, mais j'l'ai pas dit. Putain sérieux tu sais pas comme j'suis contente de te voir. J'en peux plus d'ces SALOPES (j'le gueule bien fort, qu'elles entendent)c'est pire que la taule ici. » Ca allait mieux, nettement mieux.

On discute, on rit, les heures passent à une vitesse nettement plus convenable. Puis là, alors que j'étais tranquille à côté d'lui, y'a un mec qui s'est pointé.

Un mec qui s'est pointé avec des ch'veux rouges et une main bionique.
Rouge et bionique.

Oh putain, ça y'est j'me rappelais. C'était l'mec qui m'avait sauvée d'l'autre tarée qui voulait m'faire avaler toutes ses saloperies chimiques qui m'transforment en légume. Merde, tu m'imagines en légume ? Beaucoup trop frustrée dans un corps de concombre. A la limite, un ananas, parce que ça peut faire mal, mais c'est tout. Joshua qu'il s'appelle. J'avais bien remarqué la tronche de Cliff quand il est entré. Entre l'incompréhension et la surprise. Fin au début, j'avais carrément la même tête hein ; Pourquoi est-ce qu'un mec viendrait me voir dans ma chambre sans déconner ? J'étais la première à m'poser la question.

Et l'fameux Josh, m'avait amené une plante. Une plante toute pourrie avec une calvitie précoce, sûrement en fin de vie. Tu voulais que je foute quoi d'une putain de plante ? A part si la meuf peut me faire un numéro de cirque pour me distraire, genre jongler avec ses feuilles ou faire disparaître ses graînes pour les faire réapparaître dans l'cul d'une infirmière, qu'elle tombe enceinte de triplée, que son mari, qui était en voyage d'affaire, ait des gros doutes sur la légitimité de cette grossesse, qu'il la quitte sans concession, qu'elle devienne triste mais se dit qu'elle sera réconfortée par ses enfants, puis qu'au final, elle accoucherait de trois petits arbustes à calvitie, qu'elle finirait par noyer avant de se suicider. Ouais, j'les détestais putain.

Plus sérieusement, j'avais pas l'habitude. J'te l'ai déjà dit, mais des gens, j'en voyais passer, j'discutais avec, mon métier tout ça tu connais maintenant. Mais j'leur parle, puis paf, ils disparaissent à tout jamais, merci, de rien, au revoir messieurs dame, puis on repart pour une tournée générale. Du coup, qu'un mec, que j'avais complètement oublié en plus, vienne me voir. Me perturbait. Alors j'lui ai dit « Merci « . Juste merci. J'ai passé mon tour pour le « C'est vraiment tout pourri une plante » J'l'ai récupérée et j'l'ai posée sur c'qui me servait de table de chevet.

Puis y'a l'autre débile qui lui a répondu « Cliff. » Juste Cliff. Bon, du coup, j'ai du prendre SES couilles à deux mains, et j'ai répondu à sa place. Parce que l'était sympa le Sullipick-up.

« J'te présente Cliff Harris, le meilleur, et celui qu'était avec moi dans l'pick-up ! »

Bon, j'pouvais pas vraiment faire plus non plus, j'savais pas trop quoi lui dire. Ah si, y'avait un truc qui m'perturbait.

« Au fait, il s'est passé quoi après qu'l'infirmière nous ait coursés ? Parce que je me souviens plus. »

Puis j'ai expliqué vite fait à Cliff c'qui m'étais arrivé, et Joshua a fini l'histoire pour le coup. Et quand il m'a dit qu'il m'avait sauvé de l'autre conne, j'ai voulu lui faire un highfive. Sauf que, j'me suis beaucoup trop emportée, que j'ai pas attendu qu'il lève sa main, et que j'lui ai foutu la mienne en pleine tronche. J'pense que c'est mon cerveau, inconsciemment qui m'a dit « Meuf, s'il se trompe de main il peut te broyer la tienne. » Au début, j'me suis excusée, mais j'ai pas pu me retenir de rire et j'ai explosé, parce que la tronche qu'il a tiré était géniale.

Et une fois que les rires, les excuses et les répliques à la con terminées, j'lui ai finalement demandé comment il avait fait pour sa main. Parce que, merde. Tu te choppes pas une main bionique en te coinçant le doigt dans ta braguette.

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Dernière édition par Elena Menza le Sam 18 Juil - 21:12, édité 3 fois
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Joshua Sullivan

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MessageSujet: Re: Joshua et sa nouvelle main rencontrent une fille nommée Menza. [Elena Menza & plus si affinités X] Lun 11 Mai - 23:25 Répondre en citant
Pas bien bavard les deux gusses. A voir leurs gueules, Joshua avait l'impression d'être le Père Nono descendu droit du ciel: voyez la gueule du cadeau que j'vous apporte les enfants, eh ben ouais, c'est ce qu'on écope quand on joue les sales gosses tout le reste de l'année! Il se passa bien de la clamer tout fort sa vanne, parce qu'elle lui poppa qu'à contre coup. Les présentations firent brèves, le mec lui serra la paluche et Elena le présenta comme étant Punk Rock Jesus en chair et en os, confirmant bien l’hypothèse dressée dans son esprit quelques secondes plus tôt: ils avaient fini à l'hosto ensemble.

Joshua articula un "...'chanté" couplé d'un signe de tête, enregistrant par la même le nom de son pote. Puis il choura au lit voisin la chaise d'invité attribuée au patient emplâtré sur sa droite. Ce dernier voulu grommeler un truc au moment où Josh prit la chaise, une genre de réplique qui devait sonner comme "Non, laissez là, je vais avoir de la visite bientôt!" mais la ribambelle de plâtres lui recouvrant la bouche lui permit juste de marmonner quelque chose d'incompréhensible. L'ours rouge joua les sourdingues, tendant l'oreille ponctué d'un "Hein?" hypocrite, pour finalement rétorquer:
- Oui bah mon pauv' vieux, pour l'heure t'as personne et j'ai b'soin de poser mon cul. Alors merci et buenas noches.

Sur ces mots, il cala la chaise au chevet de la demoiselle et s'affala proprement dessus, jambes écartées, pognes sur le bide reliées en un poing, épaules relâchées tel un pacha tranquille sirotant son rosé sur les bords de la Tamise. Relevant le pif vers les deux mal foutus fraichement rencontrés, il attendit la suite -ce qu'ils firent tous au final- jusqu'à ce que Menza vint rompre le silence en demandant:

« Au fait, il s'est passé quoi après qu'l'infirmière nous ait coursés ? Parce que je me souviens plus. »

Une mine faussement blessée se dessina sur le visage du colosse qui se redressa sur sa chaise et souffla:

- Bah alors ma belle, tu t'souviens pas qu'on s'est envoyé en l'air dans le placard à balais? Pourtant... T'as eu l'air d'aimer ça sur l'moment...!

Parfait comédien le Josh. Bravo. On lui aurait refilé la palme s'il avait tenu une seconde de plus. Mais c'était pas plus mal qu'il craque trop tôt car ç'aurait été possible que l'un des deux en face se jette à son cou pour tenter de l'étrangler. Mais à voir leurs gueules ahuris, il ne pu s’empêcher de pouffer de rire, et de réveiller les voisins de son rire gras et rauque.

- Naaaan c'est des cracks, calmez vous les gars.

Les rassura-t-il entre deux bouffées de rires. Son petit numéro fini, il passa en mode sérieux et leur raconta le gros de l'histoire sans plus de fioritures. Là la miss tenta un truc, sur le coup Joshua pensa qu'elle se vengeait de sa vanne, genre, la fille longue à la détente et susceptible, mais en fait nan. C'était un essai raté de highfive qui eut pour effet d’alléger chaleureusement l'ambiance, et le fit sourire encore. A la suite de quoi elle tenta de vaines excuses et ses pommettes se dessinèrent sur son visage, un léger rire collé aux lèvres, ça lui allait vachement bien.

Enfin calmés, Elena demanda la raison qui l'avait conduit à devoir passer le reste de son existence à galérer pour passer la douane de chaque aéroport terrestre, et à nouveau, le sourire espiègle célébrissime du Sullivan s'afficha sur sa figure. Petit air mystérieux pour embellir son effet, il lâcha:

- Ah, ça... Il brandit sa main comme s'il s'agissait d'une œuvre d'art. C'est à cause... D'un sein.

Petit silence, très vite comblé par les grimaces circonspectes de ces interlocuteurs. Il souri de plus belle avant d'ajouter, levant les bras, paumes face terre faisant signe de calmer leurs ardeurs:

- J'vous explique, j'vous explique...

Et c'était parti pour le Sullivan Show:
- Vous êtes au courant pour la manifestation?

Simple question rhétorique. Qui ne l'était pas? Le plus gros rassemblement d'anti Incontestable de tous les temps. Jamais leur parole n'avait porté si haut. Tout le Japon en avait été retourné, et c'était beau de voir que le message circulait sur tous les réseaux sociaux et au delà les frontières. Joshua avait du mal à prendre du recul sur le phénomène, comme tout le monde surement, mais lui plus qu'un autre car il baignait en plein dedans, étant l'un des pionniers du mouvement.
Après confirmation des deux, il poursuivit:

- Ben j'y étais, nan sans blague?, et je me suis retrouvé face à une nana en armure de CRS qui m'a tenu tête. Si j'ai pu dégrafer son corsage par mégarde, elle me l'a bien rendu. Il indiqua sa main. La seconde explosion m'a charcuté au passage, au final je sais pas si j'dois maudire cette gonze ou lui être reconnaissant... Car elle m'a sauvé la vie dans la foulée.

Le film était encore tout récent, et les images se chahutèrent aussitôt dans son esprit. Le sang cognait aux tempes, pas totalement cicatrisé de cette poussée d'adrénaline qu'ils avaient tous vécu durant cette nuit à jamais gravée dans l'histoire. Une bref instant plongé dans ses souvenirs, et Joshua se reconnecta avec les deux autres, leur demandant à leurs tours:

- Et vous? Vous y étiez?

La question à trente milles yens.


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